samedi 26 mars 2016

Libération de Palmyre : à Bruxelles comme en Syrie, l’angélisme doit laisser place au réalisme

La meilleure réponse à apporter aux attentats qui frappent notre continent tous les quatre mois, ce n’est pas de s’agenouiller devant un lumignon ou de s’interroger sur l’état d’urgence. Ce n’est pas de hisser un grand drapeau blanc en haut de la cathédrale de Strasbourg. Ce n’est pas seulement un grand sursaut national contre l’islam radical, infiltré sur notre sol, qui est nécessaire. C’est aussi en Syrie qu’il faut changer d’alliés. On renâcle à se battre aux côtés des russes et des syriens qui sont en première ligne contre Daech au prétexte qu’ils ne sont pas de parfaits démocrates. On préfère encourager contre eux une «rébellion modérée» qui n’en est pas une. Cette vision stratégique a un nom, l’angélisme. A Bruxelles, à Paris comme en Syrie, l’angélisme doit laisser place au réalisme.
Hadrien Desuin, le 25/03/2016

Attentats de Bruxelles et Paris

Oui il faut mettre hors d'état de nuire les exécutants des attentats, et aussi le groupe dont ils se revendiquent.
Cependant, il y a des messages multiples dans ces actes barbares.
Le message très important à l'issue de ces attaques a été adressé  par le gouvernement turc, par des groupes étatiques,  para-étatiques et la presse turque, Ces messages concernent le soutien de la Belgique et de l’UE à la cause kurde.
Quels que soient les exécutants de cette basse besogne et le groupe dont ils se revendiquent, il serait très intéressant de se pencher sur le rôle de la Turquie qui constitue un allié stratégique de DAESH et surtout celui de ses services de renseignements MIT qui pourrait avoir passé  contrat   avec l'état islamique.