mardi 31 décembre 2013

Après les attentats, la Russie prépare un réveillon sous haute sécurité

La Russie se préparait mardi à un réveillon du Nouvel An sous haute surveillance policière après les deux attentats suicide qui ont fait 33 morts à Volgograd (sud-ouest) et ont mis le pays sous tension à l'approche des jeux Olympiques de Sotchi.
Le Kremlin a ordonné lundi aux services antiterroristes de renforcer la sécurité après l'explosion d'un trolleybus, moins de 24 heures après un premier attentat dans la gare centrale de Volgograd, l'ex-Stalingrad, à 1.000 km au sud de Moscou et autant de Sotchi, où doivent s'ouvrir les JO le 7 février.
Le bilan des deux attaques a été réévalué mardi matin à 33 morts par l'antenne locale du ministère des Situations d'urgence.
"Une victime de l'explosion survenue à la gare le 29 décembre est morte cette nuit à l'hôpital de Volgograd et le nombre de morts est passé à 18", a indiqué à l'agence Interfax un porte-parole de cette administration, Dmitri Oulanov. Le bilan de l'attentat de lundi contre un trolleybus est passé à 15 morts, selon la même source.
Le précédent bilan total était de 31 morts: 17 morts à la suite de l'explosion de dimanche dans la gare, bondée avant les fêtes, et 14 morts pour celle de lundi matin, en pleine heure de pointe.
Le ministère de la Santé avait indiqué lundi soir que six blessés se trouvaient dans un état critiqueet 13 dans un état grave.
Non revendiquées, les deux explosions, très puissantes, ont été attribuées à des kamikazes et les enquêteurs ont relevé des similitudes dans les explosifs employés, accréditant la thèse d'attaques coordonnées.
Selon des informations de la presse russe, le kamikaze de la gare pourrait être proche de la rébellion, qui cherche à établir un Etat islamiste dans le Caucase russe.
Le président Vladimir Poutine, qui ne s'est pas exprimé en public depuis les explosions, devait sortir de son silence à l'occasion de ses traditionnels vœux télévisés.
Festivités annulées à Volgograd
A Volgograd, placée en état d'alerte, toutes les festivités ont été annulées sur décision de la commission antiterroriste et les autorités de la ville ont demandé aux habitants de ne pas employer de feu d'artifices.
Plus de 4.000 policiers et membres des forces spéciales ont été déployées dans la ville et près de 90 personnes ont été emmenées lundi dans les locaux de la police pour des contrôles, a indiqué un représentant des services antiterroristes, Andreï Piliptchouk, à l'agence officielle Itar-Tass.
Arrivé sur place lundi, le directeur du FSB (services secrets), Alexandre Bortnikov, avait demandé aux habitants de se montrer compréhensif face à des "mesures nécessaires".
Le ministère de l'Intérieur a annoncé renforcer ses contrôles routiers et la présence d'équipes cynophiles dans les lieux publics.

Le Nouvel An est la célébration la plus populaire en Russie et lance traditionnellement la période des fêtes marquées par huit jours fériés, dont le Noël orthodoxe. Des milliers de personnes se réunissent sur la place Rouge, au pied du Kremlin, le soir du 31 décembre pour fêter la nouvelle année.
A Saint-Pétersbourg, la deuxième ville du pays, les autorités ont décidé d'annuler tout feu d'artifice après les attentats.
Vladimir Poutine a promis à Ban Ki-moon qu'il resterait "dans le cadre du droit international pour traduire en justice les auteurs" des attentats à Volgograd, a indiqué le porte-parole du secrétaire général de l'ONU.
Semer la terreur avant Sotchi
A proximité des républiques très instables du Caucase du Nord russe à majorité musulmane, Volgograd reste pour de nombreux Russes un symbole très fort de la bataille meurtrière qui a permis la victoire soviétique sur l'Allemagne nazie.
En octobre dernier, une kamikaze y avait tué six personnes en se faisant exploser dans un autobus rempli d'étudiants.
Selon des experts, les attentats pourraient viser à créer un climat de terreur dans le pays avant le début des JO de Sotchi, que le chef de la rébellion islamiste, Dokou Oumarov, avait appelé en juillet à empêcher "par tous les moyens".
La Russie a massivement investi pour préparer les jeux qui s'annoncent comme les plus chers de l'histoire avec un budget de 50 milliards de dollars, organisés dans une ville où les infrastructures étaient quasi inexistantes.
Les Etats-Unis ont appelé lundi à une "coopération plus étroite" avec Moscou pour assurer lasécurité de l'événement.

Alerte: attaque terroriste en Chine/ 8 terroristes abattus par la police

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La police chinoise a abattu 8 terroristes dans le Xinjiang, une région peuplée de musulmans au nord ouest du pays, qui avaient attaqué un poste de police.
« A 6h30, neuf djihadistes portant des couteaux ont attaqué le poste de police du comté de Kashgar Yarkand, en lançant des explosifs et mettant le feu à des voitures de police », précise un communiqué du gouvernement du Xinjiang sur son site internet (www.ts.cn).
« La police a pris des mesures décisives, tuant 8 terroristes et capturant le neuvième, » ajoute la dépêche, qui considère l’attaque comme une « violente attaque terroriste. »
Il s’agit du second attentat terroriste de cette région peuplée… oui, d’une population musulmane importante. En début de mois, la police a tué 14 personnes durant une manifestation près de Kashgar où deux policiers ont été tués, et 9 personnes armés de couteaux et de haches et 2 policiers ont été tués lors d’incidents similaires contre un poste de police au mois de novembre.
La Chine a indiqué qu’elle affronte des violences dans le Xinjiang causées par des islamistes qui se livrent à une « guerre sainte » au nom d’Allah.
Les musulmans du Xinjiang parlent le turc, sont musulmans, et se plaignent de ne pas pouvoir exercer librement leur religion, et de vivre selon leur culture.
La région de Xinjiang est le théâtre de nombreux incidents provoqués par les groupes islamistes, dont les séparatistes du mouvement islamiste du Turkestan, et la région est également stratégiquement située aux limites de l’Inde et du Pakistan, en Asie Centrale.
© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Si tous les pays confrontés à ces salopards réagissaient de cette façon, le problème serait vite résolu. J’attends de voir les réactions et les mesures que va prendre Poutine; je parierai que ce ne seront pas des réactions mollassonnes non plus.

Quel géopolitique pour la Russie

Transcaucasie-1

Dans le sillage des récents attentats en Russie, on peut se poser à nouveau la question : quelle est la géopolitique de Poutine, notamment dans le Caucase ? Pendant sa récente visite en Arménie, Vladimir Poutine a déclaré que la Russie n’a pas l’intention de quitter la Transcaucasie, mais au contraire d’y renforcer ses positions et son influence, écrit, lundi 30 décembre 2013, le quotidien Nezavissimaïa Gazeta (liens en bas de page). Par le passé des discussions ont pu naître sur un éventuel tournant géopolitique de l’Arménie, quand elle préparait un accord d’association avec l’Union européenne. Aujourd’hui, alors que le pays a opté pour l’Union douanière avec la Russie, elles n’ont plus lieu d’être.
Transcaucasie-2
Les hésitations de l’Arménie seraient dues à des facteurs essentiellement économiques. En effet à l’époque, ne bénéficiant pas d’une aide suffisante de la part de Moscou, Erevan avait envisagé de rejoindre la zone de libre-échange avec l’UE. Le projet d’accord d’association était complètement privé de tout élément militaire et sur le plan politique l’Arménie devait seulement procéder à des réformes administratives internes, en suivant les directives européennes. En échange Erevan obtenait la simplification du régime de visas et la possibilité de sortir sur le marché européen.
Cependant début septembre, à l’issue de l’entretien de Vladimir Poutine avec le président arménien Serge Sargsian à Moscou, ce dernier avait déclaré que l’Arménie adhérerait à l’Union douanière. Les conditions promises par la Russie pour cet abandon du rapprochement avec l’UE avaient été révélées deux mois plus tard lors de la visite de Poutine en Arménie.
La Russie fournira ainsi à l’Arménie du gaz et des armes au tarif qu’elle pratique sur son propre territoire, assurera une intégration de l’Union douanière la plus effective possible, réalisera une série de projets économiques, apportera son assistance dans le secteur énergétique nucléaire ou encore celui des transports. Pour sa part Moscou s’appuiera sur Erevan pour réaliser son plan visant à renforcer ses positions dans le Caucase du Sud. Ce n’est pas une conclusion très compliquée.
Car en dépit d’une compréhension mutuelle affichée avec l’Azerbaïdjan, la Russie n’a pas réussi à s’entendre sur la prolongation du bail du radar de Gabala. Les rapports avec la Géorgie paraissent moins hostiles mais on est encore loin des relations de bon voisinage. L’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, reconnues par la Russie, sont un autre pilier régional de Moscou. En endossant la mission de « garant de la paix et de la stabilité » dans les anciennes « autonomies géorgiennes », la Russie a justifié son importante présence militaire.
Cette situation aurait pu découler vers la reconnaissance d’une troisième entité dans la région – le Haut-Karabakh – mais la volonté de maintenir de bonnes relations avec l’Azerbaïdjan prévaut pour l’instant face à cette tentation. Le nœud de Karabakh prive aussi bien l’Arménie que l’Azerbaïdjan d’une marge de manœuvre politique dans les relations avec la Russie. Avec Erevan tout est clair.
Quant à Bakou, qui n’a pas intérêt à ce que Moscou renforce son influence dans la région, il pourrait opposer une résistance passive ou tenter d’équilibrer les forces par des marques de soutien à Ankara. En ce qui concerne la situation géopolitique dans la région, il faut évidemment garder à l’esprit que Moscou intensifie ses contacts avec Téhéran. L’axe géopolitique nord-sud pourrait prendre une forme Russie-Arménie-Iran, débouchant éventuellement vers la Syrie, conclut Nezavissimaïa Gazeta.

Michel Garroté réd en chef www.dreuz.info
Sources :



Cette Thaïlande qui défie l’ordre mondial

Il est un sujet d’étonnement embarrassé pour nos médiasformatés qui pourrait bien faire demain les unes indignées de nos habituels bobardiers, tout chagrins de ne plus se rendre qu’en catimini sur leurs plages préférées.
S’il était de bon ton jusqu’ici de se gausser des « propositions fantaisistes » de Suthep Thaugsuban, ce tribun thaïlandais qui entend substituer un « Conseil du peuple » non élu au gouvernement de Yingluck Shinawatra dûment issu des urnes, l’inquiétude de nos directeurs de conscience est dorénavant palpable au vu d’une rébellion croissante que la proposition d’un scrutin anticipé n’apaise en rien. La puissante armée thaïe vient ainsi d’annoncer que « la porte[n’était] ni ouverte ni fermée » à l’option d’un coup d’État militaire. Les jours du pouvoir « légal » thaïlandais apparaissent donc comptés et, avec eux, ceux des élections si chères à nos « démocrates », qui voient ainsi s’accumuler de fâcheux nuages bruns sur leurs vacances ensoleillées.
Nonobstant, le clientélisme assumé et les intérêts personnels des Shinawatra – Yingluck est la sœur de Thaksin Shinawatra, l’ancien Premier ministre en exil –, le but de cette famille sino-thaïe régulièrement élue était pourtant d’enrichir les populations paysannes, fort nombreuses, pour favoriser leur accès à la consommation. Politique louable s’il en est, qui a l’insigne avantage de procurer des votes faciles à ses inspirateurs et le sinistre inconvénient de casser le fonctionnement ancestral de la société, devenu dès lors un obstacle.
Ce qui désoriente aujourd’hui les commentateurs des événements thaïlandais, c’est l’ampleur de la réaction d’une partie grandissante d’un peuple attaché à son mode de vie, allant jusqu’à défier, pour parvenir à ses fins, le dogme du principe majoritaire « un homme, une voix », réputé jusque-là intangible, mais désormais tenu pour propice à toutes les manipulations.
D’autant qu’au-delà de la Thaïlande, le ressort de cette crise procède d’une ligne de fracture qui est aujourd’hui mondiale. La fuite en avant d’un système global libre-échangiste, qui exige toujours plus de croissance des populations et des marchandises, entraîne en effet chez ceux qui voudraient davantage en bénéficier des revendications toujours plus étendues, et, chez d’autres qui s’effraient au contraire des conséquences dévastatrices de cette course effrénée, une opposition de plus en plus virulente. De l’Ukraine à la Chine en passant par les méthodes expéditives de la Corée du Nord, c’est là le ressort de bien des conflits qui se déploient dorénavant sur la planète.
« De plus en plus de gens dans le monde soutiennent notre position, qui est la défense des valeurs traditionnelles qui constituent depuis des millénaires la base morale et spirituelle de la civilisation de chaque peuple. » En rappelant récemment la responsabilité de la Russie face à la « déchéance de l’Occident », Vladimir Poutine s’est posé en représentant emblématique de cette opposition à un ordre mondial fondé sur le consumérisme à outrance.
Le pape François lui-même n’est pas en reste : « L’adoration de l’antique veau d’or a trouvé une nouvelle et impitoyable version dans le fétichisme de l’argent et dans la dictature de l’économie sans visage… Une nouvelle tyrannie invisible s’instaure, parfois virtuelle, qui impose ses lois et ses règles, de façon unilatérale et implacable. »
La critique thaïlandaise du système prétendument démocratique relève précisément de la dénonciation de cette « tyrannie invisible » qui manipule des foules crédules en les enfonçant dans un matérialisme niveleur. En cela, elle n’est que l’expression cohérente de la remise en cause générale d’un ordremondial toujours plus contesté. C’est bien là ce qui suscite l’effroi de ses affidés, par-delà d’enjeux locaux dont ils se soucieraient sinon comme d’une guigne.
Ecrivain.
Il edite un blog.

Syrie : la Russie et l’Arabie saoudite au bord de la rupture

La tension montante au Proche et Moyen-Orient repose sur desrivalités où se mêlent le contrôle des hydrocarbures, les rivalités entre sionisme, monde musulman et répartition des zones d’influence accordées aux grands acteurs internationaux. La création de l’État d’Israël en 1948 et l’expulsion de nombreux Palestiniens présents sur ces terres depuis des siècles sont une blessure qui ne se cicatrise pas. Qui plus est, des dirigeants sionistes caressent l’espoir de casser l’intégrité territoriale des États arabes comme l’a présenté la revue Kivunim, A Journal for Judaism and Zionism, en 1982, sous la directionde Yoram Beck.
N’oublions pas aussi la carte du Proche-Orient, recomposée selon des critères ethniques et religieux et présentée par la revue militaire américaine Armed Forces Journal, en 2006 ; voir notre article : « Printemps arabes : qui tire les ficelles ? » Rappelons encore que les tenants du sionisme, tel Theodor Herzl, en 1904, ou le rabbin Fischmann, en 1947, appelaient à l’établissement d’un État d’Israël allant des rives du Nil à celles de l’Euphrate ; voir notre article : « Un plan sioniste contre le monde arabe ? »
Bien entendu, la poursuite de cet idéal par certains ne peut se faire qu’avec beaucoup de casse. Ajoutons que cette politique du chaos propre aux événements au Proche-Orient s’appuie aussi sur cet idéal mystique que l’on retrouve dans certains courants du judaïsme talmudique comme Isaac Louria, Sabbataï Tsevi ou encore Jacob Frank. Cette mystique reposant sur la transgression la plus complète et la rédemption par le chaos avec sesimplications politiques, le tout s’associant à un idéal messianique, a été parfaitement expliquée par l’extraordinaire historien israélien Gershom Scholem.
Sur fond de préceptes mystiques largement inconnus et pourtant incontournables, il faut superposer à la situation en Syrie la répartition de la manne pétrolière et gazière. Les découvertes de gigantesques réserves de gazmais aussi de pétrole au large des côtes israéliennes, libanaises et chypriotes aiguisent les ambitions. La Syrie est à un carrefour entre la Méditerranée orientale et ses voisins saoudiens, irakiens et turcs où passent de nombreux oléoducs et gazoducs. Avec sa base de Tartous, la Syrie est le seul point d’ancrage de la Russie dans cette région. Une telle situation explique l’entrevue entre le patron des services secrets saoudiens, le prince Bandar, et Vladimir Poutine, début août, comme le relate l’article du Daily Telegraph avec un titre évocateur : « Les Saoudiens offrent à la Russie un accord secret sur le pétrole à condition de lâcher la Syrie ».
Dans cette affaire, le prince Bandar mêle propositions et menaces. Pour le représentant saoudien, il s’agit d’établir une alliance entre l’OPEP et la Russie permettant la production de 40 millions de barils/jour assurant une stabilité et un contrôle du prix du pétrole sur les marchés. Une version plus détaillée de l’entretien, comme le précise l’article du Daily Telegraph, a été présentée par le journal libanais As-Safir. Il apparaît que le prince Bandar assure à la Russie le contrôle de sa base navale syrienne à condition de lâcher Bachar el-Assad. Un refus russe entraînerait une menace sur le bon déroulement des Jeux olympiques d’hiver à Sotchi sur les côtes de la mer Noire (février 2014) en raison de l’action de groupes terroristes tchétchènes contrôlés par l’Arabie saoudite, selon les propos de ce prince. Ce dernier précise même que ces groupes tchétchènes évoluent en Syrie sous les ordres de l’Arabie saoudite. La réponse de Poutine a été négative : « Notre position concernant Assad ne changera jamais. » Inutile de dire que l’entrevue de quatre heures entre lesdeux hommes fut houleuse.
Suite à cette rencontre, des propos auraient fuité. Les médias pakistanais, lesDunya News, ont répercuté une information à prendre avec beaucoup de prudence en raison de son énormité. Il est rapporté que Vladimir Poutine, furieux suite aux menaces de son homologue saoudien, aurait élaboré un mémorandum – « urgent action memorandum » – permettant aux forces militaires russes une « attaque militaire massive » contre l’Arabie saoudite au cas où l’Occident attaquerait la Syrie. Cette information à manier avec beaucoup de précaution souligne toutefois les tensions énormes agitant les différents protagonistes dans l’affaire syrienne.
Entre un Occident ruiné s’engageant dans une économie de guerre grâce à une politique néocoloniale, un mouvement sioniste à la poursuite du « Grand Israël » et les États russe et chinois défendant âprement leur part du gâteau, le monde danse sur un volcan.
Docteur en science politique et essayiste.

jeudi 19 décembre 2013

Patrick Bruel - Où es-tu ? En hommage à tous les otages dans le monde

Selon le dernier rapport de l'OCI la liberté d'expression nourrit l'islamophobie

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L’Organisation de la coopération islamique (OCI), a publié la dernière édition de son rapport annuel sur l’islamophobie, ce phénomène inquiétant qui rend la vie des musulmans en occident psychologiquement stressante, dans un environnement de plus en plus xénophobe.

Le sixième rapport de l’observatoire de l’OCI sur l’islamophobie, couvrant la période d’octobre 2012 à septembre 2013 est un document de 94 pages censé offrir un tableau complet de l’islamophobie dans nos sociétés occidentales. 

L’OCI, dont le siège est en Arabie Saoudite, pays célèbre pour sa tolérance envers les non musulmans, en particulier les chrétiens et leurs symboles comme la bible, la croix et l’église, est financée par des douzaines de pays musulmans qui persécutent ouvertement et de façon systématique les minorités non musulmanes, à commencer par les chrétiennes et les juives.
L’objectif principal de l’OCI est de faire promulguer par les pays occidentaux une loi liberticide visant à pénaliser toute critique de l’islam, afin de lutter contre les stéréotypes négatifs diffusés sur l’islam, sources d’une islamophobie grandissante.
En réalité, l’OCI, avec la complicité de nos gouvernements, introduit peu à peu la charia en Occident
La finance islamique, si admirée par nos dirigeants, représente une autre façon d’imposer la charia en Occident, de manière plus subtile, mais tout aussi dangereuse.
Sous prétexte de lutter contre l’islamophobie qui n’est en rien un crime, mais l’expression d’une crainte envers une idéologie totalitaire, liberticide, tyrannique, et bafouant les droits humains les plus élémentaires, l’OCI veut tout simplement imposer au monde libre sa vision des droits de l’homme selon la charia, à commencer par l’interdiction de la liberté d’expression.
L’OCI prétend imposer aux non-musulmans les normes et pratiques de sa religion, soi-disant d’origine divine, donc parfaite et, de plus, interdite à toute critique comme si leur dieu était si faible et fragile qu’il puisse en pâtir. Dès lors, la moindre critique relève du crime de lèse-islam et devient de l’islamophobie. L’islam est l’idéologie qui a inspiré le nazisme, c’est une idéologie qui prône le pouvoir d’une communauté religieuse sur le reste de l’humanité et qui, de par sa nature suprémaciste et violente, n’hésite pas à l’imposer de force, quitte à recourir au génocide des minorités ayant le malheur de vivre en terre d’islam.

Dans ce contexte, le rapport annuel sur l’islamophobie fait partie de la stratégie de l’OCI pour prouver l’existence d’une culture de l’intolérance envers l’islam et les musulmans en occident et ainsi faire pression sur les gouvernements occidentaux afin qu’ils interdisent toutes formes d’islamophobie, ce concept nébuleux, inventé selon certains, par Khomeiny dans les années quatre-vingt et selon d’autres par les Frères musulmans dans les années nonante – et qu’importe. 


Le rapport de l’OCI comprend cinq chapitres principaux et plusieurs annexes, détaillant les actes et paroles islamophobes visant à diffamer et à avilir les musulmans et leurs symboles sacrés, y compris les attaques contre les mosquées (en réalité des graffitis), les discours hostiles, les agressions physiques (rarissimes), principalement en raison de leurs traits culturels.
A noter que ce rapport hypocrite passe sous silence total la judéophobie et la christianophobie, qui, dans certains pays de l’OCI se traduisent non seulement par la stigmatisation verbale des non musulmans, mais par la persécution, la torture, le meurtre des juifs, des chrétiens et de tous les islamo-réfractaires, sans oublier les destructions d’églises, encouragées par leurs leaders spirituels.
Le fil conducteur qui lie l’ensemble du document, c’est l’affirmation répétée par l’OCI selon laquelle le principal coupable de l’institutionnalisation de l’islamophobie dans les pays occidentaux est la sacro-sainte liberté d’expression.
Cette liberté d’expression, l’une des valeurs fondamentales de nos démocraties, que les membres de l’OCI aimeraient voir rayée de la charte de nos libertés. Et ils ne sont pas apparemment les seuls : l’UE verrait aussi d’un bon œil la suppression de la liberté d’expression, comme à la belle époque du fascisme, du nazisme, du communisme. Le peuple écoute de moins en moins les élites faiseurs de la pensée unique, il ose remettre en question le politiquement correct, il doit donc être muselé.
Le fascisme islamique interdit la liberté d’expression à ses adeptes et cela explique peut-être en partie la fascination qu’exerce l’idéologie islamique sur nos gouvernements et les technocrates de l’UE.
Selon l’OCI, la liberté d’expression protège les responsables de l’islamophobie, qui cherchent à propager la crainte irrationnelle de l’islam et l’intolérance enver cette belle religion. Les auteurs islamophobes suscitent des tensions injustifiées, des troubles à l’ordre public en calomniant la foi islamique, via une campagne de désinformation grossière et de fausses déclarations, disent-ils, alors qu’il n’est pas possible de déformer les contenus explicites du coran et de la sunna.
Le chapitre 1 du rapport traite de l’islamophobie, de l’intolérance et de la discrimination envers les musulmans.
« La liberté d’expression est responsable de la propagation de l’islamophobie et cette islamophobie est à l’origine de l’augmentation de crimes haineux à l’encontre des musulmans : violence verbale habituelle, discrimination, notamment dans les domaines de l’éducation et de l’emploi, multiplications d’agressions physiques, vandalisme, attaques contre les centres islamiques et profanation des mosquées et des cimetières. »
Le génocide des minorités non musulmanes dans la plupart des pays membres de l’OCI, les destructions d’églises, relèvent sans doute de l’imaginaire des islamophobes ?
L’exploitation malsaine de la liberté d’expression
« Dans ce contexte, l’acceptation de différentes formes d’intolérance, y compris les discours de haine et la propagation de stéréotypes négatifs contre l’islam et les musulmans dans certains pays occidentaux contribuent à la prolifération de sociétés intolérantes. Ce processus est en outre soutenu par… l’exploitation malsaine de la liberté d’ expression et le maintien d’un contexte idéologique prônant un conflit inéluctable des civilisations.
Ce sont les musulmans, en occident, qui « exploitent de façon malsaine » la liberté d’expression, dont ils usent et abusent pour détruire nos démocraties, nos libertés.
« Un autre facteur favorisant l’intolérance est le rôle négatif joué par les grands médias, qui non seulement propagent les stéréotypes et les idées fausses sur l’islam, mais privent de la parole toute organisation ou groupes d’individus qui s’élèvent contre l’intolérance, la haine religieuse et la violence. Cette approche biaisée des médias a contribué à l’élaboration d’une image diabolisée, déshumanisée des musulmans dans l’esprit d’une certaine catégorie de personnes, prédisposée à la xénophobie, en raison d’une situation économique de plus en plus désastreuse ou tout simplement éprouvant une peur irrationnelle de l’autre. »
Reproche injustifié. La plupart des médias sont islamophiles, de véritables lèche- babouches, qui cachent ses lois criminelles et encensent l’islam, notamment au moment du ramadan et de la fête de l’égorgement.

Le chapitre 2 du rapport traite des manifestations d’islamophobie en Occident.
Pour l’OCI, « le nombre d’incidents islamophobes ne cesse d’augmenter aux États-Unis, en raison de la propagande anti- musulmane. Il est particulièrement inquiétant de constater que les sentiments anti-musulmans s’enracinent profondément et s’infiltrent davantage dans le système éducatif. Parmi les cas et tendances les plus inquiétantes, signalons l’initiative prise par l’un des principaux leaders et puissant législateur, le représentant américain pour le deuxième arrondissement du Congrès de NY, le Républicain Peter King, de convoquer des audiences spéciales au Congrès sur la radicalisation de l’islam aux USA. Lors des récentes élections présidentielles, le parti républicain avait également utilisé la carte anti-islam comme stratégie. »
« En ce qui concerne les tendances islamophobes en Europe, divers rapports et sondages ont révélé une perception erronée croissante vis-à -vis de l’islam et des musulmans. Parmi les fausses idées, les plus communes et les plus récurrentes, citons les suivantes :
  • les musulmans sont enclins à la violence et à la vengeance ;
  • l’islam est une religion intrinsèquement expansionniste, qui vise à obtenir un pouvoir politique, et dont les adeptes sont obsédés par le prosélytisme ;
  • l’islam prive les femmes de leurs droits et encourage le fanatisme religieux et le radicalisme.
  • Selon ces mêmes sondages, seule une infime partie de la population voit l’islam sous un jour plus positif, comme étant une religion de paix qui prêche l’amour pour les voisins, la charité, l’ouverture et la tolérance.
Que ces faux naïfs se réveillent et comprennent qu’internet rapporte ce qui se passe en Afghanistan, en Irak, au Yemen, en Somalie, au Nigéria, au Soudan, en Iran, en Arabie Saoudite ou au Pakistan. Toute la beauté de l’islam y est exposée : amour, tolérance, générosité, paix selon la charia. Et il ne se passe pas plus de deux ou trois attentats terroristes par jour – un chiffre qu’ils considèrent probablement modéré.
« Dès lors, les musulmans qui vivent dans des environnements xénophobes sont plus exposés au stress quotidien et à d’autres formes de préjudice moral dans leur vie quotidienne ».


L’OCI conclut que « les journalistes et médias ont la responsabilité de ne pas encourager la rhétorique de la haine en agissant comme une plate-forme pour sa diffusion à grande échelle. »
Ils n’ont en revanche aucun état d’âme à encourager la haine d’Israël, de l’occident, et à dénoncer les « vices » de notre civilisation judéo-chrétienne.
Le chapitre 3 souligne les quelques évolutions positives en termes d’initiatives et autres mesures prises pour lutter contre l’islamophobie, à savoir :
« … La condamnation des discours de haine contre les musulmans par certains milieux sociaux, y compris de la part des chefs religieux non – musulmans. L’interdiction de séjour de conférenciers islamophobes dans un certain nombre de pays, invités à participer à des manifestations ou à des conférences incendiaires anti-musulmanes. »
A signaler que les prêcheurs de haine islamistes, qui justifient les châtiments prescrits par la charia, la lapidation des femmes adultères, le meurtre des apostats, des homosexuels, l’imposition de la charia à l’occident sont les bienvenus dans nos pays démocratiques, mais les défenseurs de nos libertés, comme Robert Spencer, Pamela Geller, Geert Wilders, et d’autres qui n’appellent ni à tuer, ni à haïr, eux sont interdits de séjour.
« Il a été noté avec satisfaction qu’un certain nombre d’organisations internationales, y compris l’UNESCO, l’OSCE et le Conseil de l’Europe, ont reconnu le danger posé par l’islamophobie et ont pris des mesures concrètes pour combattre ce fléau, notamment en établissant des lignes directrices pour les éducateurs sur la lutte contre l’intolérance et la discrimination contre les Musulmans. »
Le chapitre 4 porte sur les initiatives et les activités prises par l’OCI pour lutter contre l’islamophobie, lutte axée sur les efforts en cours de l’OCI pour promouvoir le processus d’Istanbul. Ce processus pervers que les pays musulmans s’efforcent avec acharnement de concrétiser, vise à criminaliser au niveau international toute critique de l’islam. L’objectif explicite du processus d’Istanbul est de faire inscrire dans le droit international une interdiction mondiale de tout examen critique de l’islam et de la loi islamique, la charia.
Au cours des dernières années, l’OCI s’est engagé dans une offensive diplomatique sans précédent, afin de convaincre les démocraties occidentales de faire appliquer par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU la résolution (HRC) 16/18, qui appelle tous les pays à lutter contre « l’intolérance, les stéréotypes négatifs et la stigmatisation de la religion et de la croyance. »
L’appel est terriblement hypocrite, car la seule religion concernée par cette offensive est l’islam. 

La résolution 16/18 avait été adoptée au siège du Conseil des droits de l’homme (CDH) à Genève en Mars 2011 avec le soutien de l’administration Obama, en même temps que la résolution 66/16, qui fut discrètement approuvée lors de l’Assemblée nationale des Nations Unies le 19 décembre 2011 par les 193 membres.
Le rapport souligne l’importance de la résolution 16/18 comme un moyen pratique et efficace pour lutter contre le fléau de l’islamophobie, et toutes les formes d’intolérance, de stigmatisation, de discrimination.
Le chapitre 5 du rapport de l’OCI fournit un ensemble de conclusions et de recommandations, qui appellent les gouvernements occidentaux et les organisations internationales à prendre toutes les mesures nécessaires pour combattre la haine raciale ou religieuse, conformément à leurs obligations, établies par la Convention internationale sur les droits civils et politiques.
 
 » Lutter contre les crimes haineux islamophobes, qui sont alimentés par les discours de haine propagés par les médias et sur ​​l’Internet. » (Dreuz est visé)
Les prêches de haine, les appels à tuer les juifs et les chrétiens diffusés sur les sites islamistes et médias arabes, eux ne sont pas concernés. Ils n’intéressent pas l’OCI, car l’OCI ne cherche pas, en vérité, à combattre la haine raciale ou religieuse en général. Il veut seulement faire interdire la haine dirigée contre l’islam, et entend continuer à encourager celle qui est dirigée contre les infidèles.
« Prendre toutes les mesures nécessaires pour vous assurer que les médias ne servent plus de plate-forme pour la diffusion de discours de haine… en associant l’extrémisme et le terrorisme à l’islam et aux musulmans, mais qu’ils présentent la vraie nature positive de l’islam. »
Demain on nous obligera à faire leurs louanges pendant qu’ils décapitent nos soldats dans les rues européennes en nous expliquant que l’islam, ce n’est pas ça.
Les terroristes se revendiquent clairement de l’islam, hurlent fièrement allah akbar, et se définissent comme de vrais et pieux musulmans. Ils obéissent aux injonctions du coran, ne manquent jamais une des cinq prières quotidienne, et suivent le coran à la lettre quand ils exécutent des attentats, qu’ils égorgent, amputent et violent les ennemis de l’islam.


 »Mettre en œuvre les dispositions de la résolution 16/18 du CDH par le mécanisme du processus d’Istanbul, car il offre une plate-forme favorable pour le débat, l’échange des meilleures pratiques de lutte contre l’islamophobie et le maintien d’une position commune et unifiée. Le rapport déclare que l’OCI et les États membres ne devraient faire preuve d’aucune complaisance, car le monde d’aujourd’hui est progressivement entraîné vers le précipice dangereux de l’intolérance galopante envers la diversité religieuse et culturelle, notamment l’islam et les musulmans. »
« L’OCI ne cesse d’avertir la communauté internationale sur ce danger clair et précis. »
« L’islamophobie doit être combattue au plus vite, afin d’assurer une coexistence pacifique, non seulement de nos jours, mais également pour les générations à venir, car son impact sur la paix et la sécurité régionale et mondiale suscite de graves préoccupations ».
Le rapport se termine par la transcription d’un discours du Secrétaire général de l’OCI, dans lequel il remercie l’Amérique et les leaders européens de le soutenir dans ses efforts pour limiter la liberté d’expression en Occident….
Enfin la vérité sur nos très démocrates islamophiles : ils collaborent avec l’OCI pour réduire, voire supprimer la liberté d’expression en Occident. Ils feignent d’ignorer que les musulmans se servent de nos lois démocratiques pour les détruire.
 © Rosaly pour Dreuz.info.
Source : « OIC blames free speech for « Islamophobia in West” by Soren Kern (extraits traduits et adaptés)