mercredi 31 août 2011

Un homme lié à Al-Qaïda derrière l’attaque contre l’ONU à Abuja

Un homme ayant des liens avec Al-Qaïda a orchestré l’attentat suicide contre le siège des Nations unies à Abuja le 26 août, qui a fait au moins 23 morts, a annoncé la police secrète nigériane. « L’enquête a révélé qu’un homme (…) ayant des liens avec Al-Qaïda, qui est récemment revenu de Somalie (…) est le cerveau de l’attaque contre le bâtiment des Nations unies », dans la capitale nigériane, selon un communiqué

Libye: Moscou prône un cessez-le-feu immédiat

La Russie invite le Conseil de sécurité de l'Onu à considérer la situation en Libye avec circonspection, en exigeant en premier lieu la cessation des hostilités et le lancement du processus de réconciliation nationale, a annoncé mardi aux journalistes l'ambassadeur de Russie aux Nations unies, Vitali Tchourkine.

L'essentiel est de "mettre un terme aux hostilités afin de passer au processus extrêmement sensible de réconciliation nationale", a-t-il déclaré à l'issue de consultations sur la situation en Libye, qui ont eu lieu mardi à huis clos.
Selon M. Tchourkine, il s'agit de "bâtir une nouvelle Libye dotée d'un nouveau système politique susceptible d'assurer la prospérité de tous les Libyens".
Le diplomate est persuadé que les Nations unis doivent jouer un rôle clé dans l'édification de l'avenir de ce pays nord-africain.
Evoquant le déblocage des avoirs gelés du régime Kadhafi, l'ambassadeur a souligné que la communauté internationale "devait faire tout son possible pour que ces fonds ne soient pas détournés".
La semaine dernière, les Etats-Unis ont demandé au Comité des sanctions de l'Onu l'autorisation de débloquer des comptes de Kadhafi pour un montant de 1,5 milliard de dollars afin d'affecter cette somme à la reconstruction de la Libye. Mardi, le gouvernement britannique a décidé d'en faire autant.

L'OTAN frappe sur Syrte et Bani Walid

L'Otan a indiqué aujourd'hui avoir accentué ses frappes sur les villes libyennes de Syrte, région d'origine du dirigeant en fuite Mouammar Kadhafi, et de Bani Walid, une localité au sud-est de Tripoli où il aurait pu trouver refuge selon la rébellion.

Mer Rouge · Israël déploie deux vedettes lance-missiles

La marine israélienne a déployé deux vedettes lance-missiles en mer Rouge alors que l'Iran a annoncé l'envoi d'un sous-marin et d'un navire de guerre dans cette région, a indiqué mardi à l'AFP une porte-parole de l'armée.
«La marine a déployé deux vedettes lance-missiles en mer Rouge dans le cadre de missions purement de routine effectuées dans ce secteur», a ajouté la porte-parole, en se refusant à lier cette décision au déploiement de forces navales de l'Iran.
Selon le commandant de la marine iranienne l'amiral Habibollah Sayyari, l'Iran a envoyé un sous-marin et un navire de guerre en mer Rouge pour «patrouiller en haute mer et montrer les capacités de la République islamique d'Iran».
En juillet, l'Iran avait annoncé son intention d'augmenter sa présence militaire dans les eaux internationales, envisageant notamment de déployer des navires de guerre dans l'Atlantique.
Mardi, l'amiral Sayyari a affirmé que la flottille, qui effectue sa quinzième mission du genre en mer Rouge, devait également concentrer ses efforts sur la «lutte contre la piraterie».
Des sous-marins iraniens de la classe Kilo ont escorté en juin des bâtiments de guerre en mer Rouge «pour collecter des informations», première mission du genre pour l'Iran, dans des eaux lointaines.
En février, l'Iran avait envoyé deux bâtiments de guerre en Méditerranée pour la première fois depuis 1979 via la mer Rouge et le canal de Suez. Ces navires avaient fait escale en Syrie provoquant la colère d'Israël, qui avait mis sa marine en état d'alerte.

Les rebelles libyens veulent tuer Kadhafi

Mouammar Kadhafi est très certainement en Libye, ont indiqué aujourd'hui de hauts responsable du Conseil national de transition (CNT). "Nous pensons qu'il est en Libye. S'il ne se rend pas, c'est notre droit de le tuer", a déclaré Ahmad Darrad, chargé des affaires intérieures du pays.

Pogroms anti noirs en Libye

Des traques méthodiques, des chasse à l’homme noir, déclaré suppôt de Kadhafi, qui ensanglantent les rues de Tripoli. Ce sont des pogroms, dont les artisans sont ces hommes qui considèrent « qu’ils ne respecteront que ce qui est en accord avec la charia ». Oui, ce sont des pogroms fanatiques contre ceux qui, évidemment, ne peuvent cacher qu’ils sont Soudanais, Maliens, Sénégalais, Tchadiens…
La victoire militaire des forces de l’OTAN est sablée par les milices islamistes ou sénoussistes, avec le sang des prolétaires noirs, ou celui des fantassins noirs de l’armée régulière, qualifiée d’armée de mercenaires.
Les meurtriers des travailleurs ou soldats noirs veulent restaurer l’ordre moral et politique du 7ème siècle. Leur type de considération, pour le « noir », pour le « zanj », remonte à la même époque. Depuis qu’ils ont commencé la destruction du régime Kadhafi, ils ne savent et ne veulent savoir qu’une chose : traquer le futur cheptel, celui qu’on a pris l’habitude, jusqu’au milieu du 20ème siècle, de razzier et d’envoyer, qui comme concubine, qui comme eunuque, comme garde du sultan, parfois en qualité de paysan-esclave, en Afrique du nord, en Arabie, en « Palestine » arabo-ottomane, en Irak, en Perse, en Inde, dans l’archipel indonésien…
Partout où les islamistes et Sénoussistes anti-Kadhafi on détruit la structure étatique légale, ou ce qu’il en restait, le noir est redevenu un gibier bon à humilier, traquer, tuer. Le soldat noir de l’armée vaincue est par définition « un mercenaire », un coupable qui doit être jugé « selon la charia ». Les miliciens, applaudis par les gogos du Faubourg St Germain et des salons du gauchisme caviar, agissent, jugent et tuent ou prétendent tuer, selon l’axiome qu’un noir en possession d’armes est un mercenaire, et que, s’il a combattu et tué lors des combats l’opposant à des insurgés armés et adossés aux forces de l’OTAN, il devra être condamné à mort.
Le CRAN, il dit et fait quoi, lui qui est si sourcilleux, en matière de stigmatisation, de dénigrement, d’inégalité, dont les « noirs » seraient victimes en France, du seul fait qu’ils sont noirs ? Et le MRAP, et SOS-Racisme, ce n’est pas leur pote le prolétaire ou le soldat africain de Tripoli ? Il y en a d’autres des amis des noirs. Il y a les chantres de la « négritude », Le PPM, LKP, UPLG, Madame le député Christine Taubira, ils disent et font quoi ? Ils ne sont pas au courant de ces tueries à forte connotation raciste?
Ces autres amis et ces porte-parole des noirs, ces militants dénonçant leur misère ou leur pauvreté plus grande que la moyenne, ces hommes et ces associations disant agir contre tous les stigmates d’une infériorité organisée à l’encontre des noirs, les Dieudonné, Kami Séba et tutti quanti, ils disent et font quoi ?
Ces assassinats sauvages, cette justice expéditive contre les lampistes noirs du régime Kadhafi, ça ne les choquent pas ? Ils n’ont rien à en dire ?
Tourneraient-ils tous la tête ? Tous, ne voudraient-ils pas voir, pour ne pas être obligés de dire : Que les « révolutions arabes » sentent fortement l’odeur du sang et qu’elles ressemblent furieusement à une pure et simple contre-révolution, une contre-révolution qui porte, mécaniquement, vers un pouvoir sans partage, les hommes de la dictature de la charia, et que ceux-ci considèrent toujours le « noirs » comme les anciens djihadistes destructeurs des anciens empires africains.

Source : © Alain Rubin

Ultimatum des rebelles

Le chef du CNT a adressé un ultimatum expirant samedi aux forces loyalistes dans les derniers fiefs du régime.
Durant les six mois de révolte contre l'ex-leader libyen Mouammar Kadhafi, au moins 50.000 personnes – civils et combattants – sont décédées, a indiqué mardi le chef militaire des rebelles à la chaîne américaine CNN.
Le chef du CNT (Conseil national de transition), Moustapha Abdeljalil, a adressé mardi un ultimatum expirant samedi aux forces loyalistes dans les derniers fiefs du régime, dont Syrte, pour qu'ils se rendent, faute de quoi ils s'exposeraient à des opérations militaires. « Cette fenêtre d'opportunité expirera à la fin de l'Aïd el-Fitr (fête marquant la fin du ramadan). A partir de samedi, si une issue pacifique n'est toujours pas en vue sur le terrain, nous pourrons faire la différence militairement », a déclaré M. Abdeljalil à Benghazi (est).
« Le lancement de la bataille finale est imminent », a renchéri le porte-parole militaire de la rébellion, Ahmed Omar Bani. « Nous continuons à chercher une solution pacifique, mais samedi nous emploierons des moyens différents face à ces criminels », a-t-il lancé, en appelant les habitants de Syrte à « se soulever ».
Mouammar Kadhafi est toujours introuvable

Assad peut encore opter pour la guerre pour échapper aux sanctions

DEBKAfile Reportage spécial 
Lundi soir et mardi 29 et 30 août, trois poids lourds internationaux –la Russie, l’Union Européenne et les nations musulmanes – ont posé de sévères ultimatums au Président Bachar al Assad, pour qu’il mette un terme à sa répression féroce contre la révolte. Malgré cela, ses troupes ont tué 17 personnes dans les villes syriennes – au moment même où il recevait l’adjoint au Ministre des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, qui est arrivé à Damas muni d’un dernier avertissement du Président Dmitry Medvedev : rappelez immédiatement vos hommes dans leurs casernes et instaurez des changements, ou alors Moscou soutiendra les sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU, assez rudement pour étouffer l’économie syrienne.
 
Ces sanctions ne sont qu’une étape vers une résolution autorisant l’OTAN, ensemble avec les nations musulmanes et arabes, à intervenir militairement dans la crise syrienne.

Des sources du renseignement militaire de Debkafile dévoilent que la Turquie, en tant que membre de l’OTAN, et l’Arabie Saoudite, au nom du Conseil de Coopération du Golfe, ont eu des discussions cette dernière semaine, sur la forme que l’intervention prendrait :
 
Le plan turc a longuement été pris en considération, consistant à envoyer des troupes dans le nord de la Syrie et creuser une poche militaire à partir de laquelle les rebelles syriens pourraient être recevoir une assistance militaire, logistique et médicale.
 Ankara et Riyad fourniront aux mouvements opposes à Assad de larges quantités d’armes et des fonds seront clandestinement injectés à l’intérieur de la Syrie.

3.  L’incursion militaire turque pourrait être accompagnée par l’entrée de troupes saoudiennes par le sud de la Syrie, à la tête de contingents du CCG. Ils pourraient faire mouvements en passant par la Jordanie et établir une seconde enclave sous les auspices du CCG.
 
La troisième option est venue de Téhéran, jeudi dernier 25 août, lorsque le Président iranien Mahmoud Ahmadinedjad a entendu le parler franc de la bouche de son hôte, l’Emir du Qatar, Hamad ben-Khalifa al-Thani.
 
Des sources exclusives de Debkafile en Iran révèlent que le dirigeant Qatari a émis une menace vague : Assad est fini, a-t-il avancé, et il a conseillé à l’Iran de regarder cela en face. Pour le salut même de relations minimalistes avec le monde arabe, l’Iran doit enterrer le régime d’Assad à Damas, ou se trouver confronté au danger bien réel  que la crise syrienne ne dégénère en conflit régional – soit contre la Syrie, ou à cause de la Syrie, il ne l’a pas clairement expliqué.
 
Ahmedinedjad a effuse en bloc les propositions de l’Emir, selon nos sources. Il a rétorqué que l’Iran ne renierait jamais son pacte avec Assad.
 
Deux jours plus tard, font remarquer nos sources militaires, la Syrie a déployé 25 batteries de missiles anti-aériens le long de sa frontière turque.
 
 
A Bruxelles, lundi, l’Union Européenne, forte de 27 membres, s’est incliné devant la demande de Washington et a finalement décidé de coincer Assad en mettant en place un embargo sur le brut importé de Syrie. L’Europe est le plus grand acheteur de pétrole syrien, important pour une valeur de 4, 5 milliards de $ par an. Cela fournit à la Syrie sa plus importante source de revenus étrangers et le financement essentiel aux opérations militaires d’Assad contre les dissidents.
 
Dès que cette source se tarira, le dirigeant syrien sera contraint d’interrompre ces opérations, à moins que l’Iran ne veuille faire la différence.
 
Il est certain qu’Assad apprécie que la coalition qui s’aligne contre lui, des Etats-Unis, de l’Europe, de la Turquie, des nations du golfe arabe et de la Russie, est Presque identique à l’alignement (excepté la Russie) qui vient juste de faire tomber le régime de Mouammar Kadhafi à Tripoli. Ses conseillers et lui ont, très certainement, discuté de la possibilité de payer les pots cassés du même traitement de faveur.
 
L’isolement croissant de leurs dirigeants et la perspective réelle de mesures punitives internationales ont donné à l’opposition un nouveau souffle, depuis bientôt six mois qu’ils se dressent face à une répression meurtrière : samedi 27 août, Assad a dû voir sa propre capitale se rassembler contre lui, à travers de vastes manifestations dans le centre de Damas. La pression venue de la rue  a continuer à se renforcer tout au long des journées de dimanche et lundi, quelques-uns des manifestants se sont aventurés à brandir l’ancien drapeau de la République syrienne au lieu de sa version baathiste introduite par les Assad.

Alep est, désormais, la seule ville syienne qui ne s’est pas encore levée contre le régime. Mardi matin, alors qu’Assad assistait à une célébration pour l’Aïd El Fitr dans une mosquée de Damas, ses soldats dispersaient à balles réelles les manifestants dans la ville de Deir Ez-Zour à l’Est.
 
Des sources militaires bien informées avertissent qu’Assad ne se laissera pas intimider par le nœud coulant international, militaire et économique qui se serre autour de son cou. Il est bien plus probable qu’il tentera de le desserrer en s’en prenant à ses ennemis, à commencer par Israël. L’Iran sera certainement un ardent partisan d’une telle belligérance, qui déclencherait une guerre qui pourrait s’étendre comme un feu sauvage à travers toute la région. 

"La République Islamique déploiera une flotte en mer rouge pour véhiculer un message de paix à ses voisins"

L'Iran envisage de déployer la flotte 15, une flotte composée d'un navire de guerre et d'un sous-marin dans le Golfe d'Aden et la mer rouge. Selon l'Agence semi-oficielle presstv reprenant la déclaration de l'amiral iranien Habibollah Sayyari mardi.
Cette annonce intervient à la suite de celle de l'Etat major Israélien décidant de renforcer la sécurité dans le sud du pays et notamment à Eilat après la vague de terreur arabo-palestinienne de ces derniers jours. IDF
Deux corvettes sont à quai à Eilat pour lutter contre le terrorisme et la contrebande.
 
Sayyari a déclaré que le but de ce déploiement iranien sera de patrouiller en haute mer et d'afficher ainsi les grandes capactites de la République Islamique, ajoutant que la flotte luttera aussi contre les pirates.
Cette flotte assurera la sécurité de tous les pays (ndlr ???? on se demande ce qu'en pense les saoudiens).
 
"La presence de l'armée iranienne en haute-mer sera de véhiculer un message de paix et d'amitié à tous les pays" déclare t-il encore (ndlr – Ben voyons !!!)
 



Les capacités sous-marines Iraniennes 


 
Au début 2006, l’Iran s’est attaqué avec succès à presque tous les sites Internet Iraniens traitant de ses armées, permettant d’envoyer des images et de diffuser en ligne de nouvelles informations sur la défense Iranienne. En l’espace de quelques semaines, le contenu de ces sites a disparu des moteurs de recherche, ne laissant que les versions enregistrées par certains serveurs cache.
 
Aujourd’hui, il ne reste plus que 2 sites traitant de la défense Iranienne, tous les 2 bloquent les moteurs de recherche, et aucun n’utilise de DNS pour aider à masquer leur localisation [1]. Les informations utilisées dans cet article provient de ces 2 sites. Il est par conséquent assez difficile de les confirmer.
Ce n’est pas l’essaim de petites vedettes rapides qui représente la plus grande menace dans le golfe Persique, mais plutôt l’effet traditionnellement disproportionné des mines et des sous-marins dans n’importe quel théâtre de combat naval. Même si aucun navire ne heurte une mine, le coût des assurances de transport dans des régions où des mines ont été mouillées explosera dans le futur, la menace seule suffit. Lors de la guerre des Malouines, les sous-marins déployés par l’Argentine ont eu un énorme impact sur la Royal Navy, déterminant au début de la guerre où et comment elle pouvait opérer en sécurité.
Il n’est pas facile de s’occuper des mines et des sous-marins. Contrer les menaces dans la guerre sous-marine exige un entraînement qui prend du temps, que les Etats-Unis n’ont pas alloué correctement pour une efficacité suffisante. Je ne suis pas le seul à penser cela, les pressions constantes des écologistes concernant l’utilisation des sonars et des exercices combinées au manque d’une attention suffisante par les commandants de la Navy sont la source de l’inquiétude de la plupart des observateurs.
A cet égard, l’Iran possède un certain nombre (évalué quelque part à environ une douzaine) de mini-sous-marins, 3 sous-marins de la classe Kilo, et un certain nombre de mines de différents types qui créeraient d’énormes problèmes à tout pays qui attaquerait l’Iran.

LES SOUS-MARINS IRANIENS DE LA CLASSE KILO

Un sous-marin Iranien de la classe Kilo, le Yunes
Un sous-marin Iranien de la classe Kilo, le Yunes
© Wikimedia
L’Iran possède 3 sous-marins de la classe Kilo. La base navale récemment terminée dans le port de Chahbahar, sur le golfe d’Oman, peut accueillir les 3 sous-marins. Avec un accès à la haute mer dans le golfe d’Oman, les 3 sous-marins Kilo qui seraient difficiles à utiliser efficacement dans le golfe Persique, seraient beaucoup plus efficaces dans la recherche de cibles en eaux profondes du coté est du détroit d’Ormuz.
Même si le sous-marins Kilo ne sont probablement pas en bon état, ils restent une arme efficace, et leur seule présence forcerait l’US Navy à effectuer des changements importants dans sa tactique. D’abord, l’US Navy serait probablement forcée de maintenir ses porte-avions plus loin dans le golfe d’Oman qu’ils ne le seraient normalement. Elle aurait aussi besoin d’un certain nombre de sous-marins pour localiser et neutraliser la menace Kilo.
Le Kilo, même s’il est potentiellement capable de lancer des missiles de croisière anti-navires, serait moins efficace dans ce rôle. En temps que mouilleur de mines, le Kilo pourrait mouiller environ 36 mines par sortie, et s’il est associé avec un cargo chargé de mines, il pourrait effectuer 2 à 3 sorties de mouillage de mines par semaine. Ce scénario n’a pas seulement été envisagé par les plannificateurs de l’US Navy, mais il est attendu.

LES MINI-SUBMERSIBLES IRANIENS

Mini-sous-marin Iranien
Mini-sous-marin Iranien
On sait que l’Iran possède actuellement au moins 3 types différents de mini-submersibles, et au moins 2 étranges prototypes utilisés dans le Golfe. Ces sous-marins sont considérés pour la plupart génants à utiliser, mais ils seraient tout de même probablement efficaces dans des rôles limités comme l’attaque et le mouillage de mines, et ils seraient très difficiles à détecter en plongée.
Maquette du sous-marin Nahang
Maquette du sous-marin Nahang
L’Iran aurait 2 mini-sous-marins de la classe Nahang (baleine). Ces sous-marins, une conception intéressante pour ceux qui ont un sens de l’histoire des mini-sous-marins, sont remarquables parce qu’ils sont le véhicule qui serait, selon beaucoup d’experts, de la torpille hyper-véloce à super-cavitation Shkval. Utilisés par les Gardiens de la Révolution, leur rôle est une supposition, même si certains observateurs pensent qu’ils pourraient être utilisés pour une surveillance étendue et de la reconnaissance.
Sous-marin de la classe Ghadir
Sous-marin de la classe Ghadir
L’Iran aurait 5 mini-sous-marins de la classe Ghadir. Le Ghadir semble basé sur les mini-sous-marins MG110 de conception Italienne utilisés par le Pakistan. Cette classe pourrait probablement opérer près des plateformes pétrolières pendant une période prolongée, soutenue par une équipe de plongeurs, et effectuer des sorties de mouillage de mines qui seraient très difficiles à détecter jusqu’à 20 nautiques de la plate-forme.
De plus, l’Iran a récemment reçu livraison de 4 mini-sous-marins de la Corée du Nord. On ignore de quelle classe il s’agit, mais les plus petits pourraient être utilisés pour des opérations commandos.
Un "bateau volant"
Un "bateau volant"
L’Iran utilise aussi plusieurs prototypes étranges qui pourraient ou non être en service, mais des photographies prouvent leur existence.

MINES SOUS-MARINES

Mine àorin de la 1ère guerre mondiale
Mine àorin de la 1ère guerre mondiale
Photo prise au musée de la Marine, Paris. © Rémi Kaupp, CC-BY-SA-2.5, Wikimedia Commons
L’Iran disposerait du 4è inventaire au monde en mines sous-marines (autour de 5000) après les Etats-Unis, la Russie et la Chine. Jusqu’à 1.000 d’entre elles sont des mines de fond à influence EM11, des mines à orin EM31 et des mines propulsées par une fusée EM52. Toutes ces mines sont de conception Chinoise mais fabriquées sur place, et les Chinois sont les plus grands fournisseurs de l’Iran en mines depuis 1998.
Perdu dans le bruit de la vente de sous-marins de la classe Kilo, il a été révélé en 2000 que la Russie avait aussi vendu en même temps à l’Iran1.800 mines.
La mine la plus dangereuse de l’inventaire Iranien est probablement l’EM-52. Il s’agit d’une mine de fond propulsée par une fusée, jusqu’à 4 peuvent être mouillées par un seul petit bateau ou par un dhow. Elles pourraient gravement influencer la navigation dans et aux alentours du golfe Persique.
Alors que les sous-marins de la classe Kilo, les mini-sous-marins et les mines constituent les menaces sous-marines d’un point de vue technologique, l’Iran possède aussi un certain nombre d’équipes de nageurs de combat ainsi que des mammifères spécialement entraînés qui pourraient être aussi très dangereux.

NOTES :

 
[1] Ils n’ont pas d’adresse du type site.com. Ils ne sont accessibles que par leur adresse IP.
RÉFÉRENCE :
Information Dissemination (Etats-Unis)  Cet article date de 2007 mais nous donne une idée des capacités iraniennes source

mardi 30 août 2011

Exclusif Syrie - Armes chimiques - variole et gaz sarin à tous les étages

 
Reproduction autorisée avec mentions et noms de la source
 
 
En décembre 2010, nous vous informions, bien avant d’autres, qui se sont surtout vantés d’un scoop deux à quatre mois plus tard, de l’existence, photos à l’appui, de 4 sites nucléaires fonctionnels syriens.
 
De la même façon, alors que la presse ne parle que de la diplomatie qui s’agite autour de la question du biologique et du chimique, en suspension dans les arsenaux d’Assad, susceptibles de tomber en de plus mauvaises mains encore, nous poursuivons notre travail de vigilance autour du contenu de ces stocks et de leur devenir plus qu’incertain.
L’Islamisme étant, d’abord animé, par la glorification du martyre, l’apologie du suicide collectif, derrière des populations servant de bouclier humain, il y a, en effet, de quoi s’inquiéter.
Un tel souci de prévention ne peut dépendre que d’un accord implicite au plus haut niveau, entre les diverses parties impliquées et responsables de cet état de fait : essentiellement,c’est la Russie de Vladimir Poutine et Medvedev, qui, aujourd’hui, protège Assad de son veto. Les Etats-Unis et autres états occidentaux doivent confronter les maîtres de l’empire russe face à leurs  responsabilités, comme du temps de la Guerre Froide : les Russes, supervisés, doivent de façon urgente, envoyer leurs experts qui ont mis au point de tels procédés de destruction massive, et décontaminer tous les sites à risques, avant qu’Assad ne s’effondre dans la poussière. Obama doit comprendre qu’il n’est pas en train d’assister au match de base-ball entre la Place Tahrir et Moubarak, mais qu’il est virtuellement confronté à une situation de type apocalyptique.
 
Depuis la chute du mur de Berlin (1989), et, plus encore, celle de Saddam Hussein, le régime alaouite syrien, conscient de sa faiblesse politique et de l’échec passé de toutes ses guerres contre Israël, a opté pour l’octroi de “garanties” chimiques, biologiques et, même nucléaires (réacteur de Deir-Ez-Zour, détruit par un raid israélien, le 6 septembre 2007), avec l’aide de l’Iran et de la Corée du Nord.
 
Exclusif - syrie - photos satellite de 4 sites fonctionnels pour le réacteur nucléaire d'al kibar

Exclusif - syrie - photos satellite de 4 sites fonctionnels pour le réacteur nucléaire d'al kibar

Article - 03/12/10 - Exclusif - SYRIE - Photos satellite de 4 sites fonctionnelspour le réacteur nucléaire d'Al Kibar - Exclusif - SYRIE - Photos satellite de 4sites fonctionnels pour le…
Exclusif - syrie - photos satellite de 4 sites fonctionnels pour le réacteur nucléaire d'al kibar -…

Exclusif - syrie - photos satellite de 4 sites fonctionnels pour le réacteur nucléaire d'al kibar -…

Article - 24/02/11 - Exclusif - SYRIE - Photos satellite de 4 sites fonctionnelspour le réacteur nucléaire d'Al Kibar - mise à jour de l'article de Déc 2010 - Remise en ligne …
 
 
C’est par le chantage à l’arme de destruction massive que les Assad ont protégé leur pouvoir de toute ingérence étrangère dans leurs trafics maffieux. 
Avec le dernier cynisme, les Assad, père et fils, ont pu ainsi passer pour des “pragmatiques” aux yeux des chancelleries occidentales et de leur amical voisin, la Turquie sunnite. 
Tenant, le Commandement militaire bien en main et oppressant son peuple au nom de l’Etat d’urgence guerrière contre Israël, ce pouvoir s’assurait de durer indéfiniment. “Occupez-vous de vos affaires, et vous éviterez un déluge de feu et de virus en tous genres sur tout le Moyen-Orient!”. A prendre ou à laisser. C’est, désormais, un “testament d’Hitler” new-look qu’impose Bachar al-Assad, depuis ses bunkers : “Moi ou le Chaos”
 
Ce pouvoir fondé sur un tel jeu de dupes est, désormais, chancelant. Dans les semaines ou les mois à venir, à l’horizon ne se profile qu'un seul mot d'ordre :  “plus dure sera la chute”.
 
Si le régime syrien tombe, comme celui de Kadhafi est tombé, une profonde inquiétude se diffuse, ici, en Israël ainsi qu'à Washington, au sujet de ce qu’il adviendrait des armes chimiques stockées, depuis les années 70, par le régime des Assad.
 
En Lybie, sur le plan chimique (et non balistique), la plupart des stocks se composaient de gaz moutarde de l'époque de la 1ère guerre mondiale. 
 
 
Les rebelles lybiens ont vendu des obus à tête chimique au 'hezbollah…Et au hamas

Les rebelles lybiens ont vendu des obus à tête chimique au 'hezbollah…Et au hamas

Article - 31/03/11 - ont vendu au Hezbollah et au Hamas des milliers d’obus chimiques, détournés des stocks de gaz moutarde et innervant qui sont tombés entre les mains des rebelles lorsqu’ils ont pris…ICI
 
 
 

>Les USA "surveillent de très près" les stocks de gaz moutarde de la Libye

 
 
En Syrie, c'est du gaz sarin très concentré, gaz neurotoxique, mortel, même inhalé en très petite quantité (métro de Tokyo).
 
Pour le cas de la Lybie, le gaz moutarde était stocké dans des fûts anciens et non enterrés ou protégés par des coquilles isolantes, au contraire de la Syrie, où les stocks ont toujours été très protégés par des installations adéquates, ce qui fait qu'il est facilement transportable et transposable dans des ogives par exemple. Les installations ont toujours été gardées par l'armée syrienne de façon drastique.
 
La crainte est que si le régime tombe, les organisations terroristes, dont beaucoup sont basées en Syrie, pourraient mettre la main sur ces armes mortelles, sans parler de l'Iran qui, à coup sûr, lorgne sur ce trésor de guerre. Il n'est pas inconcevable que ces armes disparaissent de la circulation au milieu du chaos, ni que les services de sécurité tant vantés par le régime Assad et chargées de protèger les cargaisons, fuient, fassent défection, à l'approche de la chute du régime.
 
La Russie comme les U.S avaient progressivement éliminé leurs arsenaux d'armes chimiques, mais la Syrie a toujours refusé de signer la Convention des Nations-Unies sur les armes chimiques et, au contraire, n'a eu de cesse d'augmenter ses stocks.
 
La Syrie détient un stock important de Gaz sarin, d'ogives adaptées pour le transporter et elle a travaillé sur un agent neurotoxique mortel appelé VX, qui résiste à l'air et ne se décompose pas dans l'environnement.
 
Les experts savent que, depuis la dernière décennie, la Syrie possède un des stocks les plus importants au monde, composé de dizaine de tonnes d'agents chimiques hautement mortels, ainsi qu'un stock balistique très important de scud, roquettes, ogives élaborées, dont certaines adaptées pour véhiculer des armes chimiques.


Michael OREN, ambassadeur d'Israël aux Etats-Unis, a déclaré, la semaine dernière, au Wall Street Journal, que les USA et Israël, préoccupés par l'arsenal chimique syrien, suivaient de très près cette affaire.
...
Les responsables israéliens sont préoccupés face à l'instabilité qui régnerait, suite à la chute du régime Assad, qui a gardé depuis 4 décennies les yeux sur son arsenal de mort et qui, malgré tout, a fait que la frontière du Golan reste relativement paisible, ce qui ne l'a pas empêché d'être l'un des promoteurs du terrorisme en s'alliant avec l'Iran, et en armant son bras armé, le Hezbollah au Liban, ainsi que les groupes terroristes palestiniens..
 
Israël n'est pas, nécessairement non plus, opposé a voir Assad quitter le pouvoir, selon OREN. C’est qui sortira de la mêlée en se saisissant de ces armes, qui pose un défi de toute première ampleur.

Leonard Spector –
 – foreignpolicy.  - suggère quelques scénarios dans lesquelles les armes chimiques pourraient être utilisées.
Guerre civile
 
Les foyers d'insurrection se trouvent là où sont, également , stockées les armes (centre James Martin). Les sites de production sont situés près de Damas, 3 autres situés à Hama, Lattaquié et Al-Safir près de Alep.
Hama, considérée comme ville-martyr est l'un des réservoirs, d'ailleurs attaqué à la mi-.août, ainsi que les hôpitaux de la ville qui détiennent eux aussi des substances chimiques. Lattaquié, autre site, a, lui, été bombardé par la marine syrienne pour réprimer les manifestants et, enfin, Alep deuxième plus grande ville de Syrie.
Si les anti-Assad prennent ces sites comme symboles de l'Autorité du pouvoir, alors, ils deviendront des cibles hautement stratégiques. Si les défections d'officiers syriens s'intensifient, les sites ne seront plus gardés d'une main de fer, et les saisies peuvent être abusives, de la part de groupes affiliées à Al Qaeda, venus d’Irak, de Tchétchénie ou d’ailleurs (Arabie Saoudite, etc.). Cela pourrait conduire a des résultats désastreux, y compris, la confiscation des stocks par un nouveau gouvernement radical (pro-Islamiste) ; ou encore la vente et le trafic à des éléments non étatiques, ou groupes criminels organisés.
 
Qui pourrait alors contrôler ces armes mortelles dans un tel chaos ?
Ces armes, entre les mains de ceux que se seront engagés dans une guerre civile, augmenteraient considérablement les risques. Et le danger ne ferait qu’empirer, du fait que certains les ayant en leur possession, ne soient pas pleinement conscients de l'ampleur létales de telles armes.
Imaginons qu’Assad soit évincé, qui prendrait le contrôle de ces armes ?
Des groupes sunnites soutenus par l'Arabie Saoudite (ou/et la Turquie) ? Des milices chiites soutenues par l'Iran (Hezbollah libanais ou Kataïeb irakien...) ? Quels qu'ils soient, il n'est pas du tout certain que les nouveaux venus jouent le pragmatisme qu'Assad affichait à l’extérieur, ni même qu'ils soient en mesure de sécuriser les sites ultra-sensibles qui requièrent des procédures en haute définition.
 
Une intervention contre le régime syrien ne semble pas, pour le moment, à l'ordre du jour, au vu des réactions occidentales. Israël même, techniquement, n'en envisage pas la faisabilité d’une telle opération de grande envergure : fondre sur chacune des cibles à la vitesse de la lumière pour en prendre un contrôle absolu.
Des frappes aériennes ne feraient que répandre ces produits toxiques dans l’atmosphère et ils ne paient pas de taxe à la douane d’aucune frontière. Les sites sont disséminés, en vrac sur le territoire syrien et enterrés, et même si on utilisait des bombes incendiaires de façon a incinérer les agents chimiques, le risque est qu'une quantité non négligeable se disperse et cause des pertes à grandes échelle au delà de la localisation de la cible qu’on cherchait à frapper.
 
En arrière-fond, se profile aussi, la menace messianique de l'Iran et sa mythologie de l'Imam caché, qui pourrait tenter de se servir de ce territoire comme "écran de fumée toxique", et de départ de missiles, de façon à sanctuariser son propre accès au nucléaire. Au risque de retours de flammes? 
 
Par Aschkel&Gad
 
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