mardi 30 avril 2013

Le djihadiste français Gilles Le Guen a été arrêté il y a quelques jours dans le nord du Mali

Le djihadiste français Gilles Le Guen a été arrêté il y a quelques jours dans le nord du Mali, affirme l'AFP qui confirme une information de RTL. Détenu par les autorités maliennes, il devrait être expulsé vers la France sous peu.
Gilles Le Guen, le djihadiste français le plus recherché par les autorités, a été arrêté il y a quelques jours - vraisemblablement lundi - au Mali, au nord de Tombouctou, selon une source proche de l'enquête citée par l'AFP. L'agence de presse confirme ainsi une information donnée plus tôt par la radio RTL.
L'islamiste est actuellement aux mains des autorités maliennes. Selon RTL, il devrait être expulsé vers Paris dans les prochains jours ou les prochaines semaines.
À l'automne 2012, l'homme âgé d'une cinquantaine d'années et qui se fait appeler Abdel Jelil était apparu à visage découvert dans une vidéo dans laquelle il lançait une mise en garde à la France contre l'intervention militaire au Nord-Mali. Il est également soupçonné d'avoir participé à la prise d'otages sur le site gazier d'In Amenas en Algérie en janvier dernier.
Un autre djihadiste français a été capturé début mars par l'armée française à l'issue de violents combats dans le nord du Mali. Renvoyé en France, il a été mis en examen le 22 mars pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" et placé en détention provisoire.
FRANCE 24 avec dépêches

Un avion civil russe aurait été visé par 2 missiles sol-air en Syrie


Un drame a probablement été évité en Syrie. Le 29 avril, Moscou a en effet indiqué qu’un avion appartenant à la compagnie russe NordWind Airlines, reliant Charm-el-Cheikh (Egypte) à Kazan (800 km à l’est de Moscou) et avec 159 passagers à bord, avait été la cible de tirs alors qu’il survolait le territoire syrien.
L’appareil a toutefois se poser sans problème à Kazan. Et d’après l’agence russe Interfax, qui a cité une source officielle restée anonyme, Damas aurait informé Moscou que des “personnes non identifiées avaient tiré deux missiles sol-air qui ont explosé à proximité d’un avion civil appartenant à une compagnie aérienne russe. (…) L’équipage de l’avion a pu modifier à temps la trajectoire de l’appareil et sauver les passagers.”
L’incident paraît sérieux car Rosaviatsia , l’agence fédérale russe de l’aviation, a annoncé, ce 30 avril, avoir interdit tous les vols d’avions commerciaux au-dessus de la Syrie. “Compte tenu de la situation actuelle, a-t-elle expliqué dans un communiqué, (…) les intérêts commerciaux ne peuvent pas primer sur la sécurité des personnes qui utilisent les services des compagnies aériennes russes.”
Pour rappel, la Russie est l’un des dernies soutiens du régime de Bachar el-Assad et s’oppose à toute opération militaire en Syrie.

Les Etats Unis perdent leur peuplement d’origine européenne et tout s'exprime en terme de races


La chute de l’Empire, c’est pour quand ?
Si l’on en croit les preppers (les « survivalistes »), c’est pour bientôt. Au moins 8 millions d’Américains sont persuadés que l’Amérique va connaître sous peu un effondrement dû à une calamité telle qu’un ouragan, un séisme ou encore un effondrement de l’économie qui dégénérera en guerre civile.
Pour Jared Taylor, invité par Yves-Marie Laulan, président de l’Institut de géopolitique des populations, le risque encouru par les Américains est tout autre : « Les Etats-Unis sont en train de cesser d’être un pays de peuplement européen. »
En d’autres termes, les Etats-Unis perdent petit à petit et continueront à perdre leur population blanche au bénéfice d’une immigration galopante, à tel point qu’en 2044 cette population sera minoritaire. Mais, contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas la population noire, ancrée depuis de nombreuses décennies sur le territoire, qui se développe : elle est quasiment stable. Ce sont les Hispaniques qui rapidement deviendront majoritaires, provenant des pays de l’Amérique latine et plus encore du Mexique voisin, ceux que l’on appelle les mestizos.
Evidemment, ce changement de population va modifier le mode de vie américain et notamment les conceptions politiques des Etats-Unis. Taylor rappelle certaines caractéristiques du bipartisme étatsunien peu conciliables avec les « mentalités politiques très marquées entre les races ». Par exemple « les Noirs et les Hispaniques sont majoritairement d’accord avec la discrimination prétendument positive à leur égard. 60% pensent qu’elle est nécessaire, tandis que seulement 20% des Blancs sont d’accord ». Il en est de même pour l’identification : « Quand on demande à des Hispano-Américains quelle est leur identité nationale ou ethnique principale, 51% disent que c’est leur pays d’origine : Mexique,  Guatémala, … 24% disent que leur identité principale est hispanique ou latino, et seulement 21% se considèrent américains. »
Ces conceptions différentes influent inévitablement sur les résultats électoraux présents et surtout à venir. Lors des dernières élections présidentielles, les votes des Hispaniques qui se dirigeaient généralement vers les candidats républicains se sont déplacés pour une grande part sur le candidat démocrate Obama.
A leur tour les républicains, ne pouvant pas se laisser ainsi déborder, se sont crus obligés de changer leur fusil d’épaule : « Ils ont décidé de faire appel aux non-Blancs » et surtout aux Hispaniques. Mais la manœuvre n’est pas facile : l’Hispanique pauvre ne va pas voter pour le républicain blanc, riche et appartenant à un parti qui « veut baisser les impôts sur les riches et diminuer les subventions sociales ». Taylor explique assez bien l’impasse dans laquelle les républicains se sont engouffrés.
Sa conclusion est sans appel : « L’augmentation des non-Blancs pousse les Etats-Unis très nettement vers la gauche. Là, il n’y a aucun doute » et « Dans une société multiraciale, la politique en tant que telle, la politique des grandes idées, de la vision ou de la philosophie, cette politique s’efface devant la politique de race. »
Taylor conclut d’une façon très pessimiste en voyant dans un avenir proche une Amérique majoritairement non blanche, souffrant de crises à répétition, ayant perdu tout sens politique.
« Comparaison n’est pas raison », dit le proverbe, mais ne serait-ce pas un peu le cas de la France ?
 Polémia29/04/2013
Jared Taylor, journaliste, écrivain, fondateur et rédacteur en chef du journal American Renaissance, est une des personnalités les plus marquantes du vaste univers des think tanks conservateurs américains. Il a participé aux assises « Nationalité, Citoyenneté, Identité – La France en danger » qui se sont  déroulées à Paris en mars 2012.
Lire l'intervention de complète de Jared Taylor : http://www.polemia.com/wp-content/uploads/2013/04/Taylor-Colloque-Immigration-Elections-Droite.pdf

Le Hezbollah Perd Deux Officiers De Haut-Rang, Lors D’une Défaite Cinglante À Al Qusayr, Près D’Homs


Al Qusayr-Hezbollah29.4.13


Le champ de bataille d’Al Qusayr où le  Hezbollah a été mis en déroute



Les sources militaires de Debkafile révèlent que la Brigade al Qods du corps d’élite du Hezbollah a subi une défaite cinglante – sa plus grave depuis le début de son intervention dans la guerre civile syrienne – et de lourdes pertes, lors de la bataille d’Al Qusayr, dans le secteur d’Homs, au nord de la Syrie, lundi 29 avril. On dénombre, parmi les nombreux tués, deux officiers de haut-rang, le Commandant en chef des Brigades al Qods, connu sous le nom de « Abu Ajib » et son lieutenant, Hamza Ramloush, au milieu de dizaines de tués (138) et de blessés.

Les forces conjointes du Hezbollah et de l’armée syrienne ont brutalement interrompu leur assaut, sur ce front, sous les attaques conjuguées d’une force rebelle mixte de milices locales, renforcées par des Salafistes sunnites radicaux, venus du Liban.

Ayant juste pris livraison d’une large quantité de lance-roquettes Grads, ces radicaux libanais se sont montrés capables de prendre la brigade du Hezbollah par surprise, dans une embuscade à l’artillerie et leur ont infligé de lourdes pertes.

A domicile, au Liban, le Hezbollah et son chef, Hassan Nasrallah, devront faire face à toutes les conséquences de ce revers cinglant. Au-delà de l’effet immédiat de cette défaite pour son prestige personnel à Beyrouth, il devra aussi expliquer pourquoi il s’est incliné sous la pression iranienne, au cours de sa visite secrète à Téhéran, durant la seconde semaine d’avril, pour qu’il augmente encore le nombre de combattants du Hezbollah luttant pour Bachar al Assad, au-delà des 5000 membres de ses forces déjà présents en Syrie.

Le Hezbollah se trouvait déjà sous la menace directe des radicaux sunnites libanais, qui étaient prêts à frapper sévèrement le Hezbollah, à moins qu’il ne se retire de la guerre syrienne. Des voix se sont vivement élevées contre sa décision au sein même de son propre mouvement et elles vont se faire entendre beaucoup plus violemment, maintenant, en mettant son autorité en péril.

Les Salafistes libanais, pour leur part, se sentent encouragés par ce triomphe en Syrie, pour être en mesure de s’attaquer à un Hezbollah affaibli sur le terrain local des luttes intérieures.

L’armée syrienne a subi de graves revers sur d’autres fronts supplémentaires. Contrairement aux reportages circulant cette semaine, qui affirmaient que les rebelles concentraient l’essentiel de leurs forces pour conquérir les bases de l’armée de l’air syrienne, les sources militaires de Debkafile révèlent qu’ils ont mis toute leur énergie à s’emparer des bases de lance-roquettes de courte portée de l’armée de terre syrienne. Avec, en ligne de mire les missiles Scud B et Fateh-110, ils ont pris d’assaut, cette semaine, la base de missiles du Mont Kalmoon, dans le Sud de Damas et l’installation de missiles de Mangh, près de la base de l’armée de l’air à proximité d’Alep. Ce sont les conseillers étrangers qui les ont avisés de se lancer contre ces bases, dès que ces roquettes ont commencé à leur causer de nombreuses pertes et ils sont parvenus à détruire l’essentiel de la base de missiles de Damas. Cette victoire a fait perdre à l’armée de Bachar al Assad sa mainmise sur la capitale.

Concernant la controverse à propos des armes chimiques, nos sources militaires et présentes à Washington, rapportent que l’Administration Obama a transmis une plainte ferme aux bureaux du Premier Ministre Binyamin Netanyahou et du Ministre de la Défense Moshe Ya’alon, au sujet des affirmations publiées lundi, par un responsable (anonyme) de haut-rang israélien, concernant « des preuves évidentes fondées sur des matériaux bruts, bien réels et solides »- et pas seulement sur de simples évaluations – que Bachar al Assad utilise des armes chimiques contre les rebelles.

Il a déclaré que cette information est connue par toute agence de renseignement concernée, qui ne se pose plus de questions sur ce point. L’officier supérieur a ajouté qu’Israël devrait se préoccuper des armes chimiques susceptibles d’être transférées depuis la Syrie vers le Hezbollah ou d’autres groupes terroristes tentant d’atteindre la frontière d’Israël. Leur acquisition éventuelle d’armes chimiques ou même conventionnelles qu’ils n’auraient jamais eu en main auparavant, est une grave préoccupation pour Israël.

Dans leur plainte, les responsables américains affirment qu’ils ne savent absolument rien concernant ces preuves et que les renseignements américains n’ont pas été mis dans la confidence, s’agissant de ces preuves matérielles.


DEBKAfile  Reportage Exclusif 

Boston : l’aîné des Tsarnaev avait des liens avec des islamistes tués

Tamerlan Tsarnaev, 26 ans, tué pendant sa fuite par la police américaine, a été en contact avec un militant islamiste du Daguestan, Makhmoud Nidal, et un Canadien d’origine russe, William Plotnikov, tous les deux tués en 2012 dans deux opérations distinctes, a précisé cette source. Tamerlan Tsarnaev a été repéré pour la première fois par les services secrets russes (FSB) à la mi-avril 2012, quand il a été vu en compagnie de Makhmoud Nidal, identifié à l’époque par le FSB comme étant membre d’un groupe islamiste armé pour lequel il avait réussi à recruter plusieurs jeunes gens.Tamerlan s’était alors rendu en provenance des États-Unis au Daguestan officiellement pour obtenir un nouveau passeport. Tsarnaev et Nidal ont été vus à quatre reprises ensemble dans une mosquée de Makhatchkala considérée comme un foyer du courant fondamentaliste de l’islam. Le FSB a commencé à préparer un dossier sur Tamerlan en mai 2012, après la mort de Makhmoud Nidal dans un affrontement avec les forces de l’ordre à Makhatchkala, a dit la même source. C’est alors que le FSB a fait une demande d’informations au FBI, qui n’a pas fourni de réponse, selon cette source. Tamerlan a été également en contact avec un autre militant islamiste, William Plotnikov, tué en juillet 2012 par les forces de l’ordre dans un affrontement armé au Daguestan en même temps que six autres islamistes, a par ailleurs précisé la source. Les services russes ont établi que William Plotnikov et Tamerlan avaient participé ensemble à des compétitions de boxe au Canada au moins à deux reprises et étaient restés en contact via le réseau social Vkontakte, équivalent russe de Facebook. Selon le journal russe Novaïa Gazeta, qui a publié lundi des informations sur les liens entre Tsarnaev et Plotnikov, ce dernier s’est converti à l’islam au Canada. Les frères Tsarnaev, qui ont vécu au Kirghizstan ainsi que dans le Caucase russe, avaient émigré au début des années 2000 aux Etats-Unis avec leurs parents, mais n’avaient pas coupé les liens avec le Daguestan, d’où leur mère est originaire. Le Daguestan est particulièrement touché par des attentats ou des affrontements armés dus à des groupes islamistes, actifs dans tout le Caucase du nord.

La gentille famille musulmane d’à côté – par Nonie Darwish


Par Nonie Darwish, traduction et adaptation Eve Guinsburg
Les voisins de la famille musulmane tchétchène dont les fils sont responsables de l’attaque terroriste du Marathon de Boston ont dit que l’information les a stupéfiés et que cette famille musulmane était connue pour sa générosité et sa gentillesse. Beaucoup d’Américains demandent souvent : « Qu’en est-il de la famille musulmane d’à côté ? Ils sont vraiment gentils. »
Certaines des personnes les plus gentilles que je connaisse sont musulmanes. Mais cela ne doit pas nous rendre aveugles par rapport aux risques que nous prenons lorsque nous laissons construire des centaines de mosquées financées par l’Arabie saoudite ainsi que lorsque nous permettons l’immigration en Amérique de millions de musulmans, à une époque où l’aspiration féroce, à défaut d’être raffinée, de groupes islamistes est de propager l’islam dans le monde entier et de radicaliser les jeunes influençables en attisant la colère contre les nations occidentales, contre les peuples et contre les valeurs.
L’existence de musulmans gentils et instruits ne devrait pas davantage nous empêcher de voir les problèmes profonds à l’intérieur de l’idéologie de l’islam et de ses objectifs djihadistes. Les musulmans eux-mêmes reconnaissent que l’islam est plus qu’une religion – qu’en fait c’est un état, un système juridique et une institution militaire — dont le but, en tant que devoir sacré, est d’attirer le reste du monde à l’islam, aspiration souvent inscrite profondément dans le cœur des musulmans.
Même si notre problème se pose manifestement avec les musulmans djihadistes, les soi-disant musulmans « modérés », ont souvent été les facilitateurs et les défenseurs silencieux, peut-être par passivité, par désinformation ou par crainte de représailles s’ils parlaient, y compris menaces de mort contre eux et les membres de leur famille.
Les terroristes n’auraient jamais pu être aussi puissants qu’ils le sont sans les fidèles et en particulier sans le soutien matériel des pays musulmans, des gouvernements et des gens. Un ami égyptien musulman en visite en 1994, l’une des personnes les plus gentilles qu’on puisse rencontrer, pleurait devant la télévision tout en priant pour l’indépendance du peuple tchétchène par rapport à la Russie et pour que leur pays soit un état islamique régi par la charia.
Les critiques de l’islam par l’auteur de ces lignes ne sont jamais écrites dans le but de condamner des gens ; naturellement dans toutes les cultures il y a de bonnes et de mauvaises personnes. Ma profonde inquiétude naît de l’idéologie de l’islam : cela a eu des retombées tellement graves sur la société islamique en forçant beaucoup de gens, par ailleurs parfaitement de qualité, d’adopter l’impensable terrorisme quand d’autres restent muets. L’islam est la seule religion qui exige de ses disciples de tuer ceux qui ne croient pas en Allah et de se venger au nom d’Allah. La vengeance sacrée et les représailles sont commandées aux musulmans par le Coran : « O vous qui croyez ! Les représailles vous sont prescrites. Celui qui après cela transgressera aura un châtiment douloureux. » (Coran 2:178). Ou : « Nous nous vengerons (Muntaquimun) des pécheurs. » (32: 22) La traduction du mot arabe « Muntaquimun » signifiant  »vengeance » est souvent édulcorée dans les traductions par l’utilisation du mot  »punition » ou  »châtiment ».
C’était décevant et perturbant d’entendre la tante des deux terroristes affirmer, de Toronto au Canada, que ses deux neveux étaient l’objet d’un « coup-monté » et le père desterroristes, Anzor Tsarnaev déclarer dans diverses interviews avec ABC et d’autres chaînes, tout d’abord que son fils devait se rendre pacifiquement ; puis, que le fils qui avait été tué avait été recherché ; puis, que le fils qui n’a pas été tué devait dire la vérité ; puis prévenant les Etats-Unis d’un « déchainement de l’enfer « s’ils tuaient son fils.Ayant grandi dans l’islam, j’appelle instamment les Américains à exiger plus des soi-disant musulmans « modérés », au lieu de leur donner un permis pour garder le silence ce qui apparaît comme étant une complicité de défense du jihad. Depuis trop longtemps, à part quelques exceptions courageuses, les musulmans modérés n’entendent, ne voient aucun mal et ne font rien à ce sujet. Ils provoquent, se
comportant comme s’ils étaient des victimes, tandis qu’au Moyen-Orient sous l’islam, les cris de souffrances des Chrétiens sont ignorés. (La plupart des Juifs ont été expulsés il y a des années. Comme le dit l’adage en arabe : « D’abord les gens du Samedi puis les gens du Dimanche »).
Beaucoup de musulmans modérés ont insisté sur le fait que les attentats à la bombe de Boston n’ont « rien à voir avec l’islam. » Ils nient qu’il y ait un problème pour les apostats fuyant l’islam et ils ne font rien, quand ils sont arrêtés, contre les menaces ou contre leur assassinat. On enregistre chaque année au moins 5 000 crimes d’honneur au nom d’Allah, mais les musulmans modérés insistent sur le fait que cela aussi n’a rien à voir avec l’islam, que c’est la survivance d’une coutume tribale, malgré la sourate et les versets qui la justifient (Coran (18:65-81) et non seulement ils ne dénoncent pas cette pratique, mais ils vont jusqu’à menacer ceux qui la dévoilent. Les musulmans modérés n’ont rien à dire non plus aux centaines de membres du clergé islamique qui maudissent les non-musulmans et qui, du haut des chaires des mosquées, poussent au jihad.
Où sont les articles des musulmans modérés condamnant les musulmans accomplis qui implorent Allah de frapper les infidèles de cancer et de maladies ? Les micros des mosquées les plus sacrées de la Mecque explosent de malédictions contre les Juifs et les Chrétiens « jusqu’à ce qu’ils prient pour leur mort sans qu’elle vienne » suppliant Allah de rendre la vie des Chrétiens et des Juifs « otage de la misère ; de les envelopper du désespoir éternel, de douleurs persistantes et d’affections insupportables ; de remplir leur vie de tristesse et de maux et qu’ils finissent sous le poids de l’humiliation et de la domination. »
Aucun vrai musulman pratiquant, modéré ou pas, n’a ouvertement condamné ces prières pour les pèlerins de la Mecque ni cité les cheikhs qui encouragent de telles violences. Mais la majorité des musulmans modérés sont prompts à accuser la politique étrangère américaine et Israël. Si l’Amérique collabore avec les dictateurs islamiques, les musulmans l’accusent de donner le pouvoir aux dictateurs.
Si l’Amérique démet un Saddam Hussein pour donner aux musulmans une chance de liberté, ils accusent les Etats-Unis d’ingérence dans leurs affaires intérieures.
Le jour ou Oussama ben Laden a été tué, un ami m’a appelée d’Egypte pour dire que tout le monde était en deuil, attristé. Une telle réponse à la mort d’un terroriste découle-t-elle de l’islam modéré, de l’islam radical ou de l’islam ?
Nonie Darwish
Nonie Darwish est l’auteur de « »The Devil We Don’t Know »» et présidente de Former Muslims United (association d’anciens musulmans).
Traduction et adaptation, Eve Guinsburg pourwww.Dreuz.info

Liban : les cadavres de 30 combattants du Hezbollah rapatriés à Beyrouth


Selon plusieurs sources, confirmées par la télévision Al Arabiya, les cadavres de 30 combattants du Hezbollah, tués dans les combats en Syrie, viennent d’être rapatriés vers l’hôpital Arrassoul Al-Azam, dans la banlieue sud de Beyrouth. Parmi ces combattants figurent deux principaux cadres : Hamza Ghamlouche et Abou Ajib, commandant de l’unité Al-Quds du Hezbollah.
Ce lundi matin, les rebelles de la région de Damas ont affirmé avoir pris d’assaut une position du Hezbollah dans la banlieue de Damas, près du sanctuaire chiite de Sayda Zinab. La permanence du Hezbollah est située près d’Akraba, au sud-est de Damas. Tous les occupants de cette position auraient été tués. Les pertes du Hezbollah approcheraient ainsi les 200 morts. L’ancien secrétaire général du Parti de Dieu, Sobhi Toufaïly, avait reconnu 138 morts, la semaine dernière. Depuis, ce bilan aurait dépassé les 200, officiellement. D’autres morts seraient enterrés sur place, en Syrie (Homs, Al-Qussayr et Damas) pour éviter que leur rapatriement au Liban ne provoque le soulèvement de leurs proches contre le Hezbollah, accusé d’organiser le suicide collectif de la communauté chiite.

Actualité internationale avril 2013


Synthèse de l’actualité internationale d’avril 2013 qui sera fort utile à tous ceux qui veulent disposer d’un point de l’actualité géopolitique ou passent un concours. Bonne lecture et tous nos vœux de réussite !

Les grands émergents s’organisent

LES grands pays émergents, BrésilRussieIndeChine et Afrique du Sud depuis 2010, forment les BRIC’s. Leur réunion annuelle vient de se tenir courant avril 2013 à Durban (Afrique du Sud). Elle aboutit à la décision de créer une nouvelle banque de développement qui leur soit propre, une banque des émergents. C’est une réplique à la Banque mondiale, comme pour asseoir une autre mondialisation. Cette décision est possible grâce à leur réussite économique (même si les performances sont différentes), une croissance élevée, un potentiel d’avenir en termes de marché, et la vraie puissance financière chinoise. Cette annonce ne doit pas masquer lesdivergences profondes entre les grands émergents (la Chine effraie plus ou moins les autres, et par ailleurs l’Inde, l’Afrique du Sud et le Brésil sont réunis dans une plateforme de discussions internes aux grandes démocraties émergentes : ISBA), pas plus qu’elle doit occulter le regain protectionniste. La Coface classe d’ailleurs comme principaux pays protectionnistes l’Argentine, la Russie ou l’Inde. La Chine occupe la 6ème place devant le Brésil (8ème).

L’Asie entre rodomontades et peur

Corée du NordPyongyang continue à défier Washington. Kim Jong-un annonce qu’il relance son programme nucléaire de production d’armes et menace les Etats-Unis de représailles, en particulier sur Hawaï, réactivant ainsi de douloureux souvenirs pour les Américains. B. Obama ne se laisse pas impressionner et ses bombardiers B52 assurent les sud-coréens de la solidarité américaine. Le régime nord-coréen est autiste d’autant que Pékin s’en désolidarise, ses démonstrations agressives ont avant tout une vocation interne (rassurer les élites nord-coréennes). Washington, rassure Séoul, mais ne veut pas se laisser emporter par l’escalade de Pyongyang, d’autant plus que les Etats-Unis vont diminuer de façon sensible leurs dépenses militaires.
Les forces militaires en présence se redéployent en Asie du fait de l’escalade des tensions. Les forces américaines se déplacent vers les Philippines et la région du détroit de Malacca, la Chine dans celle des iles Paracels et Spratleys (que Pékin revendique par ailleurs) : un espace névralgique du commerce mondial.
La Chine du Sud est de nouveau l’épicentre d’une nouvelle grippe aviaire, H7N9, qui s’est transmise à l’homme et a fait ses premières victimes. Elle s’est déjà étendue jusque Pékin…
Au Japon, un séisme d’une magnitude de 5,2 s’est produit sur la côte de Fukushima où la centrale Daiichi n’a déploré aucun incident… 
La Syrie est fortement soupçonnée d ‘avoir utilisé des armes chimiques, en l’occurrence du gaz sarin, s’il s’avérait que cette limite ait été franchie, l’intervention sur le sol syrien serait envisageable. Il subsiste plusieurs obstacles : le refus à ce jour de la Russie et de la Chine, et le fait qu’ Al-Qaïda a des adeptes ouvertement déclarés au sein de l’opposition au pouvoir alaouite…

La France entre sinistrose et réussite

France. Selon un sondage Viavoice, 38% des Français veulent partir à l’étranger, la consommation en France a reculé, certes très faiblement de 0,1% en 2012, mais c’est une première depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le cap des 3,2 millions de chômeurs a été dépassé, soit près de 10,9% de la population active ; à titre de comparaison l’Espagne compte 6 millions de chômeurs (27,2% de la population active), et le Royaume-Uni 7,9%. Le FMI prévoit une récession de 0,1% pour la France en 2013 et une croissance atone de 0,9% pour 2014.
La France sort pourtant la tête haute de la guerre du Mali et va commencer à rapatrier une partie de ses troupes. Si la France ne sera pas pour autant absente, le relai sera pris par des troupes de l’ONU (Minusma déployée à partir de 1er juillet 2013). 
L’ « affaire » Jérôme Cahuzac ne finit pas de susciter des remous, l’ancien ministre délégué chargé du Budget a été contraint de démissionner, suite à de très fortes présomptions d’évasion fiscale. Le président François Hollande décide de mener un politique de « moralisation » de la vie politique : les élus doivent déclarer leur patrimoine, certaines activités leur sont interdites (pour éviter les conflits d’intérêts…). Cette politique est loin de faire l’unanimité au sein de la classe politique française. 

Disparition de Margaret Thatcher

Royaume-Uni. Celle qui a gagné en son temps le surnom de « Dame de fer » est décédée à l’âge de 87 ans. Personnage politique autant adulé que détesté, elle a été premier ministre britannique entre 1979 et 1990, et le pays n’a plus jamais été le même tant son empreinte est restée forte. Elle a marqué ses mandatures de son intransigeance : mort par grève de la faim de Bobby Sands (IRA), elle brise durablement le syndicalisme britannique en tenant un an face à la grève des mineurs... son fameux « there is no alternative ») mais aussi de ses convictions (modération fiscale, rigueur budgétaire et monétaire, effacement de l’Etat et des syndicats au profit du marché…). Sa politique accélère la désindustrialisation du berceau de la 1ère révolution industrielle et donne un poids sans précédent à la City. Elle est à la source, avec son compère américain Ronald Reagan, de la révolution néoconservatrice dont nous restons toujours tributaires aujourd’hui. Cette eurosceptique obtient, après avoir proclamé haut et fort « I want my money back », lors du sommet européen de Fontainebleau (1984) un « rabais »… que le Royaume-Uni conserve jusqu’aujourd’hui. F. Mitterrand disait d’elle « Elle a les yeux de Caligula et la bouche de Marylin Monroe ». Ses funérailles font polémiques. Elle n’a pas le droit à des funérailles nationales, mais aux honneurs militaires. Ken Loach proposant même de faire des économies sur les hommages liés à son enterrement… évalués à près de 10 millions de livres sterling.

Les Amériques

Au Venezuela, Nicolas Maduro a été élu président de la République. Le dauphin d’Hugo Chavez a capitalisé beaucoup de votes sur l’émotion suscitée par le décès du leader de la révolution bolivarienne, malgré un quotidien peu reluisant pour un pays pétrolier comme le Venezuela abonné aux coupures d’eau ou d’électricité…. Il n’a pourtant pas fait le plein des voix chez les chavistes, il n’a gagné qu’avec 50,7% des voix, son challenger Henrique Capriles demande un recours pour fraude électorale… Avec un pouvoir mal assuré, la transition post-Chavez s’avère plus délicate que prévue.
Les Etats-Unis à l’heure de l’austérité mais pas trop… Le président B. Obama a réduit ses émoluments de 5%, le déficit budgétaire devrait être ramené à 4,4% pour 2014 pour une dette qui approche les 17 000 milliards de dollars… Il propose d’augmenter les dépenses pour la recherche, l’éducation et les infrastructures (50 milliards de $ pour rénover les aéroports, les ponts les plus délabrés, les ports…) grâce à un impôt sur les milliardaires qui représenterait 30% de leurs revenus (déductions faites des dons aux œuvres caritatives). 
Le marathon de Boston a été dramatiquement endeuillé par un double attentat qui a tué 3 personnes et blessé plusieurs centaines d’autres.

L’Inde : la dynastie des Gandhi

Inde. Rahul Gandhi, fils de Rajiv assassiné en 1991 et de Sonia qui tient les rênes du parti du Congrès, vient de faire son premier grand meeting politique devant un parterre d’industriels indiens. S’il a plutôt vanté le génie du peuple indien que proposé des solutions pratiques aux nombreux problèmes du pays, il n’en reste pas moins qu’il s’est inscrit dans la dynastie nerhuvienne pour prendre, probablement un jour la direction de son pays.

Le climat d’insécurité persiste en Afrique

En Centrafrique la coalition Séléka, opposition à F. Bozizé, qui a pris le pouvoir par la force ne parvient pas à faire cesser les violences. Le pays est aujourd’hui en proie l’anarchie et Bangui demande l’aide de la France pour stabiliser la situation. La région du lac Tchad, au Nord du Nigéria et du Cameroun est déstabilisée par l’implantation du groupe islamiste Boko Haram. Le Nigéria déplore la mort de 187 personnes dans des affrontements dans sa partie septentrionale. La famille française otage de Boko Haram a été libérée. 
Le climat d’insécurité est aussi très élevé dans la Libye post-printemps arabe. Une voiture piégée a explosé devant l’ambassade de France à Tripoli.
Une pensée chaleureuse pour les étudiants qui passent leurs concours…
Copyright Degans-Avril 2013/Diploweb

« Les Brigades Des Hommes Libres De La Békaa » Pour Faire Face Aux Combattants Du Hezbollah


Liban-Syrie Le PNL et les Kataëb célèbrent l’anniversaire du retrait syrien.
La fatwa des cheikhs Assir et Rafeï appelant les jeunes sunnites à aller pratiquer le jihad en Syrie face au régime et ses alliés dont le Hezbollah a fait des émules. Dans la nuit de samedi, un communiqué portant la signature des « Hommes libres de la Békaa » a mis en garde le parti de Dieu « de mener aucun mouvement hostile au peuple syrien ». « Après l’ingérence directe du Hezbollah en Syrie sur les ordres du régime iranien, et sous de multiples faux prétextes, et devant la passivité de l’État libanais et de l’armée libanaise, nous annonçons la formation de la brigade des Hommes libres de la Békaa pour arrêter ces interventions, même si cela doit transposer le conflit en territoire libanais », a affirmé le communiqué, qui a appelé les membres de l’armée libanaise « contrôlée par le Hezbollah », à rester aux aguets contre toute tentative d’opposer la troupe aux sunnites du Liban, « même s’il faut pour cela déserter cette institution ». Les auteurs du communiqué, précédé par un verset coranique, ont indiqué qu’ils ne sont point « des terroristes ou des initiateurs de discorde ».
Il est à noter que le Hezbollah a en effet commémoré hier, lors d’une cérémonie au Liban-Sud, la mort de Mohammad Jawad Nassif Zein, mort au combat en Syrie. Le président du Conseil exécutif du parti, Hachem Safieddine, a indiqué à cette occasion que « le projet américain en Syrie concorde avec sa volonté de semer la discorde au Liban, mais aussi en Iraq, en Tunisie, en Égypte et en Palestine ». « Il est tout naturel que nous nous opposions à ce projet, et la Résistance est toujours prête à se défendre », a-t-il dit, affirmant que « notre position à l’égard de ce qui se passe en Syrie prend sa source de notre volonté de préserver la cause palestinienne, et l’unité de la oumma, sans aucune motivation à caractère confessionnel ».


La menace des « Hommes libres de la Békaa » contre le Hezbollah intervient alors que les incidents à la frontière libano-syrienne continuent de se produire, sans grande intervention de la part de l’État. Hier, au point de passage frontalier de Masnaa, des manifestants ont tenté, pour la énième fois, d’empêcher des camions-citernes chargés de mazout de se rendre en Syrie, menaçant de mettre le feu aux véhicules. Dans la région frontalière de Chamsine, dans la Békaa, à deux kilomètres de la Syrie, un étudiant a été tué et un autre blessé par des tirs syriens. Les deux jeunes hommes ont été touchés alors qu’ils tournaient un documentaire dans la région.

Le brasier syrien continue donc de faire des victimes parmi les citoyens libanais, et les réfugiés syriens affluent toujours, sans supervision aucune de la part de l’État libanais. 444 000 réfugiés syriens seraient déjà présents au Liban, la plupart au Nord, selon le rapport hebdomadaire du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, qui œuvre pour assurer un habitat, des services sanitaires et éducatifs pour les réfugiés et leurs enfants.


Les évêques kidnappés
Sur un autre plan, l’enlèvement des évêques Yazigi et Ibrahim, en Syrie, était au centre des homélies de la fête des Rameaux, célébrée hier par les communautés orthodoxes. Le patriarche Yohanna X Yaziji, qui a présidé la messe à Balamand, a déclaré que « sa communauté aspirait à la paix et à vivre en harmonie avec tous ses compatriotes ». Déplorant la prise en otages des deux évêques, il a rappelé que « nous sommes des hommes de paix, d’amour et de dialogue et nous refusons toute forme de violence ». Pour sa part, le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Élias Audi, a déclaré que « l’enlèvement de tout individu est refusé puisque Dieu a créé les hommes libres, à son image ». « Comment donc si l’otage était un évêque, prônant l’amour, le sacrifice et la tolérance », s’est-il interrogé. Enfin, le patriarche grec-catholique, Grégoire III Lahham, a exprimé sa solidarité avec ses frères orthodoxes, espérant « la libération rapide des deux évêques d’Alep ».

Le PNL commémore le retrait syrien de 2005
Par ailleurs c’est pour célébrer l’anniversaire du retrait de l’armée syrienne du Liban, en 2005, que le Parti national libéral (PNL) a tenu samedi une cérémonie à Nahr el-Kalb, lors de laquelle les participants ont levé le voile sur une plaque commémorative. La commémoration a réuni les cadres du parti, des étudiants, le chef du PNL Dory Chamoun, l’ancien député et cadre du courant du Futur Moustapha Allouche et de nombreux partisans.
Lors de son allocution, le député Chamoun a indiqué que « l’armée syrienne avait occupé le Liban afin de le contrôler », mettant l’accent sur les contradictions entre les positions libanaises et les objectifs syriens. « Les Libanais doivent resserrer les rangs, et édifier un État moderne renforcé par ses institutions militaires, dans le but de mettre fin aux différentes occupations », a-t-il dit, appelant à respecter les droits de l’homme dans le pays.
De son côté, M. Allouche a estimé que « le cauchemar de l’occupation syrienne est révolu », rappelant que « cette tutelle n’aurait pas pu s’instaurer si les Libanais ne l’avaient pas permise ». Il a aussi souhaité qu’« une plaque commémorative du retrait iranien soit bientôt dévoilée », félicitant le PNL pour la réouverture du bureau du parti à Tripoli.
Le chef de l’organisation estudiantine du PNL, Simon Dergham, a pour sa part salué les détenus libanais en Syrie, appelant à leur libération, déclarant enfin que « nous comprenons que des forces étrangères désirent occuper le Liban, mais nous ne comprenons pas qu’une composante libanaise telle que le Hezbollah tente au quotidien d’occuper nos idées, notre souveraineté notre sécurité et notre culture ».

Bouteflika crache sur la France mais se fait soigner à Paris…


Militant de la cause « harki ». Auteur, sous le pseudo «Brutus» de « la France confisquée » disponible surkader-hamiche.fr
Le Président algérien Bouteflika a été hospitalisé au Val de Grâce. Cet homme auréolé de sa gloire de pseudo-moudjahiddine de la révolution algérienne vient donc se faire soigner dans un hôpital de l’ancienne puissance coloniale dont pas une semaine ne se passe sans que lui-même, son FLN, ses sbires, leurs supporters porteurs de valises, tous thuriféraires de l’union sacrée (les Elkabbach, Morin, Daum et autres Stora) contre la Nation française, ne déversent sur elle un tombereau d’insultes.
Si Bouteflika avait un tant soi peu de nif (vergënza, en Espagnol ; en français, vergogne mais le mot n’a plus cours depuis que la vertu s’en est perdue), il aurait honte de lui-même et de son peuple. Au lieu de quoi, comme son peuple qui défile à Alger le dimanche contre la France et fait la queue le lundi devant notre ambassade pour obtenir des visas, lui nous calomnie et nous agonise d’injures puis appelle nos médecins au secours. Que n’a-t-il plutôt fait en sorte de préserver l’héritage que la France« coloniale » a laissé aux Algériens en entretenant les centaines d’hôpitaux qu’elle y avait bâtis. Et pourquoi ne fait-il pas confiance aux médecins algériens, dont la plupart sont formés en France avec des bourses d’études françaises ?
Mais le peuple français et ses dirigeants ne leur cèdent rien en petitesse. Ces Algériens qui nous conspuent et leur chef qui nous insulte, nous les recevons par centaines de milliers, nous leur donnons des droits sociaux et des retraites, la nationalité française et la protection de notre droit et de notre démocratie, un droit et une démocratie qu’ils ont été incapables, en 50 ans, d’instaurer chez eux. Ces Algériens qui ont massacré 150.000 Harkis, enlevé et tué des milliers de Pieds-noirs, et leur chef qui leur en a donné l’ordre (selon Pierre Messmer), les Français les reçoivent et les dorlotent tandis qu’ils crachent à la gueule de leurs victimes.
Bouteflika soigné au Val de Grâce, c’est, toute proportion gardée, comme si la France recevait et soignait Himmler. Le gouvernement français l’aurait-il toléré ? À supposer qu’il l’eût fait, les Juifs de France l’auraient-ils permis ? La presse et nos droits-de-l’hommistes l’eussent-ils tu ? N’auraient-ils pas aussitôt défilé banderoles au vent, et campé col ouvert devant les caméras face au Val de Grâce ? Nous savons que ce que le gouvernement n’eût pas permis, ce que l’intelligentsia antiraciste n’eût pas toléré, ce que la presse n’eût pas tu pour un génocidaire nazi, l’est pour un égorgeur algérien. Pourquoi ce deux poids, deux mesures ?
Bouteflika, c’est aussi l’homme qui, reçu en grande pompe en 2000, s’est permis, sur le service public de télévision, de traiter les Harkis de traitres et de les comparer à des « collabos de l’armée d’occupation nazie » sans qu’aucun de nos irresponsables politiques ne moufte. Il récidivait – et se faisait applaudir — dès le lendemain à la tribune de notre Assemblée nationale, devant un parterre de députés dépités et ratatinés sur leurs sièges.
Alors, nous, les Pieds-noirs et les Harkis, nous devons, une fois de plus, nous battre, ou plutôt nous débattre, seuls, pour que notre dignité et celle des patriotes français soient respectées. C’est pourquoi j’appelle les Pieds-noirs et les Harkis de Paris et de sa région à se mobiliser, ne serait-ce-que symboliquement, pendant quelques heures, devant l’hôpital du Val de Grâce. Et j’appelle tous les patriotes français qui en ont assez qu’on foule la France aux pieds à nous rejoindre.

Ces étrangers prêts à donner leurs vies pour la France.


Aujourd’hui, les médias clament leur foi dans la nation recomposée grâce à l’apport des immigrés. Pourtant, jamais un mot n’est prononcé (si ce n’est pour les mépriser) sur ces étrangers devenus fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé.
Il y a 150 ans, jour pour jour, une des pages de gloire les plus admirables de l’Armée française se déroulait au Mexique. Le 30 avril 1863, une compagnie de Légion de 62 hommes et 3 officiers résiste à 2.000 cavaliers mexicains dans l’hacienda de Camerone pendant onze heures. Tous, reprenant le serment de leur chef, le capitaine Danjou, tombent plutôt que de se rendre. Après avoir tiré leurs dernières cartouches, la poignée de survivants charge à la baïonnette pour aller au devant de la mort. Trois seulement survivront, épargnés par le colonel mexicain Milan impressionné par tant de bravoure.
Depuis, tous les ans, partout dans le monde où se trouve un légionnaire, la Légion étrangère commémore ce fait d’arme par la lecture du récit de cette bataille.
Vague après vague, ces immigrés se battent avec honneur et fidélité pour la France et leurs officiers depuis plus de 180 ans.
Ils ne sont pas là pour le RSA, ils ne sont pas là comme clandestin pour trouver un petit boulot, ils ne sont pas là pour profiter du système, ils n’ont pas trois femmes et ne réclament pas, pour leurs enfants, de parler leurs langues natales dans les écoles. Ils sont là pour obéir, se battre et, si on leur en donne l’ordre, donner leur vie. Avec 20.000 morts, la Légion est le corps de l’Armée française qui a donné le plus à notre Patrie.
On devrait n’avoir que respect pour ces soldats à qui le général de Négrier, en 1884, lancera : « Légionnaires, vous êtes soldats pour mourir. Je vous envoie là où l’on meurt ! »
Pourtant, chaque fois qu’un crime se produit, dans lequel un légionnaire ou un ancien légionnaire est impliqué, les journalistes ne manquent pas de préciser avec délectation son corps d’origine. Ceci contraste avec les articles publiés lors de l’arrestation d’un jeune issu de l’immigration. Pour lui, on change le prénom en Alex ou Hugo sans préciser son origine mais en évoquant les circonstances atténuantes. Si un immigré est victime d’un meurtre, les quotidiens étalent en première page l’horreur du drame et les pleurs de la famille. Normal me direz vous ! Mais alors pourquoi, lorsqu’il s’agit d’un simple légionnaire comme Harold Vormezeele tué dernièrement au Mali, un court article au fin fond des pages intérieures suffit ?
Il faut trois ans à un légionnaire pour demander sa naturalisation. N’importe quel étranger ayant vécu en France l’obtient en cinq ans. Deux petites années supplémentaires seulement…
Alors, quand cette année vous les verrez, le 14 juillet sur les Champs Élysées, défiler au pas lent de la Légion en chantant « Le Boudin », n’oubliez pas qu’ils meurent pour que d’autres fils de France puissent vivre en paix depuis près de deux siècles. Et dites-vous que ces képis blancs, dignes et fiers, fidèles à leur pays d’adoption, sont toujours prêts à donner leur vie pour ce petit coin de terre que certains voudraient gommer de l’histoire.

dimanche 28 avril 2013

Combattant d’Al Qaida et/ou déséquilibré : qui est vraiment le tueur d'Istres ?


Un homme d'une vingtaine d'années a tué trois personnes jeudi en ouvrant le feu au hasard sur des passants à Istres. Au moment de son interpellation, il a évoqué de manière très floue son appartenance à un groupe islamiste affilié à Al-Qaïda. Dès lors, la rumeur d'une nouvelle affaire Merah s'est propagée sur le web. Qu'en est-il réellement ? Quels sont les faits avérés ?

Patrice Ribeiro : Pour l'instant ce n'est vraiment pas l'hypothèse la plus plausible. Il s'agirait plus vraisemblablement de l'acte d'un déséquilibré. Il est un peu trop tôt pour l'affirmer, mais vu ses agissements, il n'est pas certain que l'équilibre mental du tueur présumé soit avéré. La rumeur est né de ses déclarations lors de son interpellation. Après avoir abattu trois personnes, en avoir blessé d'autres et jeté son arme à l'eau, il s'est fait arrêté par la police sans opposer de résistance. Il a alors déclaré spontanément faire partie Al-Qaïda, et qu'un de ses complices allait perpétrer une tuerie dans une gare parisienne. Il a donné le nom de son présumé complice qui a été interpellé par la police. Il s'est avéré que cette personne n'est en aucun cas un complice mais simplement quelqu'un avec qui il échangeait sur Internet. Cette personne n'était pas connue des services de police et était elle-même suivie par un psy.

Comment expliquer que la rumeur se soit propagée aussi rapidement ?

A travers les réseaux sociaux, les rumeurs se propagent de plus en plus vite. Les déclarations du présumé tueur ont sans doute alimenté cette rumeur. Mais il y a également la proximité temporelle des attentats de Boston, cela a aussi pu alimenter une paranoïa collective. En tout état de cause, rien ne permet aujourd'hui d'affirmer que c'est un attentat terroriste, puisque même le parquet antiterroriste a refusé de se saisir de cette affaire sur les éléments qu'il a en sa possession. C'est l'acte d'un déséquilibré plutôt que celui d'un islamiste.

Peut-on exclure que le présumé tueur se soit auto-radicalisé via internet ?

Internet est clairement un vecteur de toutes les idéologies radicales, politiques ou religieuses. Sans censure, contrôle ni barrière, les extrémistes de tout bord, y compris les extrémistes religieux sont très actifs sur les sites internet mais aussi sur les réseaux sociaux. Internet est un monde où il est très compliqué de discerner le mensonge de la vérité, la manipulation de la foi. Ce n'est pas pour rien que tous ces mouvements-là sont très présents sur la toile : certaines personnes ne vivent que sur les réseaux sociaux et par internet, et par conséquence manquent de discernement.
Nous faisons d'ailleurs régulièrement fermer certains sites : c'est aussi là que le combat contre le terrorisme doit être effectué, afin de neutraliser ceux qui prêchent des idéologies radicales, anti-républicaines ou dangereuses, notamment à caractère terroriste. Étant donné que nous ne sommes pas certains de son équilibre mental, il n'est pas exclu qu'il ait visité ce genre de site. Ces derniers ont pu agir comme vecteur d'excitation de passage à l'acte.

Comment établit-on la frontière entre un terroriste et quelqu'un de déséquilibré qui aurait surfé sur un site islamiste ?

Un terroriste croit profondément à ses idées et donc le passage à l'acte est conditionné par un chemin initiatique, qu'il fait parfois seul, contaminé par Internet : c'est le cas de l'auto-radicalisation. Ce cheminement va aboutir à un passage à l'acte et à une explosion meurtrière. 
Le profil de quelqu'un de déséquilibré, d'exalté se cherchant à posteriori des motifs d'excitation ou de passage à l'acte est totalement différent.

Cette affaire révèle également que l'on peut acheter très facilement des armes via Internet. La législation est-elle assez stricte ?

Nous avons l'une des législations les plus strictes et les plus rigoureuses d'Europe concernant la vente d'armes sur Internet.  Il y a des conditions draconiennes à remplir pour la détention d'arme à titre légal, que ce soit pour les chasseurs ou pour les tireurs sportifs, qui représentent les deux principales catégories. Il y a un fichier d'environ 10 000 personnes qui sont interdites de détention d'armes. Les préfectures établissent également les fichiers d' antécédents psychiatriques pour ne pas délivrer une arme à quelqu'un qui aurait souffert d'une maladie mentale avérée ou qui aurait été interné dans un établissement psychiatrique.
Concernant le marché noir, il y a plusieurs sources : d'une part certains passionnés qui parfois peuvent avoir accès à des armes de manière illégale, et qui peuvent en faire bénéficier d'autres gens. Mais cela reste une réalité dans des milieux marginaux et qui reste très peu répandue.
Il y a environ 20 millions d'armes en France, mais toutes ne sont pas des armes de guerre. Aujourd'hui, il y a plus de fusils de chasse que de kalachnikov dans notre pays. Mais il existe également des armes de guerre. Elles proviennent généralement de zones de conflits, notamment de Yougoslavie qui représente la filière la plus importante. Là-bas, les armes sont peu onéreuses et facilement importées en France, notamment par la filière serbe via les bus qui effectuent les trajets entre les deux pays : le niveau de contrôle par les douanes aux frontières est très faible. 
Avec les nouvelles zones de conflit de l'autre côté de la Méditerranée,  il y a désormais des filières très organisées si bien que l'on n'a jamais saisi autant d'armes à Marseille qu'actuellement.

 http://www.atlantico.fr/decryptage/combattant-al-qaida-etou-desequilibre-qui-est-vraiment-tueur-istres-patrice-ribeiro-709824.html#gS0I31cogl0d27tb.99 

Incident frontalier Inde Chine


Les tensions frontalières avec la Chine à propos d'une incursion présumée de troupes chinoises en Inde dans une zone reculée de l'Himalaya peuvent être résolues, a déclaré samedi le premier ministre indien Manmohan Singh, selon l'agence nationale de presse indienne.
«Il s'agit d'un problème localisé, dont nous pensons qu'il peut être résolu», a assuré Manmohan Singh cité par l'agence Press Trust of India (PTI), après l'incursion présumée de soldats chinois dans la région frontalière du Ladakh, où ils auraient installé un camp le 15 avril.
La Chine avait qualifié cette affirmation de «spéculation», mais l'Inde lui a demandé mardi de retirer ses troupes.
M. Singh a fait ces déclarations, les premières de sa part sur ce différend, après que le secrétaire à la Défense Shashi Kant Sharma a présenté un rapport vendredi devant une commission parlementaire dans lequel, selon la presse, il affirme que les soldats chinois ont pénétré de 20 km en territoire indien.
«Nous avons un plan, nous ne voulons pas exacerber la situation», a ajouté M. Singh sans fournir de précisions.
Jeudi, le chef de la diplomatie indienne, Salman Khurshid, avait déjà tenté de dédramatiser l'incident, insistant sur la nécessité de dialogue avec Pékin, où il doit d'ailleurs se rendre le 9 mai, notamment pour préparer la visite du nouveau premier ministre chinois Li Keqiang le 20 mai à New Delhi.
Les deux puissances voisines, en lutte pour la suprématie en Asie, ont vu leurs relations empoisonnées depuis des décennies par un conflit sur le tracé de leurs frontières.
Depuis un quart de siècle, la question frontalière a fait l'objet de 14 cycles de négociations, en vain.

Vive l’Europe ! N’en déplaise aux nationalistes…


Ces derniers jours, Bruxelles bruissait de nouvelles rumeurs. Le roi des Belges, Albert II, se préparerait à abdiquer cet été, au lendemain de la célébration de son vingtième anniversaire de règne. Ce n’est pas la première fois que ces bruits courent les rédactions mais ils se font plus insistants. La raison de ce retrait annoncé ? Le grand âge, bien sûr, mais aussi la perspective des élections de 2014 qui devraient voir un triomphe des nationalistes flamands.
Si l’expression démocratique ne peut être remise en cause dans un pays où est appliqué un strict scrutin proportionnel, la question de la finalité de la démarche nationaliste mérite d’être posée. Contrairement aux idées reçues, le nationalisme n’est pas seulement un courant de pensée d’extrême droite. Il peut être de gauche, d’extrême gauche et même libéral. C’est le cas avec la nouvelle force nationaliste dominante en Flandre, la NVA. Là où les nationalistes du Vlaams Belang (ex-Vlaams Blok) plaçaient l’immigration au centre de leur projet, les natios« fréquentables » mettent en avant la réalité géographique d’une région, inéluctablement appelée à devenir indépendante et peu importe ceux qui la peuplent. Et si le débat se situait ailleurs ? Dans un monde confronté à la mondialisation, une addition d’appartenances est possible. On peut être Anversois, Flamand, Belge et Européen. Tout comme on peut parfaitement être Brestois, Breton, Français et Européen. Une autre Europe qui n’est pas seulement un « machin » technocrate mais le fruit d’une longue mémoire et d’un destin commun.
Les lignes de fracture auxquelles est confronté notre continent en 2013 dépassent les guerres de clochers. Jadis, les Gaulois ont été battus par César qui avait profité avec intelligence de leurs divisions. La civilisation celte a peu à peu été engloutie par le modèle imposé par le vainqueur romain. Les nationalistes à courte vue d’aujourd’hui auraient peut-être intérêt à méditer les leçons que nous a léguées l’histoire. À moins de vouloir finir comme Vercingétorix, Cléopâtre ou le dernier empereur de Byzance.
Cette Europe à la botte de la finance n'est même pas capable de s'imposer sur le plan mondial alors qu'elle est sur le papier la plus grande puissance économique du monde. Il n'y a aucune cohésion réelle parce que les identités sont différentes et non respectées d'une part et parce que l'on veut noyer ses identités à travers un gloubi boulga économique technocratique et dictatorial d'autre part. Il n'y a même pas d'alliance et de coopération militaire de défense, c'est sous lamentable!! Bref, l'alliance européenne n'a de sens qu'à travers le retour à une monnaie nationale garantissant à chaque état une indépendance financière et de gestion. Une fois libre, chacun aura alors la possibilité d'adhérer à une alliance économique et militaire. L'union fait la force mais à la seule condition que le libre arbitre et les particularités de chacun soient respectées ce qui n'est pas le cas dans la technocratie européenne actuelle.
Ce nationalisme à "courte vue" représente quand même 2000 ans d'histoire. Pas mal pour une vision courte ! Le nationalisme, c'est à dire l'amour de son pays, n'empêche pas une Europe de nations. Un partenariat pacifique et complémentaire. Dans le respect de chaque nation. Sans le "machin" technocratique et totalitaire que Bruxelles nous a imposé.

samedi 27 avril 2013

L'Italie a un gouvernement!

On constate, au pied du mur (de la crise), que le PdL - droite/centre-droit Berlusconi - est d'une autre trempe que le PD - gauche/centre gauche- , alors que la presse bien pensante nous a inondé de son anti-berlusconisme pendant des années. Les sondages auprès de ses électeurs et les comportements sont clairs : la droite est en faveur de ce gouvernement, qui l'oblige à travailler avec la gauche pour relever le pays. La gauche, par contre, reste dans une bonne mesure, animée par son aversion viscérale du PdL. C'est juste que le Président Napolitano a dû leur rappeler vertement ce qu'était leur devoir absolu dans la situation actuelle, sans quoi... Les Italiens ont, une fois de plus, constaté l'inconsistance, l'instabilité et l'anachronisme de la gauche italienne. La droite est d'ailleurs largement repassée en-tête, dans les derniers sondages et pourrait, probablement, gouverner seule s'il fallait revoter.

Afghanistan: quatre membres de l'Otan tués dans le crash d'un avion

Quatre militaires de la coalition de l’Otan ont été tués dans la chute d’un avion dans le sud de l’Afghanistan, a annoncé la force de l’Otan. « Une enquête est en cours pour déterminer la cause de la chute de l’appareil. Les premiers éléments indiquent cependant qu’il n’y avait aucune activité ennemie dans la région au moment du crash », selon un communiqué qui ne précise pas le type d’appareil ni la nationalité des victimes.

Obama et Clinton reconnus coupables de fraude électorale par un jury de l’Indiana


Un jury de South Bend, Indiana, a confirmé que suite à une fraude électorale, le président Obama et Hillary Clinton ont pu se présenter à la primaire présidentielle dans l’Indiana en 2008.
Deux Démocrates ont été condamnés jeudi soir pour fraude après seulement trois heures de délibérations. Ils ont été reconnus coupables de tous les chefs d’accusations.
Butch Morgan Jr., président du parti Démocrate pour le comté St. Joseph, a été reconnu coupable des chefs d’accusation de fraude et falsification de pétitions, et l’ancien conseil aux élections du comté, Dustin Blythe, a été reconnu coupable des chefs d’accusation de falsification et fabrication de fausses pétitions, après avoir été accusé d’avoir truqué les pétitions qui ont permis à Obama, alors sénateur de l’Illinois, d’être inscrit sur le bulletin de vote de la primaire présidentielle pour sa première course à la Maison Blanche.
Butch Morgan Jr. a été accusé d’être le cerveau derrière la machination.
Selon le témoignage de deux anciens agents électoraux qui ont plaidé coupable, Morgan a ordonné aux fonctionnaires d’inscrire des noms avec des fausses signatures pour qu’Obama et Clinton puissent se qualifier pour la course à la présidentielle.
Dustin Blythe a ainsi été accusé d’avoir triché sur plusieurs pages de pétitions pour Obama.
« Je pense que cette décision contribue à maintenir l’intégrité du système électoral » a déclaré le procureur, Stan Levco, aux journalistes, ajoutant que « le verdict de culpabilité n’est pas un verdict contre les démocrates, mais pour des élections honnêtes et équitables ».
Le cours de l’histoire était entre les mains d’un homme qui a eu peur…
L’affaire a commencé en Janvier 2008. Un ancien employé du comité des inscriptions, Lucas Burkett, a découvert la fraude, dès le début, mais il a commencé à être inquiet et a démissionné.
Il a attendu trois ans avant de raconter son histoire aux autorités, et si ses révélations sur les falsifications avaient été soulevées à temps, les pétitions auraient été contestées, et ni Obama ni Clinton n’auraient été qualifiés pour l’élection.
Concernant Obama, « je pense que si la contestation avait abouti, son nom n’aurait probablement jamais été sur un bulletin de vote », a déclaré le procureur Stan Levco à Fox News.
Selon la loi de l’Indiana, les candidats à la présidence doivent se qualifier pour les primaires avec 500 signatures dans chacun des neuf districts du Congrès de l’Etat.
Obama a obtenu 534 signatures, Clinton 704.
Selon les procureurs, dans le cas du président Obama, 9 pages de pétition ont été falsifiées. Chaque page contenant jusqu’à 10 noms, c’est donc un total de 90 noms, qui, s’ils n’avaient pas été truqués, auraient réduit le total de signatures pour Obama en dessous de la limite légale nécessaire pour se qualifier.
Les procureurs ont constaté que dans le cas de Clinton, 13 pétitions ont été falsifiées, ce qui signifie qu’il y a eu jusqu’à 130 fausses signatures. Même si 130 signatures avaient été remises en cause, Mme Clinton avait suffisamment de signatures pour atteindre le seuil de 500.
Selon un enquêteur de police de l’État d’Indiana, l’agence a examiné les pétitions suspectes et a pris « des noms au hasard dans chacune des pages de la pétition, et a contacté directement les personnes. »
Nous avons trouvé au moins une personne (et souvent plusieurs) sur chaque page, qui a confirmé n’avoir jamais signé, ni donné son consentement, ni son nom, ni sa signature ».
« Ce n’est pas ma signature ! » a déclaré Charity Rorie, une mère de quatre enfants, quand nous lui avons montré sa signature sous la pétition pour Obama. Elle était stupéfaite, et a déclaré qu’il s’agissait «absolument» d’un faux.
Charity déclaré à Fox News que la signature de son mari était également un faux, et qu’ils n’ont jamais été contactés par des enquêteurs.
« C’est effrayant, c’est choquant. C’est absolument illégal !», s’est-elle écrié.
Robert Hunter, Jr. a déclaré à Fox news que son nom a été  également truqué. « Je n’ai pas signé pour Barack Obama » a t-il dit.
Un ancien gouverneur démocrate de l’Indiana, Joe Kernan, a déclaré à Fox News que son nom a été aussi trafiqué.
Ryan Nees, de l’université de Yale, a été le premier à exposer la tricherie. Il a déclaré que ces condamnations sont « amères, car cinq personnes ont réussi à placer illégalement deux candidats sur le bulletin de vote à la présidentielle, et douces car ils ont été confondus, jugés pour leurs crimes, et condamnés. »
© Albert Bertold pour www.Dreuz.info