mercredi 29 avril 2015

SUCCESSEUR D’AL BAGHDADI À DAESH

Il s’agirait d’un nommé Abu Alaa al-Afri, ancien professeur de physique à Tell Afar,  déjà membre d’Al-Qaïda historique !
Abu Alaa al-Afri aurait déjà  été pressenti par Oussama Ben Laden à la direction d’Al-Qaïda en Irak après la mort des 2 responsables précédents tués dans un bombardement américain en 2010.
Si Abu Alaa al-Afri arrivait à la tête de DAESH, cela pourrait profondément changer la donne car il serait sans doute plus enclin à se réconcilier avec Ayman al-Zawahiri (le successeur de Ben Laden pour AQ historique) et donc aussi avec les frères ennemis du Front al-Nosra (considéré comme Al Qaïda en Syrie).

DAESH organisation professionnelle

Des documents publiés récemment par le magazine allemand  démontre ce que nous soutenons depuis le début de ce blog : DAESH, sous couvert de raisons religieuses, n’est en fait qu’une organisation militaire parfaitement organisée et possédant un très performant service secret de renseignement, manifestement formé et encadré par des professionnels.
Les documents publiés démontrent en effet comment chaque opération de DAESH est minutieusement préparée mais aussi que des plans complexes de prise progressive du contrôle de la Syrie existaient !
Le magazine allemand a en effet publié des documents secrets produits par un des cerveaux de DAESH, tué en 2014 !
Page par page, les documents révèlent un plan sophistiqué, non pas tant pour le djihad, mais pour construire un état nouveau. Les organigrammes et les chaînes de commandement sont faits de manière professionnelle et révèle des structures complexes avec existence d’un service secret performant, d’organes de protection internes, d’organisation de prison et de centres d’interrogatoires, de fournitures d’armes de pointes et de la présence d’experts en armement,…
Bref, DAESH n’est pas un groupe terroriste religieux mais bien une armée privée encadrée, équipée et instruite grâce à des soldats professionnels fournis par des puissances régionales (Turquie, Arabie Saoudite, Qatar) voire internationales (France, Grande Bretagne, USA) !
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lundi 27 avril 2015

Coup d'état prévu en Algérie ?

Alors que le président Abdelaziz Bouteflika appartient au monde des morts–vivants, les trois pouvoirs, le politique, le renseignement et le militaire aiguisent les couteaux en Algérie.
Le pouvoir politique est mené par Saïd Bouteflika, le frère du président. En coulisses, dans l’ombre, Saïd conduit la gouvernance politique du pays, soucieux de maintenir la corruption à son plus haut niveau. Depuis 2013 Saïd manigance et regarde son frère qui ne veut pas mourir, néanmoins il a compris avoir plus d’intérêts à maintenir Abdelaziz vivant que de le faire trépasser. Le décès du président serait une déclaration de guerre ouverte entre tous les prétendants au pouvoir algérien, Boutef. sur un fauteuil roulant permet à Abdelaziz de tirer les ficelles supportant les restes viciés du FLN. C’est d’ailleurs ce même Abdelaziz qui fit assassiner le 25 février 2010 Ali Tounsi, alias le colonel Al Ghaouti, directeur général de la Sûreté nationale algérienne. Les Boutef. espéraient ainsi regrouper sous un même ministère tous les services de police et de gendarmerie, mettant ainsi sous leur coupe le fameux DRS (Département du Renseignement et de la Sécurité) qui fonctionnait de manière autonome. C’est loupé …
Le Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS), mené depuis 1990 par le général Mohamed lamine Mediene alias Toufik, formé aux renseignements dans l’ex URSS, ancien membre du KGB et toujours très proche des russes, enfin de Vladimir Poutine. Depuis sa création, le DRS est un État dans l’État algérien, à sa plus belle époque, dans les années 1990 à 2000, le DRS, construit selon le modèle communiste de la délation, rétribuait pas moins de 2 millions d’algériens pour surveiller leurs voisins. Le DRS est en lutte violente contre le pouvoir politique, il a récemment menacé de dévoiler les informations de corruptions concernant les frères Bouteflika. Toufik ayant mis sous écoute téléphonique Saïd Bouteflika, le déballage risque d’être douloureux pour le pouvoir en place. Le DRS est fortement soupçonné d’être à l’origine des troubles civils débutés fin 2014 et toujours en cours dans le sud algérien, portant sur l’opposition à la prospection et l’exploitation de gaz de schiste dans ces contrées, les villes d’In Salah et de Tamanghasset étant au cœur de la révolte. Le DRS y sème le vent de la tempête pour faire vaciller le pouvoir en place.
Le pouvoir militaire a fait et défait les gouvernements algériens depuis la création de l’Algérie, c’est-à-dire depuis 1962 car avant la colonisation française puis l’indépendance, l’Algérie n’existait pas en tant que nation unie, les tribus s’y partageant le territoire. Commandée depuis août 2004 par le général Ahmed Gaïd Salah, l’Armée Nationale Populaire (ANP) est vraisemblablement la mieux équipée d’Afrique et ne cesse d’améliorer ses capacités. Son budget 2015 (fonctionnement plus achats) est évalué à environ 20 milliards de dollars. Pour autant l’ANP n’est plus homogène comme elle le fut depuis l’indépendance, d’une part se trouve la vieille garde représentée par Salah, soutien indéfectible des frères Bouteflika et corrompue jusqu’à l’os, de l’autre la jeune garde composée de commandants quinquagénaires qui attendent leur tour.
Et c’est de cette nouvelle génération d’officiers poussés par le DRS, et de la troupe prête à les suivre que la révolte viendra prochainement.
Cependant tout n’est pas si simple, nous avons en présence :
–                La Russie pour laquelle l’Algérie est la Syrie du Maghreb, qui soutient le DRS qui lui soutient la nouvelle génération d’officiers et fomentent les révoltes civiles du Sud,
–                Les États-Unis qui soutiennent la nouvelle génération d’officiers ainsi que les révoltes civiles du Sud mais pas le DRS et qui ont ouvert une base navale à Rota près de Cadix en Espagne, base destinée à assurer une présence US à l’Ouest de la Méditerranée, à protéger Gibraltar, à défendre si nécessaire le royaume de Maroc, et à maintenir une capacité d’intervention rapide en Afrique du Nord,
–                Enfin, le risque terroriste de nouveau, en particulier depuis la chute de la Libye, enflamme les frontières algériennes, hormis celle avec la Maroc.
Le coup d’État militaire se prépare donc, ce n’est qu’une affaire de semaines ou de mois. Que deviendra l’Algérie ? Vivra-t-elle un nouveau cycle de régime autoritaire et corrompu ? Se tournera-t-elle vers la Russie, vers les USA ? Se démocratisera-t-elle enfin ? Ou se définira-t-elle comme actuellement, jouant toutes ses cartes pour espérer être la première puissance du nord de l’Afrique ? Une main tendue à la Russie pour l’achat de ses armes comme les missiles S 400 Triumf, pour construire sa future centrale nucléaire de type VVER d’une puissance de 1000 MWe (identique à celle de Bouchehr en Iran) prévue pour une mise en chantier en 2018 et une mise en production en 2025 dans la région de Mers-El-Kébir, une main tendue à la Chine pour le développement de ses missiles longue portée voire balistiques, une autre tendue vers l’Iran pour les coups bas, encore une vers l’Europe pour la coopération commerciale et économique et enfin une dernière vers les États-Unis pour participer à des exercices maritimes de l’OTAN en Méditerranée ?

L’Etat islamique aux portes des Etats-Unis

Rapport exclusif : l’Etat islamique aux portes des Etats-Unis

Il y a dix semaines l’administration Obama a défendu sa politique étrangère en affirmant que ISIS l’Etat islamique n’était pas une menace existentielle pour les Etats-Unis…
(Existentiel est un terme philosophique qui signifie essentiellement que ISIS n’est pas une menace mortelle pour sa survie.) En revanche pour les pays comme l’ Irak, la Syrie et la Libye répondent aux critères de menace existentielle en fonction de la proximité d’ISIS dans leurs pays par les décapitations, les meurtres de masse et le génocide des chrétiens.
NDLR – Obama lui lorsqu’Israël agit ou tente d’agir contre les menaces existentielles qui l’entourent et le menacent, Hamas, Hezbollah autres groupes terroristes, Iran et son nucléaire, immédiatement Obama réagit en mettant des bâtons dans les roues de l’état Hébreu
La semaine dernière, Judicial Watch a rapporté que ISIS a un camp d’entrainement à quelques miles de El Paso, au Texas.
L’emplacement exact où le groupe terroriste a établi sa base est à huit miles (environ 13 kms) de la frontière des États-Unis dans une zone connue sous le nom « Anapra » situé juste à l’ouest de Ciudad Juárez dans l’État mexicain de Chihuahua. Une autre cellule ISIS est à l’ouest de Ciudad Juárez, à Puerto Palomas, et cible les villes du Nouveau-Mexique de Colomb et de Deming pour un accès facile aux États-Unis … .. des sources de police et de renseignements signalent la zone autour Anapra qui est dominée par Vicente Carrillo Fuentes un gros trafiquant («cartel de Juarez »), ainsi que La Línea (le bras d’application de l’entente) et le Barrio Azteca (un gang formé à l’origine dans les prisons d’El Paso). Le contrôle des Cartel de la zone d’Anapra est difficile car c’est un environnement extrêmement dangereux et hostile pour l’armée mexicaine et les opérations de la police fédérale … ..Selon ces mêmes sources, les «coyotes» comme ils s’appellent sont engagés dans la contrebande humaine – et travaillant pour le cartel de Juárez et ils aident à déplacer terroristes de l’Etat Islamique à travers le désert et à travers la frontière entre Santa Teresa et Sunland Park, au Nouveau-Mexique.
A l’est de El Paso et Ciudad Juárez, un cartel soutenu par les «coyotes» est également actif pour faire passer les terroristes d’ISIS par la frontière poreuse entre Acala et Fort Hancock, au Texas. Ces zones spécifiques ont été ciblées par ISIS en raison de la faible efficacité de leurs forces de police…… Des sources de renseignement mexicaines rapportent que ISIS entend exploiter les chemins de fer et les installations aéroportuaires dans les environs de Santa Teresa, au Nouveau-Mexique (un port d’entrée vers les États-Unis). Les sources disent aussi que ISIS a des « observateurs » situés dans les montagnes de l’Est Potrillo au Nouveau-Mexique (en grande partie gérés par le Bureau of Land Management) pour aider aux opérations de passage des frontières des terroristes.
ISIS mène également des reconnaissances dans les universités régionales – dans le White Sands Missile Range (Base militaire US qui fait des évaluations, test et recherches sur les missiles – Ainsi que sur les  installations gouvernementales à Alamogordo, au Nouveau-Mexique  et sur les installations électriques près d’Anapra et Chaparral, NMexique.
La menace existentielle apparemment se rapproche. Bien que les agences fédérales n’ont pas vérifié le rapport Judicial Watch, stratégiquement il est utile pour la patrouille des frontières et autres agents chargés de l’application de la loi de penser de l’Etat islamique comme le « al-Baghdadi Cartel ». Il y a des similitudes et des différences entre les cartels de drogue mexicains et ISIS qui cependant sont capables de travailler ensemble.
Les Cartels utilisent le slogan «plata o plomo » signifiant « payer ou être tués. » ISIS utilise lui « se convertir ou mourir », « payer des impôts ou être tué ». L’État islamique représente le pire des deux, une organisation criminelle transnationale qui tue au nom de l’Islam. Et ils ont mis en place un camp sur la frontière mexicaine avec les États-Unis.
Les Cartels mexicains et ISIS tous deux pratiquent le trafic de drogue, le trafic des humain, utilisent la violence pour maintenir et développer leurs territoires, tuent des civils et des journalistes et menacent les gouvernements. Tous les deux ont des structures patriarcales, de commandement hiérarchique avec des commandants, des soldats, des responsables pour l’application de leur charte et du personnel de soutien.
Les deux violent et asservissent les femmes et les enfants.
Ils sont une culture de « l’honneur » où le manque de respect doit être vengé.
Les Cartels et ISIS utilisent les enlèvements comme moyens d’extorsion.
ISIS a recueilli par exemple récemment de fortes rançons pour les femmes Yazidi et d’autres qu’ils avaient enlevées et réduites en esclavage. Ils ont également tenté de demander des rançons aux américains, aux japonais et d’autres otages avant qu’ils ne les décapitent.
Les Cartels prélèvent une taxe de guerre pour ceux qui vivent sur leur territoire et si quelqu’un ne peut pas ou ne veut pas payer la taxe, un membre de la famille est kidnappé.
Il y a également eu des rapports que les cartels ont enlevés des citoyens américains ainsi que l’enlèvement d’un agent de patrouille frontalière des États-Unis.
ISIS et les cartels mexicains utilisent des tactiques similaires particulièrement les décapitations.
Comme Isis, les cartels décapitent et envoient les bandes vidéo montrant de multiples victimes pour instiller la peur et envoyer un message à leurs ennemis.
Cependant, les décapitations des cartel sont différentes de celles d’ ISIS.
Les Cartel pratiquent souvent la torture, et écorchent la peau de la tête entière et pratiquent la castration du vivant de la victime.
Ils dépècent et exposent publiquement les corps dans des positions humiliantes avec leur pantalon tiré vers le bas, avec le pénis dans la bouche ou la main. Ils humilient le corps pendant et après la mort pour que la personne soit privée de mourir dans la dignité.
ISIS et d’autres djihadistes ne castrent pas ou n’affichent sexuellement les cadavres généralement.
En fait, ils semblent éviter consciemment les organes génitaux de leurs ennemis sauf bien sûr quand ils sont en train de violer les hommes, les femmes ou les enfants.
La castration et la mutilation du corps « nuiraient » à ISIS et à leur message car ce serait contraire au rite islamique et théologiquement sanctionné.
Les Cartels mexicains et ISIS exécutent leurs selon des accusations que la victime était un espion ou un traître afin d’avertir et faire peur aux populations locales. Les deux exposent les têtes des décapités et les corps dans les zones publiques, suspendus à ponts ou à l’entrée des villes. Pour signifier qu’ils contrôlent le territoire.
Les deux cartels et ISIS utilisent Internet pour recueillir des renseignements, diffuser de la propagande, recruter de nouveaux membres et glorifier leurs organisations.
Ils contrôlent l’information en assassinant des journalistes et publiant leurs propres brochures et magazines. Les deux ont des stratégies de recrutement complexes et utilisent Twitter, Facebook et autres médias sociaux pour recruter.
Les Cartels de la drogue mexicains ont recruté des milliers de jeunes dans les écoles primaires et secondaires au Texas pour former des gangs sous leur contrôle pour aider au trafic de drogue.
ISIS utilise twitter, Instagram, facebook et sites djihadistes pour recruter avec succès des milliers d’adeptes occidentaux et inspirer des jeunes qui deviendront des extrémistes violents.
Les cartels sont présents dans la musique, le cinéma, les vêtements et la littérature et ils perpétuent la « Narco cultura », une sous-culture qui glorifie la culture criminelle.
ISIS lui possède une autre propagande et appelle des jeunes qui idéalisent le Califat et veulent faire partie d’une aventure anti-occidentale.
La différence la plus significative entre l’idéologie des cartels et ISIS, c’est que l’État islamique a une vision apocalyptique de la fin des temps.
Les Cartels eux veulent surtout le pouvoir et l’argent, ISIS veut apporter l’apocalypse et gagner leur place dans l’histoire. ISIS utilise des tactiques d’entente pour réaliser une prophétie des temps de la fin qui laisse présager que la bataille finale entre les armées de l’Islam et ses ennemis se produira dans la ville syrienne de Dabiq. Cette bataille finale précédera la fin des temps et le triomphe de l’islam sera véritable.
ISIS doit provoquer l’Amérique dans une guerre terrestre en Syrie pour s’ acquitter de la prophétie. Quelle meilleure façon d’y parvenir que d’avoir des agents d’ISIS qui entrent aux États-Unis par la frontière sud et qui commettront une attaque de grande envergure sur le territoire national.
Ou peut-être diffuser une vidéo de la décapitation de citoyens américains, de patrouilles frontalières ou d’agents de la DEA (Agence fédérale de contrôle des stupéfiants
) étant rituellement décapités au Texas ou au Nouveau-Mexique. Même le président Obama serait obligé d’envoyer des troupes en Syrie si des Américains étaient décapités sur leur propre sol.
ISIS a utilisé cette stratégie similaire pour provoquer la Jordanie dans une guerre en brûlant le pilote jordanien vivant Muath al-Kasabeh.
Les deux cartels et ISIS sont des menaces graves, mais il devrait y avoir aucun doute que l’État islamique et ses filiales constituent une menace beaucoup plus dangereuse, imminente et existentielle pour le territoire national des USA.
Les Cartels mexicains et d’autres organisations criminelles transnationales sont principalement constitués de vrais criminels et les djihadistes d’ISIS sont principalement constitués de « vrais croyants ».
Les seigneurs de la drogue même avec leurs atrocités, les violations des droits humains, le trafic stupéfiants et d’êtres humains sont essentiellement des hommes d’affaires, des sociétés structurées et violentes obéissant à un chef. Le leader Etat islamique Abu al Baghdadi s’est lui déclaré le calife, successeur religieux du prophète Muhammad et chef de toute la communauté musulmane. Les Cartels mexicains sont de véritables criminels et n’ont comme intérêt « que » l’argent et le pouvoir.
Les djihadistes de l’ISIS sont de « vrais croyants » qui se battent dans une guerre cosmique au nom de l’Islam.
Bien qu’ils utilisent des tactiques terroristes semblables, les techniques de lutte contre le terrorisme typique ne seront pas efficaces. On l’a vu pour la lutte contre les cartel
Pour ISIS et sa croyance dans la prophétie des temps de la fin peut aussi être son talon d’Achille.
Une stratégie qui élimine la rectitude politique (politiquement correct) de la tactique de lutte contre le terrorisme combinée avec des méthodes qui vont à l’encontre des groupes religieux apocalyptiques millénaristes serait efficace.
La sécurisation de la frontière est une méthode immédiate évidente pour protéger les Américains à la fois de la menace d’ISIS et les cartels mexicains.
 Une fois de plus Obama a menti et sa politique anti-US et anti Israel met en danger l’Occident. Le Sénat qui a une plus grande majorité Républicaine que le Congres ne devrait plus attendre pour accuser Obama 

Cadre important des Frères Musulmans… et directeur Egypte de la Fondation Clinton

Il est bon de rappeler qui est Hillary Clinton et éviter un désastre Obama bis
Le conseiller spécial du parti Liberté et Justice, façade politique des Frères Musulmans en Egypte, a été arrêté par l’état égyptien en août 2013 dans le cadre de son coup de filet contre les cadres du mouvement islamo-terroriste.
Gehad El-Haddad
Fils de Essam el Haddad, membre du bureau exécutif des Frères Musulmans, il fut aussi porte parole de la campagne présidentielle de Mohamed Morsi.
Les Etats-Unis ont ces dernières années soutenu activement les prises de pouvoir en Tunisie et Egypte des islamistes, Hillary Clinton en tant que secrétaire d’état à la politique étrangère notamment.
De août 2007 à août 2012, Gehad El-Haddad a été le directeur pour l’ Egypte de la Fondation Bill Clinton.
L’Egypte a, depuis le pouvoir du général Sissi, tenu rigueur aux Etats-Uniens de leur soutien aux Frères Musulmans, d’où leur réorientation stratégique envers la Russie et la France.
Observatoire de l’islamisation, 19.04.2015.source
note de la rédaction Israël-flash
Créée en 1997 par Bill Clinton, (42e président des États-Unis entre1993 et 2001) à la fin de son premier mandat présidentiel, cette fondation à but humanitaire, philanthropique et écologique a levé plus de 500 millions de dollars en 10 ans grâce à des donations de plus de 200 000 donateurs provenant essentiellement de contributeurs étrangers, notamment de la famille royale saoudienne, du roi du Marocet de plusieurs monarchies pétrolières du Moyen-Orient, etc
En 2005, Bill Clinton crée et parraine Clinton Global Initiative, une ONG qui lutte contre la pauvreté en Afrique, le paludisme et le SIDA. < Ca c’est pour la facade ! 

Israël prévient le Hezbollah de se tenir tranquille

Israël prévient le Hezbollah de se tenir tranquille

Des sources non-officielles en Syrie et au Liban, citées par les chaînes de télévision arabes Al Jazeera et Al Arabiya ont rapporté, samedi 25 avril, que la force aérienne d’Israël a frappé des cibles du Hezbollah et de l’armée syrienne dans les montagnes de Qalamoun sur la frontière libano-syrienne, depuis mercredi 22 avril jusqu’à vendredi 24 avril au soir. Il n’y a eu aucune confirmation ni d’Israël ni de la Syrie.
Dans l’attaque de mercredi, on affirme qu’une personne a été tuée.
Le tableau présenté par ces reportages montre que les cibles auraient été les 155ème, 65ème et 92ème brigades de l’armée syrienne et du Hezbollah, deux convois du Hezbollah et des bases ou des batteries syriennes de missiles de longue portée
Les sources militaires de Debkafile ajoutent qu’il est difficilement crédible que des raids aériens israéliens aient pu s’étendre durant plus de 3 jours, sans être remarquées par les médias syriens et libanais. Les reportages des télés arabes, s’ils étaient confirmés, seraient, par conséquent, exagérés par leur ampleur.
Vendredi, nos propres sources ont révélé que les forces syriennes et du Hezbollah, sous le commandement d’officiers des Gardiens de la Révolution Iranienne  avaient lancé des opérations pour déloger les dernières poches rebelles dans les montagnes stratégiques de Qalamoun, afin de sécuriser l’autoroute vers le Liban de tous mouvements militaires pouvant faire obstacle – de façon la plus importante, lesd armes et le personnel qui afflue régulièrement à travers la frontière entre les deux alliés.
Dans des rapports précédents, Debkafile a dévoilé que le Hezbollah a transféré le noyau dur de ses forces et un vaste dépôt de missiles depuis le nord du Liban vers une enclave protégée de la région de Qalamoun, sous son contrôle. La milice libanaise appuyée par l’Iran avait calculé que cette base serait plus à l’abri des attaques israélienne qu’au Liban. Selon des sources des renseignements occidentaux, des missiles de longue portée font partie de cet entrepôt relocalisé dans les montagnes syriennes, d’où elles peuvent être dirigées contre Israël.
Ces frappes supposées israéliennes, cette semaine, auraient, par conséquent, été destinées à déjouer le projet  du Hezbollah d’installer une nouvelle base de départ de guerre, dans cette zone des montagnes libano-syriennes.
Une autre cible potentielle pourrait être la première piste de décollage pour ses drones, installée dans la vallée de la Beqaa, au sud d’Hermel, situé au nord du Liban.
Jane’s, une publication britannique, spécialisée dans les affaires militaires, a diffusé cette semaine des images satellites dévoilant cette piste de décollage, d’une longueur de 670 m et de 20 m de large, trop courte pour la plupart des transports aériens, excepté pour les avions de transport An-74T-200 des Gardiens de la Révolution, qui transportent des armes pour le Hezbollah – bien que l’atterrissage avec un chargement dans cette bande montagneuse serait considérée comme dangereuse. Cette piste a, selon toutes les apparences, été construite pour être utilisée par des drones, tels que l’Abadil-3, le Shahed-3 et le Shahed 129, que l’Iran a livré à l’Iran.
Marc Brzustowski source en anglais debka
D’autre part
Le commandant de l’armée de l’air israélienne, Amir Eshel,  a lancé vendredi un sévère avertissement au Hezbollah libanais. Il a accusé l’organisation terroriste chiite de pousser vers une guerre avec Israël et a prévenu : « Les Libanais qui vivent à proximité des positions du Hezbollah doivent savoir qu’ils devront quitter les lieux le plus rapidement possible en cas de conflit car Israël frappera le Hezbollah même aux prix de dégâts collatéraux. Nous préférons avertir car la destruction sera gigantesque. Il ne sera pas bon d’être Libanais à ce moment-là ».
Israël attribue au gouvernement libanais la responsabilité entière de ce qui se passe sur son territoire, y compris les activités du Hezbollah dans le sud du pays. Le gouvernement israélien a toujours prévenu les autorités libanaises qu’en cas de nouvel affrontement, les infrastructures libanaises seront gravement atteintes également.
Au sud-Liban le Hezbollah utilise la même méthode  que le Hamas dans la bande de Gaza et se sert de la population civile des villages comme boucliers humains. La plupart des fortins et arsenaux du Hezbollah sont situés près de maisons d’habitation, d’écoles, d’hôpitaux et de mosquées.
Kl.Source

Encore un petit effort et Al Qaeda disposera d’un port militaire sur la Méditerranée.


Tous contre Assad. Depuis la prise d’Idlib le 24 mars dernier les « rebelles syriens » progressent inexorablement vers la côte méditerranéenne. La coalition anti-gouvernementale nommée pour l’occasion « armée du Fatah », en référence aux conquêtes qui propagèrent l’Islam à travers le Moyen-Orient du VIIe siècle et composée d’une quarantaine de groupes d’opposition est entrée le 24 avril dans la ville de Jisr al-Choughour.
Al-Qaeda représentée par le Front al-Nusrah, Ahrar al-Sham, Ansar al-Din et Ansar al-Sham, l’Arabie Saoudite soutenant Jaysh al-Islam, la Turquie hébergeant, formant tous groupes d’oppositions, et enfin les États-Unis approvisionnant l’Armée syrienne libre se sont rassemblés pour défaire les troupes d’Assad à Jisr al-Choughour dans un combat qualifié de «Bataille pour la Victoire ».
La prise de Jirs al-Choughour est stratégique pour les rebelles car elle ouvre la voie autoroutière vers le port de Lattaquié, fief des Assad, et bien évidemment accès à l’espace maritime. Outre Assad, les pays de la Méditerranée doivent prendre en compte le fait qu’Al-Qaeda disposera très prochainement d’un port militaire sur leur rivage.
Les groupes djihadistes ont progressé vers la plaine d’Al-Graab, prenant place dans au moins cinq villages défendus par les troupes d’Assad et s’emparant de cinq chars d’assaut, de véhicules de transport de troupes ainsi que de nombreuses armes et munitions laissées par l’armée gouvernementale en fuite.
Toute cette province d’Idlib, du nord-ouest de la Syrie, n’est pas tombée aux mains de l’opposition, les militaires syriens tiennent encore la ville d’Ariha, la base militaire d’Al-Mastumah ainsi que la base aérienne d’Abou al-Duhur. L’armée d’Assad avait néanmoins le souhait de reprendre la ville d’Idlib, pour y parvenir, il lui faudra maintenant reconquérir Jirs al-Choughour. Cependant, il apparait clairement que la Syrie est en passe de partage, le nord-est tenu par Daesh, le nord-ouest aux mains d’Al-Qaeda et le sud, d’une ligne Tartous – Homs restant sous la coupe d’Assad, de l’Iran et du Hezbollah, avec le soutien de la Russie.
Par Gilles S.Raphel

mercredi 22 avril 2015

Afrique du Sud : la « nation arc-en-ciel » broie du Noir

Le monde blanc occidental où l’on n’a pas trop à batailler pour trouver sa pitance, adore les films animaliers. Ils flattent sa fibre écologiste, et puis surtout on y voit, débarrassée de tout discours socialisant et moralisateur, la vie comme elle est : sauvage.

Les animaux, ma bonne dame, ne se posent pas de questions. Ils ont, grâce à mère Nature, un ordre des priorités qui ne souffre aucune exception : survivre à tout prix et perpétuer l’espèce. La leur, bien sûr. Leur vie, il est vrai, n’a qu’un but : tenir jusqu’à cet acte essentiel qu’est la reproduction et assurer l’élevage de la génération suivante jusqu’à ce qu’elle soit elle-même en mesure de le faire. Aucun animal – ni végétal, d’ailleurs – ne déroge à cette règle, et pour y parvenir tout est bon.
Depuis monsieur Rousseau Jean-Jacques qui avait collé ses enfants à la DDASS (son équivalent de l’époque) pour mieux se consacrer à ses leçons sur l’éducation, nous feignons de croire que la race humaine échappe à ces contraintes. De billevesées en balivernes et de lunes fraternelles en mères porteuses, nous nous berçons d’illusions que la première grave crise économique se charge de balayer.
Ainsi les fadaises sur l’Afrique du Sud, la merveilleuse « nation arc-en-ciel » de saint Madiba, notre merveilleux Nelson Mandela. Un pays d’amour et de tolérance, un laboratoire du rousseauisme en marche dès lors qu’il fut débarrassé de son cancer blanc, tumeur Afrikaner et autres métastases de l’apartheid. Sauf qu’à part les quelques Noirs (généralement du parti victorieux, l’ANC) qui se sont hissés au pouvoir et ont fait main basse sur les affaires, les couleurs dominantes de la richissime Afrique du Sud sont la violence et la pauvreté.
Les crève-misère sont comme les animaux : ils n’ont qu’une obsession, c’est survivre à tout prix. Dans l’ordre des priorités : moi d’abord, mes enfants, ma famille, ceux de mon clan, enfin ceux de mon pays puis, au-delà, ceux de ma religion. Les autres, s’il en reste.
En Afrique du Sud, il n’y a plus de Blancs à chasser. Restent les Noirs. Les autres Noirs. Les voisins de misère du township. Aujourd’hui, ce sont les Nigérians. Depuis trois semaines maintenant, comme ils le furent déjà en 2008, ils servent de gibier pour la chasse à l’homme. Une quinzaine de morts, 5.000 en fuite, poursuivis par des pouilleux comme eux qui les battent à mort, pillent leurs taudis, incendient leurs boutiques. Ah ! Quelle horreur ! disent en se pinçant le nez les BHL de Saint-Germain-des-Prés. Comment cette nation en qui nous placions l’espoir de l’humanité peut-elle ainsi se caricaturer !
Et comment les pouilleux entassés sur des rafiots de fortune peuvent-ils jeter leurs compagnons d’infortune à la mer ? Parce qu’ils sont chrétiens ? Non. Pour se faire de la place. Pour n’avoir pas à partager ce qu’ils trouveront à l’arrivée. Pour se protéger, eux, leur famille, leurs enfants, leur clan, leur race, leurs frères en religion.
Pensez-y bien, vous tous qui tirez les ficelles depuis vos bureaux à lambris : la misère nous renvoie à notre condition animale. Il n’y a pas loin à gratter, la bête est là, toute proche. Struggle for life, c’est la loi de la jungle et celle des hommes aussi.
Pour l’instant, les miséreux s’étripent entre eux. Déjà, ils remontent par milliers via ce cimetière qu’est devenue la Méditerranée. Un jour, qui sait, ils s’abattront peut-être sur les beaux quartiers… à Johannesburg ou Saint-Germain-des-Prés.

Ecrivain, musicienne, plasticienne
L’Afrique du Sud s’enfonce lentement dans un désastre économique et social. Cette chute sera plus longue que celle de l’ancienne Rhodésie car l’Afrique du Sud compte encore plusieurs millions de Blancs. Mais ceux-ci sont irrémédiablement spoliés, voire assassinés et quittent progressivement leur pays, surtout les jeunes. 

« Partout où les blancs ont été les plus puissants ils ont tenu les nègres dans l’avilissement ou dans l’esclavage. Partout où les nègres ont été les plus forts, ils ont détruit les blancs ; c’est le seul compte qui se soit jamais ouvert entre les deux races. » Alexis de Tocqueville. De la Démocratie en Amérique.

Non, M.Hollande, la France et l'Europe ne peuvent plus accueillir toute la misère d'Afrique et du Moyen-Orient.

n, M. Hollande, non MM. de Bruxelles, vous avez tout faux ! Rien ne sert d’accuser les passeurs et autres négociants en chair fraîche d’être des terroristes. Ils le sont, bien sûr. Mais par la faute de qui ? Par votre faute, par la faute de politiciens qui ne savent même plus ce que signifie le mot politique. Par la faute d’un laxisme épouvantable qui déverse sur nos côtes d’Europe, et principalement italiennes, des dizaines et prochainement des centaines de milliers de pauvres hères parmi lesquels les terroristes islamistes auront glissé quelques-uns des leurs prêts à tout.
Non, M.Hollande, la France et l’Europe ne peuvent plus accueillir toute la misère d’Afrique et du Moyen-Orient. Avec nos millions de chômeurs, un déficit colossal et 8 millions de pauvres, la France se doit de livrer une nouvelle bataille : celle de limiter les dégâts de cette invasion digne de ce qu’avait pu imaginer, il y a 40 ans, Jean Raspail. Avec ou sans l’aide de Frontex et de l’Europe. 

Si nous continuons à nous lamenter devant ces terribles images de rafiots dégoulinant de corps brûlés par la mer et le soleil dont plusieurs milliers n’arriveront jamais au bout de leur course infamante, nous signons non pas notre arrêt de mort, certes, mais celui de nos enfants et petits-enfants ou, en tout cas, un bouleversement culturel tel que la planète n’a encore jamais connu. Si, peut-être : lorsque les Indiens d’Amérique du Nord ou du Sud furent décimés par les colons européens.

 Mais nos gouvernements souhaitent-ils vraiment ce scénario catastrophe ? Allons-nous laisser nos écrans nous dégoûter de ces terribles images de pauvres jeunes gens venus tenter, au prix de leur vie, l’aventure d’un eldorado qui n’existe pas ?
Si rien n’est fait dans les semaines à venir, ce sera le début de la fin d’une ère à peu près tranquille. D’abord, pour ces centaines de milliers d’hommes ou de garçons pour qui la vie va être un enfer qui ne leur a jamais été décrit. Puis pour nous qui allons devoir subir ce débordement de population qui va petit à petit tuer notre culture, notre religion, notre mode de vie. Des clandestins devenus sans-papiers qu’il faudra soigner, héberger, nourrir, et qui se révolteront contre nous qui ne leur donnons pas assez. Des chômeurs qui s’additionneront aux nôtres.
Alors ayons le courage de défier les sentiments forcément charitables du Saint-Père, et obligeons nos hommes politiques à adapter la seule politique, salvatrice pour ces migrants condamnés à une vie peu enviable voire à une mort anonyme, et pour nous, ceux auprès desquels ils croyaient changer leur vie.

 Cette politique, c’est de dégoûter ces candidats à l’immigration clandestine en inondant l’Afrique de messages décrivant l’horreur d’une traversée à haut risque, et l’impossibilité de trouver du travail en Europe. Leur annonçant que, clandestins, ils n’auront droit à aucune assurance, aucune aide financière ni médicale.
Et dans l’immédiat, c’est de créer un véritable barrage maritime à proximité des côtes libyennes pour refouler les embarcations vers la Libye après leur arraisonnement et l’arrestation des terroristes passeurs. L’Europe a suffisamment de navires pour créer cette ceinture flottante. Quitte à donner quelques centaines d’euros à chacun de ces migrants pour qu’ils retournent dans leur village. Mais il faudra des années à Bruxelles pour décider d’un plan d’urgence. 

La France pourra-t-elle compter sur une décision présidentielle pour la mise en œuvre d’un plan d’action dont l’urgence est absolue ? J’en doute, alors attendons-nous à ce que chaque jour, en plus de ces drames humains, débarquent de plus en plus de miséreux… et d’islamistes.

Journaliste
Ancien directeur des rédactions de l’Agence Gamma
C'est comme pour les pigeons dans les squares et les chats sur les terrains vagues, plus vous les nourrirez, plus vous en aurez et plus vous aurez difficile à les nourrir, vous y compris !

Islam : tout est-il vraiment pardonné ?

Selon les dires des "bons" musulmans eux-mêmes, nul crime commis en son nom ne peut résulter de la religion de paix et d'amour. "Ce n'est pas ça, l'islam !" est-il clamé en effet à chaque tête qui roule.


Le Volkskrant du 17 avril, citant Le Monde, apporte une précision intéressante à propos des couvertures de Charlie Hebdo : entre 2005 et 2015, sur les 523 numéros, seulement 7 d’entre elles concernaient l’islam. Le journal néerlandais consacre tout un article à un ouvrage posthume de Charb, en librairie ces jours-ci, intitulé Lettre aux escrocs de l’islamophobie qui font le jeu des racistes. Hormis l’étrange silence entourant la sortie de l’ouvrage en France, semble-t-il, nous ignorons si l’Observatoire national contre l’islamophobie, ainsi que le recteur de la mosquée de Paris Dalil Boubakeur, sont concernés par l’invective posthume de Charb. J’ai bien ma petite idée là-dessus, mais, mais… prudence.
L’observatoire en question souligne avec empressement la multiplication par six, au premier trimestre 2015, des actes antimusulmans, cependant que Dalil Boubakeur réclame le doublement du nombre de mosquées en France. Au même moment (18 avril), l’on apprend qu’en Australie, cinq jeunes musulmans projetaient de se payer des agents de police au couteau ou au sabre à Melbourne, lors des commémorations concernant la Première Guerre mondiale, cependant qu’aux Pays-Bas, l’innocence outrée et néanmoins intégralement voilée arrivait au tribunal pour déposer plainte contre l’État hollandais, au motif que ce dernier n’ait empêché son innocente progéniture de partir pour la Syrie…
Résumons : explosion de crimes commis (ou projetés) au nom d’Allah un peu partout dans le monde et plus particulièrement au Moyen-Orient, tous les jours, des dizaines d’humains sont tout simplement exterminés au nom d’Allah. Toutefois, selon les dires des « bons » musulmans eux-mêmes, nul crime commis en son nom ne peut résulter de la religion de paix et d’amour. « Ce n’est pas ça, l’islam ! » est-il clamé en effet à chaque tête qui roule. L’islam semble donc, selon ses propres dires, saturé d’imposteurs commettant des crimes en son nom. L’on avance également assez volontiers, afin d’exonérer l’islam de toute violence, que les premières victimes de l’islamisme sont les musulmans eux-mêmes : en prime, l’islamisme serait donc islamophobe. Rajoutez à ceci ce fait étrange : la première couverture de Charlie Hebdo, après l’extermination de sa rédaction par des gens se réclamant du Prophète, titrait : « Tout est pardonné. » Conversion instantanée des cathophobes survivants de Charlie Hebdo au christianisme : ils tendent l’autre joue !
Là-dessus, une drôle de rumeur arrive à nos oreilles : Dieu se serait suicidé ! Il se trouvait en effet sur une embarcation quelque part en Méditerranée avant-hier, en compagnie d’hommes, de femmes et d’enfant, des « croyants », tous habités par lui, par Dieu, en route vers une terre meilleure de l’autre côté, fuyant guerres, faim, persécutions, misère, violences. Sur l’embarcation, certains le nommaient certes « Seigneur », cependant d’autres le nommaient « Allah ». Et voilà que certains des « croyants » habités par « Allah » se mettent en tête de jeter par dessus-bord les croyants habités par le « Seigneur » ! Dieu se serait donc jeté lui-même par-dessus bord ! Nous pouvons cependant raisonnablement exclure qu’il soit schizophrène. Ne reste donc que l’imposture, qui se terre également en mer : l’un des deux dieux n’est pas le bon. Petit indice : les noyés n’ont pu commettre le crime.

L’INFANTERIE COLONIALE DE DAESH SEMBLE MÉCONTENTE !

Des informations semblent confirmer que des tensions se font de plus en plus vives au sein de DAESH ! Les défections se multiplieraient. En particulier au sein des djihadistes non syriens et non-irakiens.
La raison ? Une sorte de sentiment de désillusion qui se répandrait  chez ceux qui croyaient avoir la vie facile dans le « nouveau califat »…
Les combats internes, parfois très violents, entre djihadistes sont le premier facteur de déstabilisation envers les recrues de DAESH qui pensaient  se battre contre les incroyants et qui se retrouvent à combattre des islamistes qui ont les mêmes préceptes qu’eux…et tout ceci pour d’obscures questions de pouvoir, de gains territoriaux et financiers.
L’autre problème est un ressentiment croissant entre les djihadistes « de souche » (irakiens et syriens) et les « expatriés ». Les premiers reprochant le traitement de faveur accordé aux seconds et en particulier au niveau de la solde…
Autre problème sur les rumeurs d’exécution de dizaines de djihadistes étrangers exécutés par DAESH  car on les soupçonnait  de vouloir cesser le combat et quitter la Syrie.
Et enfin, on est passé de l’image d’une guerre-éclair fraîche et joyeuse à des défaites successives. Et les pertes sont nombreuses.  Actuellement, DAESH est mis à la fois sous la pression des forces syriennes, irakiennes, kurdes et ceci sans compter les combats « fratricides » qui les opposent régulièrement à d’autres groupes djihadistes. N’oublions pas non plus, les frappes aériennes de la coalition. Même si l’on sait que leur efficacité est très limitée…
Il est encore trop tôt pour dire si cette sale ambiance va considérablement affaiblir DAESH ou non. Mais il est certain qu’il faudra rester très attentif à cette évolution interne.

vendredi 17 avril 2015

COMMENT L’ETAT ISLAMIQUE ENRÔLE ET RADICALISE SES NOUVELLES RECRUES !

Les exactions commises par l’Etat islamique (EI) horrifient le monde entier… Mais parfois aussi les nouvelles recrues de l’organisation terroriste, qui doivent suivre un long processus d’endoctrinement, avant d’être opérationnelles. Cette procédure commence dès le recrutement, puis se poursuit pendant leur entraînement dans des camps militaires situés dans les zones contrôlées par l’Etat islamique en Irak et en Syrie.
Le processus mis en oeuvre pour que les nouveaux arrivants deviennent de parfaits fanatiques est désormais mieux connu grâce à plusieurs témoignages inédits recueillis dans un livre* à paraître en anglais, écrit par Hassan Hassan et Michael Weiss, respectivement chercheur à l’institut Delma et journaliste au Daily Beast. «Dans ces camps d’entraînement, les nouvelles recrues reçoivent une formation politique, militaire avec une part de contre-espionnage, mais surtout un enseignement sur la Charia, explique au Figaro Hassan Hassan.
L’enseignement religieux est l’un des aspects les plus sous-estimés de leur endoctrinement pour expliquer la résilience et la loyauté des djihadistes de l’EI.»
Les djihadistes «purifiés» de toute pensée séculière
L’entraînement diffère selon le profil des recrues. Les auteurs les classent en six catégories. On compte bien sûr des religieux ultra-radicaux qui composent la majorité des rangs de l’organisation. D’autres sont des opportunistes, en mal d’argent ou de pouvoir.
Certaines recrues syriennes ou irakiennes, plus pragmatiques, s’engagent car elles souhaitent davantage de stabilité. «Nombre de sunnites ne sont pas d’accord avec l’idéologie du groupe. Mais ils considèrent l’organisation comme étant la seule capable de les protéger», explique Hassan Hassan à l’AFP.
«Dans la région, les chiites sont confiants et ont le vent en poupe, tandis que les sunnites se sentent menacés et persécutés», ajoute le chercheur.
Il peut se passer deux semaines, un mois voire un an, avant qu’un candidat soit jugé apte au combat. «Ça n’est pas simple, il faut être patient», se souvient un djihadiste syrien interrogé par l’auteur. «Ils commencent par vous tester.Ils parlent avec vous pendant quelque temps. Ils contrôlent votre connaissance de la religion. […] Ils vous parlent du régime des Nusayri (terme péjoratif qui désigne les Alaouïtes, tribu dont est issu le président syrien Bachar el-Assad) mais aussi de l’Armée Syrienne Libre et de tous les groupes qui sont dans l’erreur».
Dans chaque camp d’entrainement, au moins quatre instructeurs prennent en charge la formation physique et idéologique des nouvelles recrues. «Il sont ‘purifiés’ de toute pensée séculière, baasiste ou pro-occidentale», détaille l’auteur.
«En clair, ils doivent abandonner tout ce qui ne correspond pas à l’idéologie du groupe.» Pendant la formation, les nouvelles recrues peuvent être assignés à des checkpoints, mais ne sont jamais envoyés au front. A la fin du programme, ils écoutent le discours de leurs instructeurs et font allégeance au chef de l’État islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, au cours d’une cérémonie ritualisée.
«L’un des points les plus fascinants, c’est que l’EI présente l’islam ‘ordinaire’ pratiqué par les musulmans d’aujourd’hui comme une pratique qui a été ‘inventée’ il y a quelques dizaines d’années», écrit Hassan Hassan dans le Guardian. L’Etat islamique justifie les décapitations, les crucifixions ou les exécutions de masse par un retour aux sources de l’islam et une application stricte de la charia. Certains châtiments, comme le fait de jeter des individus accusés d’être homosexuels depuis le sommet d’immeubles, sont des méthodes inconnues, même dans les pays comme l’Arabie Saoudite où se pratique la charia la plus brutale, selon le chercheur. Pourtant, ce châtiment pratiqué par l’EI existe bien dans les textes de la charia, explique-t-il.
«L’objectif de l’Etat islamique est de provoquer des questionnements sur ces pratiques, auxquelles l’organisation est bien plus à même de répondre que les clercs traditionnels, qui préfèrent dissimuler les enseignements qui proposent de tels châtiments», souligne Hassan Hassan dans le Guardian. Ainsi, beaucoup de militants sont séduits «par la manière dont l’Etat islamique présente l’Islam, simplifiée à l’extrême», conclut-il.

NOUVELLES PREUVES DE L’IMPLICATION TURQUE EN SYRIE !

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Via : No Terror.EU
Le MIT (Millî İstihbarat Teşkilatı, en français : Organisation du renseignement national) est le service de renseignement turc.
Tous les spécialistes le savent, ce service est actuellement un des principaux acteurs de la guerre civile en Syrie. Nous l’avons déjà dénoncé ici. Mais l’interview récente d’un ancien de ses membres sur le site turc d’information OdaTV semble largement le confirmer avec moult détails.
L’homme qui donne cette interview, Onder Sigircikoglu, connaît bien le MIT puisqu’il y a travaillé pendant 19 ans.
Et c’est à ce titre que dès 2011, il est envoyé à la frontière turco-syrienne pour interroger les réfugiés qui fuient la guerre civile naissante en Syrie.
Très vite, il est étonné et déçu de l’attitude des autorités turques qui, non seulement, laissent faire les groupes rebelles mais les soutiennent même de plus en plus ouvertement. Y compris les plus djihadistes d’entre eux.
Sigircikoglu explique ainsi qu’il a ainsi rapidement vu les « réfugiés » les plus  politisés être équipés de téléphones satellites et de PC portables.
Il eut à traiter avec les premiers chefs militaires rebelles locaux dont le colonel Hussein al-Harmoush qui fut un des plus importants déserteurs de l’armée syrienne. Sigircikoglu explique que l’officier en question, loin de lutter pour plus de démocratie, était un fondamentaliste sunnite particulièrement sectaire. Au sein de l’armée syrienne, il avait d’ailleurs été depuis un certain temps en conflit ouvert avec sa hiérarchie à cause de sa rigidité religieuse.
Plus tard, ce seront de hauts responsables du MIT (du Département de Renseignement Stratégique) qui rencontreront eux-mêmes les chefs militaires rebelles. Chefs qui seront équipés de moyens de liaisons directs avec le QG du MIT à Ankara. Selon l’ex-MIT, Harmoush revendiquait d’ailleurs plusieurs tueries et ceci sans aucun complexe dont celle qui s’est déroulée sur les bords de la rivière Orontes. Selon lui, les prétendus rebelles modérés scandaient d’ailleurs régulièrement des slogans sectaires tels que « les chrétiens à Beyrouth, les Alawites au cimetière ».
Par après, Sigircikoglu assista au passage de milliers de djihadistes étrangers via la frontière turque au vu et au su des autorités qui faisaient tout pour leur faciliter la tâche. Il explique d’ailleurs que l’organisation de ces passages dépend du bureau régional du MIT à Adana. Ce bureau fournit des notes précises aux groupes qui vont passer la frontière afin de leur faciliter la tâche. Le MIT va jusqu’à leur fournir des véhicules. Véhicules portant parfois des couleurs pouvant faire penser qu’ils appartiennent à certains services de secours ou d’intervention…
Selon lui, de nombreuses bâtisses abandonnées sont reconditionnées pour servir de lieu de logements temporaires pour les djihadistes « en passage ». En particulier près des villages de Reyhanli, Yayladag ou Kilis proches de la frontière.
Ces zones sensibles reçoivent, toujours selon ses dires de nombreux représentants de services secrets : Américains, Britanniques, Jordaniens, Saoudiens…
Mais il n’y a pas que des hommes qu’on y retrouve. Ainsi, des centaines de containers y passent, en provenance du port d’Iskenderun, bourrés d’armes et passant la frontière en camions pour ravitailler les groupes rebelles. Armes provenant de Libye, du Kosovo, de l’ex-Yougoslavie…
Sigircikoglu, même s’il ne le reconnaît pas, finira par être probablement retourné par les services syriens et participera à l’enlèvement et à l’exfiltration du colonel Hussein al-Harmoush vers la Syrie. Arrêté par ses anciens collègues du MIT, il sera condamné à une lourde peine de prison, s’évadera et quittera la Turquie. Ce qui a permis qu’il donne cette fameuse interview.