dimanche 30 septembre 2012

Le candidat républicain à la Maison Blanche, Mitt Romney, hausse le ton

Le candidat républicain à la Maison Blanche, Mitt Romney, a haussé le ton samedi en accusant son rival Obama de "passivité" au Moyen-Orient, ce qui selon lui a conduit au "chaos", après des violences meurtrières générées par un film dénigrant l'islam.
La théorie d'Obama selon laquelle "estomper le leadership américain calmerait la colère contre nous et nous attirerait des faveurs, a non seulement échoué mais a généré davantage de chaos", a estimé M. Romney lors d'une allocution à Belmont (Massachusetts, nord-est).
"La politique étrangère du président Obama est une politique de passivité et de déni", a ajouté M. Romney.
 
Le républicain s'en est pris aux propos d'Obama qui avait affirmé que ces violences étaient "des obstacles sur la route".
"Une telle assertion à propos d'événements choquants révèle que le président ne connaît pas vraiment la gravité des enjeux auxquels nous sommes confrontés au Moyen-Orient", a jugé M. Romney.
"Cela met l'Amérique, avec ses amis et ses alliés, à la merci de ce qui survient et de ceux qui nous veulent du mal", a-t-il soutenu.
"Nous voyons une réaction confuse, lente et inconsistente à l'attaque terroriste en Libye, un refus d'être franc avec les Américains à propos de ce qui est arrivé, et un échec complet dans l'explication de la menace terroriste grandissante à laquelle nous sommes confrontés dans la région", a-t-il pointé.
 
Le gouvernement américain est brocardé par l'opposition républicaine pour avoir changé de versions sur l'attaque du 11 septembre contre son consulat à Benghazi (Libye, est), au cours de laquelle a péri l'ambassadeur des Etats-Unis, avant d'admettre qu'il s'agissait d'un "acte terroriste" impliquant el-Qaëda.
 
M. Romney s'était de son côté attiré de vives critiques, y compris dans son propre camp, quand il avait dénoncé des "signaux ambigus" dans la réaction du gouvernement au début des violences en Egypte et en Libye, accusant le président de sympathies pour les extrémistes musulmans.
 
Ces violences ont ensuite embrasé pendant deux semaines plusieurs pays arabo-musulmans, faisant au total plus de 50 morts.
 
Mitt Romney doit affronter Barack Obama dans un premier débat mercredi soir à Denver, dans le Colorado (ouest), en vue de l'élection présidentielle du 6 novembre.

Liban : disparition d’un responsable du Hezbollah

Selon le quotidien libanais « Al-Mustaqbal », un haut responsable militaire d’un grand parti de la majorité gouvernementale (allusion au Hezbollah) s’est enfui récemment, emportant avec lui une importante somme d’argent et des secrets militaires et sécuritaires de son parti. Cette disparition inquiète le parti et provoque une vive polémique, d’autant plus que d’autres cadres du même parti ont été récemment arrêtés par le service d’ordre du mouvement. Certains l’ont été pour corruption, d’autres pour avoir vendu des stocks d’armes aux rebelles syriens. Mais le plus graves pour le parti reste l’arrestation de plusieurs cadres accusés de collusion avec les services américains et israéliens auxquels ils auraient fourni des renseignements sensibles sur le dispositif militaires du parti.

Mali : deux Français au sein d’Aqmi, l’un est un djihadiste pur

L’un des deux Français repérés dans les rangs de la branche maghrébine d’Al-Qaïda dans le Nord du Mali est un djihadiste pur, tandis que l’autre a épousé la cause des islamistes armés quand ils ont pris le contrôle de la région.
Un des Français est un djihadiste pur, c’est lui le plus dangereux, a déclaré une source sécuritaire malienne.
L’autre, un ressortissant français se présentant sous le nom d’Abdel Jalil, vit avec son épouse maghrébine et leurs enfants au nord du Mali. Il n’est pas un véritable djihadiste, mais disons qu’il a épousé la cause des djihadistes, a ajouté cette source. Ces deux Français, dont l’un connu de la Direction centrale du renseignement interne (DCRI) français, ont été repérés dans une brigade d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) au Mali, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier à Paris, confirmant une information du quotidien français Le Monde.
Les deux hommes ont été identifiés sur un cliché récupéré fin août par les services secrets français, selon le quotidien, qui ne révèle pas leurs identités mais affirme qu’ils sont âgés d’une trentaine d’années. (AFP).

samedi 29 septembre 2012

ca va chier encore

Des officiers iranien refondent la milice Shabbiha d'Assad en seconde Force Al Qod

 
Al-QudsSpecialForces21.9.12 (Copier)
 
Les Forces Spéciales Iraniennes des Brigades Al Qods 
 
 
Le Corps des Gardiens de la Révolution Iranienne (CGRI) a fait un bond supplémentaire dans l’arène de la guerre syrienne, en entreprenant la tâche de transformer la milice alaouite Shabbiha, qui réalise l’essentiel de la répression sauvage, dirigée par Assad, contre l’opposition syrienne, depuis 18 mois, en un nouveau corps, entraîné selon d'autres règles d'engagement et réorganisé sur le modèle des brigades d’élite Al Qods.

 
Al Qods correspond au bras armé des opérations clandestines et terroristes de l’Iran sur les théâtres de guerre à l’étranger. Les sources militaires de Debkafile révèlent exclusivement que, lorsque le Shabbiha aura subi ce nouveau façonnage militaire, Bashar al Assad aura à sa disposition une cohorte de 50 à 60 000 soldats professionnels alaouites supplémentaires lourdement armés – le noyau d’un Corps des Gardiens de la Révolution Syrienne.
 
 
Nos sources dévoilent également que Téhéran a promis aux Syriens un équipement en armement sur un pied d’égalité avec l’arsenal dont dispose al Qods. Aussi, à moins qu’il ne soit renversé dans l’intervalle, le dictateur syrien et le gouvernement iranien auront sous leur commandement les forces spéciales les plus colossales du Moyen-Orient.
 
 
Pour mettre sur pied ce projet, un transfert massif de personnel iranien et d’armes s’amplifie quotidiennement, depuis les bases aériennes du CGRI en Iran vers la Syrie. La plupart des avions atterrissent sur l'aéroport militaire de Damas ; certains dans d’autres régions de la Syrie. Ils transportent des nombres importants d’officiers et d’instructeurs du CGRI et des Brigades Al Qods, autant que de suffisamment d’armes à distribuer aux combattants de la milice Shabbiha, au cours de leur entraînement et pour qu’ils puissent ensuite rejoindre les opérations sur le terrain.
 
 
Nos sources militaires révèlent que, vers la moitié de la semaine, le volume de personnel militaire iranien présent en Syrie a gonflé jusqu’à plus de 2.200 cadres. Ils sont arrivés avec le Commandant en chef de l’entreprise syrienne envoyé par Téhéran, le Général Ibrahim Hamadani, l’un des adjoints du chef d’Al Qods, le Général Qassem Soleimani. Izzat Hassan, chef de la milice Shabbiha, est son vis-à-vis syrien.
 
Tous les efforts américains, y compris l’intercession personnelle du Président Barack Obama, ont échoué dans leur mission cherchant à dissuader le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki de permettre au  couloir aérien militaire iranien vers la Syrie de prendre un raccourci à travers l’espace aérien irakien. Maliki a refusé d’écouter la moindre de ces demandes.
 
 
La détermination de Téhéran, en cette période sous haute tension, de se risquer au retrait de leurs postes de combat en Iran, de milliers d’officiers qui sont autant de « cracks », que de commandants et d’armes, atteste de deux conclusions auxquelles sont parvenus les stratèges iraniens :

1.  Ils estiment que les Etats-Unis et Israël ont mis de côté leurs plans en vue d’une frappe militaire imminente contre le programme nucléaire iranien.
 
2.Et, si jamais une attaque surprise est néanmoins lancée, des milliers d’hommes des troupes d’élite iraniennes seront sur place pour menacer sans délai Israël à partir de la frontière syrienne.
 

 
DEBKAfile Reportage Exclusif   
Adaptation : Marc Brzustowski.

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a accusé jeudi soir la France et l’Allemagne de ne pas aider la Turquie à lutter contre les séparatistes kurdes du PKK

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a accusé jeudi soir la France et l’Allemagne de ne pas aider la Turquie à lutter contre les séparatistes kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), lors d’un entretien accordé à la télévision privée NTV.
Les Occidentaux ne veulent pas que nous réglions ce problème. Je le dis clairement, l’Allemagne ne le veut pas, la France ne le veut pas et elles ne nous aident pas sur cette question, a déclaré M. Erdogan.
Les pays scandinaves accueillent sans restriction (le PKK), a également dénoncé M. Erdogan, les accusant de ne pas extrader les dirigeants du mouvement poursuivis en Turquie.
D’un côté (ces pays) s’expriment devant l’Union européenne (UE) et classent le PKK dans leur liste des organisations terroristes et de l’autre ils autorisent leurs représentants à circuler librement dans leurs pays, a insisté le chef du gouvernement turc. Ils (les chefs du PKK) sont sous votre protection et vous tolérez leurs activités, a-t-il lancé.
Comme il l’avait fait la veille lors d’un autre entretien télévisé, M. Erdogan a toutefois répété jeudi soir qu’il était prêt à rouvrir des négociations avec le PKK, considéré par la Turquie, les Etats-Unis et l’UE, notamment, comme une organisation terroriste. (AFP).

Mali: la France déclare la guerre aux groupes extrémistes

La France est prête à soutenir la CEDEAO et le Mali dans la reconquête du Nord du pays. A la tribune des Nations unies le 25 septembre, une phrase du président François Hollande a suffi à résumer l’engagement français : « la nécessité de libérer nos otages ne doit pas passer par un renoncement à assurer l’intégrité du Mali ».
 
Au niveau international, en dehors des pays de la sous-région, la France a pris les devants dans la lutte contre les extrémistes islamistes qui occupent le Nord du Mali depuis la mi-mars. Paris a fait de la menace terroriste dans le Sahel l’un de ses principaux dossiers de politique étrangère et s’est révélé le plus engagé aux côtés de la CEDEAO. Au point qu’AQMI le considère comme son ennemi numéro un et menace directement ses intérêts en Afrique et dans l’Hexagone. Les représentations diplomatiques françaises dans la sous-région sont les plus exposées. Récemment, un attentat à l’explosif de grande envergure contre l’ambassade française en Mauritanie aurait été déjoué de justesse. Si, pour l’instant, il n’y a que le Nord du Mali qui est officiellement reconnu comme un sanctuaire pour les terroristes, c’est toutefois la région dans son ensemble qui est exposée en raison de la perméabilité des frontières. Les extrémistes d’AQMI, d’Ansar Edine et du MUJAO ont élargi leurs recrutements aux pays frontaliers tels que le Sénégal, le Burkina Faso, le Niger ou encore la Côte d’Ivoire. Et l’appel au djihad retentit à présent au-delà du continent africain. Les autorités françaises constatent depuis quelques mois des départs d’islamistes de France ou d’autres pays européens pour le Mali.  
Elles craignent des risques d’attentats au retour de ces « pèlerins » dont les mouvements sont d’autant plus difficiles à surveiller du fait de la porosité des frontières. L’entrée ou la sortie par exemple par le Sénégal, pays stable et touristique, peut en effet suffire à dissimuler leurs desseins.

Se moquer de Mahomet n'est pas un discours de haine

Version originale anglaise: Mocking Muhammad Is Not Hate Speech
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert
Pour arrêter la violence islamiste consécutive à ce qui est perçu comme des insultes envers Mahomet, j'ai soutenu dans un article paru sur FoxNews.com,vendredi, qu'éditeurs et producteurs quotidiennement devraient afficher des caricatures de Mahomet «jusqu'à ce que les islamistes s'habituent au fait que nous transformons les vaches sacrées en hamburger.»
Cet appel a suscité une réponse solennelle de Sheila Musaji du site web «les musulmans américains», qui a jugé cela «irresponsable et inacceptable.» Pourquoi donc? Parce que, selon elle, «La solution à l'escalade de violence et à l'incitation à la haine n'est pas plus de discours de haine »[la solution à la violence n'est pas la violence]
Les islamistes veulent supprimer une frise en marbre dans le bâtiment de la Cour suprême américaine qui date des années 1930 et qui représente Mahomet comme un législateur.
Cela semble assez raisonnable. Mais se moquer de Mahomet, brûler un Coran, ou qualifier l'islam de secte constituent-ils des discours de haine? Et que dire des représentations respectueuses de Mahomet dans les bâtiments de la Cour suprême américaine ou de la Cour suprême de l'Etat de New York? Même eux ont causés troubles et émeutes.
Le discours de haine, les autorités judiciaires sont d'accord là-dessus, implique des mots dirigés contre une catégorie de personnes. Voici une définition classique, de USLegal.com : "l'incitation à la haine t s'applique essentiellement contre un groupe de personnes définies en termes de race, d'origine ethnique, d'origine nationale, de sexe, de religion,d'orientation sexuelle, etc."
Attaquer le caractère sacré d'une religion, selon moi, est très différent du fait de cibler les fidèles de cette religion. Le premier est un discours protégé , il fait partie des échanges d'idées sur le marché des idées, lesquelles ne sont pas toutes belles. La liberté d'expression est la liberté d'insulter et d'être désagréable. Tant que cela ne comprend pas l'incitation verbale ou des informations qui poussent à l'action criminelle, la méchanceté est une partie essentielle de notre patrimoine.
Personnellement, j'ai dû apprendre à vivre avec des flots de vulgaire venin [déversé sur moi], en paroles aussi bien qu'en images, de la part de ceux qui étaient en désaccord avec moi; vous ne m'avez pas entendu me plaindre à ce sujet. Plus largement, les catholiques, les juifs, les mormons, et d'autres communautés religieuses en Occident ont appris depuis le siècle des Lumières à supporter les attaques haineuses mettant en pièces leurs symboles et leurs doctrines.
Si une preuve s'avérait nécessaire, rappelons la vie de Brian de Monty Python, Corpus Christi de Terrence McNally, Piss Christi de Andres Serrano, et la Sainte Vierge Marie de Chris Ofili. Ou l'avalanche de caricatures antisémites qui sont à vomir émanant des musulmans.
Pour un exemple récent qui dépasse tout, le site Onion (oignon)a publié une caricature sous le titre, personne n'a été assassiné à cause de cette image .Cela montre Moïse, Jésus, Ganesh, Bouddha dans les nuages, engagés dans ce que la légende[sous l'image] avec délicatesse minimise comme étant «l'accomplissement lascif d'un acte sexuel particulièrement dépravé» Comme la maquette du site «onion»précisément poursuit: "Bien que certains membres des religions juive, chrétienne, hindoue, bouddhiste sembleraient avoir été offensés par l'image, des sources ont confirmé que voyant cela, ils ont simplement hoché la tête, levé les yeux au ciel, et ont repris leur train-train quotidien. "
J'ai imploré pour que les caricatures ne cessent d'être publiées pour bien établir que les islamistes ne doivent pas réduire la liberté de se moquer et d'insulter en se cachant derrière de fausses allégations d'incitation [à la violence].Citez un cas, Mme Musaji, où des remarques désobligeantes sur Mahomet, le Coran ou l'Islam ont provoqué des émeutes et des assassinats par des non musulmans contre des musulmans?
Aucun cas ne me vient à l'esprit.
Lorsque des attaques contre les musulmans ont lieu, elles se produisent en réponse au terrorisme produit par les musulmans; ce n'est pas une excuse, bien sûr, mais cela montre que la violence contre les musulmans n'a pas de lien avec Mahomet tourné en dérision ou la profanation de corans. Les musulmans ont besoin pour grandir de s'endurcir comme tout le monde, ce qui est l'une des séquelles de la mondialisation. L'isolation d'antan est partie pour de bon.
Pour aggraver les choses, les islamistes nous disent : Prenez des précautions avec Mahomet ! et ils menacent ceux qui ont l'audace de parler, dessiner, ou même prétendre pour rire représenter le prophète de l'Islam, même si eux librement dénigrent et insultent les autres religions. Je peux citer de nombreux exemples d'acteurs, de satiristes, d'artistes, de dessinateurs, d'écrivains, de rédacteurs, d' éditeurs, de médiateurs, et d'autres qui admettent ouvertement être objet d'intimidation quand il s'agit de discuter de sujets islamiques, un problème que même Mme Musaji elle-même a reconnu.
Pour calmer le jeu, les musulmans peuvent prendre deux mesures: en finir avec le terrorisme et arrêter les émeutes pour des caricatures et des romans. Cela conduira l'antagonisme envers l'islam construit au fil de la dernière décennie à se calmer. À ce moment-là, je serai heureux de revenir sur mon appel aux éditeurs et aux producteurs de faire étalage de caricatures offensantes du prophète Mahomet.

Somalie : l’armée kényane dit avoir pris Kismayo, dernier bastion islamiste

L’armée kényane a assuré vendredi avoir « pris » le port stratégique somalien de Kismayo, dernier bastion des insurgés islamistes shebab, après un assaut d’envergure lancé dans la nuit, mais des habitants ont affirmé que les combats se déroulaient toujours à plusieurs km de la ville. « Kismayo est tombée avec un minimum de résistance », a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’armée kényane Cyrus Oguna.
« Il s’est agi d’une opération conjointe par air et au sol, nous sommes finalement entrés à Kismayo à 02h00 du matin (23h00 GMT jeudi) », avait-il auparavant expliqué.
Les islamistes shebab ont démenti l’entrée des troupes kényanes dans Kismayo, assurant que les combats se déroulaient à 9 km du centre-ville. « Les ennemis ont déployé depuis des bâtiments militaires des centaines de soldats sur la côte la nuit dernière et les moudjahidine sont engagés dans de violents combats contre eux, et avec l’aide de Dieu (les Kényans) seront vaincus », a déclaré Cheikh Mohamed Abu-Fatuma, le commandant des shebab à Kismayo, interrogé par téléphone depuis Mogadiscio. (BELGA).

vendredi 14 septembre 2012

Ouattara m'a tué!

Ouattara m’a « tuer »…
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Michel Garroté – Rédacteur en chef – L’officine de censure de la presse écrite ivoirienne a décidé la suspension de sept quotidiens. Aucun des quotidiens concernés, ‘Le Temps’, ‘Aujourd’hui’, ‘Le Nouveau Courrier’, ‘Lg Info’, ‘Le Quotidien d’Abidjan’, ‘L’Alternative’ et ‘Notre Voie’, n’est disponible. « Nous faisons face à une dictature des plus féroces, des plus sauvages que la Côte d’Ivoire a jamais connue, même lors du règne du parti unique, même lors de l’intermède militaire avec le général Robert Gueï », dénonce, auprès d’une agence française, César Etou, porte-parole des journaux suspendus. Les libertés sont assassinées sous le régime Ouattara avec une Assemblée nationale dominée par son camp et son groupe ethnique.
Merci Sarkozy.
C’est un peu comme à Benghazi.
Encore merci Sarkozy.
Fera-t-il pire ailleurs, Flanby ?
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 www.dreuz.info

Indonésie : un internat forme des terroristes européens et asiatiques

Un internat islamique de Ngrugki dans le département de Sukoharjo (Solo), fondé par Abu Bakar Baassyir, un leader musulman qui purge une peine de 15 ans de prison pour avoir orchestré les attentats de 2002 à Bali, continue de former des jeunes terroristes.
Islam-terrorL'information provient de rapports  de la police anti-terroriste de l'Indonésie. À deux reprises dans les derniers jours, des élèves de l’internat ont attaqué la police de Ngrugki, tuant deux personnes. Ils ont également commis un attentat à Solo le 19 août lors de la fête marquant la fin du ramadan.
L’Inspecteur de la police anti-terroriste, Ansyan Mbai, a confirmé que l'école fondée par Baassyir a des liens étroits avec le groupe terroriste français auquel appartenait Mohamed Merah, l’auteur du massacre de Toulouse. L’internat de Ngrugki est une porte tournante des musulmans extrémistes d’Europe et d’Asie. Pendant des mois, l’internat a hébergéi Jean Salvi, un musulman extrémiste français recherché par les autorités françaises. Dans le passé, Salvi avait été associé à Baassyir et d'autres leaders musulmans du Pakistan, d’Indonésie et d’Afghanistan.
L’Indonésie compte des centaines d’internats islamiques, des écoles offrant gîte et couvert. Dans les zones les plus pauvres du pays, c’est souvent le seul endroit où les garçons peuvent recevoir une certaine éducation. Ces internats sont souvent financés par de grandes organisations musulmanes.
Jusqu'à une période récente, la plupart de ces écoles étaient gérées par Nahdlatul Ulama, la plus importante organisation islamique modérée d’Indonésie, qui garantissait la qualité de l’enseignement. Depuis le début des années 2000, des groupes musulmans radicaux ont ouvert leurs propres internats islamiques et recrutent des élèves très pauvres et analphabètes. Qui plus est, les vues religieuses des élèves façonnent celles de leurs familles. Certaines familles sont fières que leur fils se soit enlevé la vie en commettant un attentat pour « défendre » les vraies valeurs du coran.
Source : Baassyir's Islamic school in Solo continues to train new terrorists, Mohabat News, 12 septembre 2012. Extrait traduit par Poste de veille

Les USA avaient été prévenus des attaques contre leurs missions diplomatiques

 Les journalistes américains semblent principalement soucieux de ne pas nuire à la ré-élection de Obama.
Le journal britannique The Independent indique que les meurtres de l'ambassadeur et de trois autres Américains à Benghazi sont probablement la conséquence de graves lacunes dans les mesures de sécurité. En outre, des documents confidentiels volés lors de l'attaque contiennent les noms des Libyens travaillant pour les Américains, ce qui pourrait mettre leur vie en danger. Cet article révèle également que les Américains avaient été prévenus de la possibilité d'une attaque, et qu'ils n'ont rien fait
Selon des sources diplomatiques de haut niveau, le Département d’État américain avait des informations crédibles 48 heures avant les attaques contre le consulat de Benghazi et l’ambassade du Caire, à l’effet que les missions diplomatiques américaines pourraient être ciblées, mais aucun avertissement n’a été donné aux diplomates de décréter une « alerte maximale » et un « lockdown » imposant des limites sévères aux déplacements.
Le Jerusalem Post a publié un article le 11 septembre faisant référence à une lettre du 4 septembre prévenant les États-Unis de la possibilité d'une attaque contre leur ambassade au Caire :
Le Service du renseignement d’Égypte a prévenu les États-Unis et Israël qu’un groupe djihadiste planifiait des attaques contre leurs ambassades au Caire, selon un rapport publié mardi par l'Égypt Independent, citant une lettre confidentielle obtenue par Al-Masry Al-Youm.
Selon le rapport, l'attaque était planifiée par le Djihad Mondial, le groupe soupçonné d'avoir tué 16 gardes-frontières égyptiens dans le Sinaï le 5 août. Al-Masry Al-Youm aurait obtenu une copie de la lettre datée du 4 septembre, envoyée à tous les secteurs de la sécurité égyptienne, avertissant que les cellules du Djihad Mondial basées au Sinaï et à Gaza planifiaient des attaques contre les deux ambassades.
Sources : Revealed: inside story of US envoy's assassination, The Independent, 14 septembre 2012 ;  Egypt intelligence warns of attacks on Israel, US embassies, JPost, 11 septembre 2012. Extraits traduits par Poste de veille

Victoire de NAPOLÉON à La Moskova, le 7 septembre 1812

Le 7 septembre 1812, sur les bords de la Moskova, près du village de Borodino, à 124 kilomètres de Moscou, la Grande Armée de Napoléon 1er trouve en face d'elle l'armée russe au grand complet.
Sous la pression de l'opinion russe comme de son état-major, le maréchal Mikhaïl Koutouzov (67 ans) décide de défendre autant que faire se peut la vieille capitale russe. Ainsi offre-t-il à l'Empereur des Français l'affrontement frontal que celui-ci attendait depuis son invasion de la Russie, neuf semaines plus tôt.


Il va en résulter une indécise bataille, dont chaque belligérant revendiquera la victoire. C'est le moment fort de la campagne de Russie que les Russes préfèrent qualifier de «Grande guerre patriotique», avec davantage de morts et de blessés qu'aucune autre bataille avant cette date.
Baptisée Borodino par les Russes, elle est plus connue sous le nom de Moskova par les Français, ce nom rappelant la proximité de Moscou, l'ancienne capitale russe.
Du fait de ses pertes antérieures et de l'effilochement de la Grande Armée sur plusieurs centaines de kilomètres, Napoléon ne dispose au moment crucial que moins du tiers des 440.000 soldats qui ont traversé le Niémen (non compris les hommes des équipages).  
Face à lui, les Russes, qui comptent également une centaine de milliers d'hommes, se sont positionnés sur cinq ou six kilomètres, entre deux routes qui mènent l'une et l'autre vers Moscou. Au nord est le village de Borodino. Plus au sud, sur une hauteur, les Russes aménagent à la hâte une «Grande redoute» avec des canons en batterie et des fortifications en terre et, à l'extrême sud, trois petites redoutes également bourrées d'artillerie.
Le 7 septembre, vers 6h30, l'artillerie française ouvre le feu et permet au prince Eugène de Beauharnais, beau-fils de Napoléon, d'occuper le village de Borodino. Il s'agit d'une manœuvre de diversion destinée à masquer la principale offensive vers les trois petites redoutes.
Louis-Nicolas Davout lance l'attaque avec succès et les conquiert. Au passage, son cheval est fauché par un boulet et lui-même perd connaissance. Mais il se replace quelques minutes plus tard à la tête de ses hommes. Succès éphémère. Les Russes reviennent à la charge et les reprennent. Entre alors en scène, avec succès, le maréchal Michel Ney. Son comportement à la tête du 3e Corps de la Grande Armée lui vaudra plus tard le titre de prince de la Moskova.
Côté russe, le prince Bagration est grièvement blessé à la cuisse. Il mourra quelques jours plus tard de gangrène. C'est un coup dur pour le moral de ses troupes. À dix heures, la victoire semble aux Français à portée de main mais il reste à prendre la grande redoute. L'assaut devient bientôt général.
Face à un ennemi nombreux et bien armé, qui a pris le temps de préparer la bataille, Napoléon est saisi par le doute. Sous le coup de la fatigue ou de l'âge, il commet l'erreur fatale de ne pas engager la Garde Impériale malgré les demandes réitérées de ses maréchaux. Il veut la garder intacte pour la suite.
En conséquence de quoi, la nuit venue, après l'interruption des combats, l'armée russe se retire discrètement mais non sans précipitation, abandonnant beaucoup de blessés à leur triste sort. L'armée française reste maîtresse du terrain et peut revendiquer la victoire. La route de Moscou lui est ouverte. Mais elle n'a pas encore pu détruire l'armée russe.
Les pertes humaines sont très lourdes : 28.000 morts, blessés et disparus du côté français dont 47 généraux, contre 45.000 côté russe, soit le tiers des effectifs. Koutouzov, remis de son erreur stratégique et heureux de s'en tirer à bon compte, reprend à son compte la tactique de la terre brûlée de son prédécesseur à la tête de l'armée russe, Barclay de Tolly, en refusant tout nouvel affrontement.
Le tsar Alexandre 1er lui offre le bâton de feld-maréchal, en récompense de sa «victoire» de Borodino. C'est que l'opinion publique, comme plus tard Léon Tolstoï, auteur de Guerre et paix, tiennent le vieux courtisan pour un grand stratège... Le tsar offre également cinq roubles à chacun des soldats.
 
Hérodote

Benghazy : l’ambassadeur américain et ses collègues ont été massacrés

A cet instant, l'ambassadeur est toujours vivant...

Les médias occidentaux racontent que l’ambassadeur américain et ses collaborateurs ont été « tués » lors de l’attaque de l’ambassade par les « manifestants ». « Qu’en termes choisis ces choses-là sont dites ».
Les vrais mots leur font peur et, de leur point de vue, il ne faut pas risquer d’ouvrir les yeux aux populations qui risqueraient de « stigmatiser ». Or, la réalité est bien plus crue : l’ambassadeur et ses collaborateurs ont été lynchés et massacrés par les islamistes. Les photos ci-dessous que les médias ne diffusent pas parlent d'elles-mêmes !


... de même que sur cette photo...

... là, il a fini de souffrir !

Les médias sont coupables
de ne pas dire la vérité !
Cet ambassadeur avait fait beaucoup pour la "révolution" libyenne. Trop naïf les Américains!
Le film anti-islam n'est qu'un prétexte pour cette violence, il n'en est pas la cause. Il sert à détourner l'attention du véritabler enjeu : les islamistes ont commis un acte de guerre contre les USA en assassinant un ambassadeur. Le Département d'État américain avait été prévenu d'une attaque imminente contre les ambassades US et il n'a rien fait.

Le drapeau noir d'Al-Qaïda a été hissé sur l'ambassasde US en Tunisie.

Deux morts et 29 blessés dans l’attaque de l’ambassade américaine à Tunis

Deux personnes sont mortes et 29 autres ont été blessées au cours des affrontements qui ont éclaté vendredi après-midi aux abords de l’ambassade américaine à Tunis, a dit un porte-parole du ministère de la Santé à l’AFP, précisant qu’il s’agissait d’un bilan provisoire. Il a ainsi revu à la baisse le bilan précédent qui faisait état de trois morts et 28 blessés. Il n’a pas pu préciser qui étaient les victimes, ajoutant cependant qu’il y avait « autant de blessés parmi les policiers que les manifestants ». Deux des blessés sont dans un état critique, selon la même source, qui n’exclut pas un bilan plus lourd au regard de la « violence inouïe » des affrontements.

Personne n'a été tué à cause de cette image!!

Une nouvelle publiée par The Onion
Onion-blaspheme
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WASHINGTON - Suite à la publication de l'image ci-dessus dans laquelle les figures les plus vénérées de plusieurs confessions religieuses sont représentées dans l’accomplissement lascif d’un acte sexuel particulièrement dépravé, personne n'a été assassiné, roué de coups ou menacé de mort, ont rapporté des sources jeudi.
L'image du prophète hébreu Moïse et de Jésus-Christ Jésus en érection qui se tapent dans les mains, les bras levés au-dessus de la tête. pendant qu’ils se font vigoureusement masturber par Ganesh, le dieu hindou qui sodomise Bouddha avec son poing, aurait été mise en ligne à 18h 45, après quoi l’organisation responsable n’a reçu aucune alerte à la bombe et le dessinateur est rentré à la maison sans du tout craindre pour sa vie.
Bien que certains membres des communautés juive, chrétienne, hindoue et bouddhiste auraient été offensés, les sources ont confirmé qu’en voyant l’image, ils ont simplement hoché la tête, levé les yeux au ciel, et repris leur train-train quotidien.
Source : No One Murdered Because Of This Image, The Onion, 13 septembre 2012. Traduction par Poste de veille

Al Zawahiri a ordonné l'exécution de l'ambassadeur US


Le véhicule de l’Ambassadeur Chris Stevens en flammes.
 
L’Ambassadeur américain en Libye, Chris Stevens et trois membres du corps diplomatique, au Consulat américain à Benghazi, ont délibérément été tués, mardi soir 11 septembre, juste après les cérémonies de commémoration en Amérique, à la mémoire des victimes du 11/09/ 2001. Les sources contre-terroristes de Debafile révèlent en exclusivité que, loin d’être le résultat d’une émeute spontanée menée par des Islamistes en colère, il s’agissait bien d’une opération terroriste exécutée de façon professionnelle par une équipe de tueurs professionnels d’Al Qaeda, dont les 20 membres ont agi sous les ordres de leur leader, Ayman Al Zawahiri, à la suite d’un entraînement spécifique en vue de sa réalisation. Ils étaient tous Libyens, libérés l’an dernier des prisons où ils accomplissaient leurs peines de prison pour terrorisme, prononcées durant le règne de Mouammar Kadhafi.
 
Dans un enregistrement vidéo diffusé quelques heures avant l’attaque, Zawahiri a appelé les croyants à prendre leur revanche contre les Etats-Unis et à venger la liquidation de l’un des cerveaux de l’organisation, le Libyen d’origine, Abu Yahya al-Libi, tué en juin par un drone américain dans le nord-ouest du Pakistan.
 

Cette diffusion était le signal de lancement, pour l’équipe de tueurs, en vue de l’attaque des diplomates américains à Benghazi.
 
Afin de dissimuler la mission qu’ils réalisaient, ils ont participé à la dévastation du consulat, sous la couverture d’une violente émeute de centaines d’islamistes, contre un film réputer insulter le Prophète Mahomet, produit par un promoteur immobilier de Floride, du pseudonyme de Sam Bacile, qu’on a décrit, dans un premier temps, comme d’origine israélienne.
 
Les experts du terrorisme évaluent cette opération comme représentant l’outrage le plus ambitieux mis en œuvre par Al Qaeda au cours de la dernière décennie. Selon nos sources, les hommes armés se sont infiltrés en deux groupes de dix chacun et ont frappé en deux phases successives :
 
1. Ils ont d’abord tire des roquettes contre le bâtiment du consulat, dans l’hypothèse que ses gardes du corps le saisiraient pour le faire sortir à toute vitesse du bâtiment et le conduiraient vers un endroit sûr sous la protection des services secrets américains.

2.  Le second groupe était alors en capacité d’identifier le véhicule en train de s’enfuir et l’escorte armée de l’ambassadeur, pour attendre le moment propice de leur tendre une embuscade. Les hommes armés ont alors encerclé et tué l’ambassadeur et ses gardes du corps à bout portant.
 
 
Les sources du renseignement de Debkafile rapportent que l’enquête lancée par les services secrets et du contre-terrorisme américains se concentrent pour découvrir pourquoi aucun organisme des renseignements n’a relevé aucun indice concernant cette attaque à venir et comment aucune autorité de surveillance n’a réussi à remarquer les préparatifs d’al Qaeda, en vue de l’attaque qui s’est déroulée en Libye.
 
 DEBKAfile Reportage exclusif 

Retour à Ground Zero : Obama n’a voulu ni voir ni entendre que l’Islamisme a déclaré la guerre à l’Amérique

Par Marc Brzustowski.
 
Le mandat de Barack H. Obama a vraiment débuté par le discours du Caire, en 2009, appelant à un « Nouveau Commencement » dans les relations entre les Etats-Unis et l’Islam. Ce fut, en effet, un « nouveau départ » sur des chapeaux de roues, avec la démultiplication de réponses à son message de paix, selon le langage codé de la Oumma, par la chute en dominos de la plupart des régimes autoritaires. Un certain nombre, comme en Egypte, avait aussi, pour principal inconvénient de demeurer des alliés stratégiques de Washington. Qu’importe, le « plan » marchait et la Maison Blanche jubilait.
 
Puis, il y eut ces mille et une manœuvres afin de ligaturer les mains dans le dos au gouvernement israélien, cette détestation sans bornes envers Binyamin Netanyahou, ces appels à geler la construction dans les implantations. Mais, bien plus dangereux, s’annonçaient ces annulations ou reports d’exercices militaires conjoints, ces petites phrases programmées à ne pas être « complice » d’une frappe israélienne contre les installations nucléaires iraniennes, ce refus catégorique d'émettre la moindre "ligne rouge", dans le développement de la Bombe. Obama a une telle Bibiphobie qu’il considère, désormais le Premier ministre d’Israël, en tant que l’allié direct de son rival Mitt Romney et, par conséquent, l’ennemi à vaincre, bien plus que les Ayatollahs d’Iran, avec lesquels il ne cesse de proférer « qu’il reste du temps pour la négociation ».
 
Barack Obama se faisait une idée encore assez confortable de sa campagne présidentielle, démarrée la semaine passée, lors de la convention démocrate. La cérémonie donnait lieu à une série de « couacs » et d'omissions, comme de Jérusalem parmi les alliés. En humiliant le gouvernement d’Israël et en préférant se pavaner sur des plateaux-télé, où séduire l’électorat féminin américain et les minorités, que d’accorder, ne serait-ce que quelques minutes à son homologue israélien sur les grands problèmes existentiels du moment, sa réélection dans un fauteuil semblait pointer au bout du chemin. Plutôt que l’Israélien, la Maison Blanche s’apprête aussi à recevoir en grandes pompes l’intriguant Mohamed Morsi, passé maître es-double-jeu et potentiel allié stratégique de Téhéran, après lui avoir, il y a moins d’une semaine, accordé une rallonge d’1 milliard de $, utiles à chasser les drapeaux noirs d’Al Qaeda de la façade diplomatique, au Caire...
 
Le Président US n’a eu de cesse de répéter que l’image globale de l’Amérique était bien meilleure, dans le monde arabe, depuis 2009, alors qu’il se contentait de prendre le pied inverse de son prédécesseur, GW Bush, le honni.

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Les remerciements de la "rue égyptienne" pour une rallonge d'1 milliard de $. 

Les évènements du 11 septembre 2012 ramènent l’équipe de campagne Obama à la dure réalité. Rien n’a changé, en dépit de son slogan présidentiel. Au contraire, c’est là où l’Amérique, selon l’Administration, avait reconquis son prestige d’antan, en intervenant pour soutenir des insurgés, derrière la France et la Grande-Bretagne, à Benghazi, que le pire retournement s’est produit. Prenant prétexte d’un film de série B,- dont l’auteur l’ayant écrit en prison, Nakoula Basseley [d'où "Sam Bacile"] Nakoula, un truand d’origine copte égyptienne, demande la protection de la police- les Islamistes se sont lancés comme les barbares qu’ils n’ont jamais cessé d’être, contre l’Ambassadeur Christopher Stevens, trois des membres de son équipe et deux Navy Seals, arrivés à leur secours.

Les "remerciements" de la rue libyenne, pour la protection des "rebelles" par les missiles Tomahawks d'Uncle Barack contre les hélicos de Kadhafi. 
 
Disposant de renseignements clairement envoyés par des agents, au sein même des "services" libyens, ils ont bombardé les bâtiments à coup de mortier, ce qui est, en soi, en acte de guerre. Les assaillants ont ensuite encerclé le véhicule qui s’enfuyait vers un abri sûr, abattu ses occupants à bout portant, traîné le corps de l’ambassadeur pour une cérémonie macabre, l’agitant comme un trophée. C’est la tragédie la plus grave pour l’autorité des Etats-Unis dans le monde depuis le 11 septembre 2001. L’attentat était sûrement prémédité, sur ordre du haut-commandement d’al Qaeda, suite à l’élimination ciblée, en juin, du second de la mouvance, Abou Yahia Al Libi (le Libyen). Mais, ce qu’il faut, désormais, comprendre, c’est que le méga- terrorisme, fer de lance des islamistes, dispose d’une moelleuse couverture que le Président américain lui a tissée, semaines après semaines, en favorisant l’émergence des Frères Musulmans, au détriment des pouvoirs traditionnels encore en lice, notamment en Egypte voisine. Même Vladimir Poutine, qu'Obama pensait bien doubler en matière de "popularité", ne voit plus, dans l'agitation américaine pro-"révolutionnaire" que la source du chaos qui lui revient en boomerang...

 Le nouveau Président d’Egypte, Muhammed Morsi (Copier)
Mohamed Morsi, alias Double-Face, le "Messie démocratique" de la Nouvelle-Egypte, selon la doctrine en usage à la Maison Blanche. 
 
Au Caire, le drapeau noir d’al Qaeda se substitue à la bannière étoilée, au-dessus de la représentation diplomatique américaine. Un sondage réalisé par l’Institut Pew, démontre qu’en Egypte, partant d’un faible soutien de 27% favorables à l’Amérique, en 2009, celui-ci s’est affaissé à moins de 19%, en 2012. En Jordanie, le score est encore plus ridicule, passant de moitié moins, de 25 à 12%. Mais, pour être concret et marquer sa confiance dans les alliés musulmans, Obama a prôné le retrait des forces de l’OTAN en 2014, en Afghanistan. Désormais, les Taliban savent que le temps joue en leur faveur et 74% des Pakistanais considèrent les USA comme leur « ennemi ».
 
En 1979, « Dhimmi » Carter pensait qu’en lâchant le Shah, modernisateur, malgré les critiques de sa poigne de fer, il s’attirerait l’empathie « révolutionnaire » des Islamistes chi’ites : ils sont à la veille de l’obtention de la bombe nucléaire, et son successeur dans l’âme, Obama n’en finit pas de cogner sur le premier menacé, Israël. En 2009, année de « regain de prestige américain », selon Obama, celui-ci a refusé de tendre la main aux protestataires contre les élections truquées par les Mollahs et Pasdaran, bien qu’il ait courtisé outrageusement les Frères Musulmans dans tout le Moyen-Orient, par la suite.
 
De même, laissant les Syriens se battre contre le régime dictatorial d’Assad, il offre une porte de sortie qu’il croit « honorable » au Hezbollah et à l’Iran, à Damas. Mais, c’est oublier que les plus fanatiques des Islamistes se rassemblent peu à peu pour combattre cette dictature d’obédience chi’ite, et occuper le vide d’un Occident spectateur vitupérant de toute son impuissance. Des milices chrétiennes et arméniennes défendent leurs quartiers, aux côtés de l'armée syrienne, contre les Jihadistes d'Alep. Quoi qu'il en soit, après l'exemple libyen, la moindre velléité d'intervention en Syrie, pour "rétablir le bien", est plus que compromise et au-delà... 
 
Les troubles du 11 septembre 2012 ont tout d’un remake, où la politique d’apaisement envers ses ennemis a servi de tremplin aux plus radicaux, tout en instituant des vitrines légales à tendance islamiste prononcée dans la plupart des capitales du Moyen-Orient.
 
Barack Hussein Obama a, malgré ses démentis et ses certitudes ancrées, été balayé par le vent de l’histoire qu’il a contribué à faire monter, depuis le désert de sa politique moyen-orientale. Elle tourne, à moins d’un mois et demi du scrutin, aux Etats-Unis, au plus complet et profond fiasco, aussi bien en matière de régulation des marchés, dont dépend le redémarrage économique, qu’en politique étrangère. Il était réputé détenir un avantage pratique dans ce domaine, face à son rival. Tout démontre qu’il laisse son grand pays face à une vague de fond qui n’a fait que s’approfondir et s’étendre.
 
Obama n’a jamais compris que tout a commencé dans des grottes des montagens afghanes, avec seulement quelques cutters dans un avion de ligne, et que le modèle américain est, de loin, celui qui attise le plus la haine des Fondamentalistes Islamistes, parce que capable de détourner les foules vers l’aspiration à l’individualisme, à la modernisation des mœurs et l'accès par l'effort aux biens courants. Israël apparaît, à leurs yeux, comme une insolente réussite, doublée d'un réel défi théologico-stratégique, là où, à part la destruction, il n’ont jamais rien développé. Il a voulu la paix dans l’honneur, il laisse à ses successeurs, ou si les Américains sont vraiment inconscients, se prépare un second mandat dans la guerre et le déshonneur… En effet, le Directeur du Renseignement National, Anthony Cordesman  pense que, désormais, les conditions sont réunies pour une redite des mêmes ingrédients qui ont conduit au déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale : des années de négociations interminables et de menaces, où, jamais, ces menaces n'ont été prises au sérieux, jusqu'au moment où elles sont devenues plus que réelles....

Les réseaux français d’Assad

J’ai maintes fois écrit que je ne soutiens ni le régime syrien, ni les rebelles syriens. J’ai publié de nombreuses analyses qui, sources et preuves à l’appui, ont démontré la médiocrité de la plupart des analyses diffusées par les médias français. Cela dit, je viens de lire une investigation plutôt intéressante sur les appuis dont le régime syrien semblerait bénéficier en France.
Ainsi donc, sur lexpress.fr, Vincent Hugeux et Hala Kodmani publient cette investigation au vitriol, qui en écorche quelques-unes et quelques-uns au passage (extraits adaptés ; lien vers source en bas de page) : « La compagnie des disciples français de Bachar el-Assad a ses stars, ses jeunes premiers, ses seconds rôles, ses héros masqués et ses figurants candides, accourus de tous les horizons. Le facho y côtoie le gaucho. Le pieu musulman y coudoie l’islamophobe, le laïcard radical, le catho intégriste, l’altermondialiste de stricte obédience, le négationniste impénitent. Mais nombre d’entre eux s’enivrent du même breuvage, cocktail où se mêlent, selon un dosage aléatoire, l’anti-impérialisme, la haine d’Israël -fût-elle affublée des atours de l’antisionisme et le culte un rien nostalgique des régimes « forts ». Le tout relevé d’une mesure de complotite chronique. L’appât du gain ? Il peut, çà et là, stimuler les vocations; mais pèse bien moins, à l’heure de s’engager sur le chemin de Damas, que les lubies idéologiques. Si notre tribu ne compte que peu d’adeptes -quelques dizaines d’activistes-, si ses manifestations parisiennes ne rassemblent qu’un maigre noyau de fidèles, les outils de la planète Web, les réseaux sociaux et les médias dits alternatifs dopent son audience. D’autant que le même militant peut, pseudonymes à l’appui, sévir sous diverses bannières. A l’extrême droite du portrait de famille, un personnage retient l’attention: Frédéric Chatillon, 44 ans. Ancien patron du Groupe union défense (GUD), phalange estudiantine encline à singer les rituels néonazis, ce colosse gominé, air rogue et veste de cuir, apparaît notamment en octobre 2011 en marge d’un meeting pro-Bachar ponctué de saluts hitlériens. Lui a fondé dès 1995 la société Riwal, « agence spécialisée dans le conseil en communication, la création graphique et l’événementiel », matrice flanquée treize ans plus tard d’une filiale baptisée Riwal Syria, censée œuvrer à la « promotion des sociétés privées et des institutions publiques syriennes en France ». A commencer par le ministère du Tourisme, client généreux. La maison Chatillon doit pour l’essentiel sa bonne fortune – et le décuplement d’un capital au sein duquel figure le copain et associé Axel Loustau, patron de l’entreprise de gardiennage Vendôme Sécurité – au parrainage des Tlass, dynastie baasiste autrefois très en cour et prompte à financer l’impression d’affiches et d’ouvrages révisionnistes ».
« Sunnite, le père Mustapha fut ministre de la Défense ; quant au fils Manaf, général placé à la tête d’une unité d’élite, il a fait défection en juillet. « Trahison d’enfant gâté » instantanément fustigée par le site Infosyrie.fr, autre planète de la galaxie Chatillon, domiciliée elle aussi rue Vineuse, dans le XVIe arrondissement. Cette « agence de ré-information » s’emploie, comme son nom l’indique, à corriger les ravages d’une couverture mensongère de la tragédie syrienne. Présidente du Front national, Marine Le Pen minimise le rôle joué à ses côtés par l’ami Frédéric, croisé sur les bancs de la fac de droit d’Assas, mais relégué au rang de « prestataire de services ». Services éminents : comme l’atteste un documentaire de Canal +, le « fournisseur » Chatillon a veillé à l’automne 2011 au bon déroulement de la virée romaine de « Marine ». Son épouse, Marie d’Herbais, fille d’une ex-élue régionale frontiste de Picardie, présente le blog vidéo de Jean-Marie Le Pen. Le tropisme baasiste du FN a la vie dure. Compagnon et bras droit de la conseillère municipale d’Hénin-Beaumont, Louis Aliot invoquait le 17 août une imaginaire « parité dans les massacres » pour renvoyer dos à dos le régime de Damas et la rébellion. Assadolâtre certifié, l’ »effroyable imposteur » Thierry Meyssan, mérite de figurer au centre de la photo. D’autant que c’est lui qui aurait recommandé Chatillon aux Tlass, alors en quête d’un propagandiste de choc. A 54 ans, le fondateur du Réseau Voltaire pérore sans désemparer sur les plateaux d’Al-Manar, la chaîne du Hezbollah libanais, ou de la télévision d’Etat syrienne, où il lui arrive d’accuser nommément tel reporter parisien de jouer les espions pour les services français. L’examen attentif de sa logorrhée délirante et narcissique laisse peu de place au doute: le cas Meyssan relève au mieux de la psychanalyse. Au gré d’un parcours chaotique détaillé par Fiammetta Venner dans un essai incisif, ce fabuliste a ferraillé tour à tour en faveur de l’intégrisme catholique, de la cause homosexuelle, de la pornographie, de la laïcité, du kadhafisme et de la théocratie iranienne. On l’a même vu s’agiter au sein d’un Comité de vigilance contre l’extrême droite, auprès de Bernard Tapie, puis de l’actuelle garde des Sceaux, Christiane Taubira. On épargnera au lecteur la liste complète des graphomanes bacharophiles et de leurs sites favoris. Avec toutefois trois mentions spéciales ».
« L’une attribuée à un certain Louis Denghien, dont Infosyrie.fr, TSS (Tout sauf Sarkozy) et le Réseau Voltaire hébergent la prose volontiers ordurière. Une autre à Ginette Skandrani, ex-écolo atteinte par la névrose révisionniste. La troisième au sinistre humoriste Dieudonné, dont le premier pèlerinage damascène, accompli en compagnie de Meyssan et de Chatillon, date de 2006. Vecteurs traditionnels du lobbying en faveur des despotes « fréquentables », les groupes d’amitiés parlementaires font preuve cette fois d’une sobriété rare. D’autant qu’à l’instar du député socialiste Gérard Bapt, ceux qui les animent ont d’emblée pris leurs distances avec le raïs alaouite. De même, si elle exaltait encore le 21 mars 2011, à la faveur d’un dîner et sur un mode mélancolique, l’ »excellence » du lien bilatéral, l’Association d’amitié France-Syrie, assemblée d’ambassadeurs retraités et de vieux syrianologues, se tient coite. Nul doute en revanche que la volonté, patente jusqu’en 2004 chez Jacques Chirac puis ranimée dès 2007 par Nicolas Sarkozy, de normaliser la relation Paris-Damas afin d’exister sur l’échiquier proche-oriental, aura stimulé le tropisme arabophile de la diplomatie bleu-blanc-rouge. « Nous avions tous misé sur les promesses réformistes du jeune Bachar, concède un témoin privilégié. Mais jamais il n’y eut envers la Syrie de compromissions à l’irakienne. » Allusion aux égarements de deux anciens barons du Quai d’Orsay grisés par les largesses pétrolières de Saddam Hussein. Jamais ? L’impayable Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand, dont la liaison avec la fille de Mustapha Tlass parasita l’écran radar franco-syrien. Dans l’ombre, quelques émissaires familiers de l’Elysée ont ensuite orchestré la romance Sarko-Assad. Parmi eux, l’ancien ministre de l’Information libanais, Michel Samaha, intime du raïs aux abois, arrêté le 9 août dernier à son retour de Damas pour transport d’explosifs ; et l’affairiste Ziad Takkiedine, lui aussi fils du pays du Cèdre, conseiller occulte de Claude Guéant ».
« Les stratèges du bacharisme à la française font bien sûr leur miel de l’angoisse – légitime – qu’alimente chez les chrétiens le sort de leurs frères syriens, promis à les en croire aux cimeterres des hordes djihadistes. « Le risque de récupération est indiscutable, admet Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient, association caritative liée à l’archevêché de Paris. Qu’il soit commis par le régime ou par les rebelles, tout carnage reste inacceptable. Mais on ne peut placer sur un même pied une insurrection mal structurée et un Etat doté de blindés et d’avions de guerre. » « Nourrir l’opposition frontale entre chrétiens et musulmans est une ânerie, avance en écho un autre prélat. Que récusent d’ailleurs nos cousins de Syrie ». Autant dire que ces hommes d’Eglise réprouvent le discours et l’activisme frénétique de l’étrange sœur Agnès-Marie-de-la-Croix, prieure libanaise du couvent Saint-Jacques-le-Mutilé de Qâra, non loin de Homs. Réputée proche des services de renseignement du pouvoir, louangée par Meyssan et consorts, cette routarde repentie a fermement cornaqué maints reporters étrangers adoubés par les autorités. « Manipulée et manipulatrice », soupire un diplomate ».
« Animé par Anas Alexis Chebib, radiologue à Tulle (Corrèze), un Collectif pour la Syrie a également épaulé divers journalistes français en quête d’un visa. Au sein de son conseil d’administration siège Michel Lelong, père blanc et pro-palestinien radical, témoin à décharge lors des procès du négationniste Roger Garaudy et de Maurice Papon.  Les médias grand public et l’édition ont aussi leur contingent d’agents d’influence. Profil qu’incarne à merveille Richard Labévière. A coup sûr, cet ancien de Radio France internationale s’offusquera de figurer ici en si piètre compagnie. Mais voilà: s’ils recourent à un argumentaire sophistiqué, adossé à une connaissance approfondie de la géopolitique arabe, les articles, ouvrages et rapports de l’intéressé tendent à avaliser les thèses du régime et dénotent a minima une fascination résiduelle pour la lignée des Assad. A preuve, ses écrits dans Afrique Asie, mensuel où l’on ose qualifier de « réforme majeure » le toilettage de la Constitution syrienne, plébiscité en février dernier à la faveur d’un référendum ubuesque, ou encore cet essai paru en 2011 chez Perrin intitulé Quand la Syrie s’éveillera, et préfacé par Alain Chouet, autrefois directeur de la DGSE. Moins connu, Frédéric Domont, fondateur et patron d’une société de « média, production et communication » installée à Beyrouth et baptisée Median, jouit à Damas d’une aura flatteuse. Passé lui aussi par RFI, Domont a été congédié de la « radio mondiale » en 2008 pour avoir vendu à la chaîne TV5, avant de la livrer à son employeur, une interview du raïs Assad, conduite au côté de son ami Labévière » (fin des extraits adaptés de l’investigation publiée sur lexpress.fr par Vincent Hugeux et Hala Kodmani ; ci-dessous, lien vers source).
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jeudi 13 septembre 2012

Réflexions de Bernard Antony, président de l’Institut du Pays libre

 Tuerie des diplomates américains à Benghazi et embrasement islamique : il serait temps d’en finir avec la criminelle stupidité des politiques américaines et européennes et de considérer la réalité de l‘islam.

Les événements meurtriers de Benghazi et la fanatisation des foules islamiques en Égypte et ailleurs à propos d’un médiocre film sur Mahomet, ressorti d’une niche internet, appellent d’abord les rapides considérations suivantes :

- 1) C’en est bien fini de l’illusion et des mensonges politico-médiatiques sur un soi-disant vers la démocratie et la liberté. Nous l’avions aussitôt dénoncé comme une sinistre plaisanterie. Car ni en Tunisie, ni en Égypte, ni en Libye, n’apparaissait la moindre revendication et le moindre espoir d’établissement d’une véritable liberté religieuse et d’une égalité civile pour les non-musulmans.Demandes

- 2) L’ambassadeur américain qui, dans la foulée du patron sur ce dossier de la diplomatie française, l’irresponsable Bernard-Henri Lévy, s’était très impliqué dans un soutien irresponsable à une prise de pouvoir par des islamistes encore pires que le dictateur Khadafi, a payé cela de sa vie avec trois fonctionnaires. La politique américaine demeure en effet dans une accablante continuité de sa stupidité criminelle depuis l’élimination du Shah d’Iran et dans la permanence de son alliance de dupes avec l’islamisme sunnite (aussi pernicieux que le chiite), partout fanatisé notamment sous l’impulsion et le financement de l’Arabie Saoudite.

- 3) On mesure une nouvelle fois combien l’univers mental et culturel des masses musulmanes est bien différent de celui des peuples d’occident déchristianisés et pas encore majoritairement islamisés. Les musulmans considèrent comme d’insupportables sacrilèges la moindre représentation de leur dont pourtant leurs livres et biographies (Hadiths et Sira) transmettent avec beaucoup de crudité la réalité d’un chef guerrier, conquérant, impitoyable, cruel, et sexuellement sans cesse très exigeant…Demandes

Ce qu’ils considèrent comme une atteinte à leur croyance par quelque individu entraîne de gigantesques émeutes et manifestations hystériques contre tout l’Occident et hélas des agressions contre les chrétiens d’Orient qui ne sont pour rien dans l’élaboration de dérisoires films sur internet en Amérique.

En regard de cela, alors que l’on fait déferler contre le christianisme, avec beaucoup de financement public ou privé, tous les spectacles possibles, les chrétiens n’ont même plus chez eux la ressource d’une protection de la justice contre l’injure, la diffamation, la haine.

- 4) Ce qui résulte des devrait interdire toute intervention occidentale en Syrie. Le régime des Assad, père et fils, a été certes celui d’une continuité atroce, criminelle, terroriste, notamment contre la France et dans l’occupation du Liban. Comment était-il d’ailleurs possible pour Mr Sarkozy de convier Bachar el Assad un Quatorze Juillet à assister au défilé de notre armée, dans le mépris cynique de nos paras du Drakkar, de nos autres soldats, et de nos diplomates assassinés ?Demandes

Mais aujourd’hui, aider un camp syrien contre l’autre, c’est choisir le mal contre le mal. La solution la moins pire pour la Syrie serait celle d’une partition, sous couvert de solution fédérale. Oui, toute intervention militaire après l’échec de l’Afghanistan et l’aberration BHL en Libye relèverait d’une criminelle folie.

- 5) Quant à l’attitude vis-à-vis de l’islam, elle devrait s’ordonner ainsi :

- Politique de réclamation constante aux États islamiques de l’application concrète de la liberté religieuse et des libertés civiles sans plus de contrainte pour les chrétiens que pour les musulmans.

- Protection chez nous de la liberté entière de débat, d’exégèse, de critique et de réfutation de l’islam, et de la sécurité des musulmans convertis au christianisme ou ne professant plus aucune religion.

- 6) Un dernier point enfin, le plus grave : compte tenu de l’extrême susceptibilité des foules musulmanes et de la violence des réactions de leurs organisations et États, faut-il désormais bannir toute étude historique, toute recherche et présentation de la vérité sur le prophète Mahomet, personnage historique et qui, à l’occasion, rappelait lui-même qu’il n’était qu’un homme même si à maintes reprises le Coran ordonne ?Demandes

Faut-il consentir à ne l’aborder que comme l’islam l’autorise, c’est-à-dire avec une révérencieuse prudence ? Ne serait-ce pas là une atteinte à la liberté de recherche et même à la liberté tout court, une formidable régression ?

Parce que l’islam a beaucoup de pétrole, faut-il que toute l’humanité accepte d’entrer en dhimmitude ?