vendredi 30 décembre 2016

Décision surprise de Poutine de ne pas expulser de diplomates américains

Alors que le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, venait de proposer de déclarer "persona non grata 31 diplomates de l'ambassade des Etats-Unis à Moscou et quatre diplomates du Consulat général américain à Saint-Pétersbourg" (nord-ouest), M. Poutine a joué la carte de l'apaisement en assurant que la Russie "ne va pas créer de problèmes aux diplomates américains".
"Nous n'allons expulser personne (...). Nous n'allons pas tomber au niveau d'une diplomatie irresponsable", a souligné M. Poutine dans un communiqué, tout en qualifiant les nouvelles sanctions de Washington de "provocatrices" et visant à "miner davantage les relations russo-américaines".
Il a également rejeté la proposition de M. Lavrov, qui prônait le principe de "réciprocité", et demandait d'interdire aux diplomates américains d'utiliser une maison de campagne dans la banlieue de Moscou.

Dans l'attente de Trump

La Russie se réserve toutefois "le droit de prendre des mesures de rétorsion", et "restaurera les relations russo-américaines au vu de ce que sera la politique du président américain élu Donald Trump", a précisé M. Poutine.
Les mesures annoncées jeudi par Barack Obama, moins d'un mois avant son départ de la Maison Blanche, prévoient notamment l'expulsion de 35 personnes accusées d'être des membres des services de renseignement russes et la fermeture de deux sites russes à New York et dans l'Etat du Maryland, près de Washington, considérés comme des bases utilisés par ces agents.
Le GRU (services secrets de l'armée) et le FSB 5service Fédéral de Sécurité, ex-KGB) font l'objet de sanctions économiques tout comme quatre dirigeants du GRU, dont son chef Igor Korobov.
L'administration américaine accuse la Russie d'avoir orchestré des piratages informatiques qui ont mené au vol et à la publication de milliers d'emails de responsables démocrates, brouillant le message de la candidate Hillary Clinton.
Le Kremlin rejette "catégoriquement" ces "accusations infondées", et a accusé Washington de vouloir "détruire" ses relations avec Moscou.
Le vainqueur de la présidentielle américaine, le républicain Donald Trump, qui n'a cessé de répéter qu'il ne croyait pas aux accusations d'ingérence russe, s'est abstenu de critiquer les sanctions annoncées par Barack Obama.

Vers des sanctions plus fortes

Les sanctions ne s'arrêteront pas là, a précisé pour sa part le président américain, prévenant que les Etats-Unis prendront d'autres mesures, y compris des opérations secrètes dont le public ne sera pas informé.
Les mesures annoncées se veulent également une réponse au "niveau inacceptable de harcèlement" subi depuis un an par les diplomates américains à Moscou, de la part de la police ou des services de sécurité russes, selon Washington.
Barack Obama a également lancé un appel à une sorte d'union sacrée internationale pour faire revenir Moscou dans le droit chemin et l'empêcher de mener des mesures de déstabilisation dans des pays étrangers.
Les "amis et alliés" des Etats-Unis doivent "travailler ensemble pour contrer les efforts de la Russie visant à saper les bonnes pratiques internationales et à s'ingérer dans le processus démocratique", a-t-il déclaré.
Les sanctions décidées par M. Obama sont une pierre dans le jardin de M. Trump, qui ne croit pas à l'ingérence de Moscou et veut réchauffer les relations américano-russes.
Mais beaucoup de responsables républicains ne partagent pas cette vision et sont favorables à des sanctions contre Moscou.
Paul Ryan, le président républicain de la Chambre des représentants, s'est félicité des mesures annoncées, estimant qu'elles "n'avaient que trop tardé".
John McCain et Lindsey Graham, deux "faucons" républicains du Sénat, ont estimé que Moscou s'en tirait bien et ont promis d'"imposer des sanctions plus fortes".
Barack Obama a entre temps ordonné qu'un rapport complet sur les piratages informatiques menés pendant la campagne présidentielle lui soit remis avant son départ de la Maison Blanche.
Un rapport de la CIA qui a fuité dans la presse a affirmé que Moscou avait mené ces opérations dans le but de faire gagner Donald Trump, qui a souvent loué les qualités de dirigeant du président russe Vladimir Poutine.
Cette affaire de piratage informatique inquiète jusqu'en Europe, où l'Allemagne et la France vivront en 2017 une année électorale cruciale, et où des responsables politiques s'inquiètent de l'influence, voire de l'ingérence, de la Russie.

mardi 27 décembre 2016

Belgique : un fonctionnaire de l’Otan enquêtant sur le financement du terrorisme retrouvé « suicidé »

Un cadre de l’Otan travaillant au quartier général de l’alliance atlantique a été retrouvé mort suite à ce qui ressemble à un assassinat maquillé en suicide. Fait troublant, la victime, Yves Chandelon, travaillait notamment sur le financement du terrorisme.
Le journal belge La Meuse revient sur les circonstances du drame :
Vendredi matin, près d’Andenne, le corps sans vie d’Yves Chandelon (62 ans) était découvert dans sa voiture. Il était mort d’une balle dans la tête et tenait encore l’arme dans sa main droite. Tout porte à croire que ce haut fonctionnaire de l’Otan s’est suicidé. Mais la famille et ses amis n’y croient pas du tout !
 « Les constatations révèlent qu’il est mort d’une balle dans la tête tirée par une arme à bout touchant qu’il tenait toujours dans sa main droite », explique un ami de la famille. « Or, Yves Chandelon était… gaucher ! Et lorsqu’on se suicide à bout touchant, le choc fait que l’arme ne reste pas dans la main. Ça a tout l’air d’un meurtre qu’on a voulu déguiser en suicide. »
Ces doutes sont corroborés par des confidences de la victime auprès de ses proches.
7sur7.be :
Mais l’homme se sentait menacé. Comme il l’avait évoqué à son entourage, il pensait avoir été suivi et avait déjà reçu des appels « étranges ». Au sein de l’OTAN, ce sexagénaire exerçait la fonction d’auditeur général qui l’amenait à traiter des dossiers liés au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme. Un profil susceptible d’exposer Chandelon au danger.
Le soutien aux djihadistes en Irak et en Syrie par différents états n’est plus un secret. En Syrie, des documents de la CIA déclassifiés indiquent que le gouvernement français a, avec d’autres, soutenu l’émergence de l’Etat Islamique dans l’est du pays.
Lors de l’intervention russe en Syrie, en septembre 2015, des révélations très détaillées ont été faites au sujet des liens du gouvernement turc avec les divers groupes djihadistes, y compris avec l’État Islamique. La Turquie, membre de l’Otan, peut être – parmi d’autres – extrêmement soucieuse de révélations sur son soutien aux forces djihadistes.
En plus d’accueillir la capitale de l’UE et le quartier général de l’Otan, la Belgique est aussi une des principales bases arrières djihadistes en Europe de l’Ouest.

Libérer Idleb après Alep-Est

La libération d’Alep-Est par l’Armée arabe syrienne n’a été possible que parce que des acteurs étrangers ont accepté de cesser d’y soutenir les jihadistes. Leur retrait ne pouvait pas être négocié par la République arabe syrienne, mais uniquement par la Fédération de Russie.
Moscou est parvenu à retourner le Qatar et à en faire un de ses alliés. Début décembre, ce revirement a été scellé par la vente par Moscou d’un cinquième du capital de Rosneft à Doha. Rosneft, c’est le joyau de la Russie, c’est la plus grande société au monde. En opérant cette transaction, prétendument pour renflouer le déficit budgétaire russe, Igor Setchine et Vladimir Poutine ont uni indissociablement les politiques énergétiques des deux plus grands exportateurs de gaz au monde. De fait, le Qatar a laissé tomber ses jihadistes alors qu’il dispose depuis mai dernier d’un bureau permanent au siège de l’Otan à Bruxelles.
L’autre évolution est celle de la Turquie. Si celle-ci en tant qu’État reste un membre de l’Otan, son président Recep Tayyip Erdoğan est devenu à titre personnel un adversaire de Washington. Depuis les élections législatives, la CIA a tenté déjà par quatre fois de l’assassiner, dont le 15 juillet dernier. Moscou tente donc de s’appuyer sur Erdoğan pour découpler la Turquie des États-Unis.
Même si cette manœuvre est complexe et peut demander du temps, elle a affolé Tel-Aviv qui a commandité l’assassinat de l’ambassadeur Andrei Karlov à Ankara ; un meurtre dument approuvé et célébré par le New York Daily News, quatrième quotidien US et porte-voix du lobby sioniste le plus dur. Peut-être Tel-Aviv a-t-il également commandité la mort par balle, le même jour à Moscou, du directeur du bureau Amérique latine du ministère russe des Affaires étrangères, Peter Polshikov.(???????)
Après avoir un instant envisagé que la mort de Karlov soit l’effet d’un double jeu d’Erdoğan, dont l’assassin avait été un garde du corps, Moscou a constaté qu’il n’en était probablement rien. Vladimir Poutine a alors renforcé la sécurité de la Russie et celle de ses représentants à l’étranger. Au demeurant cet épisode atteste que, malgré les apparences, le président Erdoğan n’est plus maître chez lui.
La capture d’officiers étrangers dans un bunker de l’Otan à Alep-Est illustre l’évolution du conflit. Il s’agit principalement de ressortissants britanniques, états-uniens, français, saoudiens et turcs. En confirmant publiquement une liste non-exhaustive de 14 noms, l’ambassadeur Bachar Ja’afari a placé l’Otan devant ses responsabilités ; une démarche bien différente de celle qui avait prévalu, en février 2012, lorsque la Syrie avait négocié bilatéralement avec la France et la Turquie durant le siège de l’Émirat islamique de Baba Amr. À l’époque, Damas avait restitué une quarantaine d’officiers turcs et une vingtaine d’officiers français à leur armée d’origine, soit par l’intermédiaire de Mikhaïl Fradkov (directeur des services de Renseignement russe), soit directement à l’amiral Édouard Guillaud (chef d’état-major français) à la frontière libanaise. Mais l’accord qui avait été conclu avec le président Nicolas Sarkozy ne fut pas respecté par son successeur, François Hollande.
L’existence d’un bunker de l’Otan à Alep-Est confirme ce que nous disions sur le rôle de coordination des jihadistes par le LandCom de l’Otan, depuis Izmir. Or, jamais le Conseil atlantique, organe suprême de l’Alliance atlantique, n’a donné son feu vert à cette opération. Comme lors de l’attaque de Tripoli (Libye), en août 2011, Washington a utilisé les moyens de l’Otan à l’insu de certains de ses membres. Ce faisant, il applique la doctrine Rumsfeld selon laquelle il n’y a plus de coalition permanente autour des États-Unis, mais uniquement des coalitions à la carte, selon les cibles choisies par Washington.
La libération de la Syrie devrait se poursuivre à Idleb. Ce gouvernorat est aujourd’hui occupé par une kyrielle de groupes jihadistes sans commandement commun. Ceux-ci étant incapables d’assurer leur intendance et encore moins celle de la population civile, la zone est de facto gouvernée par l’Otan via de pseudos-ONG. C’est tout au moins ce qu’a constaté le mois dernier un think-tank états-unien. Pour y vaincre les jihadistes, il faudrait d’abord couper leur voie d’approvisionnement, c’est-à-dire fermer la frontière turque. C’est à cela que s’applique désormais la diplomatie russe.

Arrestation de 9 jihadistes américains parfaitement bien intégrés dans la société

La police américaine vient de faire une prise importante : elle a arrêté neuf résidents de Virginie du Nord accusés d’assister l’Etat islamique en faisant de la propagande sur les réseaux sociaux afin de recruter des sympathisants.

Le centre de renseignement régional de Virginie a publié le profil des jihadistes, et ce qui frappe est que ce sont toutes des personnes parfaitement intégrées à la société américaine, mais qui ont préféré la voie de l’islam et du terrorisme plutôt que celle de la liberté.
Parmi eux, un officier de police, un employé de Starbucks, des soldats de l’armée américaine, des employés de banque et un chauffeur de taxi.
Quatre des neuf jihadistes ont passé l’équivalent du Bac au Lycée de Virginie, dont un avec la mention très bien. Deux ont été à l’université.
Autrement dit, ils avaient tous l’opportunité, en raison de leur éducation, de réussir dans la vie en tant qu’Américains, mais ils ont préféré la voie du jihad et du terrorisme, dont ils sont coupables d’avoir tenté d’organiser des opérations via Twitter, Facebook, Skype, et WhatsApp, ainsi que des téléphones prépayés.
Le Washington Times s’est procuré la liste des jihadistes :
  • Ali Shukir Amin. Il a plaidé coupable d’avoir soutenu l’Etat islamique et a été condamné à 136 mois de prison. Brillant étudiant au lycée Osbourn Park High School, Amin tenait un blog pro-Etat islamique, avait un compte Twitter où il expliquait comment se servir de bitcoin pour cacher des transferts d’argent vers la Syrie et comment partir y mener le jihad.
  • Reza Niknejad. Egalement étudiant à Osbourn Park, il était inscrit à l’université du Northern Virginia Community College. Grâce à Amin, Niknejad est parti combattre en Syrie en 2015. Il a été condamné par contumace.
  • Heather Coffman. Elle a plaidé coupable d’avoir menti concernant son implication dans le terrorisme international, et a été condamnée à 54 mois de prison. Elle s’était enrôlée dans l’armée, mais a été révoquée au bout de 4 mois, puis elle a travaillé comme vendeuse. Elle avait de multiples comptes Facebook où elle promouvait l’Etat islamique et le terrorisme, et mettait en contact ses contacts terroristes avec des recrues potentielles.
  • Joseph Hassan Farrokh. Il a plaidé coupable d’avoir tenté d’apporter un soutien matériel à l’Etat islamique et a été condamné à 102 mois de prison. Il a donné 600 $ à un ami pour qu’il se rende en Syrie et a tenté de devenir un combattant pour l’Etat islamique.
  • Mahmound Amin Mohamed Elhassan. Il a plaidé coupable en octobre 2016 pour avoir aidé Farrokh et a menti concernant son implication dans le terrorisme. Il soutenait ouvertement l’Etat islamique et la violence pour l’islam. Il avait étudié à la Northern Virginia Community College et travaillait à Starbucks.
  • Mohamad Jamal Khweis. Il a été arrêté en Turquie alors qu’il aidait l’Etat islamique. Son procès a débuté en avril. Il était diplômé de l’Edison High School et travaillait pour deux banques et les hôtels Highgate. Il s’est rendu en Syrie en 2015 pour devenir jihadiste, puis il a eu des hésitations et s’est échappé.
  • Mohammad Bilor Jalloh. Il a plaidé coupable en octobre d’avoir tenté d’aider l’Etat islamique. Il a servi comme ingénieur combattant dans la garde nationale de Virginie, et a travaillé pour des sociétés de conseil. Il s’est rendu en Afrique et a rencontré des membres de l’Etat islamique et a tenté d’acheter des armes pour commettre un massacre du type Fort Hood.
  • Haris Qatar. Lui aussi a plaidé coupable d’avoir tenté d’aider l’Etat islamique. Etudiant à l’université Northern Virginia Community College, il travaillait à la banque Wells Fargo. Il a créé 60 comptes Twitter où il diffusait de la propagande pour l’Etat islamique. Il préparait une vidéo pour encourager les candidats à commettre des attentats de type « loup solitaire » dans la région de Washington.
  • Nicholas Young. 36 ans, le plus vieux des neuf jihadistes, a été accusé d’avoir aidé l’Etat islamique, mais n’a pas eu de procès. Diplômé de la West Potomac High School, il était officier de police. Il est accusé d’avoir stocké des armes à son domicile. Selon les renseignements, il s’est rendu en Libye et a conseillé des sympathisants de l’Etat islamique sur les différentes façons de déjouer les surveillances de la police.
Robert Maginnis, un militaire en retraite, chercheur sur les islamistes de Virginie du nord et en contact avec les services de police explique que :
« Notre société ouverte et les écoles politiquement correctes font que les policiers hésitent à poursuivre sérieusement les jeunes candidats au jihad. »
Il ajoute que les policiers « doivent faire face à de nombreux défis de la part des islamistes qui s’activent dans l’ombre de notre société ouverte. Il s’agit essentiellement de jeunes hommes musulmans qui sont devenus radicaux soit grâce aux imams des milliers de mosquées d’Amérique, soit à l’école, soit sur internet, en fréquentant des sites qui diffusent la haine de l’Occident et des chrétiens. »
© Alain Leger 
Apparemment, comme l’Europe, les États-Unis ne peuvent plus y échapper, les musulmans sont trop bien infiltrés. Trump n’y pourra rien faire à moins de les foutre tous dehors. Il est impossible de les mater, de les mettre au pas car ils feront semblant de se soumettre, ils sont musulmans avant toute chose, même avant leur propre vie. Face aux crédules Américains pacifistes et tolérants, les musulmans utiliseront tous les moyens, y compris la falsification et l’asservissement, pour miner la société. Quel gâchis… En utilisant ses seules moyens, la démocratie n’a aucune chance…
Ce qui m’épate c’est que cela étonne.

jeudi 22 décembre 2016

Les experts en terrorisme

Les médias les nomment parfois, par facilité, « experts en terrorisme ». Ils sont chercheurs, retraités des services de renseignement, journalistes, anciens juges ou tout simplement spécialistes autoproclamés.


Depuis des années, la lutte contre le terrorisme est une discipline guerrière qui exige  des experts. Les experts sont des gens qui savent tout sur leur sujet, et mieux que quiconque.  Quand par exemple, l’attentat terroriste se produit, ils se font remarquer dans les médias par des discours super-intelligents. Et tandis que l’expert normal a lui-même travaillé dans son domaine d’expertise, on ne peut supposer que l’expert en terrorisme a lui-même été un terroriste avant de commencer à donner des leçons sur cette branche de la criminalité. Même si sa présence médiatique a certainement des traits de psycho-terreur.
Malgré les différentes écoles de pensée, il y a certaines notions basiques sur lesquelles tous les experts en terrorisme sont d’accord. Avant tout, cette phrase-clé : le terroriste, c’est toujours l’autre ! Déjà dans la lutte des forces spéciales britanniques contre l’organisation terroriste irlandaise IRA, une chose était claire pour les experts anglais : le terro, c’était le catholique irlandais. Les Irlandais catholiques avaient beau raconter en long et large la terreur des troupes britanniques dans les quartiers catholiques d’Irlande du Nord. Mais ça ne sortait tout simplement pas dans les médias généralistes. C’est aussi parce que l’autre a été naturalisé comme coupable de la terreur. Si on peut en outre prouver la couleur de peau, la langue, la religion ou la culture de L’AUTRE, l’affaire est déjà à moitié entendue.
L’expert de la terreur sait aussi que le terroriste ne commet jamais que des lâches attentats. Dans le cas des attentats-suicide l’adjectif est particulièrement étrange : le terroriste a quand même mis sa vie en jeu.  Mais peut-être qu’après tout, celle-ci ne valait rien et que le terroriste l’a simplement jetée lâchement aux orties. On n’a jamais entendu des experts en terrorisme parler de lâches meurtres par drones. Bien que le tueur par drones est assis bien au chaud et au sec dans un bureau inattaquable, avec la machine à café juste au bout du couloir à gauche. Tandis que la lâche réunion de famille pour des funérailles ou un mariage, que le chasseur de terroristes a fait sauter en l’air avec une propreté clinique, hébergeait probablement quelques lâches terroristes et que  la meilleure preuve de son altérité était qu’elle ne disposait mêmes pas d’une  machine à café.
Toute une collection de principes anti-terroristes trouve dans le mot PLUS. L’expert en terrorisme a à cœur ce principe médical antique: le plus sera le mieux! Plus de caméras, plus d’armes, plus de lois de sécurité, plus de police, plus de réseautage … et bien sûr plus de drones, ça aide aussi. Moins est aussi parfois utile: mais seulement moins d’AUTRES! Si on observe les discussions d’experts, plus de voix pour tel ou tel parti pourraient aussi être utiles. En Allemagne, la CSU et l’AfD prétendent avoir trouvé la recette totale contre le terrorisme. Si le tour des deux partis venait, tout serait certainement plus total.


Tous ceux qui ont suivi la soirée de terreur à Berlin dans les médias ont découvert dans un média sur deux l’expert israélien en terrorisme Shlomo Shpiro. D’Israël, nous savons que cet État contrôle entièrement le terrorisme. Sur l’attribution du terrorisme à L’AUTRE, pas besoin de réfléchir longuement : depuis la fondation de l’État, on connaît le malheureux Palestinien qui macule de manière injustifiée et terroriste le sol sacré israélien. Le Palestinien a été et est AUTRE, donc terroriste.
Mais AUSSI le principe du PLUS trouve sa place dans la philosophie anti-terroriste israélienne : on répond volontiers à quelques jets de pierres avec des bataillons entiers de policiers, pour chaque roquette, le terroriste de Gaza doit s’attendre à beaucoup de tapis de bombes. Et s’il passe la frontière, que ce soit pour aller au Liban ou en Syrie, ce sont des armées israéliennes entières qui le suivent : là, la guerre n’a même pas besoin d’être expliquée, les Arabes comprennent déjà comme ça.
Les résultats israéliens dans la lutte anti-terroriste sont remarquables: depuis le début l’État investit toujours PLUS dans cette lutte et récolte toujours PLUS de terreur. Ceci est un modèle commercial convaincant. Du moins pour les experts en terrorisme. Un public allemand a écouté avec le souffle coupé le politologue et expert Shlomo Shpiro. Par un pur hasard on avait sous la main le brave Schlomo après l’attentat de Berlin pour nourrir les médias allemands de la sagesse du PLUS. Le professeur est un expert des questions de terrorisme, de renseignement et de sécurité. Shpiro est le chef adjoint du département d’études politiques à l’Université Bar Ilan à Tel Aviv et Président de l’Association internationale pour l’histoire du renseignement. Par le même hasard que celui de sa présence au moment de l’attentat de Berlin, cet homme futé a dirigé de 1999 à 2001 un projet de recherche financé par l’OTAN visant à améliorer la coopération en matière  de renseignement dans la région méditerranéenne. Et logiquement Shpiro a été nommé en 2009 chef d’un projet de l’UE sur la « crise du terrorisme ». Tout le monde sait que le terrorisme en Europe est devenu clairement PLUS depuis ce temps-là. Sacrée réussite !
Ce dont les experts du terrorisme ne parlent jamais  : les causes sociales du terrorisme. Pourquoi le devraient-ils, aussi? Si on parlait sérieusement des causes, alors peut-être qu’on pourrait les éliminer. Et des experts comme Shlomo Shpiro ne seraient plus nécessaires et devraient aller bosser. Et ça, toute la branche anti-terroriste ne veut pas en entendre parler.
Ulrich Gellermann
Traduit par  Fausto Giudice


Maintenant, les médias font appel à des SPECIALISTES en … REVENDICATIONS.
Des gars qui vous expliquent que c’est bien DAESH qui a revendiqué l’attentat de Berlin, et que tout est bien correct.
.
Un nouveau métier est né !

Des affrontements ethniques dans le nord-ouest de la RDC causent 18 morts

Quatorze miliciens et trois policiers ont été tués mercredi dans des affrontements à Lisala, dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo, a déclaré jeudi à l'AFP le gouverneur de la province de la Mongala, Bienvenu Esimba.
Ces affrontements ont été provoqués par l'attaque d'adeptes d'une secte millénariste armés d'AK-47 dont le gourou, Wami-Nene, s'est proclamé président de la RDC depuis le 20 décembre, date de la fin du mandat du chef de l'Etat congolais Joseph Kabila, selon M. Esimba et un prêtre catholique local.

Bouclage et arrestations à Lubumbashi

L'armée congolaise a bouclé jeudi matin un quartier de Lubumbashi, où elle procédait à des arrestations massives d'individus de sexe masculin, ont indiqué à l'AFP cinq habitants ou riverains. Le bouclage du quartier Matshipisha-Gbadolite, dans le sud de la deuxième ville de la République démocratique du Congo, a commencé au lever du jour, vers 05h00 (03h00 GMT), selon ces sources.
La veille, le gouverneur de la province du Haut-Katanga, Jean-Claude Kazembe avait dû fuir sous des jets de pierres après avoir tenté à Matshipisha une "marche de la paix" destinée à montrer que les autorités maîtrisaient la zone au lendemain d'affrontements meurtriers entre les forces de l'ordre et des jeunes hostiles au président Joseph Kabila.
"L'armée vient de boucler le quartier et procède à l'arrestation de tous les jeunes garçons", adolescents et jeunes gens, a expliqué un habitant.
"Tout au long de la route (goudronnée qui délimite le quartier), il y a des militaires", a déclaré par téléphone un habitant du quartier voisin.
On peut voir des soldats qui "cherchent les jeunes maison par maison", a-t-il ajouté.
"On arrête tout homme, avec ou sans pièce d'identité. On les met dans des camions pour une direction inconnue", a dit une habitante affirmant que deux adolescents et un homme dans la force de l'âge avaient été arrêtés dans sa parcelle. "J'ai vu passer trois camions remplis de jeunes gens", a affirmé un autre habitant.
Capitale du Haut-Katanga, Lubumbashi est le fief de l'opposant en exil Moïse Katumbi.
Mardi, Kinshasa, Lubumbashi et d'autres villes du Congo ont été le théâtre d'affrontements meurtriers.
Ces heurts ont opposé les forces de l'ordre à des jeunes entendant dénoncer le maintien au pouvoir du chef de l'État à la suite du renvoi sine die de la présidentielle.
A Matshipisha - quartier réputé habité par des Kasaïens - 8 personnes ont été tuées, et 47 blessées, selon la police.
M. Kazembe a fait porter la responsabilité des violences à plusieurs dizaines de "voyous venus de Mbuji-Mayi et Kananga", les deux grandes villes de la région du Kasaï (centre), dont est originaire l'opposant historique Étienne Tshisekedi.
M. Tshisekedi, 84 ans, a appelé à "résister pacifiquement" contre le maintien au pouvoir de M. Kabila.
http://www.lalibre.be/actu/international/des-affrontements-ethniques-dans-le-nord-ouest-de-la-rdc-causent-18-morts-585b88e8cd70fa7e37c4fbf5

Mossoul : analyse tactique

Comme à Falloujah en Irak, ou en Syrie à Manbij, l'EI a utilisé des tunnels pour organiser la défense des villages environnant Mossoul, au nord, au sud, et à l'est.
Ces tunnels visent d'abord à offrir une protection contre les frappes aériennes. Ventilés par des ouvertures à la surface, ils sont souvent pourvus de courant électrique, de lits. L'EI peut ainsi y dissimuler des snipers qui attaqueront par surprise les combattants entrés dans les villages. Il peut également placer des mitrailleurs ou des tireurs RPG-7 aux entrées, et faire sortir aussi des inghimasiyyi. Une dizaine de combattants de l'EI a pu, grâce aux tunnels, tenir un village pendant des heures face aux Kurdes irakiens dès le premier jour de la bataille.

inghimasiyyi : les inghimasiyyi sont, dans ce cas, des étrangers (selon certaines rumeurs non confirmées, présence d'une katiba de Français à Mossoul venus de Syrie, 300 hommes environ). C'est aussi un ancien terme qui désigne les combattants qui partent pour une mission sans retour ( il semble que cette subtilité vienne du fait que l'islam proscrit le suicide en tant que tel ).

En défense, et en particulier en milieu urbain, l'EI a toujours utilisé les engins explosifs improvisés (IED) qui sont même devenus l'une de ses spécialités. Le premier Américain tombé dans la bataille, près de Bashiqa, le jeudi 20 octobre, le Chief Petty Officer Jason Finan, a été victime d'un de ces engins dissimulés au bord d'une route. L'EI dispose les IED au bord des routes et voies d'accès, pour ralentir les mouvements adverses, mais piège aussi toutes les habitations des localités qu'il contrôle, et jusqu'à des objets que l'on ne soupçonnerait pas, y compris les corans.



L'utilisation de VBIED, elle aussi, n'est pas une surprise de la part de l'EI, mais c'est son ampleur qui étonne quelque peu.
D'après les images de véhicules capturés sur les différents fronts, il apparaît que l'EI a préparé la défense des localités extérieures à Mossoul jusque dans l'emploi des VBIED, qui ont manifestement été stockés sous des abris dans les villages pour être jetés rapidement sur les assaillants qui approchent.
Depuisfin octobre, la plupart des VBIED ayant été « consommés », le nombre a diminué. Les types sont assez variés avec une majorité toutefois de 4x4 avec coque artisanale de blindage (plaques) sur l'avant et les côtés, mais on a aussi vu des pick-up surblindés, des camions blindés sur le même modèle et même un camion-citerne. Les VBIED ont de la même façon été utilisés dans plusieurs attaques à l'extérieur pour soulager la pression sur la ville (Shirqat, al-Rutbah).

L'incendie de colonnes de pneus ou de puits de pétrole avait déjà été utilisé par l'EI en juillet 2016 quand l'armée irakienne attaquait Qayyara, au sud de Mossoul, qui sert aujourd'hui de base logistique aux Américains engagés dans la bataille.

Dès le premier jour de la bataille, l'EI utilise cette arme pour aveugler le ciel. Le samedi 22 octobre, l'EI franchit un cap supplémentaire en incendiant une mine de souffre au sud de Mossoul, forçant les troupes au sol à s'équiper de masques à gaz : prélude, bénin, peut-être, à l'emploi d'armes chimiques par l'EI.

L'EI ne se contente pas de mener la bataille avec des engins explosifs improvisés ou des VBIED. Le groupe a aussi déployé à l'extérieur de la ville des éléments de défense mobile, comme les équipes de lance-missiles antichars (ATGM).

La défense des villages à l'extérieur de Mossoul implique l'engagement d'un petit contingent de combattants de l'EI chargés de ce combat de retardement. Tous les indices montrent qu'il ne s'agit que d'une petite partie de l'effectif total de la garnison, au maximum quelques centaines d'hommes.  Dès le départ, ils font beaucoup usage de fusils de sniping lourd bricolés à partir de tubes antiaériens, munis de frein de bouche (23 mm/14,5 mm), arme classique désormais de l'arsenal de l'EI. 

Il y a également de nombreux snipers (dont un sur la version para du FN FAL modifiée).

 Selon une tactique éculée, l'EI a lancé des contre-attaques dès le premier jour de la bataille, lundi 17 octobre, pour montrer qu'il conserve des capacités en dehors de Mossoul, pour gêner les assaillants et éventuellement les forces à détourner des moyens de la bataille.

Peut-être aidés par des cellules dormantes dans la ville, les inghimasiyyi de l'EI s'accrochent des heures à certains quartiers et bâtiments des villes, les Kurdes irakiens doivent battre le rappel d'effectifs pour éliminer les attaquants, aidées par des renforts du PKK et même de la mobilisation populaire chiite (Turkmènes du Badr notamment).

La wilayat al-Furat, à cheval sur l'Irak et la Syrie, a développé cette année ses capacités de raids motorisés/mécanisés.

L'EI a su gérer la communication autour des combats défensifs et des contre-attaques extérieures. Une première vidéo montre ainsi 20 à 30 combattants à l'intérieur de Mossoul, à la nuit tombée, les rues désertes, pour montrer que la situation est sous contrôle.

Depuis, chaque jour ou presque, des reportages photos et vidéos couvrent les différents fronts, et de nombreux documents sont également publiés pour couvrir les attaques de diversion menées à l'extérieur de la ville, ailleurs en Irak. Amaq publie un communiqué quotidien pour résumer les opérations du jour.

La défense extérieure de Mossoul par l'EI n'est qu'une action de retardement, même si elle a été bien préparée. Les effectifs déployés et la disproportion des forces font que l'EI ne pourra tenir indéfiniment le pourtour de la ville, ce qui n'était pas l'objectif recherché. Il s'agit de gagner du temps pour peaufiner le combat urbain et permettre d'autres initiatives (évacuation des responsables, transfert d'hommes et de matériels par le corridor vers la Syrie à l'ouest/sud-ouest). La véritable question à se poser est la suivante : que nous prépare l'EI pour le combat de rues ? Le degré de préparation de la bataille à l'extérieur de la ville ne peut manquer d'inquiéter. L'EI emploiera-t-il des drones piégés, arme quasi nouvelle qu'il a testé juste avant la bataille contre les Kurdes irakiens et les forces spéciales françaises au nord de la ville ? Fera-t-il usage, en dehors des incendies de matières toxiques, de son arsenal chimique ? Emploiera-t-il en combat urbain, en plus de tous les moyens déjà listés ici, des chars et véhicules blindés, des pièces d'artillerie lourde en position enterrée ou semi-enterrée, camouflés, qui pourraient causer des dommages avant d'être inévitablement détruits ? Réserve-t-il d'autres surprises tactiques ? Autant de questions auxquelles nous aurons peut-être une réponse quand la phase de combat urbain, à proprement parler, commencera, ce qui ne saurait tarder.


2http://www.dailymail.co.uk/news/article-3865164/The-mouseholes-Mosul-Labyrinth-tunnels-revealed-ISIS-try-dodge-assault-Iraq-s-second-city.html
http://historicoblog3.blogspot.be/2016/10/la-defense-exterieure-de-mossoul-par.html


A savoir aussi que l'armée irakienne manœuvre de manière désordonnée. Prise de quartier sans assurer la sûreté immédiate (toits , flancs) . Chaque chef veut ête le premier à prendre un objectif. Ce qui lui a déjà coûté très cher en vies.  

La nouvelle de l’arrestation des officiers français en Syrie est quasi officielle

La nouvelle de l’arrestation d’un nombre des agents français en Syrie se confirme. Cette information a été abondamment citée et commentée dans la presse internationale, sauf en France. Cependant, l’ancien colonel français Alain Corvez a brisé le silence formel français en affirmant que cette information qui circule depuis quelques jours s’avère quasi officielle.
Dans une lettre électronique envoyée à certains de ses amis dont Alintiqad a reçu une copie, M. Corvez confirme que la nouvelle qui circule dans la presse depuis huit jours évoquant l’arrestation des officiers français en Syrie avec une différence sur leur nombre est devenue quasi officielle.
“Que feront-ils dans cette impasse ? Nos soldats sont davantage envoyés dans des pays pour défendre des intérêts qui ne sont pas les nôtres, mais ceux des Etats-Unis”, a écrit l’expert stratégique dans sa lettre.
“En participant aux ingérences américano-qataries dans les affaires d’autres pays, notre diplomatie est devenue dépendante et destructive pour notre réputation internationale”, a-t-il déploré.
Et M. Corvez d’ajouter : “Bachar n’est pas prêt pour être renversé et ses partisans augmentent en Syrie et dans le monde arabe dont les peuples ne sont pas favorables seulement aux idées des Saoudiens et des Qataris alliés des Etats Unis, ce que la France cherche malheureusement à promouvoir”.
“En tout cas, cette situation pourrait exploser à la face des candidats à la présidentielle française et changerait les données, même si certains candidats ont observé un silence à l’égard de ce sujet”, a-t-il conclu.
M. Corvez avait dénoncé un complot tramé contre la Syrie vise son rôle clé dans la région, accusant l’entité sioniste de jouer un rôle dans les événements en Syrie dans le cadre d’un agenda étranger bien défini.
Dans une interview accordée à la télévision syrienne, il s’est interrogé sur les vrais motifs de Sarkozy à changer ses positions vis-à-vis de la Syrie. Il a appelé les autorités françaises à considérer que ce qui se déroule en Syrie n’est pas une révolution démocratique mais une tentative violente de certaines forces extrémistes à imposer un nouveau régime à la Syrie qui convient à leur taille.
Samedi dernier, la télévision publique syrienne a confirmé des informations publiées deux semaines plus tôt par le Réseau Voltaire : l’Armée nationale syrienne a fait prisonniers 18 agents français à Homs et un 19e à Azouz.
De son côté, la presse turque a confirmé l’arrestation du 19e agent français en expliquant que 4 agents turcs avaient été arrêtés avec lui.
Publié sur le site du Comité/ Valmy : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2288

Arrestation de jihadistes et d’officiers étrangers à Alep-Est

Les jihadistes présents à Alep-Est ont été autorisés à rejoindre, selon leur choix, Idleb (Al-Qaïda) ou Rakka (Daesh), ou à se constituer prisonniers. Ils y ont été acheminés par autobus sous la responsabilité de la Syrie et de la Russie et en présence de représentants de l’Onu.
Certains d’entre eux ont tenté de fuir en se mêlant à la population civile. Les services de Renseignement sont parvenus à en identifier et à en arrêter plus de 1 500 lors de l’enregistrement des 120 000 habitants.
Le député et président de la Chambre de commerce d’Alep, Farès Shehabi, a publié une première liste non-exhaustive de 14 officiers étrangers faits prisonniers dans le bunker de l’Otan. Il s’agit de :
Mutaz Kanoğlu — Turquie
David Scott Winer — États-Unis
David Shlomo Aram — Israël
Muhamad Tamimi — Qatar
Muhamad Ahmad Assabian — Arabie saoudite
Abd-el-Menham Fahd al Harij — Arabie saoudite
Islam Salam Ezzahran Al Hajlan — Arabie saoudite
Ahmed Ben Naoufel Al Darij — Arabie saoudite
Muhamad Hassan Al Sabihi — Arabie saoudite
Hamad Fahad Al Dousri — Arabie saoudite
Amjad Qassem Al Tiraoui — Jordanie
Qassem Saad Al Shamry — Arabie saoudite
Ayman Qassem Al Thahalbi — Arabie saoudite
Mohamed Ech-Chafihi El Idrissi — Maroc
Cette liste ne comporte les noms que des officiers ayant décliné leur identité. À l’évidence, d’autres prisonniers représentent d’autres États impliqués dans cette guerre contre la République arabe syrienne. Conformément à la Convention de Genève aucune image ne sera publiée.
En février 2012, une quarantaine d’officiers turcs et une vingtaine d’officiers français avaient été restitués à leur armée d’origine, soit par l’intermédiaire de Mikhaïl Fradkov (directeur des services de Renseignement russe), soit directement à l’amiral Edouard Guillaud (chef d’état-major français) à la frontière libanaise.

Que les militants évacués d’Alep atteignent l’Europe, alors les Européens comprendront ce à quoi nous avons affaire

Le député syrien Fares Shehabi a évoqué l’évacuation d’Alep dans une interview du 7 décembre 2016 sur Syria TV. « Nous sommes heureux » qu’ils soient montés dans des bus, a affirmé le député Shehabi ; « qu’ils aillent à Idlib puis de là en Europe » afin que les politiciens européens « qui les ont envoyés ici » voient à quoi nous avons affaire. 
Journaliste : Hier, je me trouvais place Maysalun lorsque les militants sont montés dans les bus. Ils ont capitulé et se sont pliés devant la réalité. Ce qui était le plus ostensible – et je veux le dire aux téléspectateurs car je l’ai vu de mes propres yeux – était que lorsque les militants montaient dans les bus, ils scandaient : « Allah, Syrie, Bachar, et c’est tout ! » Que pensez-vous de cela ?
Fares Shehabi : Des hypocrites ! Ces gens sont des hypocrites. Le slogan « la mort plutôt que l’humiliation » [slogan de l’opposition syrienne] s’est transformé, à toutes fins utiles, en « la banane et non le pois ». [Ils diront] n’importe quoi pour que personne ne les touche. Ces gens sont prêts à devenir communistes aujourd’hui, membres des Frères musulmans demain, Wahhabites le jour d’après, et athées ensuite. Ils suivront celui qui les paie le mieux. C’est à cela que [les gens de] ce groupe ressemblent, je regrette de le dire. Nous aimerions nous débarrasser d’eux. Lorsqu’ils montent dans les bus et vont à Idlib, nous sommes heureux. Qu’ils aillent à Idlib et de là en Europe. Que les Européens…
Journaliste : Faisons-les goûter à ce que nous vivons.
Fares Shehabi : Les politiciens européens qui les ont envoyés ici, et qui aujourd’hui les défendent, les protègent et réorganisent leurs rangs… Que ces [militants] y aillent, deviennent leurs voisins et s’installent dans leurs villes, afin que [les Européens] comprennent ce à quoi nous avons affaire.

Ce que l'on sait du terroriste d'Ahmad Amzi

Il s’appelle Ahmed ou Anis Amri, est né en 1992 à Tataouine en Tunisie près de la frontière libyenne, un repère de l’Etat islamique, et il a 21 ou 23 ans .

Amri est lourdement armé, très dangereux, en liberté, et recherché activement par la police. Il semble qu’il a été blessé durant l’attentat, peut-être lors d’une altercation avec le passager retrouvé mort dans le camion couvert de blessures à l’arme blanche et mortellement blessé par balle d’une arme de faible calibre.

Ahmed Amri est arrivé en Allemagne le 31 décembre 2015 en tant que réfugié, et il a fait une première demande d’asile politique cette année, peu après être arrivé, sous le nom d’Anis Amri qui a été refusée.

Amri est en possession de plusieurs passeports, sous plusieurs noms et entre 21 et 23 ans, et possédait une carte d’identité délivrée à Kleve une ville proche de la frontière entre les Pays bas et la Belgique.

Il était en contact avec « un réseau d’idéologues islamistes d’Allemagne ».

Connu des forces de police pour avoir été l’auteur d’agressions, mais le politiquement correct allemand exige que les réfugiés ne soient pas poursuivis sérieusement en justice et jamais condamnés. En août 2016, il a été arrêté avec un faux passeport italien, puis relâché, mais selon les services de renseignement, son téléphone a été mis sur écoute. Certainement très mal.

Ahmed Amri était en contact avec des imams salafistes des mosquées d’Hildesheim et de Duisburg, et il fait partie de l’organisation terroriste Ansar al-Sharia responsable de l’attentat du Musée du Bardo en mars 2015 et du massacre de 39 touristes dans la station balnéaire de Sousse.

Selon le NYT, Amri a recherché sur internet comment fabriquer des explosifs.

En Italie, Ahmed Amri a passé 4 ans en prison pour avoir mis le feu à une école.

Ce type aurait dû être mis hors d’état de nuire par la force, à savoir la mort ou être chassé et donc il y a des responsables à trouver!
Quand on lit le pedigree de cet assassin, il devient évident que les autorités allemandes ont une grande part de responsabilité dans cette nouvelle tuerie.
Ainsi que leurs fonctionnaires dans les domaines de la sécurité, de la police & de la justice, et les autorités locales qui ont tous obstinément obéi à des ordres stupides et dangereux.
Tout le reste est de la faiblesse et fait le lit de l’islam qui doit sortir de nos Nations!




mardi 20 décembre 2016

Debalsevo, la bataille continue


Hier, une attaque ukrainienne a tenté de briser la première ligne de défense républicaine à 5km au Nord Ouest de Debalsevo, au niveau des villages de Kalinovka et Logvonovo, situés à la charnière des Républiques populaires de Donetsk et Lugansk. Dans cette bataille au cours de laquelle les assauts de la 54ème Brigade d'infanterie mécanisée ukrainienne ont été repoussées, de pertes importantes ont été subies de chaque côté de la ligne de front (au moins 10 tués et 20 blessés du côté de Kiev)

Pour les propagandistes occidentaux qui affirment que ce sont les séparatistes qui ont déclenché ces combats meurtriers, ils devraient lire le témoignage d'une responsable de Prayvi Sector, les paramilitaires néo-nazis (devenus cette année parti politique ukrainien) commentant ce 18 décembre. Elena Belozerskaya en effet a déclaré : "Ces pertes, comme celles d'aujourd'hui sont difficiles, mai ce sont les pertes ordinaires de l'offensive, et qui sont toujours supérieures à la défensive"

Mais l'heure du bilan des combats n'a pas encore sonné, car ce matin les ukrainiens ont "remis le couvert" et tenté de casser à nouveau le bouclier républicain qui protège le carrefour stratégique de Debalsevo, entre Donetsk et Lugansk.


Depuis ce matin l'artillerie ukrainienne continue de pilonner les positions républicaines et d'appuyer des attaques réalisés par différents groupes d'assaut sur plusieurs points de défense.


11h00 : 

Un communiqué de la LNR annonce que les assauts sont repoussés et que l'ennemi subit de nouvelles pertes. Malgré les injonctions de cessez le feu des représentants du Centre commun pour le contrôle et la coordination de la trêve (STSKK) Kiev poursuit ses bombardements et ses attaques. Les autorités de la République de Lugansk ont par la suite envoyé une représentant auprès du chef de la mission de l'OSCE en Ukraine  pour faire arrêter les attaques de Kiev.


14h00 :

Les pertes subies par les ukrainiens lors des opérations de le matinée sont estimées au minimum à 3 morts et 4 blessés, qui se rajoutent aux 10 tués et 20 blessés d'hier chiffres qui sont vraisemblablement très sous-estimés comme en témoignent les rapports des hôpitaux ukrainiens à l'arrière du front qui vivent depuis hier un afflux importants de blessés graves en provenance de ce secteur du front (27 pour l’hôpital de Karkhov, et d'autres grièvement blessés, traités à l’hôpital de Dnipropetrovsk)


17h15 :


En fin d’après midi, des bombardements ukrainiens touchent la périphérie Nord de Debalsevo, mais également la périphérie de Gorlovka située à l'Ouest, tandis que plus au Sud la ceinture Nord de Donetsk subit également des attaques de Kiev.


18h00 :

Au Nord, le front entre DNR et LNR, dans le secteur de Gorlovka / Debalsevo

30 km plus au Sud à Donetsk, le front entre Yasinovataya et Peski, au Nord de la ville


Concernant les pertes de l'armée ukrainienne

Véhicule de combat d'infanterie ukrainien détruit (BMP2)
Sans pouvoir faire encore un bilan précis des opérations lancées par Kiev dans ce secteur, on peut d'ores et déjà garantir que les pertes ukrainiennes sont très importantes et que les chiffres avancés, aussi bien par les communiqués officiels de Kiev (6 morts et 27 blessés) que dans les premiers rapports de la LNR (10 morts et 20 blessés) sont largement en dessous de la réalité...

En effet, depuis le début de l'offensive ukrainienne (le 18 décembre vers 11h00) les réseaux sociaux ukrops ont rendu compte de l'évolution de la situation régulièrement, rejoints rapidement par les rapports d'admissions des hôpitaux de la région. Tous font état de dizaines de tués et encore plus de blessés graves.

Semen Kabakaev un coordonnateur bénévole ukrainien, administrateur du réseau "Stop terror" avance le chiffre de 40 tués minimum pour la première journée de combat, dont la plupart sont morts en traversant un champ de mines posées par d'autres unités ukrainiennes !


Plusieurs autres sources et témoignages confirment cette version, et Igor Bezler le premier commandant défenseur de Gorlovka en 2014, avance quant à lui le chiffre d'une centaine de tués, s'appuyant sur le fait que la morgue d'Artemvosk où les corps sont transférés a été fermée au public et que plusieurs camions militaires sont ensuite venus enlever les corps vers un autre endroit inconnu.

Si les zones minées sont effectivement le problème majeur de la ligne de front du fait que beaucoup ont été posées pèle mêle depuis 2014, des 2 côtés du front, sans méthode ni relevés cartographiques, il ne semble cependant pas que cette fois le champ de mines était inconnu du commandement ukrainien.

Stupidité, négligence, sacrifice intentionnel ?...  peut-être les trois à la fois ! Le fait est que cette nouvelle opération offensive de Kiev apparaît encore suicidaire et insensée, même si son intention était de créer un rideau de fumée belliciste cachant médiatiquement l'effondrement de la "Privat Bank" le même jour....


22h00 : 

Le pilonnage par l'artillerie ukrainienne de la zone des combats entre Svitlodarsk et Debalsevo continue avec une extension au Nord de Gorlovka dans le secteur de Zaitsevo.


00h00 :

Reprise des bombardements ukrainiens après une courte accalmie 

Les habitants des villages situés à proximité de la zone des combats ont eu plusieurs maisons endommagées par les bombardements ainsi que leur approvisionnement en gaz et électricité coupé.

Un des défenseurs de Kalinovka



Guerre des armes et guerre des images

Des communiqués de presse gouvernementaux aux messageries des réseaux sociaux, cette bataille de soldats est appuyée par une bataille des propagandistes qui à travers le message proposé et les manipulations de l'information réalisées laissent deviner les exploitations politiques de ce fait militaire..

Ainsi, sur les réseaux ukrainiens, dès la fin de l’après midi on a pu entendre des cris d'orfraie qui annonçaient la perte au combat " au minimum de 5 soldats ukrainiens" victimes bien sûr d'une attaque menée par les séparatistes russes. Alors que d'habitude les service de presse militaires sont plutôt très discrets sur leurs pertes, surtout quant les opérations sont toujours en cours, on a vu cette dépêche se répandre jusque sur les prompteurs des agences de presse occidentales.

De toute évidence l'exploitation médiatique était un des objectifs initiaux de l'attaque du 18 décembre qui devait être présentée combat comme un combat défensif contre une offensive russo-séparatiste violant les accords de Minsk que les diplomaties cherchent en ce moment a reconduire pour l'année en 2017.

Et pour cette inversion accusatoire tous les moyens sont bons y compris celui de détourner des images d'archives et d'en faire une illustration de la propagande actuelle. Ainsi par exemple la publication de Andrew Lozovoy, député à la Verkhovna Rada qui, pour glorifier mais surtout victimiser les combattant de l'ATO morts dans cet assaut sur Kalinovka, utilise une vidéo réaliser lors de l'exercice "Caucase 2012"... de l'armée russe ! 

La vidéo récupérée par la propagande ukrainienne
Et la vidéo originale "KaBkaz 2012", le lien : ICI

Non content de réaliser un fake, le député ukrops dans une élan plus pathétique que patriotique raconte que c'est la vidéo d'un héro tombé glorieusement lors des combats du 18 décembre à Debalsevo...

Aussitôt son message et la vidéo sont repris et se répandent alors comme une traînée de poudre sur le Net, qui veut montrer la "terrible attaque russe" que subissent le courageux soldats ukrainiens !

Un exemple de relais ukrainien intoxiqué par le fake

Pour être honnête j'avoue être tombé dans le même genre de panneau qui malheureusement est parfois pratiqué aussi par des propagandistes républicains zélés en mal de sensationnalisme . 

Erwan Castel, volontaire en Novorossiya