vendredi 31 janvier 2014

Ukraine: Kerry va rencontrer l’opposition à Munich

Le secrétaire d’État américain John Kerry rencontrera pour la première fois samedi les principaux dirigeants de l’opposition ukrainienne en marge de la Conférence sur la sécurité de Munich (Allemagne), a déclaré jeudi soir un haut responsable américain. Le gratin de la défense et de la diplomatie internationales se réunit jusqu’à dimanche dans la ville allemande.
Parmi les personnalités qu’il rencontrera en marge du sommet, figurent notamment l’ex-champion de boxe Vitali Klitschko, Arseni Iatseniouk, mais aussi la pop star ukrainienne Rouslana, lauréate du concours de l’Eurovision en 2004 et qui a encouragé les manifestants à Kiev en chantant ces dernières semaines.
«  Selon nous, les principaux leaders (de l’opposition ukrainienne) viennent parce qu’ils veulent dire à la communauté internationale quelle est selon eux la marche à suivre et l’aide dont ils ont besoin  », a expliqué le responsable américain sous couvert de l’anonymat. «  La question est de savoir s’ils peuvent aller de l’avant et former un gouvernement d’unité nationale. Ils viennent à Munich au milieu de ce processus de négociation  », a-t-il précisé. «  Nous sommes prudemment optimistes sur le fait que le dialogue entre le gouvernement et l’opposition commence à porter ses fruits  ».
En outre, au cours de ses nombreuses rencontres bilatérales à Munich, M. Kerry «  discutera sur la façon dont nous soutiendrons ce qui, espérons-le, sera un processus de retour vers la démocratie  », a encore affirmé le responsable américain.

« Du cirque » selon le vice-Premier ministre russe

Le vice-Premier ministre russe, Dmitri Rogozine, a estimé vendredi sur Twitter que la rencontre prévue samedi à Munich entre le secrétaire d’Etat américain John Kerry et certains dirigeants de l’opposition ukrainienne ainsi qu’avec la pop star Rouslana relevait du «cirque».
«Et pourquoi n’ont-ils pas invité le nazi Tiagnybok?», a ajouté M. Rogozine. Oleg Tiagnybok est un autre chef de file de l’opposition, chef du parti nationaliste Svoboda. «Il faudrait inviter aussi Verka-Serdioutchka aux négociations», a-t-il ironisé, faisant référence à un chanteur travesti ukrainien. «La Maison Blanche devrait écouter son avis et le prendre en compte», a-t-il poursuivi.
La Russie a déclaré à plusieurs reprises que toute ingérence dans les affaires de l’Ukraine était inadmissible.

Ianoukovitch « indisponible pour des raisons médicales »

La situation est toujours tendue à Kiev, où les manifestants pro-européens continuent d’occuper le centre-ville.
Le chef de l’État ukrainien Viktor Ianoukovitch est confronté depuis deux mois à un mouvement de contestation sans précédent qui a abouti mardi à la démission de son gouvernement, et aux pressions croisées de la Russie et de l’Union européenne
Déclaré jeudi matin indisponible par son service de presse en raison d’une «  maladie respiratoire aiguë  », il a accusé l’opposition d’«  envenimer la situation  » en appelant la population à continuer de manifester «  en raison des ambitions politiques de quelques-uns de ses dirigeants  ».

Pas de doute, les USA via Kerry vont encore foutent la merde.

Derniers jours des pourparlers sur la Syrie

Le dernier jour des pourparlers entre les représentants du régime syrien et de l’opposition à Bachar al-Assad s’ouvre vendredi au siège des Nations unies à Genève sous l’égide du médiateur Lakhdar Brahimi, qui doit fixer une nouvelle date pour leur poursuite. Ces pourparlers se sont résumés jeudi à un débat stérile sur le «terrorisme» en Syrie, au moment où l’opposition annonçait que son chef allait se rendre le 4 février à Moscou, allié indéfectible de Damas.
Lors du 6e et avant-dernier jour des pourparlers, les délégations des deux belligérants, en guerre depuis près de trois ans, se sont accusées mutuellement d’actes de «terrorisme» dans le pays ravagé par les bombardements du régime et les combats contre les rebelles et les jihadistes étrangers.
«Il n’y a pas eu d’accord sur la façon de traiter le terrorisme», a indiqué Lakhdar Brahimi lors d’un point de presse, déplorant qu’il n’y ait pas «réellement de changement dans la position des deux interlocuteurs». Ce premier round de pourparlers, initiés sous la pression des Américains, alliés de l’opposition, et des Russes, devrait se terminer vendredi, sans qu’il y ait de réelle avancée ni sur la question de transition politique, ni sur le dossier humanitaire.
Le médiateur Brahimi, pour qui ce premier face à face entre frères ennemis syriens est un succès en soi, a annoncé que la dernière réunion vendredi visera à tirer des «leçons» et à chercher une meilleure organisation pour le prochain round. Celui-ci devrait se tenir aux alentours du 10 février à Genève. La date sera confirmée vendredi.
Entre les deux rounds, le chef de la Coalition de l’opposition syrienne, Ahmad Jarba, se rendra à Moscou le 4e février pour sa première visite officielle à cet allié du régime syrien, a annoncé l’opposition, précisant que c’était en réponse à une invitation russe. «Nous sommes en contact avec les Russes (...) Je pense que la relation avec les Russes doit évoluer d’une façon positive», avait affirmé mercredi Ahmad Jarba depuis Genève à la télévision Al AAn, basée à Dubaï.
Jeudi, Ahmad Jarba avait affirmé que le chef de la diplomatie russe, Serguei Lavrov, lui avait dit lors d’une rencontre à Paris que la Russie «n’était pas attachée» au président Assad.

«Maisons rasées»

Les pourparlers à Genève se sont déroulés au moment où l’ONG Human Rights Watch accusait le régime du président Bachar al-Assad d’avoir rasé des milliers d’habitations dans des secteurs où la population soutient l’opposition à Damas et à Hama (centre), comme «punition collective». L’ONG, qui a documenté sept cas, a accusé le régime «d’effacer de la carte des quartiers entiers», évoquant des «crimes de guerre».
Après une minute de silence en hommage aux «martyrs» en Syrie, les deux délégations ont débattu, sans résulat, de la notion de «terrorisme». «Le régime veut parler de terrorisme (...) Affamer la population jusqu’à la mort, la torture et la prison, c’est du terrorisme», a affirmé l’opposition en séance, ajoutant:«Le plus grand terroriste en Syrie, c’est Bachar al-Assad.» La délégation gouvernementale a présenté, elle, un communiqué appelant à l'«arrêt du financement, de l’armement et de l’entraînement des terroristes», selon le texte obtenu par l’AFP.
Le pouvoir à Damas, qui assimile les rebelles à des «terroristes», insiste que la priorité des discussions à Genève est la question du «terrorisme», alors que pour l’opposition, le dossier central est la transition en Syrie, prévue dans Genève I. Ce communiqué adopté en 2012 par les grandes puissances prévoit l’arrêt de «la violence sous toutes ses formes» et la formation d’une autorité gouvernementale de transition, sans mentionner le sort du président Bachar al-Assad.
Dans ce contexte, la justice française a classé sans suite une plainte contre le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, qui avait été déposée par des Syriens dont les proches ont été assassinés par des rebelles en Syrie, a indiqué jeudi un collectif d’avocats.
Parallèlement au volet politique, la question de l’humanitaire ne progressait guère à Genève. Le médiateur Brahimi s’est dit «très, très déçu» par l’absence de progrès sur l’aide aux quartiers rebelles assiégés de Homs, troisième ville du pays. Dimanche, il avait annoncé avoir obtenu du régime la promesse de laisser partir femmes et enfants de Homs et de laisser entrer des convois humanitaires.
Mais l’opposition refuse la séparation des familles, tandis qu’humanitaires et diplomates rappellent que le droit international interdit les mouvements de population sous la contrainte de manque de vivres et de médicaments.
A Damas en revanche, un convoi d’aide alimentaire a pu pénétrer jeudi dans le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, dont le siège hermétique par l’arme depuis juin 2013 a causé la mort de plus de 80 personnes, ont annoncé une agence de l’ONU et l’agence de presse officielle syrienne Sana.

Juifs et racistes

Dispersé par Titus aux quatre vents du monde, méprisé, calomnié, haï, le peuple juif ne s’est pas contenté de survivre, il a persévéré dans son être.

Courageux, obstiné, indomptable, le peuple juif a préservé son identité culturelle, linguistique, religieuse, biologique au travers des persécutions, des massacres, des pogroms comme une petite flamme entretenue pendant deux millénaires. Il a survécu enfin à la tentative de génocide dont il a été victime au XXe siècle.

Tant de constance, tant de force d’âme et de caractère, quelques réserves que l’on ait faites en tous temps sur les défauts qui sont l’ombre portée de ses qualités, quelques critiques que l’on soit fondé à formuler aujourd’hui contre Israël, devrait forcer l’admiration de quiconque n’est pas aveuglé par l’antisémitisme, cette lèpre de l’âme humaine.

Le projet démoniaque de Hitler a échoué. Dix millions de juifs dans la diaspora, six millions de juifs citoyens et résidents de l’État hébreu sont la meilleure réponse – une réponse vivante –, que l’on pouvait adresser à l’entreprise industrielle de la mort nationale-socialiste.

Peuple élu, peuple maudit ? Il se trouve aujourd’hui à Jérusalem de misérables zélotes, des haredim plus bornés qu’une route nationale, plus étroits d’esprit que le chas d’une aiguille, aussi fanatiques que leurs pires adversaires, pour contester à un juif le droit d’aimer et d’épouser une non-juive dont le seul crime est d’être née non juive. Ces gens qui n’ont rien compris à l’histoire de leur propre communauté se permettent de retrancher de l’humanité tout ce qui ne lui appartient pas.

Autant, tout au long d’une histoire vingt fois séculaire, il était compréhensible et d’une certaine manière honorable que les juifs refusent de s’intégrer à des sociétés qui refusaient de les accueillir, autant il est incompréhensible et, au regard d’un passé récent, intolérable que des juifs continuent de pratiquer et de prôner l’endogamie sur une base confessionnelle et biologique.

Si l’on ne s’était accoutumé, par remords, par routine ou par prudence, à accepter des juifs, en vertu d’une spécificité qui n’a pas lieu d’être invoquée ici – ce que l’on ne tolère pas d’autres groupes humains –, on qualifierait ces gens comme ils le méritent : juifs et pourtant racistes.
                   
  
Journaliste et écrivain
Il a présidé la Bibliothèque de France et a publié plus d'une vingtaine de romans et d'essais             

       

jeudi 30 janvier 2014

Immigration : la votation suisse qui défie l’Union européenne

Dimanche 9 février, il va se passer quelque chose d’inimaginable dans aucun autre pays : une votation demandera l’avis du peuple suisse, sur l’immigration de masse. En effet, depuis 2007, le Conseil fédéral, sous pression de l’Union européenne, a autorisé la libre circulation des personnes. Pour faire passer la pilule, les dirigeants avaient promis qu’il n’y aurait pas davantage que 8.000 entrées par an. Six ans plus tard, on en est à 80.000, soit, pour un pays de 8 millions d’habitants, l’équivalent de 650.000 entrées d’immigrés par an en France !
L’Union démocratique du centre (UDC) a donc recueilli les 100.000 signatures nécessaires à l’organisation d’une votation, dans les 26 cantons de la Confédération helvétique. Et le débat démocratique est lancé. Le parti d’Oskar Freysinger explique qu’en 1980, la Suisse comptait 5,4 millions d’habitants. Depuis cette date s’y sont ajoutés 1,8 million d’immigrés, dont 800.000 ont obtenu la nationalité suisse. Ce pays compte aujourd’hui sur son territoire 23 % d’étrangers. Si l’évolution de la population se poursuit au même rythme, la Suisse comptera, en 2035, 10 millions d’habitants.
L’UDC ajoute que 80.000 nouveaux venus, cela représente l’équivalent annuel de 34.500 logements supplémentaires, 300 classes d’école, 42.000 voitures, 150 éoliennes…
La situation suisse est pourtant fort différente de celle de notre pays : seulement 3 % de chômeurs helvètes, et 6 % de chômeurs étrangers. Mais ceux-ci bénéficient de 47 % des aides sociales, et 70 % des délits sont le fait de nouveaux venus.
Chose inenvisageable en France, des débats contradictoires ont lieu, souvent à l’invitation de l’UDC, qui invite des représentants du PS, hostiles à l’initiative, à développer leurs arguments. J’ai ainsi assisté, près de Sion, devant 500 auditeurs attentifs, à un débat opposant le président de l’UDC, Christoph Blocher, à un jeune élu socialiste de 26 ans. Les mots « raciste », « fasciste », « extrême droite » n’ont jamais été prononcés. Chacun a écouté l’autre, aucun sifflet et, à la fin, les gens ont bu un coup ensemble. Imaginons, sur l’immigration, en France, le FN inviter le PS, et un débat entre Florian Philippot et Harlem Désir se dérouler courtoisement…
L’initiative de l’UDC est malgré tout condamnée par l’ensemble de la classe politique, par les grands patrons et par les organisations syndicales, dans un curieux consensus. Mais c’est surtout de l’Union européenne que viennent les menaces les plus vives. Ainsi, l’inimitable commissaire Viviane Reding, celle qui comparaît les expulsions de Roms en situation irrégulière, en France, aux rafles des juifs en 1940, a-t-elle fait savoir aux Suisses que Bruxelles ne tiendrait pas compte de leur vote du 9 février, parce que la libre circulation était un principe intangible, en Europe. Les Helvètes se voient, d’autre part, menacés sur les 60 % d’exportation réalisées dans les autres pays européens. On leur explique à mots couverts que s’ils votaient mal, leurs produits pourraient rester bloqués à la frontière !
Il est vrai qu’à chaque fois qu’on a donné la parole au peuple suisse, celui-ci s’est particulièrement mal tenu à table. Ainsi, en 1992, seul contre tous, le président-fondateur de l’UDC, Christoph Blocher, avait convaincu ses compatriotes de refuser l’entrée dans l’Union européenne. Personne n’a oublié la votation sur les minarets, en 2009, et l’onde de choc qu’elle a provoquée en France. Caroline Fourest, envoyée en mission, avait qualifié les Suisse de « talibans », Libération avait titré sur « le vote de la honte », et le grand démocrate Cohn-Bendit avait, lui, exigé que les électeurs revotent jusqu’à ce qu’ils se ressaisissent !
L’Union européenne multiplie donc les menaces, mais fait également brûler des cierges pour que, enfin, les électeurs suisses rentrent dans le rang. On imagine sans peine la victoire symbolique que représenterait, pour les européistes, le vote du peuple le plus euro-sceptique du Vieux Continent, sur un sujet aussi sensible que l’immigration.
Les commissaires européens ne paraissent pas rassurés par les derniers sondages, qui donnent pourtant l’initiative de l’UDC à seulement 40 % d’intention de vote… exactement les mêmes chiffres qu’en 2009, avec le résultat que l’on sait : victoire du oui, à 57 % !
Pour qui connaît bien les Suisses, leur attachement à la démocratie directe et à leur souveraineté, il pourrait y avoir des gueules de bois, le dimanche 9 février au soir, lors de l’annonce des premiers résultats.
Chez moi, la bouteille de champagne est au frais…

Militant associatif et auteur.
Fondateur de Riposte Laïque.

Comment aider la Syrie autrement

Il n’y a de pire scandale que celui qui consiste à utiliser les armes confiées par une démocratie pour imposer le chaos.
Après l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, il semblait évident aux puissants qui nous dirigent que la Syrie tomberait en quelques mois. Dans leur course aux ventes d’armes et aux pétrodollars, ils ont oublié que la Syrie est un pays avec une culture sept fois millénaire ; après presque quatre ans de guerre, le président Bachar est plus populaire que jamais.
Aucune opinion publique n’était favorable à une intervention militaire au sol. Il a donc suffi d’un côté d’agiter le drapeau de la guerre sainte pour avoir des troupes et voir rappliquer tout ce que la terre compte de dégénérés, non seulement du Proche et Moyen-Orient, mais aussi du Maghreb ou d’Europe. D’un autre côté, la banderole des droits de l’homme a permis d’armer en toute légalité ces grands démocrates. Qu’importe si le garant de nos valeurs devenait, pour l’occasion, le Conseil national syrien, dont la majorité des membres est issue des rangs des Frères musulmans. Tant pis si quelques minorités risquaient d’y perdre leur pays. « La démocratie » mérite sans doute quelques martyrs ! Qui peut bien se soucier des chaldéens d’Irak, des coptes d’Égypte ou des subsahariens massacrés en Libye ?
Le déferlement de plus de 100.000 étrangers armés par nos soins n’a pas déstabilisé le régime. Au contraire, à la vue de ce qui les attendait, de nombreux Syriens hostiles ou indifférents au gouvernement en sont devenus de fidèles soutiens. La coalition de 92 États n’aura donc pas suffi.
Les Damascènes n’auraient-ils pas compris tout le bien que nous leur voulons ? Devons-nous nous demander pourquoi ils ne sont toujours pas convaincus par nos succès afghan, irakien ou libyen ?
Certes, le régime syrien sous l’autorité du président Bachar ne garantissait pas les droits de l’homme tels que nous les entendons. Mais qui peut oser prétendre aujourd’hui que les Syriens ne vivaient pas mille fois mieux avec un État fort et centralisé que sous le chaos et la charia ? Nos « alliés » qataris et saoudiens garantissent-ils à leurs citoyens au moins les mêmes droits que ceux qui sont encore garantis à Damas ? Il ne faut pas être géopoliticien pour savoir que non, et ainsi se douter que si les monarchies du Golfe financent cette guerre, ce n’est certainement pas pour permettre l’émancipation du peuple syrien. Quelle honte de voir la France – ma France, avec son histoire, ses racines – se fourvoyer dans une telle mascarade.
Nous avions réagi avec un premier comité pour empêcher toute intervention militaire en Syrie. Puis l’opération Noël en Syrie nous a permis, tout en apportant 4 tonnes de jouets, de vêtements et de couvertures, de partager de chaleureux moments avec nos amis syriens. Mais les attaques de nos gouvernants continuant, nous avons décidé de ne pas en rester là.
– Une délégation de médecins français emmenée par Patrick ira à la rencontre de ses homologues syriens apporter 4 tonnes de médicaments pour témoigner du fait que la France est là pour soigner, pas pour vendre des armes.
– Une école française des affaires ouvrira prochainement à Damas sous la direction d’Adrian, directeur d’une école à Paris, et qui lui aussi pense que le rôle de la France est davantage d’éduquer les jeunes plutôt que de les envoyer s’entretuer.
– Une Maison de la France à Damas ouvrira grâce à l’engagement de Philippe. À l’exemple du Lycée français qui continue de dispenser son enseignement, la présence de cette maison permettra aux Syriens de ne pas douter que de nombreux Français ne sont pas dupes des intérêts qui ont poussé nos dirigeants à alimenter la guerre chez eux.

Certes nous ne sommes qu’une poignée, certes nous ne bénéficions pas des moyens de l’État. Certes la Syrie est loin, mais si, conscients de ce qui se joue en Syrie, nous n’intervenons pas maintenant, là-bas, pour stopper la folie saoudienne, qatarie et occidentale, il se passera peu de temps avant que les kalach ne crépitent sur les champs.
Nous avons créé le Cercle d’amitié France-Syrie pour encadrer toute ces initiatives. En intervenant exclusivement dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la culture et de l’information, nous garantissons nos amis syriens de la bienveillance de nombreux Français en nous interdisant toute ingérence politique ou militaire.
Car ce qui se joue en Syrie est aussi l’avenir de la France. Aidez-nous.
Pour intervenir en tant que médecin, enseignant, entrez en contact avec nous via mail : cerclefrancesyrie@gmail.com.
Si vous pouvez nous aider financièrement, adressez vos dons au Cercle France-Syrie – 1, rue du Genéral Beuret, 75015 Paris.


Je suis scandalisé par l'attitude des USA qui convoquent une conférence de paix sur la Syrie et dans le même temps arment les rebelles. Veulent-ils vraiment la paix ou agissent-ils sur ordres des grands capitaux ou pire des Frères Musulmans?

mardi 28 janvier 2014

Allen West: « Une sharia invisible a immigré en Amérique et se propage comme un cancer»

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Allen West, ancien député de Floride, contributeur à Fox News, membre du Parti républicain, et ex lieutenant colonel de l’Armée américaine, écrit ceci : « Une sharia invisible a immigré dans notre Amérique et elle se propage comme un cancer et tente de prendre son «hôte» »
 
Allen West cite Daniel Greenfield, journaliste new-yorkais, membre du Freedom Center (Centre pour la liberté), et auteur spécialisé sur l’islam radical, qui dans FrontPage fait remarquer qu’à New York :
« La ville a toujours eu ses micros communautés. Chinatown à la point de Manhattan, Little Tokyo près de l’université NYU, Little Brazil derrière Times Square, et Koreatown à un pâté de maison de l’Empire State Building. Les Russes ont leur coin à Brighton Beach, avec leurs salons de thé et leurs manteaux de fourrure, et Little Italy a ses boucheries, ses pâtisseries, et des rangées de restaurants l’un derrière l’autre.
Mais l’islam n’est pas simplement une culture qui transporte avec lui ses bagages, sa nourriture ethnique, son dialecte, et sa fête nationale, ajoute Greenfield,
Personne à Little Korea, Little Italy, Little Brazil, Brighton Beach ou Koreatown est en train de comploter pour détruire l’Amérique afin que leur religion puisse dominer le monde. Et c’est ce qui fait de Little Bangladesh, Little Pakistan, Little Mogadishu et Little Egypt des endroits différents de tous les autres groupes d’immigrants dont les rêves futurs ne sont pas noircis par le rêve de l’islam. »
Je me souviens, dit Allen West, des mots du President Theodore Roosevelt :
« Aucun homme ne doit être victime de discrimination en raison de l’endroit où il est né, mais tout immigrant qui arrive sur nos rivages doit devenir américain en terme de foi, d’allégeance et de langue. “S’il tente de rester à part avec les hommes de sa propre origine, et qu’il se sépare du reste de l’Amérique, alors il ne contribue pas en tant qu’Américain ».
 
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
 
Note that the President of the United States is a Muslim (manqué) who promised in a speech in Cairo to defend Islam, and has banned mention of Islam (or jihad) from FBI manuals. See Michelle Bachmann on the penetration of the Muslim Brotherhood into the government e.g., the aide to Hillary Clinton when she was Secretary of State was Huma Abedin, of a Muslim Brotherhood family, (a half-brother of Obama is a leader of the Muslim Brotherhood in Kenya, and Obama himself supports the Muslim Brotherhood in Egypt). President Obama has renamed the Fort Hood massacre by Major Hasan, who called out « Allahu Akbar » as he shot 12 soldiers, « workplace violence » instead of what it was, Muslim jihad terrorism.
And what of the Muslim violence at the Boston Marathon by the two brothers from Chechen » : SO TRUE !

Holder, un dangereux serpent, idem BHO.
 Les musulmans ont la ferme conviction que leur réligion sera la réligion du monde. Chaque musulman travaille et lutte pour cela. L’erreur que font les Européens, c’est de croire naïvement que l’islam veut cohabiter en paix avec les non-musulmans. Le non-musulman est perçu dans l’islam comme un sous-homme. Il deviendra respectable que lorsqu’il aura choisi la soumission complète à l’islam. Cette réligion ne voudra jamais entendre parler de paix avec ceux qui refusent de lui faire allégeance. L’islam déteste la démocratie parcequ’elle tolère tous les cultes. L’islam déteste la démocratie parceque chacun est libre dans une démocratie d’appartenir ou non à une réligion. Les femmes dans l’islam ne sont pas différentes du bétail. Leur vie, même la plus intime appartient à l’islam. Leurs envies sont contrôlées et surveillées. Tout comportement suspect ou le moindre regard lancé en direction d’un concombre peut déclencher une violente sanction au nom de la charia. La raison de l’islam c’est de dominer et soumettre le monde. Deux stratégies sont souvent employées pour ça. D’abord la taqya : faire croire à l’ennemi qu’on l’aime, et qu’on partage les mêmes valeurs quitte à boire l’alcool et manger du saucisson. Sans violence, l’islam parvient ainsi à s’imposer en tuant la vigilance du non-musulman qu’il désigne d’emblée comme un ennemi. Ensuite la stratégie de la terreur. Intimider l’ennemi, par la violence et les persécutions. Quand tous les ressorts de la taqya sont épuisés, alors on tue ou on verse le sang des innocents toujours au nom de la charia. En Europe la taqya fonctionne au delà des attentes. Puisque le musulman parvient à passer pour une victime. On parle d’Islamophobie alors que l’islam démontre tous les jours à travers le monde son extrême barbarie. Dans les quartiers musulmans en France, les koufars sont priés de plier bagage. Ceux qui osent résister sont condamnés à subir des pires humiliations jusqu’à des menaces de mort. Tant que la charia ne domine pas le monde, autant vous préparer à livrer une bataille difficile et longue pour son côté psychologique. Car l’islam prend tout son temps et emploie tous les moyens pour atteindre son but. Une réligion qui déteste la démocratie mais s’en sert avec cynisme pour s’imposer. La liberté de culte pour le musulman signifie simplement le pouvoir de la charia. Seul pouvoir reconnu par tous les musulmans. Le reste n’étant que mensonges et manipulations.
 
 

Soutenons les chrétiens d'Orient

Dans son discours au corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, le pape François a prôné la « culture de la rencontre », thème récurrent de la géopolitique du Vatican. Insistant sur les conflits bouleversant le Moyen-Orient, le pape note avec préoccupation les difficultés rencontrées par les chrétiens dans de nombreux pays tels que l’Égypte, la Syrie ou encore l’Irak.
Cette « culture de la rencontre » est portée plus ardemment par les chrétiens originaires ou vivant dans ces pays du Moyen-Orient. N’importe qui se retrouvera à côtoyer les Églises orientales, en France ou en Orient, réalisera vite que ces chrétiens ne demandent ni pitié, ni compassion mais de la compréhension. Chacun des chrétiens libanais, jordaniens, syriens, égyptiens, etc., porte ainsi en lui quotidiennement le discours du pape François, car chercher à comprendre les chrétiens orientaux, c’est avant tout aller à leur rencontre.
Rencontrer les Églises orientales, c’est explorer les siècles de coexistence entre chrétiens, juifs et musulmans ; c’est aussi et surtout se représenter clairement le rôle éminent qu’ont les communautés chrétiennes dans la diffusion de l’éducation et donc de la paix en Orient. Prendre le chemin de la rencontre des chrétiens orientaux est le « geste de premier secours » que nous pouvons leur apporter et que chaque citoyen français, chrétien ou non, intéressé par le rayonnement international de la France devrait effectuer pour la grandeur de son pays dans cet « Orient compliqué ».
Mais cette « culture de la rencontre » ne doit pas se transformer en une culture de la haine ou de la vengeance, symbole de la fermeture sur soi et facteur d’exode des chrétiens d’Orient. Prendre conscience des difficultés auxquelles sont confrontés les chrétiens orientaux nous permettra alors de témoigner de cette réalité perturbée et ainsi de porter par ce témoignage l’espoir que veulent trouver les chrétiens d’Orient. Cette démarche doit s’émanciper du soutien à un régime ou parti politique et, comme le rappelle le pape François, révèle le « courage d’aller au-delà de la surface du conflit ».
L’État français a un rôle de premier plan à jouer pour soutenir le maintien des chrétiens au Moyen-Orient. Mais ce n’est pas seulement aux autorités politiques et diplomatiques d’entreprendre ces démarches, il revient à chaque Français, et notamment à chaque chrétien français, d’être ouvrier de la construction de ce pont qui unit Orient et Occident au travers des chrétiens d’Orient et dont les fondations s’établissent aussi en France. Cette « culture de la rencontre » doit se construire dès aujourd’hui dans l’Hexagone par la rencontre des nombreuses Églises orientales présentes dans notre pays.
Comme l’a rappelé le pape François : « Un engagement commun de tous est utile pour favoriser une culture de la rencontre, parce que seul celui qui est en mesure d’aller vers les autres est capable de porter du fruit, de créer la communion, d’irradier la joie, de construire la paix. »

La Turquie n’est plus en Europe




Lorsqu’en 1999 la Turquie fut admise à poser sa candidature à l’entrée dans l’Union européenne, cette candidature semblait s’inscrire tout naturellement dans la logique de l’histoire de ce grand pays dont les neuf dixièmes du territoire sont pourtant situés en Asie et dont la population est en quasi-totalité, depuis le début du XXe siècle – et pour cause – de religion musulmane.
Héritiers et continuateurs d’Atatürk, les dirigeants d’alors étaient légitimes à vouloir arrimer leur pays au Vieux Continent et à une modernité qui n’était pas seulement technique et économique, mais idéologique et culturelle. La Turquie n’avait-elle pas été depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale le meilleur rempart de l’Occident face au bloc communiste, n’y restait-elle pas le seul et indéfectible allié des États-Unis et d’Israël, n’était-elle pas le plus solide bastion de la laïcité au sein d’un monde musulman que commençaient à démanger les prurits du repli sur soi, du fanatisme et du terrorisme ?
Qu’attendre aujourd’hui de la rencontre entre un président français qui bat les records d’impopularité et un Premier ministre turc largement contesté ? Puissance émergente, la Turquie entreprenante et laborieuse a droit à notre intérêt, à notre considération, à notre respect. En revanche, sur le plan politique, nous n’avons plus d’atomes crochus avec un gouvernement qui soutient en Égypte les Frères musulmans, qui appuie en Syrie les rebelles islamistes, qui mène dans la sphère turcophone étendue de la Russie à la Chine une opération de reconquête, et dont les liens avec l’Occident ne cessent de se distendre. Recep Tayyip Erdoğan, quant à lui, poursuit l’épreuve de force qu’il a engagée avec l’armée, la magistrature, les classes moyennes, les étudiants, les médias et d’une manière générale avec toutes les forces vives qui s’opposent à sa mainmise sur tous les pouvoirs et à sa tentative rétrograde de résurrection d’un passé islamiste que l’on avait cru révolu à jamais sur les bords du Bosphore. Les seules portes qui demeurent ouvertes dans la démocratie selon M. Erdoğan sont celles des prisons qui n’ont jamais accueilli un aussi grand nombre de journalistes, d’universitaires, d’intellectuels, de militaires et d’opposants.
L’opinion en France ne s’y est pas trompée. Si 46 % des Français étaient encore favorables à l’admission de la Turquie dans l’Union européenne il y a dix ans, 83 % y sont aujourd’hui hostiles. La dérive des continents ne se limite pas à des phénomènes géologiques scientifiquement constatables et mesurables. La Turquie de 2014 s’est éloignée de nous. Elle ne saurait prétendre sans imposture à être considérée comme un pays européen.

Journaliste et écrivain
Il a présidé la Bibliothèque de France et a publié plus d'une vingtaine de romans et d'essais

vendredi 24 janvier 2014

Syrie : une opposition à Bachar El Assad de plus en plus cacophonique

 (NOVOpress via Kiosque Courtois) - Une ONG a affirmé hier que les combats entre rebelle et jihadistes avaient fait près de 1400 morts en 20 jours de combats.

En effet selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, les combats qui opposent depuis vingt jours des rebelles, en majorité islamistes, et les jihadistes de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) (son drapeau en Une) ont fait 1400 tués. Plusieurs coalitions de rebelles syriens, excédés par les exactions des jihadistes de l’EIIL et leur volonté d’hégémonie, ont retourné leurs armes début janvier contre ce groupe lié à Al-Qaïda, dans les zones contrôlées par la rébellion dans le nord de la Syrie. Dans un message audio mis en ligne hier, le chef d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, a appelé les jihadistes à cesser immédiatement leurs combats fratricides en Syrie.
 
Islamistes, jihadistes, Al Qaida, miliciens kurdes… Où sont passés les gentils rebelles simplement épris de liberté que la grande presse nous présentait il y a encore quelques mois ?

Les forces d’opposition se décomposent en cinq groupes principaux : tout d’abord les nationalistes arabes soutenus par l’Occident, les seuls que les médias nous aient présentés pendant la première année du conflit. Puis les islamistes proches des Frères musulmans. Mais aussi les salafistes qui veulent instaurer un état islamique. Mais encore, au nord du pays, une guérilla kurde au discours marxisant. Et pour finir, les jihadistes affiliés à Al Qaida, avec d’un côté le Front Al-Nostra composé de jihadistes syriens et de l’autre, l’EIIL majoritairement composé de jihadistes étrangers. C’est cette dernière branche qui, par ses exactions répétées, a fédéré contre elle l’ensemble des autres groupes d’opposition.

Une situation très confuse qui ne peut que bénéficier au régime de Bachar El Assad
Les groupes jihadistes ont en effet réussi à retourner une grande partie de la population contre eux, et l’opposition entre les factions rebelles les affaiblit et les décrédibilise sur la scène internationale. C’est donc en position de force que le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem  a entamé mercredi la séance d’ouverture de la conférence de paix sur la Syrie, baptisée Genève II. Il s’est même permis de faire la leçon au secrétaire d’état américain :  « Monsieur Kerry, personne au monde n’a le droit de conférer ou de retirer la légitimité à un président,  sauf les Syriens eux-mêmes ».  

Les débats entre le régime syrien et l’opposition se dérouleront à huis clos à partir d’aujourd’hui.

Un imam justifie la pédophilie sur une radio nationale algérienne pour les jeunes

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ALGER (NOVOpress) – Sur les ondes de la radio algérienne nationale Jil FM – qui s’adresse aux adolescents et jeunes gens -, l’iman Cheikh Chems Eddine, animateur d’une émission religieuse sur la chaîne algérienne de télévision Ennahar TV, a justifié les pulsions d’un homme de 37 ans pour une fillette de 12 ans.

L’imam a déclaré « Il y a une explication scientifique pour cet amour entre cet homme de 37 ans et cette fillette de 12 ans. Lui, il a 37 ans dans le corps, mais dans l’esprit il a peut-être le même âge que la fille » indique le grand quotidien algérien L’Expression. « Il se peut qu’il soit adulte même dans son esprit et que cette fille de 12 ans soit mûre. 12 ans, mais c’est une femme ! S’ils s’aiment tous les deux. Dans ce cas, si ses intentions sont sincères, c’est-à-dire qu’il la veut pour épouse, je ne voit pas de contrainte à ce genre de mariage » a-t-il ajouté tranquillement.
Cet imam doit être un adepte de la loi sur le Mariage pour tous.
Crédit photo : DR.

Ukraine : les images chocs de la guérilla urbaine

Les opposants au gouvernement ukrainien avaient appelé à manifester dans les rues de Kiev, la capitale. Ces manifestations en faveur du rapprochement de l’Ukraine avec l’Union européenne prennent une tournure violente. On peut même parler de guérilla urbaine. Les manifestants ont incendié des bus, brisé des vitrines et jeté des pierres et des cocktails Molotov sur la police, et même utilisé une catapulte (vidéo). Plusieurs personnes ont trouvé la mort. L’opposition répand déjà une rumeur selon laquelle, ces individus auraient été tués par des tireurs embusqués.
Quel traitement les médias assurent‑ils de ces manifestations ?
On pourrait croire à de l’ironie mais la presse dominante décrit un climat de répression terrifiante. Pourtant, les journalistes et les opposants au président Ianoukovitch précisent que la police fait usage de gaz lacrymogènes et d’armes à balles en caoutchouc, matériel aussi utilisé France. D’ailleurs, les médias qualifient d’arsenal juridique répressif les lois votées le 16 janvier par le parlement ukrainien. Sont pointées du doigt les dispositions qui prévoient de poursuivre des individus organisant une manifestation illégale, de quinze jours d’emprisonnement et de 500 € d’amende. En France, les organisateurs de manifestations illégales sont passibles de six mois de prison et de 7.500 € d’amende. La république française serait‑elle plus répressive que l’Ukraine ?
Quelles intentions cachent cette désinformation ?
Il s’agit avant tout de soutenir des nationalistes ukrainiens anti‑russes, souvent issus de la minorité ukrainophone de l’ouest du pays, qui ne sont pas décrits des nervis d’extrême droite ici mais, je cite, des manifestants pro européens. Par ailleurs, les Etats‑Unis et les organisations de défense des droits de l’homme s’empressent de dénoncer le gouvernement ukrainien dans ses actions. La machine de la propagande anti russe ainsi que la stratégie américaine de division du continent européen sont à l’œuvre.

Novopress



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Sexualité des enfants : les propositions délirantes de l’OMS – par Marie Vermande

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a rédigé en 2010 un rapport intitulé « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe ». Le gouvernement socialiste en France, et Najat Belkacem en tête, s’est rué sur le document pour préparer la mise en application de ce vaste programme !
Peillon, notre cher ministre de l’Education nationale nous a maintes fois parlé de la nouvelle religion républicaine. Une religion qui a déjà sa liturgie (le vote), ses ministres (les divers élus ou non élus d’ailleurs), il lui manquait encore quelques préceptes et commandements… Pour les trouver, on s’en va lire la Bible constituée des divers rapports de l’OMS et autres institutions aussi sombres, et on nous fait avaler le tout en nous affirmant que ce sont les scientifiques et pédagogues qui le disent, nouveaux docteurs de l’Eglise républicaine. Tandis qu’il y a quelques siècles l’enfant apprenait à l’école le catéchisme et les commandements, lui expliquant comment il devait vivre et se comporter, le jeune enfant du XXIème siècle sera désormais confronté à d’autres normes de comportements, et devra donc tout savoir sur le sexe… et ateliers pratiques à l’appui !

Voici donc comment l’apprentissage du sexe sera institutionnalisé et édifié en commandement de la République : 1ère étape, de 0 à 4 ans, l’enfant apprend la « masturbation enfantine », il apprend ainsi à exprimer « ses besoins, ses désirs et ses limites », et pour la pratique on nous propose le jeu du docteur ! 2ème étape, entre 4 et 6 ans, l’enfant peut étudier les « l’amitié et l’amour envers les personnes de même sexe » et « consolider l’identité de genre » 3ème étape, à 6 ans, l’enfant peut connaître et défendre les « droits sexuels des garçons et des filles », et bien sûr le mettre en garde contre les stéréotypes du genre. On lui explique également « l’éjaculation et les menstruations », accompagnés illico presto des « méthodes de contraception » ! 4ème étape : entre 9 et 12 ans, il ne reste plus qu’à le mettre en garde contre les grossesses imprévues, les maladies sexuellement transmissibles, on en remet une couche sur la contraception et le préservatif, et on lui parle de l’avortement et du planning familial. Au cas où ce n’était pas compris on réexplique encore les différentes orientations sexuelles, après tout l’apprentissage n’est-il pas fait de répétition ? Bien entendu on met en garde contre le nouveau Satan de la religion républicaine : l’Eglise catholique et toute autre religion aux idées arriérées et rétrogrades n’y comprenant rien. Enfin dernière étape : de 12 à 15 ans il n’y a plus qu’à étudier la PMA, la GPA, les dons de sperme, la prostitution, après quoi l’enfant de 15 ans arrivé à sa majorité sexuelle est prêt pour se lancer dans le vaste monde et tenter sa propre expérience en appliquant à la lettre ce beau programme.
Qu’ajouter à cela ? Pourquoi ne pas finir par une petite citation ? « A mesure que diminue la liberté économique et politique, la liberté sexuelle a tendance à s’accroître en compensation » in Le Meilleur des Mondes d’Aldous Huxley

Entretien avec Xavier Raufer - La mafia albanaise et ses armes de guerre ont gangrené l’Europe !

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.
Déjà deux règlements de comptes mortels à Marseille depuis le début de l’année. Simple routine ou nouvelle guerre des gangs ?
Si nous étions dans le domaine médical, et qu’il s’agisse d’un patient, on dirait que la situation s’explique par l’incapacité des instances régionales de répression – le problème dépasse Marseille – à poser à temps un diagnostic juste, puis à trouver ensuite le traitement adéquat.
À chaque homicide, on a le pénible sentiment que nombre des magistrats et policiers concernés sont dans le flottement… S’agit-il d’un énième règlement de comptes entre voyous ? D’un mari jaloux ? Ils « n’écartent aucune hypothèse »… Peut-être ceci ou bien cela. L’impression d’instances répressives égarées, dominant mal leur sujet.
Explication : la corruption, car bien sûr, politique clanique et complicités toxiques provoquent fatalement le crime, à Naples comme à Marseille. Que se passe-t-il sur place qui, en fond de tableau, puisse expliquer l’exubérance criminelle de la cité ?
Entre dix autres scandales, des marchés de sécurité ont été attribués aux sociétés d’un truand fiché au grand banditisme. Et n’oublions pas l’infiltration criminelle de l’Olympique de Marseille, ni les combines du port autonome. Par capillarité, cette corruption atteint l’appareil policier et judiciaire régional – parfois, vers le sommet. Ainsi, les magistrats ne disent à Marseille plus rien de « chaud » et préparent à Paris les opérations contre le banditisme local.
Et la police ? La dernière fois qu’on a voulu arrêter un gros truand local, l’équipe venue de Paris a dû loger dans une lointaine caserne et prétendre traquer des « terroristes kurdes » pour détourner l’attention. Toute divulgation sur place et l’oiseau s’envolait – cela s’est d’ailleurs produit quatre fois en 2012. Tout cela affecte la lutte contre le milieu criminel corso-italien et pollue désormais celle, aussi cruciale, contre des clans maghrébins criminalisés du nord de Marseille.
L’emploi de la Kalachnikov semble se « démocratiser ». Que conclure de cet usage désormais banal d’armes de guerre ?
En 1999, de bonnes âmes ont éliminé Slobodan Milošević, président de l’ex-Yougoslavie, qui maltraitait son peuple et ses voisins. Négligeant l’alerte des criminologues, ces dirigeants naïfs permirent alors à la mafia albanaise de se répandre en Europe. Les armes de guerre aussi : dans certains coins d’Albanie, une Kalach’ coûte dix fois moins cher qu’en Europe. D’où l’afflux d’armes de guerre.
Récidive en 2012 : pour liquider le sinistre Mouammar Kadhafi (que nul ne pleure), on a bombardé vingt arsenaux. Par centaines de caisses, un armement de tout type a ensuite traîné sur le sable, à disposition de qui voulait se servir. Résultat garanti : peu après, nombre de ces armes arrivaient en Europe, pour être vendues au milieu criminel. « Gouverner, c’est prévoir », assurait, au XIXe siècle, le publiciste Émile de Girardin. Éliminer des dictateurs, soit. Mais après ? Les armes traînant dans le sable ? Rien n’a été prévu, et ces armes déferlent aujourd’hui en France.
Quand les voyous s’entre-tuent, que peut faire la police ? Intervenir ? Ou compter les morts à la fin du match ?
En tout cas, on ne pourra longtemps continuer comme maintenant. Alors que, péniblement, les États-Unis renoncent à leurs conflits métaphysiques (« guerre à la terreur », « guerre à la drogue ») pour cause d’échec complet, on s’est lancé à Marseille dans une « guerre aux Kalachnikov » qui n’a pas plus de chance de réussir.
Seul le renseignement criminel pacifiera Marseille ; seul, il donne une connaissance intime et prédictive des bandes et bandits. À son tour, ce savoir permet des embuscades ; donc, des flagrants délits : capturer les voyous avec de grosses quantités de drogue, ou les armes en main. Non à se contenter de compter par terre les cadavres criblés de balles, comme on le fait trop souvent.


Docteur en géopolitique et criminologue
Il enseigne dans les universités Panthéon-Assas (Paris II), George Mason (Washington DC) et Université de Sciences politiques et de droit (Pékin)

jeudi 23 janvier 2014

Ne le dites pas aux medias français et belges : il y aurait des manifestants d’extrême droite à Kiev

L’appartenance à l’extrême-droite ne retire rien au courage des manifestants de Kiev. Rien n’indique évidemment que les insurgés de Kiev appartiennent tous à Pravyi Sektor (et il est même vraisemblable que ces derniers ne représentent que cette « minorité agissante » à l’avant-garde de toutes les insurrections, et de toutes les révolutions). Quant à cette minorité elle-même, elle est peut-être à la fois d’extrême-droite ET pro-européenne (quoique d’extrême-droite, ou parce que d’extrême-droite, à vérifier, c’est dire si le champ des hypothèses est large, dans ce paysage politico-mental méconnu).
Mais patience : il est à prévoir que Sebastien Gobert va se faire tirer les oreilles par ses collègues français à Kiev, lesquels se seront fait tirer les oreilles par leur rédaction parisienne :  »eh coco, tes manifestants sont des fachos, et tu ne nous as rien dit ? »  Il n’est rien qu’un journal redoute tant, que de ne pas dire la même chose que la concurrence. Homogénéïsation à prévoir.
Arrêt sur Images

La Belgique rapatrie « en toute sécurité » deux femmes belges enceintes parties rejoindre leurs maris djihadistes en Syrie


L’épouse d’un leader de Sharia4Belgium combattant en Syrie à un stade avancé de sa grossesse: le gouvernement l’aide à rentrer

Deux femmes belges parties en Syrie soutenir leurs maris qui combattent sont revenues à Anvers. A un stade avancé de leur grossesse, elles avaient besoin de soins médicaux. Les autorités belges les ont aidées à rentrer en toute sécurité.
RTL.be

Pendant l’invasion, les travaux de manipulation continuent

Tribune libre de Paysan Savoyard
L’immigration est omniprésente dans les médias. On parle à longueur de pages et sur tous les écrans des demandeurs d’asile, des naufragés de Lampedusa, des campements Roms, des tags sur les mosquées, des repas halal ou des voiles dans la rue…
L’oligarchie, qui organise l’invasion migratoire, ne peut éviter cette forte présence du phénomène dans les médias, que pourtant elle contrôle : son occultation pure et simple serait par trop voyante. La submersion migratoire est tellement puissante et rapide, le Grand remplacement à l’œuvre à ce point massif et spectaculaire, que leurs manifestations s’imposent au premier plan de l’actualité.
Ne pouvant dissimuler tout à fait l’ampleur de l’invasion, l’oligarchie se fixe un autre objectif. Faire en sorte que le débat ne soit jamais posé en ces termes : « Oui ou non sommes-nous en présence d’une invasion ? Faut-il ou non arrêter l’immigration légale aussi bien qu’illégale ? ».
Pour ce faire l’oligarchie déploie une stratégie d’action psychologique et de manipulation de l’opinion qui revêt, sauf oubli de notre part, sept formes principales.

  • Dissimuler les chiffres
Le premier chapitre du manuel de manipulation immigrationniste est le suivant : cacher les chiffres de l’immigration.
C’est ainsi qu’aucun des chiffres disponibles produits par les organismes officiels (INSEE, INED, ministère de l’intérieur) ne permet de connaître ni le nombre des immigrés qui naissent ou arrivent chaque année en France ni le nombre de ceux qui y sont déjà.
Le « solde migratoire » de l’INSEE n’est pas pertinent puisqu’il prend en compte les allers et retours des Français, immigrés ou non (par exemple un Français qui s’expatrie à Londres réduit le solde).
Le nombre des entrées légales (c’est-à-dire le nombre de titres de séjour délivrés) ne rend compte lui que d’une partie du phénomène migratoire puisqu’il ne comprend ni les naissances ni, par définition, les entrées clandestines. Quant au nombre des immigrés installés sur le territoire, il existe un décompte effectué par l’INSEE des immigrés présents en France .)
Là encore la donnée n’est que partielle puisqu’elle ne comprend que les immigrés de première et de deuxième génération : or sont désormais présents sur le territoire des immigrés non européens qui descendent de personnes arrivées au début des années soixante et qui appartiennent donc à une troisième et à une quatrième génération de l’immigration.
Dans le même registre, le Système s’efforce de cacher le fait que l’explosion démographique est liée à l’immigration. Comme on le sait la démographie française se porte extrêmement bien. L’oligarchie exulte et voit le phénomène comme une chance (nous le considérons quant à nous comme une catastrophe). Selon la classe dirigeante, les causes de la croissance démographiques sont l’excellence de la politique familiale et celle de nos dispositifs de crèches et d’accueil en maternelle. Foutaise bien entendu. La cause exclusive de l’explosion démographique est l’immigration, bien sûr : arrivées légales, arrivées clandestines et naissances.
Quant aux Françaises de souche européenne, elles ont, comme leurs homologues européennes, quelque chose comme 1,3 enfant par femme en moyenne. Si ces Françaises de souche européennes étaient restées entre elles, la population se situerait aux alentours de 50 millions : elle est aujourd’hui de 63 millions en métropole.
L’oligarchie ne se contente pas de dissimuler les chiffres, elle les fabrique également. C’est ainsi que les enquêtes d’opinion montrant que l’immigration ne fait pas partie des préoccupations principales des Français nous paraissent peu crédibles. Sans parler de celles qui affirment que Yannick Noah, Omar Sy et Jamel Debbouze sont les personnalités préférées des Français.

  • Mettre en œuvre une propagande immigrationniste intensive
Seconde technique de manipulation : mettre en place une propagande immigrationniste intensive dans tous les secteurs où s’exerce une influence sur les esprits.
Il s’agit d’abord de saturer l’espace médiatique en recourant aux intellectuels, experts, politologues, économistes, cinéastes, gens de culture, qui viennent tenir sur toutes les ondes et sur toutes les pages un discours favorable à l’immigration : « L’immigration a toujours existé ». « L’immigration est une chance, à la fois sur le plan culturel (elle permet la diversité), économique (les immigrés paient nos retraites), social (ils occupent les emplois dont les Français ne veulent pas…). « La plupart des immigrés sont bien intégrés ». « Les difficultés d’intégration ne tiennent pas à l’immigration mais au chômage, aux inégalités et aux ghettos »…
En complément de la parole médiatique, l’oligarchie investit tous les autres secteurs de propagande. Par exemple les agences de communication introduisent systématiquement un noir ou un métis dans les publicités. Depuis au moins vingt ans, le journal Le Monde s’efforce de placer tous les deux ou trois jours la photo d’un homme noir sur sa Une (Obama, un sportif, un chef d’État africain, un chanteur…).
Le spectacle vivant subventionné sur crédits publics (théâtre, danse…) truffe ses productions de déclarations à la gloire du métissage et de l’accueil de l’Autre. Il en est de même pour les compagnies de théâtre en milieu scolaire, fonctionnant elles aussi grâce aux crédits publics. Les maisons d’édition, contrôlées par l’oligarchie, multiplient les œuvres à message immigrationniste. Les prix littéraires permettent la promotion des plus significatifs (voir le dernier prix Fémina).
Les livres pour enfants sont un lieu privilégié de la propagande immigrationniste. Les livres et les programmes scolaires présentent l’immigration à la fois comme une nécessité économique et comme un phénomène démographique et économique inéluctable. Les concours de Miss France sont aussi mobilisés (voir le choix de la Miss 2013). Instrument essentiel de la propagande, les séries télévisées et les films, dont la production est en totalité contrôlée par l’oligarchie (qu’il s’agisse des sociétés de production ou du système d’avance sur recettes) font une large place à l’éloge de l’immigration et du métissage.
La propagande immigrationniste est assise sur des mensonges (voir notre tribune du 17/09/13). Les Français commencent à s’en apercevoir. Mais le matraquage continue tout de même : quoique moins efficace qu’avant, il permet tout de même de continuer à duper une partie substantielle de l’électorat.
 
  • Occulter le fait que l’immigration est la cause de nos principales difficultés
Troisième méthode manipulatoire utilisée par l’oligarchie : occulter le fait que l’immigration est la cause première de beaucoup de nos difficultés.
Prenons l’exemple de l’éducation nationale, qui a entamé un processus d’implosion depuis une trentaine d’années. Le classement Pisa, qui mesure les performances scolaires des élèves d’une cinquantaine de pays, a été rendu public il y a quelques semaines : la France, déjà en position médiocre, recule encore, aux alentours de la 25e place (le haut du tableau étant occupé par des pays asiatiques et d’Europe du nord).
Examinés plus en détail ces résultats font surtout apparaître la grande hétérogénéité des élèves français : les bons élèves français sont aussi bons que les meilleurs élèves des pays performants. Mais les mauvais sont plus nombreux qu’ailleurs et ils sont plus mauvais.
Pour l’oligarchie, politiciens, experts, journalistes, la conclusion est rapidement trouvée : « il faut renforcer l’éducation prioritaire et lutter contre le chômage et les inégalités sociales ». Pourtant, contrairement à ce que prétendent les porte-paroles du Système, ce ne sont pas « le social » ou « les inégalités » qui expliquent les mauvaises performances moyennes des élèves français : la cause majeure du phénomène est l’immigration. Les mauvais élèves de plus en plus nombreux, qui tirent vers le bas les performances moyennes des Français, sont le plus souvent des immigrés.
Même phénomène pour le logement. On sait que les logements sociaux sont en nombre très insuffisants. L’oligarchie pérore sur les causes et agite les solutions, l’aide à la construction, le financement des organismes HLM ou les aides fiscales à la construction locative…
Elle tait en revanche soigneusement l’une des causes importantes du déficit de logements sociaux dont souffrent les Français, qui est l’immigration bien sûr, puisqu’une partie des logements sociaux, dans une proportion inconnue mais de toute évidence importante, sont occupés par des immigrés.
L’hôpital débordé, malgré l’explosion de ses coûts ? On entend parler de l’effet 35 heures, des dures conditions de travail des personnels, d’organisation administrative perfectible, des effets du vieillissement de la population… Alors que là encore le problème le plus immédiat est l’immigration, qui submerge les structures hospitalières et saturent les capacités (en particulier les services d’urgences, utilisés de façon abusive en raison de leur gratuité).
Les difficultés des transports en commun en région parisienne ? L’oligarchie disserte sur la distorsion entre la localisation des emplois et celle des logements, parle de moderniser les réseaux ou de créer de nouvelles infrastructures… Alors que la thrombose s’explique par l’explosion de la population immigrée, qui se concentre avant tout en région parisienne.
Les déficits publics ? Là encore ils sont pour une bonne partie liés à la présence des 15 millions d’immigrés (cette estimation chiffrée est de notre crû) qui, en raison de leurs « difficultés sociales », profitent à fond des services publics et des prestations de toutes sortes.
Le haut niveau de la délinquance ? L’explication du phénomène n’a pas grand-chose à voir avec « le social » et le chômage, au contraire de ce qu’assurent les thuriféraires du Système. Elle a en revanche, cela va sans dire, des rapports étroits avec l’immigration, nous y revenons plus loin.
Résumons : l’oligarchie fait tout pour cacher ou nier le lien causal qui existe entre l’immigration et beaucoup des graves problèmes auxquels la France est confrontée.

  • Dissimuler le lien entre délinquance et immigration
Parmi les phénomènes négatifs dont la cause est à rechercher pour l’essentiel dans la poursuite de l’immigration, la délinquance est sans doute le plus sensible. Les techniques de manipulation utilisées pour traiter la question de la délinquance ont donc pour le Système une importance cardinale.
Pour s’efforcer de cacher le plus possible le lien qui existe entre délinquance et immigration, l’oligarchie cherche tout d’abord à cacher l’ampleur de la délinquance. Les grands médias certes, pour faire de l’audience, font une large place aux crimes les plus spectaculaires. De même les journaux gratuits distribués dans les transports signalent un ou deux évènements criminels par jour (braquage sanglant, meurtre…).
Cette mise en avant des évènements les plus graves a pour l’oligarchie un effet tout à fait positif : elle conduit la plupart des lecteurs de la grande presse ou des auditeurs des JT à penser que la délinquance se limite à quelques faits divers par mois, graves certes mais en nombre limité.
De fait une large partie de l’opinion n’a pas conscience de l’ampleur réelle de la délinquance. Selon les chiffres officiels des crimes et délits recensés, près de 10 000 délits et crimes sont commis chaque jour (soit 3,5 millions par an, hors délits routiers ; et en réalité trois fois plus selon les enquêtes de victimation).
Pour dissimuler d’autre part le fait que la plupart des crimes et délits sont commis par des personnes originaires de l’immigration, l’oligarchie déploie d’autres techniques bien connues. Le prénom et le nom des délinquants ne sont pas publiés par la presse s’ils sont à consonance étrangère. S’ils sont publiés, le journaliste signale que « les prénoms ont été changés »  (« Mouloud » ou « Boubacar » devenant « Jean Marc » ou « Paul »). Lorsqu’en revanche, le crime a été commis par un européen, ses nom et prénom sont rendus publics immédiatement et le traitement de l’affaire s’étale alors sur plusieurs jours.
En toile de fond de ces méthodes de dissimulation, l’oligarchie s’attache à répéter, comme nous le notions plus haut, que les causes du haut niveau de délinquance sont « les difficultés sociales » et « le chômage ».

  • Faire dévier le débat sur des questions non liées à l’immigration
Cinquième chapitre du manuel d’action psychologique : faire porter le débat public sur autre chose que l’immigration.
L’oligarchie cherche d’abord à occuper le terrain le plus possible avec l’économique et le social. Nous ne prétendons pas, précisons-le, que ces thèmes ne sont pas importants : mais ils nous paraissent pourtant beaucoup moins vitaux que celui de l’invasion.
Lorsque les faits et gestes des immigrés s’imposent tout de même dans l’actualité, l’oligarchie cherche alors à dévier le débat sur des thèmes qui ne sont pas en soi liés à l’immigration. Il s’agit de provoquer des faux débats et des polémiques de nature économique, juridique ou philosophique, de façon à éviter que la controverse ne porte sur l’immigration elle-même.
C’est ainsi que les prières de rue ou les revendications communautaires des musulmans ne sont pas traitées comme des difficultés liées à l’immigration, mais comme des problèmes posant la question de « la laïcité ». L’oligarchie se met alors à disserter longuement sur des questions doctrinales et fait mine de s’interroger sur  l’esprit de la loi de 1905 ou encore sur la façon de rendre compatibles la laïcité et la liberté religieuse.
De même les émeutes et la délinquance urbaine sont l’occasion de discuter de « l’égalité », des mécanismes de l’égalité des chances, des meilleurs moyens de faire redémarrer « l’ascenseur social », des questions de formation professionnelles… Par là même, la question de l’immigration elle-même, qui est pourtant la source de la quasi-totalité des phénomènes d’émeutes et de délinquance urbaine, est évacuée.
De plus les thèmes qui sont placés au centre des débats renvoient le plus souvent à des concepts (laïcité, citoyenneté, égalité des droits…). Le débat que ces concepts suscitent est par voie de conséquence nécessairement complexe et abstrait. En discutant sur des principes, l’oligarchie parvient ainsi à occulter les faits, à brouiller les pistes, à embrouiller les esprits et à désorienter un électorat qui finalement ne sait plus quoi penser.

  • Lorsque la question de l’immigration s’impose tout de même, dévier le débat sur des concepts et sur des détails
Sixième technique. Lorsque le débat sur l’immigration vient sur le devant de la scène, en dépit des efforts faits pour l’éviter, le Système cherche là encore à faire diversion, par deux moyens.
Il s’emploie tout d’abord à dévier le débat, là encore, sur des notions, des « valeurs » et des questions de principes : comme dans le cadre de la technique précédente, il s’agit d’embrouiller les esprits et de noyer le poisson en se disputant sur des concepts, ceux-ci étant cette fois directement reliés à l’immigration. Là encore le but est de créer des distinctions artificielles et des faux débats sans rapport avec le réel : entre islam et islamisme ; entre intégration et assimilation ; entre universalisme républicain et multiculturalisme.
Le but est le même : la tête farcie par les querelles fumeuses, l’électeur de base sombre dans le doute et l’indétermination. La gauche au pouvoir vient de donner ces jours ci une illustration de cette technique, en publiant un rapport sur « l’intégration » commandé par le premier ministre. Ce rapport va permettre à l’oligarchie de se disputer pendant encore un moment sur les concepts et les valeurs : pendant ce temps là elle évite qu’il soit question de l’invasion en cours.
Pour éviter que les questions majeures ne soient posées, l’oligarchie cherche également à faire dévier le débat sur des détails ou des questions secondaires. C’est ainsi que se trouvent régulièrement placées au cœur du débat la question du voile et ses multiples déclinaisons (Doit-on interdire le voile dans l’espace public ou seulement à l’école ? Les mères voilées peuvent-elles accompagner les sorties scolaires ? Les agents publics peuvent-ils porter le voile ? Certains voiles sont-ils autorisés et d’autres à prohiber, tels que le voile intégral par exemple ? etc.).
La question de savoir s’il faut admettre ou non que les mosquées comportent un minaret a également échauffé les esprits. Dans le même registre, on a parlé en son temps des tests de langue ou des prières de rue… De même l’oligarchie s’efforce de limiter le champ du débat à l’immigration clandestine, de façon à occulter les autres dimensions du dossier (immigration légale et naissances issues de l’immigration). Tout cela engendre des débats agités. Pendant ce temps, les questions majeures sont occultées : Oui ou non sommes-nous en présence d’une invasion ? Devons-nous et pouvons-nous l’arrêter ?
 
  • Accuser la population française de racisme
La septième et dernière technique est l’une des plus efficaces : elle consiste à accuser les Français d’être racistes.
La société française et la population françaises sont ainsi accusées de façon permanente par les porte-paroles du Système (intellectuels, experts, journalistes) d’être travaillées par le racisme et tentées constamment par les comportements discriminatoires. L’accusation comporte à la fois une menace judiciaire (« les propos et comportements racistes étant interdits, le raciste peut faire l’objet de poursuites ») et une condamnation morale (« le racisme et la xénophobie sont la quintessence du Mal »).
Dans le même mouvement, l’oligarchie accuse le FN, seul parti à vouloir arrêter l’immigration, de dissimuler sa vraie nature raciste et d’entretenir des liens idéologiques avec le fascisme et le nazisme.
Les accusations de racisme adressées à la société française et aux Français de base ont un objectif incapacitant. Il s’agit d’inhiber la population, de paralyser les Français, contraints de laisser s’appliquer sans rien dire la politique d’invasion, par crainte d’être poursuivis pénalement ou d’être maudits devant l’Éternel.
En mettant la population en accusation, l’oligarchie atteint ainsi l’objectif recherché : ce n’est plus l’immigration qui constitue un enjeu majeur du débat public mais le racisme des Français et leurs tentations de faire confiance à « l’extrême droite ».
On peut également signaler une autre technique, proche de la précédente : la moquerie à l’égard des Français (de souche) : en se gaussant des franchouillards et des beaufs, casaniers, sans culture et d’esprit étroit, il s’agit là aussi de produire un effet incapacitant sur une population paralysée par le mépris et l’humiliation qu’elle subit. Les émissions de télévision et le cinéma jouent le rôle principal dans la mise en œuvre de ce volet de l’action de manipulation et d’intoxication de l’opinion.
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Grâce à ces différentes méthodes, l’oligarchie parvient pour l’heure à ce que la vérité soit tue. Quelques dissidents mis à part, tous ceux qui comptent en France parlent, écrivent et agissent en faveur de la poursuite de l’immigration. Le pays est en train d’être envahi : mais personne ou presque n’ose le dire. Le FN lui-même se contente d’évoquer l’arrêt de l’immigration parmi d’autres sujets ; mais il  n’ose pas sonner l’alarme contre l’invasion et ne prononce d’ailleurs jamais le mot.
L’objectif de l’entreprise de manipulation et d’intoxication de l’opinion est donc pour l’instant atteint : l’invasion migratoire organisée par l’oligarchie se poursuit, sur un rythme d’au moins 400 000 immigrés d’origine non européenne en plus chaque année (addition faite des naissances, des entrées légales et des entrées illégales, les départs et décès étant déduits). Et l’opinion continue à l’accepter sans réagir.