lundi 31 décembre 2012

France : des écoles coraniques pour le jihad – Enquête.



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L’enquête à laquelle s’est livré Serge S. est effrayante. Pourtant, elle ne surprendra que ceux qui ne veulent pas entendre :
Lorsque la porte s’ouvra sur l’antichambre de la salle de prière, je ne savais pas très bien où tout cela allait me mener, mais l’impression que j’ai ressenti m’était inconnue. J’ai pourtant vu pas mal de choses et je ne me laisse généralement pas facilement surprendre…
C’est au début du mois de septembre que Mathieu me parla de ce rapport, ce mystérieux et inquiétant rapport, ce terrible et consternant rapport des Renseignements Généraux : il y aurait plus de 600 enfants en France qui, en âge d’être scolarisés, suivent un enseignement dans une madrasa clandestine. L’effroi me gagna quand j’appris que ce chiffre, déjà sous-évalué à l’époque, datait de 2006 !
Une madrasa clandestine est un lieu de mort. Mort de l’esprit, mort de l’âme, mort de l’intelligence, mort de la conscience, mort de la raison.
Une madrasa clandestine n’est pas une école musulmane au sens des écoles confessionnelles privées, c’est un endroit échappant à tout contrôle extérieur, et qui n’a pour seul et unique programme scolaire, un livre aux enseignements galvaudés et détournés pour insuffler la haine la plus profonde de l’autre.
Les cibles, clairement identifiées, sont des esprits jeunes, malléables, corvéables, dont le seul effort qui leurs est demandé est d’apprendre par cœur, encore et encore, des versets sans génie, écrits un berger inculte, plagiant et déformant à volonté ce que l’humanité avait produit de meilleur en matière de spiritualité, la culture judéo-chrétienne monothéiste.
Mon unique objectif était alors d’aller à la rencontre de ces enfants.
Fort de ma raison, jamais je n’aurais cru, mètre après mètre, pas après pas, remonter le couloir du temps. Le temps, celui qui forge l’humanité. Pourquoi suis-je en train de ressentir cette sensation contre nature d’aller à l’encontre de sa vague, de son courant.
J’avais pris soin de me fondre dans le paysage. Ma barbe, si typiquement méditerranéenne, n’avait rien à envier à celle de mes voisins, et finissait de donner de la crédibilité au personnage que je m’étais forgé.
En trainant vers la porte de Clignancourt, dans un café berbère, je rencontrais R. autour d’un thé à la menthe. Dans un climat de convivialité orientale, nous échangeâmes alors de multiples vues sur tout et n’importe quoi, la politique, la religion. Immédiatement, R. m’accueillit d’un grand sourire, m’enivrant de paroles de paix et de bénédiction, un voile mystique et protecteur tentait de m’envelopper de son côté moelleux.
La religion.
Elle tenait une place centrale dans la vie de R. et de ses amis. Elle dictait la plupart de leurs actes et de leurs pensées, elle s’immisçait dans tous les aspects de leur vie quotidienne, du plus intime au plus général. C’était à la fois leur mère, leur femme et leur maitresse.
Petit à petit je pénétrais l’intimité de ce cercle, en distillant mon propre rapport supposé à la femme convoitée. J’avouais mon ignorance sur des aspects pourtant basique de la foi musulmane, et, très vite, on m’identifia à un musulman perdu qui recherche ses racines dans la foi religieuse.
A partir de ce moment tous firent assaut d’attention pour avoir l’honneur de me ramener dans le chemin d’Allah, les uns me citant versets et hadith adéquats, les autres puisant dans les exemples, qui se voulaient évident, de la vie quotidienne, la preuve de la bonté et de la miséricorde d’Allah et de son prophète Mohamed.
Très vite ils entreprirent de dresser de moi un portrait global, état civil, famille, origine, situation matrimoniale, enfants. Il s’agissait aussi de connaitre mes buts, mes aspirations, mon plan de carrière en quelques sortes, dans le service d’Allah.
Je ressentis très vite l’impression de passer un entretien d’embauche.
Je ne mis pas trop de temps à comprendre quel était le poste à pourvoir : un poste à la rémunération hors norme, la compassion et l’amour d’Allah qui me choisira comme un de ses fidèles serviteurs… pour peu que je me plie à ses exigences.
Et il se trouve que mes nouveaux camarades connaissaient fort bien les personnes par qui Allah, dans sa grande sagesse, transmettait les messages qu’il destine à chacun. Il ne tenait qu’à moi d’aller vers eux en confiance, car on m’assurait que c’était des gens à la grande sagesse. A ce stade, et bien que je sois envahi d’images inquiétantes et persistantes, j’acceptais de les suivre afin de voir si j’avais une chance de trouver ce que je venais chercher.
Les enfants.
Je me dirigeais pieds nus dans un couloir ou mes « guides » m’ouvraient la voie, pour voir ces nouveaux Gabriel.
Je me doutais que j’allais devoir subir un moment de tentative d’endoctrinement hors norme, je me voyais prêcheur, ou kamikaze, je me voyais haranguer ou exploser, mais c’était sans compter le formidable sens de l’organisation et la parfaite maitrise des moyens de communications de mes nouveaux et pileux amis. C’est dans un petit salon sombre meublé de coussin et de tapis de prière, que l’on m’invita à m’asseoir autour d’une table basse.
Deux nouveaux interlocuteurs se trouvaient là. Un jeune aux yeux de chasseur pour qui j’avais l’impression d’être un (gros) gibier, et un homme plus âgé, dont la barbe et l’allure générale dissuadait le plus perspicace de lui donner un âge sans risque de se tromper à 3 décennies près. L’homme plus âgé, le Sage, me fixa lentement avec les yeux plein de tendresse de celui qui sait, ce regard doux du gourou aimant, avant d’envoyer à la mort ses disciples lobotomisés.
Nous nous salamalekoumons avec insistance et force souhaits, le thé fut servi, et l’ambiance conviviale, presque amicale qui s’était instaurée se changea en pesanteur mystique et artificielle.
Le discours, monologue décoché sans souffle mais non sans talent, avait clairement pour but d’assommer l’auditoire et de lui ôter toute volonté de formuler la moindre objection. Il était clair que rien de ce qui était dit ne pouvait se négocier. Nous critiquâmes alors de concert, la société, l’islamophobie et la haine du prophète, les gouvernements mécréants arabes, le scandale palestinien et finissions par former un vœux appuyé à la mort d’Israël, Inch’Allah (si Dieu veut), même si jusqu’à présent Allah n’a pas eu l’air de le vouloir.
Le vieux Sage est un homme bon, la preuve en est qu’il voue une passion aux enfants, à leur éducation, mon CV mentionnait deux garçons de 6 et 8 ans, un peu frondeur, un peu bagarreur, ils m’inquiétaient mais je gérais. Le vieux Sage aime les enfants et il sait comment les rendre meilleurs. Il a une méthode d’éducation formidable où le respect et l’obéissance est au centre du dispositif pédagogique, qui privilégie aussi le travail de mémoire et la diction.
Les enfants de son établissement sont invités à se calmer dans une ambiance fraternelle, où le seul professeur est absent mais si présent, où le seul professeur est mort il y a 1360 ans (à quelque chose près), mais dont la voix résonne encore à l’oreille de millions de disciples.
Le programme scolaire est simple : apprendre par cœur, toujours, chaque jour, la moindre phrase, le moindre mot, la moindre lettre de cette parole divine, soufflée par un ange dans l’oreille du prophète au cours d’une longue nuit étoilée dans le désert d’Arabie.
Pas de mathématiques, pas de langues autres que l’arabe, pas d’histoire, pas de géographie. Seul l’arabe a vocation à unir le monde, puisque c’est en cette langue qu’Allah a parlé à Mohamed. L’histoire ?, à quoi bon, puisque seule celle que décrit le Coran est véridique. La géographie ?, pourquoi faire, puisque c’est le monde dans sa totalité qui est appelé à devenir musulman.
Une fois cela dit, l’horreur est loin d’avoir atteint son comble.
Au fur et à mesure que le vieil homme parlait, qu’il apparaissait moins vieux et plus hideux, me revenaient en mémoire ces images affligeantes de madrasa pakistanaise où des centaines de gosses, ayant abandonné tout libre arbitre, servent de jouets à une clique d’islamistes pervers et morbides, dont le seul objectif est de faire de ces gosses des bombes humaines, tant sur un plan philosophique que sur un plan militaire.
La gangrène se serait, à entendre le vieil homme, répandue jusqu’en région parisienne. Sa fierté – mon cauchemar – prenait forme, tandis qu’un sourire illuminait son visage de dément sanguinaire à la pensée de l’œuvre qu’il accomplissait. Muter d’innocents enfants à qui la vie ouvrait les bras, en bombes humaines élevées dans le culte de la mort.
L’effroi me gagna en imaginant le destin de ces fils que je m’étais inventé, condamnés à devenir des objets de morts. Manipulés, mes fils seraient voués à l’aube de leur vie à assouvir l’insatiable désir de haine de psychopathes pour qui Dieu est une excuse plus qu’une passion.
En reprenant mes esprits, je demandais à voir la salle ou les « cours » étaient dispensés, et évaluer le nombre d’enfants présents. Il me fut opposé un refus ferme et impoli, attirant sur moi la suspicion.
Je n’eus plus que le culot, pour me sortir de ce mauvais pas, de prétendre que jamais je ne laisserais mes enfants dans un endroit que je n’ai pas inspecté avant.
L’homme chasseur pris alors le relais avec des airs dont ils ne cherchaient même pas à masquer la teneur menaçante. L’hostilité se renforça encore quand pris dans la dispute, le ton monta et attira à nous R. et ses camarades.
Je fus rapidement encerclé par la petite troupe et senti alors un besoin impérieux de changer d’air. Le vieil homme disparut, abandonnant à la violence de la dispute le discours aux accents si doux, séducteur et vicieux, sur le bonheur des enfants qui vont à la rencontre du prophète.
Mon souci principal était maintenant de sortir de ce guêpier avec un minimum de violence. Vu le rapport de force, pour tout dire, je ne voyais pas trop de solutions. L’option de la frappe préventive ne me semblait pas sans danger, je tentais une négociation ou les « woulah » se mêlaient à mes « Inch’Allah », ce qui finit par agir comme relaxant sur leurs cerveaux malades.
Petit à petit, je me retrouvais par petits pas successifs dans la salle de prière. Ma chance fut qu’avec cinq prières par jour, on n’est jamais loin de la suivante, ce qui ne manqua pas de se passer. Je proposais donc que nous nous mettions à prier, et avouait immédiatement que je n’excellais pas dans l’exercice.
Le chasseur me prit donc en main et m’indiqua rituel et paroles de la prière. Je fis de mon mieux pour observer les consignes, et surtout pour respirer et profiter de l’aubaine. Je décidais que dès la fin de la prière je saisirais la première occasion pour m’éclipser.
Cet instant de communion avec Dieu rendit mes interlocuteurs moins agressifs, et nous pûmes deviser quelques minutes encore sur les bienfaits de l’enseignement de Dieu aux enfants, avant que je ne disparaisse dans le méandre des rues de cette triste et morne cité de la banlieue nord de Paris.
Le constat que je fis de cette immersion : une fois encore l’islam radical pousse ses pions, et s’il est vrai que je n’ai pas pu voir les enfants dans la salle de cours, le Sage m’a annoncé qu’ils étaient 32. 32 enfants dans un seul quartier d’une banlieue banale, 32 enfants fanatisés, conditionnés, transformés en bombes humaines potentielles par la faute d’un embrigadement contre nature.
32 enfants à qui on apprend que le prophète attend que l’on se sacrifie pour lui en semant la mort autour de soi.
32 enfants que le République a abandonné à leur sort misérable et sur lesquels fleuriront des théories racistes.
Combien sont-ils réellement, ces gosses qui au lieu d’aller à l’école de la République, sont séquestrés au fond de mosquées sordides, où on leur apprend qu’ils sont les envoyés de Dieu, avec pour charge de punir les mécréants ?
Combien sont-ils, ces enfants, sachant qu’il existe sept cent cinquante cités sensibles en France, que le chasseur lui-même a prétendu que dans sa cité, il y a deux madrasas ?
Que penser de l’immobilisme des gouvernements successifs, alors que le signal d’alarme est tiré depuis six ans ?
Et que penser de ces médias muets devant le phénomène, qui invoqueront surement le souci de ne pas nourrir l’islamophobie, eux qui par la diffusion de nouvelles trafiquées, n’ont jamais craint d’attiser l’antisémitisme.
Dans dix ans circuleront en France des milliers de gamins élevés à l’école de la haine, de l’antisémitisme et du terrorisme.
Des gamins qui seront en âge de porter et de se servir d’armes de guerre, et qui n’auront alors qu’une envie : égaler et surpasser les Merah et autres Sydney Roy.
Je n’aurais eu qu’un regret, celui de ne pas être parvenu à pénétrer dans cette foutue salle de cours, et voir de mes yeux la preuve du carnage qui se prépare.
Ce que j’ai vu et ce que j’ai entendu est déjà de nature à me glacer le sang.
© Serge S.
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Sur un forum musulman (2), il y a un an, une jeune éducatrice laissait le message suivant :
J’ai une de mes bénévoles qui s’occupe d’un petit minot de 8 ans. Il va à l’école coranique.
Jusque la aucun problème, c’est même super je trouve! Mais bon je me méfie de plus en plus de ce qu’on leur inculpe.. parce que le problème c’est que maintenant le petit, il refuse d’apprendre l’histoire car selon lui tout est faux !
exemple : quand il parle des autres religions, juive, christianisme ECT il dit qu’elle n’existe pas!!!!
Pour lui maintenant, tout ceux qui sont pas musulman iront en enfer, il a même dit a la bénévole qu’elle irait en enfer, et a chaque fois qu’il voit un non musulman il lui dit.
Bien sur elle ne l’a pas mal pris tout comme moi je trouve ça hyper touchant, surtout que c’est un enfant et il comprendra quand il sera plus grand qu’il y a d’autres religions. Ma bénévole se maquille un peu, et il lui dit tu devrais pas te maquiller c’est interdit et c’est pas bien pour une femme.
Mais avant d’aller a l’école coranique, tout aller bien, il n’avait pas cette vision du monde mais depuis, il a des propos à l’école qui choque un peu son maître.
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Selon les estimations de l’Institut d’études de l’Islam et des sociétés du monde musulman (3), en France, 35 000 enfants fréquentent une école coranique, où une fille sur deux porte le foulard. On y récite le coran, et on apprend les « bons comportements » et les « relations humaines » selon les paroles et les faits du prophète de l’islam, Mohammed.
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© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
TOUS savent mais se taisent.
Les flics français sont au courant de tout ce qui se trame et des moindres faits et gestes de ces terroristes islamistes qui sévissent et pas seulement dans les cités. S’ils ne font rien, c’est qu’on leur demande de ne rien faire. Comme pour merah. Les excuses sont légions et vont de l’indic à surveiller à l’imam qui « tient » les jeunes.
Mais si les flics savent, les parents de ces gosses savent très bien aussi ! Et c’est là que tout bascule.
Comment des musulmans ayant choisi de vivre sur le sol français offrent leurs enfants à ces monstres ?
Si ceux-là sont d’odieux assassins, les parents ne le sont-ils pas plus encore ? Si ceux-là sont terroristes, les parents des terroristes en herbe ne le sont-ils pas plus encore ?
Les merdersa ont toujours existé dans les colonies françaises africaines et moyen-orientales. Elles ont été importées en France par les ex colonisés.
Sauf qu’aujourd’hui, on n’y apprend pas seulement la religion d’amour et de paix, on y apprend à tuer. Comme il est écrit des centaines de fois dans le coran, les juifs et les chrétiens, ces chiens, ces infidèles à éradiquer.
En quelques années, ils sont passés de la théorie à la pratique. Et personne ne l’ignore.
Alors, qui de l’Etat, des parents ou des « maîtres à tuer » est le plus condamnable ?
Islamic Jihad Training in America?


100’000 Chrétiens assassinés en 2012


On veut exterminer la Chrétienté en terre d'islam
On veut exterminer la Chrétienté en terre d’islam
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Michel Garroté, réd en chef – Bat Ye’or et Alexandre Del Valle, tous deux chroniqueurs sur dreuz.info, figurent, avec Vittorio Messori et Massimo Introvigne notamment, parmi les rares spécialistes à dénoncer les meurtres de masse, perpétrés aujourd’hui dans le monde, notamment en terre d’islam, contre les Chrétiens. Récemment, dans le Corriere della Sera, Vittorio Messori, citant entre autre l’expert Massimo Introvigne, a confirmé que plus de 100’000 Chrétiens ont été assassinés dans le monde en 2012.
Vittorio Messori a notamment écrit (extraits adaptés ; cf. lien vers source en bas de page) : « Il y eut des réactions d’incrédulité, et même de rejet, en 2011, quand le sociologue Massimo Introvigne, lors d’une conférence internationale organisée à Budapest par la Communauté européenne, rappela, qu’en moyenne, chaque année, il y a plus de 100’000 chrétiens tués dans le monde pour leur foi. Introvigne parlait en tant que représentant italien à l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), et, aussi, en tant qu’expert parmi les plus influents ; et en tant qu’auteur de nombreuses études scientifiques ».
Vittorio Messori : « A ceux qui le contestaient, Massimo Introvigne répondit avec son habituel scrupule d’universitaire, indiquant des sources irréfutables dont il résultait que, si le chiffre était erroné, c’était plutôt par défaut. Par prudence, l’intellectuel turinois avait en fait minimisé le nombre de victimes qui, selon certaines études, est encore supérieur. Au terme de sa réfutation de ceux qui rejetaient ses chiffres, il observait : Dans ces réactions de refus, il y a déjà en soi une leçon ; on sous-estime tellement le problème des chrétiens persécutés que les chiffres – quand ils sont cités avec exactitude, dans toute leur horreur – semblent incroyables ».
Vittorio Messori : « Il y a quelques jours, Massimo Introvigne a rappelé au micro de Radio Vatican les chiffres pour l’année 2012 qui se termine. 105.000 morts. Un toutes les cinq minutes. Dix pour cent des deux milliards de chrétiens – soit 200 millions – souffrent à cause de leur foi chrétienne. Massimo Introvigne, désormais responsable de l’Observatoire de la liberté religieuse au Ministère italien des Affaires étrangères, déclare que la persécution des chrétiens est aujourd’hui la première urgence mondiale en matière de violence et de discrimination religieuse. Il n’y a aucune autre foi qui soit autant combattue, jusqu’à la tentative de génocide de masse de ses membres », concluait récemment Vittorio Messori dans le Corriere della Sera, citant notamment Massimo Introvigne (fin des extraits adaptés ; cf. ci-dessous lien vers source).

christianophobie


Encore une acte christianophobe (cf. lien en bas de page). La police religieuse saoudienne fait une descente dans une résidence et arrête 41 chrétiens pour « complot en vue de célébrer Noël ». L’hôte de la célébration est un diplomate. Le christianisme célèbre l’Octave de la Nativité avant de fêter Noël. La police religieuse saoudienne ne sait même pas faire la différence. Et elle ne respecte pas non plus l’immunité diplomatique qui s’étend aux résidences des diplomates.
Et source :

Michèle Delaunay, ministre déléguée chie dans la gueule des cathos

En France, Michèle Delaunay, ministre déléguée, chargée des personnes âgées et de l’autonomie, a diffusé un tweet complètement débile et en plus insultant pour les catholiques qui fêtent, ce dimanche 30 décembre 2012, la Sainte Famille (Jésus, Marie et Joseph). Je ne vais pas – ici et maintenant – expliquer à Michèle Delauney le Mystère de l’Incarnation, de la Nativité et de la Sainte famille. En revanche, je la mets au défi de se foutre de la gueule de Mahomet et du coran.

Sainte-Famille

Algérie : Histoire asymétrique

Nicolas le Fleurial dénonce notre politique de repentance.


Des excuses, toujours des excuses, rien que des excuses, voilà ce que l’Algérie impose à la France depuis cinquante ans. Encore les excuses publiques ne sont-elles qu’un îlot perdu au milieu un vaste océan de regrets, de repentances, de repentirs, de mea culpa, de contritions, de pénitences, d’humiliations exigés à la suite de contacts informels ou diplomatiques par les missi dominici et autres légats d’Alger et bien entendu par les intellectuels organiques des deux pays. Voilà plus d’un demi-siècle que le peuple français s’est prononcé en faveur de l’indépendance de l’Algérie vis-à-vis de la France, et réciproquement (réciprocité que les politiciens français ont oubliée ou feignent d’ignorer), et pourtant il ne se passe pas de jour sans que de nouvelles exigences soient exprimées à Alger, Oran, Médéa, Tlemcen, Annaba, jusque dans les douars reculés de la montagne et dans les cellules islamiques des banlieues fanatisées de France. Voilà un demi-siècle que des accords de cessez-le-feu et de paix ont été signés par l’un et l’autre pays, et pourtant, partout où ils peuvent prendre la parole, même en France, les dirigeants algériens prononcent de nouvelles condamnations, accusant la France de tous les crimes possibles et imaginables, même celui de non assistance à peuple algérien en danger sous l’hydre FLN, tout en s’exonérant de toute responsabilité dans le désastre que subit l’Algérie. Quand les procureurs ne sont pas les dirigeants politiques, ce sont les responsables de l’opposition ; et quand ceux-ci par hasard se taisent, les intellectuels français ou algériens prennent le relais et sont ensuite suivis par les imams, par les hiérarques socialistes et communistes, par les barbus, par les trotskistes du Nouveau Parti d’Allah, par les moudjahidin et les djihadistes, qui n’ont le sentiment d’exister que quand ils bavent leur haine sur la France et les Français. Si les accusateurs n’étaient pas musulmans, ils seraient tenus pour racistes ; mais l’islam garantit une impunité infinie à ceux qui le professent.
De la guerre totale que l’Algérie a engagée contre la France, c’est la France qui est sortie victorieuse - une victoire à plate couture et sur tous les terrains, militaire, politique, géopolitique, moral, économique, social. Commencée en 1954, la guerre s’est achevée sur la défaite de l’armée algérienne ou ce qui, en 1961, en tenait lieu. Les attentats empêchés, les auteurs des attentats éliminés, les groupes étiques de combattants se sont réfugiés en Tunisie, en Egypte, au Maroc ou en Suisse. En 1961, les Algériens qui combattaient dans l’armée française ou aux côtés des Français étaient plus nombreux que ceux que le FLN avait enrôlés dans l’Armée de Libération Nationale. La défaite des armes a été couronnée par une défaite politique. En 1962 et même avant, l’Algérie a voulu devenir le fer de lance des peuples en lutte contre la France et l’Occident, mais elle n’a été qu’un réservoir de supplétifs du bloc de l’Est. Ce bloc disparu, elle a cru bon de soutenir des groupes terroristes palestiniens ou autres, elle n’a fait que nourrir les serpents de l’islam qui, à leur tour, lui font la guerre et l’accusent de tous les crimes possibles et imaginables, plus graves encore que les crimes que les hiérarques imputent aux Français. A procureur, procureur et demi.
A la défaite politique de l’Algérie a correspondu la victoire politique de la France. En 1962, la France a recouvré son indépendance. D’un coup, elle n’a plus dû entretenir un vaste pays, qu’elle a doté d’innombrables infrastructures de qualité. En Algérie ont été construits des routes, des ports, des hôpitaux, des aéroports, des villes, des écoles, des administrations, un réseau électrique, des usines, qui faisaient défaut en France. Le boulet répudié, la croissance a été de 6 à 7% par an et les Français ont accédé enfin à des soins de qualité, à un niveau de vie décent, au plein emploi et leurs enfants à l’enseignement secondaire et supérieur. Il est dommage que l’indépendance se soit arrêtée à l’Algérie et ne se soit pas étendue aux Antilles, à la Guyane, à la Réunion et surtout à Mayotte, aux îles du Pacifique. La Calédonie, c’est pour bientôt. En 1962, la France a purgé ses démons. Elle a mis fin à cent soixante-dix ans de république militaire et militarisée, impériale et impérialiste, qui n’avait aucun scrupule à faire massacrer les Vendéens, les manifestants de 1795, les ouvriers au chômage en juin 1848, les communards en mai 1871, les mineurs en grève dans les années 1890-1910, les pieds noirs rue d’Isly, et à faire la guerre à tous les peuples ou nations d’Europe de 1792 à 1815, puis du monde, en Afrique, en Asie ou en Océanie, quitte à subir des défaites humiliantes ou des occupations atroces. En 1962, ce cycle historique a pris heureusement fin, tandis que l’Algérie s’engageait dans un cycle de déchéance et de guerre sans fin. 
En 1962, l’Algérie a été purifiée ethniquement, religieusement, socialement, et s’est dotée de lois xénophobes, devenant le pays de la haine de l’Autre, quel que fût cet autre, et des égorgeurs d’étrangers. Face à n’importe quel pays au monde ayant mené la politique du FLN, les docteurs ès moraline auraient hurlé au racisme. Mais l’Algérie en a été miraculeusement épargnée, grâce à quoi elle a continué sur son erre, tandis que la France accueillait des persécutés du monde entier et même, et en toute inconscience, des persécuteurs algériens ou des enfants de ces persécuteurs. L’hymne national algérien porte les menaces suivantes : « Ô France, voici venu le jour où il te faudra rendre des comptes ! Prépare-toi ! » Comment l’Organisation des Nations-Unies peut tolérer qu’un pays membre, dans un de ses textes fondamentaux, profère des menaces contre un autre pays, sans qu’il y ait entre eux le moindre état de guerre, le pays menacé comptant, par ailleurs, parmi ses membres fondateurs ?  A ce bilan, il est inutile d’ajouter la faillite économique et sociale. Relativement prospère en 1962, l’Algérie a plongé dans le sous-développement propre à tous les pays qui ont opté pour le « modèle » soviétique qui se définit par l’enrichissement éhonté des hiérarques et, symétriquement, par la misère humiliante du peuple.
L’Algérie est gravement malade et elle croit que les grigris ou les placebos de l’excuse la guériront de ses névroses. Pendant cent trente-deux ans, la France lui a offert la possibilité de se libérer de douze siècles d’humiliation arabe et ottomane. En 1962, les Algériens ont préféré la servitude à la liberté. Ils ont voulu végéter l’échine courbe et la nuque basse. La France n’est pour rien dans leur choix : ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes ou à leurs dirigeants. Dès lors, les exigences répétées d’excuses s’éclairent. C’est le vaincu qui exige du vainqueur qu’il se soumette et s’abaisse même à reconnaître, quitte à nier les réalités de l’histoire, qu’il a été vaincu. Ce qui est exigé de la France, c’est, outre cette humiliation, un déni de réalité. Le peuple français, à juste titre, s’y refuse, mais les intellos organiques, dont le prototype est le trotskiste qu’Hollande transporte dans ses valises pour lui raconter des histoires à dormir debout, et les politiciens socialistes, écolos et communistes, plutôt que de réduire au minimum les relations avec ce pays névrosé, vont implorer, en chemise blanche et la corde au cou, le pardon des milliardaires de l’islam. Ils sont libres de s’humilier, ayant conscience de ne rien valoir, mais le peuple ne leur a pas donné le mandat d’humilier la France.

© Nicolas le Fleurial pour LibertyVox

A UN Special Envoy for the Great Lakes: Can the UN absorb the regional process?


Following the fall of Goma to the M23 and the lack of progress in the Kampala talks, the United Nations has inched closer to naming a special envoy in order to jumpstart a larger, more serious peace process. While this could constitute a major shift in international engagement with the Congolese conflict, there are many questions and doubts remaining.

According to a UN official,  it is very likely that the Secretary General will name a special envoy in the coming weeks. In addition, Ban Ki-Moon is trying to use his offices to broker a new peace process, one that would involve all concerned countries in the region and that would tackle some of the root causes, including Congolese army and governance reform and outside intervention in the Kivus.

The ball got rolling in New York after Ban sent Susana Malcorra, the head of the UN's Executive Office, to the Congo in November to meet with President Kabila and to visit the Kivus. Following the fall of Goma––and the criticism of UN failure to stem the M23 advance on the city––members of the Security Council were receptive to the idea of a new approach.

While details are still being discussed in New York, this approach seems to involve creating a framework for talks that would include Rwanda, Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa, Uganda, Burundi, and Angola, with the UN special envoy as the facilitator/mediator. The issues on the table could include political reforms in the Congo––such as decentralization, land conflicts, and security sector reform––as well as stabilizing the Kivus.

At the same time, the UN is considering absorbing the proposed Southern Africa Development Community (SADC) force that is supposed to be deployed under a Tanzanian command. This force could then form a special intervention brigade within MONUSCO, with a more robust mandate and rules of engagement to address the criticism of military weakness levied against the mission.

But many questions remain. Within this regional process, how could the Congolese government credibly commit to the very political reforms it has resisted? Kabila is still very reluctant to allow the UN to meddle in Congolese internal affairs and has been unable to carry out the necessary reforms. How would regional talks change this? (See my previous post on how I think the UN needs to be re-politicized to address some of the challenges). Distrust is deep in the region and impediments to change in Kinshasa, Goma and Kigali are formidable. Creating a process without an outside body to implement the agreement could just result in more talk.

How would such a process ensure that Rwanda and Uganda refrain from backing armed groups in the Congo, especially since they both deny such meddling? True, having boots on the ground from Zimbabwe, Tanzania and Malawi (other still to come...) is in itself a deterrent, a way of making sure these countries are invested politically as well as militarily. But it is difficult to imagine this SADC force waging risky counterinsurgency operations against the M23 or FDLR, and the more the Congolese army and government appear inept, the more other countries might turn a blind eye to foreign support to the M23.

The Kivus are the graveyard of peace processes––there have been many in recent years, ranging from the mixage arrangement of 2007 to the Goma peace conference of 2008 and the Ihusi Agreement of 2009. The temptation for the Security Council is to concoct another short-term fix, a mixture of beefing up the military approach and regional talks. But neither is likely to address the deep-rooted challenges the region is facing, perhaps foremost among which are Kinshasa's reluctance/inability to reform its institutions and Kigali's interference in the eastern DRC. Tackling those issues will require a much greater political engagement from the UN Security Council than we have seen in the past.

vendredi 28 décembre 2012

Vidéo : Cauchemar apocalyptique pour l’Iran : les Etats Unis ont testé (avec succès) une bombe EMP


Boeing a testé avec succès un missile EMP qui pourrait être apocalyptique pour l’Iran. Les médias ont largement ignoré.
L’US Air Force et Boeing ont réussi ce test le 22 septembre 2012, sur un site militaire situé dans le désert de l’Utah, a rapporté le site web VR-Zone (1).
Boeing n’a pas cherché à rendre le test secret, mais la plupart des grands médias et des sites de haute technologie et de défense ont négligé l’information.
Le test, baptisé CHAMP, représente la première fois qu’un missile EMP produit des résultats positifs.
Depuis des années, il était entendu que pour créer une arme EMP, l’explosion nécessaire aurait forcément d’importants dégâts collatéraux. Cependant, le procédé qui vient d’être testé ne fait appel à aucun explosif, d’aucune sorte, éliminant tout risque collatéral.
Les détails précis sont bien entendu secrets, mais l’on sait que l’EMP est transmis depuis une sorte de « missile » qui vole au dessus de sa cible, sur laquelle il dirige l’énergie de ses micro-ondes capable de causer des pannes instantanées.
Keith Coleman, responsable du projet CHAMP chez Boeing, a déclaré que les vidéos montrent « des images d’ordinateurs allumés qui, soudain, s’éteignent tous en même temps, immédiatement suivie par la caméra vidéo »:
« Nous avons atteint tous nos objectifs … Aujourd’hui nous avons fait de la science-fiction un fait scientifique », a déclaré Coleman, qui a ajouté que « les tests sont allés au delà de nos espérances ».
Un article du site Arutz Sheva israélien, publié en août, qui mentionnait la possibilité qu’Israël utilise une bombe EMP contre l’Iran, avait déclenché une réaction en chaîne, et encouragé des services de renseignement américains à publier avoir des doutes que cela reflète les intentions du gouvernement Israélien.
Le London Times de son coté avait par la suite indiqué qu’une bombe EMP pourrait paralyser l’Iran en arrêtant son électronique, et renvoyer la République islamique « à l’âge de pierre ».
EMP fait réagir l’énergie gamma non létale avec le champ magnétique et produit une onde de choc électromagnétique puissante, qui peut détruire les appareils électroniques, en particulier ceux utilisés dans les centrales nucléaires d’Iran.
L’onde de choc pourrait neutraliser les réseaux électriques et les systèmes de communication des services de transport et financier iraniens, conduisant à un effondrement économique.
 © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
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Mali: un Béninois à la tête d'une unité combattante des jihadistes


Dans l'organisation des jihadistes dans le nord du Mali, il y a des katibas, des unités combattantes. Chaque katiba compte environ 90 personnes. Jusque-là, à la tête de ces unités on trouvait essentiellement des combattants de nationalités algérienne, mauritanienne, mais quasiment pas de sub-Sahariens, excepté des Maliens. Un Béninois vient donc de prendre la tête d'une katiba, et c'est une première.
Son nom de guerre est Abdoulah, le prénom d'un des fondateurs d'al-Qaïda. Il est âgé d’environ 30 ans, plutôt trapu. RFI l'avait brièvement rencontré il y a deux mois, lors d'un reportage dans la ville malienne de Gao. Il n'était alors que membre de la police islamique locale mais depuis, il a pris du grade. Abdoulah est désormais à la tête d'une unité combattante, une katiba, abandonnée il y a quelques semaines par un ressortissant nigérien, qui a fait défection.
Abdoulah est de nationalité béninoise. Il est originaire du sud de son pays, d’une région frontalière avec le Nigeria. Il parle la langue yoruba, parlée au Bénin et au Nigeria. Une source sécuritaire régionale le soupçonne d'avoir joué pendant longtemps à l'envoyé de la secte Boko Haram du Nigeria dans le nord du Mali, avant d'intégrer les rangs du Mujao.
Aujourd'hui, Il semble bien que la mission de ce Béninois, membre de la hiérarchie des jihadistes, soit d'enrôler au sein de sa katiba des ressortissants des pays francophones de l'Afrique de l'Ouest.

jeudi 27 décembre 2012

Les immigrés à Paris. Ce que la France passe sous silence

Les films consacrés aux immigrés dus au journaliste russe Alexandre Rogatkine ont suscité une vive réaction en Russie et à l'étranger. Le Monde a réagi au film « Etrangers 2 » montrant les banlieues de Paris contrôlées par les immigrés. Le quotidien a critiqué le film en déclarant que les problèmes soulevés étaient imaginaires. Les experts estiment que les Français n'ont pas apprécié que quelqu'un évoque un problème qu'ils ne réussissent pas à maîtriser et qu'ils préféreraient passer sous silence. 

 

De nos jours toute personne visitant Paris est tenue de savoir non seulement où elle doit aller et ce qu'elle peut regarder, mais aussi quels quartiers éviter. La zone à risque, ce sont toutes les banlieues de tristes HLM. C'est précisément dans ces quartiers que le groupe russe a réalisé ses tournages. Ce qui a fortement déplu à la population locale, raconte Alexandre Rogatkine : 

« Nous avons été prévenus que nous ne pourrions rien filmer dans les quartiers arabes. A quoi nous avons répondu que c'est aussi la France, pratiquement le centre de l'Europe. Mais les gens nous ont répété que dès que nous y mettrions les pieds avec une caméra « on », nous risquerions de prendre des coups. Nous n'en avons rien cru et avons mis en marche la caméra. Nous n'avions même pas eu le temps sortir de la voiture que notre opérateur a eté frappé au visage». 


La police a refusé d'aider les journalistes et a même essayé de les empêcher de travailler. Les policiers ne maîtrisent pas ces quartiers et préfèrent ne pas s'y aventurer. Ces ghettos sont contrôlés par les communautés ethniques et les trafiquants de drogue contre lesquels la police a recours aux méthodes « limites » évoquées dans le film par Olivier Decrock, secrétaire général du Parti radical de gauche : « Les trafiquants de drogue gardent sur les toits des immeubles de vieux lits et des fours à micro-ondes qu'ils jettent sur les policiers qui, avec les pompiers, incendient les maisons pour contraindre les délinquants à sortir ». 

Même abstraction faite de la criminalité, il s'avère de toute façon que les immigrés occupent la France région par région. De nombreuses villes et leurs banlieues ne conservent qu'une apparente ressemblance avec l'Europe, leur organisation intérieure étant depuis alignée sur celle de l'orient, a expliqué à Alexandre Rogatkie Dmitri de Kochko, habitant de Saint-Ouen : 

« Dans les cantines des écoles on ne sert pas de viande de porc. On exerce parfois une pression sur les enfants non musulmans pour qu'ils n'en mangent pas. Dans les piscines de certaines villes, il existe un horaire spécial pour les femmes. Il ne serait pas étonnant que demain des bus pour les hommes et des bus pour les femmes fassent leur apparition ». 

De nombreux experts estiment que la situation actuelle résulte de longues années d'une politique d'immigration erronée. La France est devenue un des premiers Etats européens à accueillir les immigrés. Au XIX siècle, c'étaient les ressortissants des pays européens en quête de travail ou demandant l'asile politique. Après l'éclatement de l'empire colonial dans les années 1960, la France a vu affluer les habitants de ses anciennes colonies recherchant en Europe une vie meilleure. Un tournant dans l'histoire de l'immigration est intervenu en France dans les années 1970 lorsque que les autorités ont décidé de redresser la situation économique aux frais d'une main-d'oeuvre bon marché et ont ouvert les frontières. Plusieurs tentatives ont faites pour endiguer les flux d'immigration. Ainsi plusieurs accords fixant le nombre de personnes autorisées à se rendre en France ont été conclus avec l'Algérie. Mais la base législative était mal conçue. 

De l'avis des spécialistes, quelque 6 millions d'immigrés vivent actuellement en France. Pendant la crise, nombre d'entre eux ont perdu leur emploi et ont sombré dans le banditisme. Il va de soi que les Français sont mécontents. Cela s'est traduit notamment lors de la dernière présidentielle, marquée par le « vrai faux triomphe » de Marine Le Pen, présidente du Front national. Il n'est pas exclu qu'au cours des prochaines années le nombre des partisans de Mme Le Pen s'accroisse étant donné l'incapacité du gouvernement socialiste en place à résoudre le problème de l'immigration, estime Piotr Tcherkassov, directeur du Centre d'études historiques françaises de l'Institut d'histoire universelle de l'Académie des sciences de Russie : 

« François Hollande est arrivé au pouvoir grâce notamment aux voix des anciens immigrés. Au cours des prochaines années, il sera extrêmement difficile d'aborder ces problèmes. L'administration socialiste, le parti socialiste au pouvoir et le président en personne devront alors abandonner nombre de leurs slogans électoraux en matière de politique des migrations, ce qui n'est pas du tout évident ». 

La quasi-totalité des pays européens sont confrontés à des problèmes du même genre. Les habitants des pays africains et arabes fuient les crises économiques et politiques et se rendent en Europe où leur arrivée ne réjouit depuis longtemps personne. L'année dernière la région a été déjà frappée par une vague d'immigration. Des milliers de clandestins venant de Tunisie, d'Egypte et de Libye en secoués par les révolutions ont franchi la Méditerranée pour envahir l'île italienne de Lampédouse. Le gouvernement italien a délivré sans problème des visas à tout le monde, après quoi les réfugiés se sont dirigés vers l'Allemagne et la France plus prospères. La situation peut se reproduire dans un proche avenir : 17 000 Syriens ont déposé des demandes d'asile dans les missions diplomatiques de pays européens. Les parlements et les politiques se sont mis d'urgence à élaborer des lois eurpéennes afin de protéger la région contre l'invasion des immigrés. Pourtant, cela ne réglera pas les problèmes existants qui requièrent une solution dans les pays d'Europe. T 

http://french.ruvr.ru/2012_12_...-l-Europe/

Obama II : la purge et le pacte


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M. et Mme Kerry, M. et Mme Assad, lors d’un déjeuner privé, dans un restaurant damascène, en 2009.
Disposant d’une légitimité renforcée par sa réélection, le président Barack Obama se prépare à lancer une nouvelle politique étrangère : tirant les conclusions de l’affaiblissement économique relatif des États-Unis, il renonce à gouverner seul le monde. Ses forces poursuivent leur départ d’Europe et leur désengagement partiel du Moyen-Orient pour se positionner autour de la Chine. Dans cette perspective, il veut à la fois distendre l’alliance russo-chinoise en formation et partager le fardeau du Moyen-Orient avec la Russie. Il est par conséquent prêt à appliquer l’accord sur la Syrie, conclu le 30 juin à Genève (déploiement d’une Force de paix de l’ONU principalement composée de troupes de l’OTSC, maintien au pouvoir de Bachar el-Assad s’il est plébiscité par son peuple).
Cette nouvelle politique étrangère se heurte à de fortes résistances à Washington. En juillet, des fuites organisées dans la presse avaient fait capoter l’accord de Genève et avaient contraint Kofi Annan à la démission. Le sabotage semble avoir été ourdi par un groupe d’officiers supérieurs qui n’admettent pas la fin de leur rêve d’empire global.
À aucun moment cette problématique n’a été évoquée lors de la campagne électorale présidentielle, les deux principaux candidats s’accordant sur le même virage politique et ne s’opposant que sur la manière de le présenter.
Aussi Barack Obama a t-il attendu le soir de sa victoire pour donner le signal d’une purge discrètement préparée depuis des mois. La démission du général David Petraeus de ses fonctions de directeur général de la CIA a été largement médiatisée, mais elle n’était que le hors d’œuvre. Les têtes de bien d’autres officiers supérieurs vont rouler dans la poussière.
La purge touche d’abord le Commandeur suprême de l’OTAN et commandant de l’EuCom (amiral James G. Stravidis), qui termine son tour, et son successeur prévu (le général John R. Allen). Elle se poursuit avec l’ex-commandant de l’AfriCom (général William E. Ward) et son successeur depuis un an (général Carter Ham). Elle devrait emporter également le patron du Bouclier antimissile (général Patrick J. O’Reilly) et d’autres encore de moindre importance.
Chaque fois, les officiers supérieurs sont soit accusés d’affaires de mœurs, soit de détournements de fonds. La presse US s’est rassasiée de détails sordides sur le triangle amoureux impliquant Petraeus, Allen et la biographe du premier, Paula Broadwell, en passant sous silence que celle-ci est lieutenant colonel du Renseignement militaire. Selon toute vraisemblance, elle a été infiltrée dans l’entourage des deux généraux pour les faire tomber.
La purge à Washington a été précédée, en juillet, de l’élimination de responsables étrangers qui s’opposaient à la nouvelle politique et étaient impliqués dans la Bataille de Damas. Tout s’est passé comme si Obama avait laissé faire le ménage. On pense par exemple à la mort prématurée du général Omar Suleiman (Égypte) venu effectuer des examens dans un hôpital états-unien, ou à l’attentat contre le prince Bandar ben Sultan (Arabie saoudite), sept jours plus tard.
Il reste à Barack Obama à composer son nouveau cabinet en trouvant des hommes et des femmes capables de faire accepter sa nouvelle politique. Il compte surtout sur l’ancien candidat démocrate à l’élection présidentielle et actuel président de la Commission des affaires étrangères du Sénat, John Kerry. D’ores et déjà Moscou a fait savoir que sa nomination serait bienvenue. Surtout, Kerry est connu pour être « un admirateur de Bachar el-Assad » (The Washington Post) qu’il a souvent rencontré dans les années précédentes [1].
Reste à savoir si les démocrates peuvent accepter de perdre un siège au Sénat, et si Kerry prendra le secrétariat d’État ou celui de la Défense.
Dans le cas, où il prendrait le département d’État, la Défense échoirait à Michèle Flournoy ou à Ashton Carter qui poursuivraient les restrictions budgétaires en cours.
Dans le cas ou Kerry prendrait la Défense, le département d’État reviendrait à Susan Rice, ce qui ne manquerait pas de poser quelques problèmes : elle s’était montrée fort discourtoise lors des derniers veto russe et chinois, et ne paraît pas avoir le sang froid pour ce poste. Au demeurant, les Républicains tentent de lui faire barrage.
John Brennan, connu pour ses méthodes particulièrement sales et brutales, pourrait devenir le prochain directeur de la CIA. Il serait chargé de tourner la page des années Bush en liquidant les jihadistes qui travaillèrent pour l’Agence et en démantelant l’Arabie saoudite qui n’est plus d’aucune utilité. À défaut, la mission serait confiée à Michael Vickers, voire à Michael Morell, l’homme de l’ombre qui se tenait aux côtés de George W. Bush un certain 11-Septembre et lui dicta son comportement.
Le sioniste et néanmoins réaliste Antony Blinken pourrait devenir conseiller national de sécurité. Il pourrait réveiller le plan qu’il avait élaboré, en 99 à Shepherdstown, pour Bill Clinton : faire la paix au Proche-Orient en s’appuyant sur… les Assad.
Avant même la nomination du nouveau cabinet, le virage politique s’est déjà concrétisé avec la reprise des négociations secrètes avec Téhéran. En effet, la nouvelle donne exige d’abandonner la politique d’isolement de l’Iran et de reconnaître enfin la République islamique comme une puissance régionale. Première conséquence : les travaux de construction du gazoduc qui reliera South Pars, le plus grand champ gazier du monde, à Damas, puis à la Méditerranée et à l’Europe ont repris ; un investissement de 10 milliards de dollars qui ne pourra être rentabilisé qu’avec une paix durable dans la région.
La nouvelle politique étrangère d’Obama II va bouleverser le Moyen-Orient en 2013 dans le sens inverse de celui annoncé par les médias occidentaux et du Golfe.

L’ASL continue de briller comme une étoile morte


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Le compte à rebours est commencé. Dès que la nouvelle administration Obama sera confirmée par le Sénat, elle présentera un plan de paix pour la Syrie au Conseil de sécurité. Juridiquement, bien que le président Obama se succède à lui-même, son ancienne administration n’est habilitée qu’à expédier les affaires courantes et ne peut prendre d’initiative majeure. Politiquement, Barack Obama n’avait pas réagi lorsque, en pleine campagne électorale, certains de ses collaborateurs avaient fait échouer l’accord de Genève. Mais il a procédé au grand nettoyage dès l’annonce de sa réélection. Comme prévu, le général David Petraeus, architecte de la guerre en Syrie, est tombé dans le piège qui lui a été tendu et a été contraint à la démission. Comme prévu, les patrons de l’OTAN et du Bouclier antimissile, réfractaires à un accord avec la Russie, ont été mis sous enquête pour corruption et contraints au silence. Comme prévu la secrétaire d’État Hillary Clinton a été mise hors jeu. Seule la méthode choisie pour l’éliminer a surpris : un grave accident de santé qui l’a plongée dans le coma.
Côté ONU, les choses ont avancé. Le département des opérations de maintien de la paix a signé un Protocole avec l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) en septembre. Il a supervisé en octobre au Kazakhstan des manœuvres de l’OTSC simulant un déploiement de « chapkas bleues » en Syrie. En décembre, il a réuni les représentants militaires des membres permanents du Conseil de sécurité pour leur présenter la manière dont ce déploiement pourrait avoir lieu. Bien qu’opposés à cette solution, les Français et les Britanniques se sont inclinés devant la volonté états-unienne.
Cependant, la France a tenté d’utiliser le représentant spécial des secrétaires généraux de la Ligue arabe et de l’ONU, Lakdhar Brahimi, pour modifier le plan paix de Genève en fonction des réserves qu’elle avait émises le 30 juin. En définitive, il s’est prudemment abstenu de prendre position, se contentant de transmettre des messages entre les différentes parties au conflit.
C’est que sur le terrain, le gouvernement syrien est en position de force. La situation militaire s’est inversée. Les Français eux-mêmes ont cessé d’évoquer les « zones libérées » qu’ils aspiraient à gouverner via un mandat des Nations Unies. Ces zones n’ont cessé de se réduire, et là où elles persistent, elles sont aux mains de salafistes peu présentables. Les troupes de l’ASL ont reçu instruction d’abandonner leurs positions et de se regrouper autour de la capitale pour un assaut final. Les Contras espéraient soulever les réfugiés palestiniens, majoritairement sunnites, contre le régime pluriconfessionnel, à la manière dont les Hariri tentèrent au Liban de soulever les Palestiniens sunnites du camp de Nahr-el-Bared contre le Hezbollah chiite. Comme au Liban ce projet a échoué parce que les Palestiniens savent très bien qui sont leurs amis, qui se bat vraiment pour la libération de leur terre. Concrètement, dans la récente guerre israélienne de 8 jours contre Gaza, ce sont des armes iraniennes et syriennes qui ont fait la différence, tandis que les monarchies du Golfe ne bougeaient pas le petit doigt.
Quelques éléments du Hamas, fidèles à Khaled Mechaal et financés par le Qatar, ont ouvert les portes du camp de Yarmouk à quelques centaines de combattants du Front de soutien aux combattants du Levant (branche syro-libanaise d’Al-Qaida), également liés au Qatar. Ils se sont battus principalement contre les hommes du FPLP-CG. Le gouvernement syrien a demandé par SMS aux 180 000 habitants du camp de quitter les lieux au plus vite et leur a offert des hébergements provisoires dans des hôtels, des écoles et des gymnases de Damas. Certains ont préféré rejoindre le Liban. Dès le lendemain, l’armée arabe syrienne a attaqué le camp à l’arme lourde et en a repris le contrôle. 14 organisations palestiniennes ont alors signé un accord proclamant le camp « zone neutre ». Les combattants de l’ASL se sont retirés en bon ordre et ont repris leur guerre contre la Syrie dans la campagne environnante, tandis que les civils rejoignaient leurs maisons. Ils ont retrouvé un camp dévasté où les écoles et les hôpitaux ont été systématiquement endommagés.
En termes stratégiques, la guerre est déjà terminée : l’ASL a perdu le soutien populaire dont elle a un moment joui et n’a plus aucune chance de l’emporter. Les Européens pensent toujours qu’ils peuvent changer le régime en corrompant des officiers supérieurs et en provoquant un coup d’État, mais ils savent qu’il ne le pourront pas avec l’ASL. Des Contras continuent à arriver, mais le flux d’argent et d’armes se tarit. Une grande partie du soutien international s’est arrêté bien qu’on n’en voit pas encore les conséquences sur le champ de bataille, un peu comme une étoile peut continuer à briller longtemps après sa mort.
Les États-Unis ont clairement décidé de tourner la page et de sacrifier l’ASL. Ils lui donnent des instructions stupides qui envoient les Contras vers la mort. Plusieurs milliers ont été tués le dernier mois. Simultanément, à Washington, le National Intelligence Council annonce cyniquement que le « jihadisme international » va prochainement disparaître. D’autres alliés des États-Unis devraient maintenant se demander si la nouvelle donne ne suppose pas qu’on les sacrifie aussi.