vendredi 30 septembre 2016

Islam : Bernard de La Villardière a osé lever le Tabou !



Tabou : « Interdit d’ordre moral ou religieux frappant des actions, des objets, des lieux. L’enfreindre est sacrilège et exposerait à une sanction lourde des hommes ou des dieux. » Voilà pour la définition du dictionnaire.
Tabou, c’est aussi le titre du nouveau magazine de Bernard de La Villardière proposé sur M6. Un gros pavé dans la mare du conformisme et de la bien-pensance.
Pour ce premier numéro : « L’islam en France : la République en échec. »
Deux heures de reportage pour (tenter de) faire le tour de cette épineuse question, du port du voile au bidonnage de l’État sur les fameux « quartiers dédiés » de nos prisons, en passant par la compromission des élus et le financement détourné des lieux de culte.
« Dossier Tabou » enfreint donc la règle du silence… et s’expose à la sanction. On accuse La Villardière de « faire du sensationnalisme ». À quoi il répond : « Quand on n’osera plus aborder de front les problématiques un peu vives et qui posent problème, notre pays ne sera plus tout à fait une démocratie. » (20 Minutes). Mais ce qu’il révèle dérange, et fortement. Car « ce qu’on constate à travers ce document c’est qu’il n’y a pas d’islam en France, ni même d’islam de France, mais il y a des islams importés de l’étranger qui se livrent, encore une fois, à des guerres d’influence sur notre territoire ».
Il faut absolument regarder ce reportage qui, depuis sa diffusion, enflamme les réseaux sociaux. Stéphane Gatignon, le maire de Sevran (ex-PC passé chez EELV) dont la ville tient une place importante dans l’émission, court maintenant les studios de radio et de télé pour dénoncer « la manipulation ».
Mais les faits sont indéniables. Quand on compte en France 1 radicalisé parti faire le djihad pour 52.000 habitants, c’est 1 sur 3.400 dans sa ville. Un maire qui prête les salles du service municipal de la jeunesse pour y donner des cours de Coran ou qui signe, à dix jours des municipales, un bail avec une école privée salafiste (où les petites filles sont voilées) et l’installe dans des locaux de la ville pour un loyer de 300 euros par mois.
Mise en cause également, la mairie de Paris qui, sous couvert d’un Institut des cultures d’islam, a de fait financé un lieu de culte. Moment édifiant où la nouvelle directrice du lieu, la sénatrice PS Bariza Khiari, déclare benoîtement : « C’est une seconde mosquée de Paris. » Trouvant porte close à la salle de prière, en effet revendue pour une somme symbolique à la mosquée de Paris, elle avoue  : « Il faudrait leur demander la clé. On n’est plus chez nous, là ! » Et bien que le hall et les salles d’exposition soient en principe des lieux publics, le représentant de la mosquée expulse La Villardière et son équipe !
Dans un jeu politique pervers, l’imam du XVIIIe arrondissement admet ainsi en souriant avoir « fait élire Daniel Vaillant », le député PS, grâce aux voix des musulmans de la Goutte-d’or.
Enfin, les dernières séquences du reportage en disent long sur le bidonnage du ministère de l’Intérieur quant aux fameux « quartiers dédiés » dans nos prisons, là où l’on prétend vouloir « déradicaliser » les terroristes en herbe. On découvre que, dans ces lieux qui coûtent fort cher au contribuable, « on interdit l’accès aux médias, parce qu’on ne veut pas créer la polémique et pour que le public ne se rende pas compte de l’impuissance de l’État ou de son amateurisme », dit Bernard de La Villardière.
Confirmation, au téléphone, de la dame du ministère : « C’est méga expérimental. »
Méga, en effet. D’abord, il n’est question que de « désengagement », et seulement auprès de volontaires ! Quant au « désengageur », un brave imam qui parle de « bêtises » (sic) pour désigner les actes terroristes, il confesse avoir 200 détenus à visiter, et ne pouvoir consacrer à chacun que… 10 minutes par mois ! Isolés des détenus de droit commun, les candidats au désengagement peuvent discuter entre eux. Résultat : « Ils se structurent, nomment des émirs, et disent qu’ils s’endurcissent. »
Menace pas voilée du tout d’un auto-radicalisé qui dispose dans sa cellule de la bibliothèque du parfait salafiste : « Faites attention dans la rue, il pleut bientôt des balles. C’est la guerre. C’est François Hollande qui l’a dit. » Dans moins de quatre ans, celui-là sera sorti de prison.

C'est une première: le veto d'Obama rejeté par le Congrès

Le Congrès américain a rejeté mercredi un veto de Barack Obama sur une loi autorisant les proches de victimes du 11-Septembre à poursuivre l'Arabie saoudite, infligeant un cinglant camouflet au président qui s'était opposé au texte en invoquant la sécurité nationale.

C'est la première fois en huit années au pouvoir que M. Obama voit son veto - il en a fait usage à 12 reprises - repoussé par les parlementaires qui doivent pour cela rassembler deux tiers des votes.
"C'est une erreur", a réagi Barack Obama, dénonçant sur CNN un "vote politique" de parlementaires qui jouent pour beaucoup leur réélection le 8 novembre.
Le Sénat dans un premier temps a voté à 97 voix pour entraver le veto, contre une seule voix soutenant l'initiative de Barack Obama, celle de Harry Reid, chef de la minorité démocrate à la chambre haute. Les élus de la Chambre des représentants se sont ensuite prononcés à 348 voix pour rejeter le veto et 77 voix soutenant le chef de l'Etat.
Barack Obama juge que ce texte affaiblirait le principe d'immunité qui protège les Etats (et leurs diplomates) de poursuites judiciaires et risquerait, par un effet boomerang, d'exposer les Etats-Unis à des poursuites devant divers tribunaux à travers le monde.
Ce texte "ne protégera pas les Américains d'attaques terroristes et n'améliorera pas non plus l'efficacité de notre réponse en cas de telles attaques", avait-il mis en garde dans une lettre adressée aux chefs démocrate et républicain du Sénat. En vain.
Le directeur de la CIA John Brennan a aussi estimé qu'un tel vote "aura de graves implications sur la sécurité nationale des Etats-Unis" et des conséquences pour "les employés du gouvernement qui travaillent à l'étranger".
Il "marque un dangereux précédent", a encore affirmé Barack Obama sur CNN, rappelant que le chef d'état major inter-armées américain, le général Joseph Dunford ainsi que le ministre de la Défense, Ashton Carter, estimaient également qu'il s'agissait d'une "mauvaise idée".

"Insulte"

Quinze des 19 auteurs des attentats ayant fait près de 3.000 morts étaient des ressortissants saoudiens. La responsabilité de l'Arabie saoudite, alliée des Etats-Unis, n'a cependant jamais été démontrée.
Mais les défenseurs du "Justice Against Sponsors of Terrorism Act" ont insisté sur la nécessité pour les proches de victimes de pouvoir réclamer justice. Ils estiment que la position de l'administration Obama est avant tout liée à la crainte de provoquer la colère de Ryad.
"Le veto du président Obama témoigne d'un profond mépris envers les familles des victimes du 11-Septembre", a de son côté accusé le parti républicain après le vote, se félicitant dans un communiqué que les élus aient "fait ce qu'il fallait faire en outrepassant sa mauvaise décision".
Le candidat républicain à la présidentielle Donald Trump "n'a jamais oublié l'impact tragique de cette journée et il s'assurera que ceux qui ont subi des pertes inimaginables puissent obtenir la justice qu'ils méritent", poursuit le parti.
L'ancien maire de New York et farouche défenseur de Donald Trump, Rudy Giuliani, a lui qualifié le veto de Barack Obama "d'insulte" envers les familles des victimes. Il a aussi dénoncé l'absence "honteuse" du colistier d'Hillary Clinton, le sénateur Tim Kaine, lors du vote alors que l'adversaire de M. Trump dans la course à la Maison Blanche avait précédemment fait savoir par son équipe qu'elle aurait signé la loi.
Du côté démocrate, Chuck Schumer, sénateur de New York, a confié lors du vote qu'il ne prenait pas sa décision d'entraver le veto d'Obama "à la légère". "Cette loi est chère à mon coeur en tant que New-Yorkais, car elle offrirait enfin aux victimes du 11-Septembre un peu de justice."
Le texte a d'ores et déjà provoqué une levée de boucliers dans les monarchies du Golfe qui entretiennent des relations tendues avec l'administration Obama à qui elles reprochent, entre autres, d'avoir réintégré l'Iran, grand rival chiite, dans le jeu diplomatique.
Devant les craintes pour la sécurité des Etats-Unis, un groupe de 28 sénateurs, démocrates et républicains, a écrit aux auteurs de la proposition de loi pour exprimer leur souhait "de travailler ensemble d'une manière constructive pour atténuer de façon appropriée les conséquences fortuites" de la loi.
LE VIF
L'attitude des USA es ambigue. Elle doit absolument soutenir l'Arabie Saoudite qui finance le terrorisme afin de ne pas être exposée elle même au terrorisme qui surviendrait en cas de chute des Saoud.

mercredi 28 septembre 2016

LE BLOGUE NOIR DE BROCELIANDE: Syrie : Les Etats-Unis armeraient-ils les terroris...

LE BLOGUE NOIR DE BROCELIANDE: Syrie : Les Etats-Unis armeraient-ils les terroris...: La correspondante de RT Gayane Tchitchakyan a demandé au porte-parole du Département d'Etat américain si les Etats-Unis fournissaient ...

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LE BLOGUE NOIR DE BROCELIANDE: John McCain admet être en contact permanent avec D...

« Les chrétiennes ne sont là que pour une chose, le plaisir des hommes musulmans » par Raymond Ibrahim

  • En Irak, 19 filles yazidis ont été enfermées dans des cages de fer et brûlées vives, pour avoir refusé de copuler avec les djihadistes.
  • « Les femmes appartenant à des minorités religieuses sur des territoires contrôlés par l'Etat islamique passent de djihadiste en djihadiste. Quand l'un se lasse de violer et abuser une fille, il la vend à l'un de ses copains qui la viole et en abuse à son tour ». — Samuel Smith, The Christian Post.
  • Un couple dont les deux filles ont été kidnappées par l'État islamique a trouvé sur le seuil de sa porte un sac contenant les cadavres dépecés de leurs filles et une vidéo retraçant les viols et tortures qu'elles avaient subies.
  • « Les filles chrétiennes sont considérées comme des marchandises qu'on casse à loisir. Abuser d'elles est un droit. Dans la mentalité de de cette communauté, il ne peut s'agir d'un crime. C'est le butin de guerre des musulmans ». — Des villageois du Pakistan.
La loi islamique, toujours sévère, l'est plus encore pour les femmes. Selon le Coran, les hommes ont « autorité » sur les femmes et sont en droit de les battre en cas de « désobéissance » (4 : 34). Selon le prophète Mahomet, les femmes sont moins intelligentes que les hommes - deux femmes sont nécessaires pour égaler le témoignage d'un homme - et la majorité des damnés de l'enfer est composée de femmes qui, comme les ânes et les chiens, ont la capacité de distraire un homme de sa prière et ainsi l'annuler.
Quel est le point de vue de l'islam sur les femmes « infidèles » (non-musulmanes) ? Elles ne sont bonnes qu'à « une chose, le plaisir de l'homme musulman », a affirmé un musulman à un groupe de jeunes filles chrétiennes du Pakistan, avant de terroriser et assassiner l'une d'entre elles. Dans le Coran, (voir 04 : 24), les femmes non-musulmanes capturées au cours d'un djihad peuvent être achetées et vendues comme esclaves sexuelles. Ainsi agit l'État islamique.
Emily Fuentes, directrice de la communication d'Open Doors, une organisation de défense des droits de l'homme qui agit en faveur des chrétiens persécutés, explique :
« Malheureusement, les femmes sont de plus en plus la cible privilégiée de groupes terroristes [musulmans]. On ne compte plus les incidents partout dans le monde, ou les femmes sont enlevées par des groupes extrémistes radicaux, violées et forcées de se convertir à l'islam.... Beaucoup sont également vendues à l'encan. Cette brutalité se produit au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie. Dans ces zones géographiques, les femmes sont des citoyens de seconde classe persécutées en raison de leur sexe. Minoritaires en tant que femmes et chrétiennes, elles subissent une double persécution. Nous ne disposons pas de statistiques précises, mais nous savons que les femmes sont persécutées par millions.... Dans les pays à majorité musulmane, les femmes chrétiennes sont systématiquement privées de leur liberté et des besoins humains fondamentaux ».
Les femmes chrétiennes se voient appliquer une une double peine : à peine tolérées en tant que femmes et persécutées en tant qu'« infidèles » non-musulmanes, elles sont la cible première de la violence islamique.
Aujourd'hui, le sort des non-musulmanes prisonnières de l'Etat islamique est connu. Depuis la conquête de Mossoul en juin 2014, le Califat a exécuté au moins 250 captives non-musulmanes (yazidis et chrétiennes la plupart du temps) qui ont refusé leur statut d'esclaves sexuelles. Récemment, 19 filles yazidis ont été enfermées dans des cages de fer et brûlées vives en public, pour avoir refusé de copuler avec les djihadistes.
.Selon un article de presse publié au lendemain de l'alerte lancée par Open Doors sur le sort des non-musulmanes:
« Les femmes appartenant à des minorités religieuses sur les territoires contrôlés par l'Etat islamique passent de djihadiste en djihadiste. Quand l'un se lasse de violer et abuser une fille, il la vend à l'un de ses copains qui la viole et en abuse à son tour ».
Une rescapée Yazidi a expliqué comment :
« ...elle a été achetée et vendue par huit djihadistes différents... Nous étions exhibées [sur les marchés d'esclaves sexuelles]. Les hommes venaient et nous regardaient comme des objets. C'était comme un marché de voitures d'occasion... Les femmes étaient vendues – à peine 20 dollars (18 euros) - ou échangées contre des téléphones mobiles, voire données en cadeaux »..
Cette jeune femme a été violée au moins trois fois par jour pendant plus de 16 mois par d'innombrables combattants de l'Etat islamique, contrainte de prendre des contraceptifs et des médicaments abortifs, et a tenté à plusieurs reprises de se suicider pour échapper à la violence. Son récit, très typique, se retrouve sans beaucoup de variantes, dans le témoignage de nombreuses autres rescapées non-musulmanes.
D'autres informations récentes ont fait état : d'« une petite fille de 8 ans achetée, vendue et violée par huit miliciens différents en l'espace de 10 mois »; d'une « esclave sexuelle qui s'est immolée par le feu pour éviter d'être violée » ; d'un couple qui, après le kidnapping de leurs filles par l'État islamique, a trouvé sur le seuil de sa porte un sac contenant le corps dépecé de leurs filles et une vidéo retraçant les viols et tortures qu'elles avaient subi ; et de femmes chrétiennes et alaouites violées et abattues par les djihadistes de l'Etat islamique qui avaient envahi leur village.

Dans une video de l'Etat islamique, des djihadistes rient et plaisantent sur le commerce des esclaves sexuelles yazidis.

Ces violences islamiques extrêmes contre les femmes ne sont pas uniquement le fait de groupes comme l'Etat islamique ou Boko Haram – un mouvement nigérian qui se définit uniquement en référence à l'islam et qui doit sa notoriété à l'enlèvement, l'asservissement, le viol et le meurtre de jeunes chrétiennes. Chaque année, environ 700 chrétiennes et 300 hindoues sont enlevées, réduites en esclavage, et violées au Pakistan. Les chiffres paraissent faibles mais, compte tenu du fait que les chrétiens et les hindous représentent chacun un pour cent seulement de la population pakistanaise, essentiellement musulmane, ils méritent être pris en considération.
Quatre jours après qu'Open Doors ait attiré l'attention sur le sort des femmes chrétiennes, deux musulmans pakistanais ont attaqué une chrétienne à son domicile, profitant de l'absence de son mari, un soldat en poste dans une garnison lointaine. Ils ont attaché la femme et l'ontviolée à tout de rôle, menaçant d'assassiner sa petite fille de deux ans si elle résistait. Selon le témoignage de cette femme, âgée de 30 ans :
« Les deux hommes m'ont traité comme un animal ; ils me disaient que les chrétiens n'ont aucune valeur .... les femmes chrétiennes sont toutes des putains disaient-ils, et ils menaçaient de revenir me violer à nouveau si je les dénonçais ».
Femme et infidèle dans un pays à majorité musulmane, elle n'a trouvé aucun appui auprès de la police et aucun avocat n'a voulu la défendre. Cette même semaine, cinq autres jeunes chrétiennes ont été enlevées, converties à l'islam, et contraintes de se « marier » à leurs ravisseurs.
Les exemples de viol et même d'assassinats de chrétiennes - et parfois aussi de jeunes chrétiens – ne manquent pas au Pakistan. Après qu'une petite chrétienne de 9 ans ait été violée par un musulman qui se vantait d'avoir « rendu le même service à d'autres jeunes chrétiennes », les villageois ont expliqué :
« Ce genre d'événements est fréquent. Les chrétiennes sont considérées comme des marchandises qu'on peut maltraiter à loisir. Abuser d'elles est un droit. Dans la mentalité [musulmane], ce n'est même pas considéré comme un crime. Les chrétiennes sont un butin de guerre ».
La même situation prévaut en Egypte. En juillet 2012, Chris Smith, un élu au Congrès des Etats Unis, a témoigné de la « progression en flèche des enlèvements de jeunes filles coptes, de leurs conversions et mariages forcés. Ces femmes sont terrorisées et, par conséquent, marginalisés ».
Le pape Shenouda III, le dernier - et très diplomate - chef de la communauté chrétienne d'Egypte, a dénoncé cette tendance dès 1976 : « Il est devenu courant de convertir les filles coptes à l'islam et d'user de la terreur pour les marier à des musulmans ». Entre 2008 et 2013, près de 600 cas de chrétiennes enlevées, violées et converties de force ont été recensés en Egypte. Le seul titre d'un rapport de 2012, « Les enlèvements et conversions forcés de chrétiennes coptes en Egypte ont considérablement augmenté », indique que la situation ne s'est guère améliorée.
Les femmes jeunes sont des cibles sexuelles, mais les femmes âgées sont sexuellement avilies. Le 20 mai, en Egypte, une chrétienne de 70 ans a été dénudée et exhibée de force dans les rues de Minya. La foule a craché sur elle, l'a sifflée en hurlant « Allahu Akbar » (« Allah est le plus grand »).
En Ouganda, deux jours avant la publication du rapport Open Doors, des musulmans ont battu et violé une chrétienne de 22 ans qui accusait l'imam de la mosquée d'avoir assassiné son père, à l'issue d'une dispute théologique. Un mois plus tôt, une petite fille de 13 ans été violéepar des musulmans qui lui ont dit : « Ceci est le deuxième avertissement pour ta mère qui déshonore la foi des musulmans ». La mère de la jeune fille est une ex-musulmane convertie au christianisme,
Même en Europe, ce sont les femmes qui souffrent le plus de l'afflux de migrants musulmans. La croissance exponentielle des viols et agressions sexuelles en Allemagne, en Suède... obéit à la même logique qu'au Pakistan ou dans les territoires contrôlés par l'État islamique. Cette logique s'exprime dans les propos qu'un musulman immigré en Allemagne a prononcé après avoir traqué, insulté et agressé sexuellement une femme : « les femmes allemandes sont là pour le sexe ».
Autre point important, si les femmes sont les cibles privilégiées des agressions sexuelles, les hommes ne sont pas à l'abri : les musulmans les persécutent en tant que « blasphémateurs » et « apostats. Le concept de chevalerie est totalement absent de l'islam quand s'agit de terroriser les infidèles et de les remettre à leur place. La religion de Mahomet pratique à cet égard, un égalitarisme strict. Ainsi, au Pakistan, Asia Bibi, une chrétienne accusée de blasphème, survit dans le couloir de la mort depuis 2009 tandis qu'un couple chrétien accusé d'avoir profané un Coran, a été brûlé vif.
Le rapport Open Doors a été illustré au moment de sa publication par plusieurs actes criminels commis contre des chrétiennes :
  • Indonésie : selon les mots mêmes des commentateurs, « un usage sans précédent de la charia sur un non-musulman » a rendu possible la flagellation publique d'une chrétienne de 60 ans. Elle s'est vue infliger 30 coups de canne pour vente d'alcool.
  • État islamique : Une chrétienne a été exécutée par des miliciens islamistes pour avoir refusé d'abjurer sa foi en Jésus Christ. L'Etat islamique a également exigé d'un groupe de religieuses dominicaines qu'elles se convertissent à l' Islam ou s'acquittent de la jizya, la taxe que doivent payer tous les non musulmans (Coran 09:29). « Les sœurs ont [fui] mais au cours de leur exode, les plus âgées ont souffert de faiblesse cardiaque, voire même de crises cardiaques en raison du stress. Au cours des 18 derniers mois, 23 d'entre elles sont décédées. On a compté parfois jusqu'à trois décès par semaine. Elles avaient le cœur brisé » a déclaré sœur Huda.
  • Ouganda : Un musulman a étranglé sa femme qui s'était convertie au christianisme. Un autre musulman a battu et a menacé de massacrer sa femme aux cris de « Allahu Akbar » en raison de sa conversion au christianisme.
Les musulmanes tuent rarement leur mari pour apostasie, en raison du statut d'infériorité des femmes dans le monde musulman.
Nul ne peut souhaiter être une femme en pays musulman.
Raymond Ibrahim est l'auteur de Crucified Again: Exposing Islam's New War on Christians (Les nouveaux crucifiés : la guerre de l'islam contre les chrétiens,Editions Regnery avec l'appui du Gatestone Institute, avril 2013).

EI : Un combattant belge appelle ses « frères » en France, en Belgique et en Allemagne à ne « pas avoir peur de la mort » dans une vidéo comprenant des images d’opérations martyre

Le 22 septembre 2016, le bureau de médias de l’Etat islamique (EI) à Dijlah, en Irak, a mis en ligne une vidéo de 26 minutes présentant les dernières volontés et l’opération martyre de Lotfi Aoumeur, alias Abou Nour Al-Baljiki, citoyen belge, et du combattant jordanien Abou Oussama Al-Urduni.


Dans cette vidéo, intitulée « L’épopée de la ténacité (3) », mise en ligne sur le forum djihadiste en ligne Shumoukh Al-Islam, affilié à l’EI, Al-Baljiki s’est adressé aux « frères en France, en Allemagne et en Belgique » en ces termes : « N’ayez pas peur de la mort, N’ayez pas peur de la mort, et n’aimez pas cette vie. Aspirez à rencontrer Allah et à ce qu’Allah rie avec vous. Il n’y a rien de mieux que de gagner la satisfaction d’Allah. Puisse Allah m’accepter, m’accorder la foi et m’accueillir de Sa miséricorde, Sa grâce, Sa générosité et Son amour « .
Après avoir exhorté les combattants sur les lignes de front à demeurer tenaces et à craindre Allah, Al-Baljiki, dont la mort a été annoncée la première fois dans un rapport illustré en date du 12 août 2016, demande à sa famille de ne pas pleurer quand elle apprendra la nouvelle de sa mort. Au lieu de quoi, il l’enjoint à « crier Allah Akbar « , à crier « il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah », et il ajoute : « Louez Allah pour ce qu’Il m’a accordé et soyez heureux, ne vous affligez pas, par Allah, ne vous affligez pas. Ceci est la meilleure chose qu’Allah accorde à son peuple : le martyre pour Allah. Pardonne-moi tout. Puisse Allah nous réunir au Paradis et m’accepter comme martyr ».
La vidéo montre ensuite des images de drone d’Al-Baljiki dans un véhicule militaire, qui explose à côté d’un bâtiment décrit comme une base militaire de l’armée irakienne.

EI : une chaîne Telegram en français diffuse les noms et photos de soldats belges pris pour cibles

Le 26 septembre 2016, l’agent médiatique français de l’Etat islamique Rachid Kassim a posté six photos de soldats belges visés par l’Etat islamique sur son compte Telegram, avec leurs noms.  Les photos ont été prises de leurs profils publics Facebook. Le message joint aux photos s’adresse aux « frères belges » chargés de la mission de les tuer. Kassim a régulièrement appelé les musulmans de France et de Belgique à effectuer des éliminations ciblées.

Cessez le feu Syrie

Donbass-Levant : deux guerres dans un seul but. Chargé de couper la « nouvelle route de la soie » devant passer par la Sibérie et rejoindre l’Union européenne via l’Ukraine, le président Petro Porochenko est venu, le 21 septembre, répéter au Conseil de sécurité la propagande anglo-saxonne à propos de la guerre contre la Syrie et l’Irak visant, elle, à couper le tracé historique de la « route de la soie ».


le 12 décembre 2003, le président George W. Bush signait une déclaration de guerre à la Syrie, leSyrian Accountability Act. Après une série de tentatives pour ouvrir les hostilités (sommet de la Ligue arabe de 2004, assassinat de Rafic Hariri en 2005, guerre contre le Liban en 2006, création du Front du salut en 2007, etc.), les Forces spéciales US passaient à l’offensive au début 2011 tout en se livrant à une mise en scène visant à faire accroire à une « révolution » intérieure. Après deux vétos au Conseil de sécurité de la Russie et de la Chine, les États-Unis acceptaient une paix à Genève qu’ils signaient en l’absence des parties syriennes, le 30 juin 2012.
Première remarque :
Ceux qui prétendent que le conflit actuel n’est pas une agression extérieure, mais une « guerre civile », ne peuvent pas expliquer les conséquences de la déclaration de guerre à la Syrie par le président Bush en 2003, ni pourquoi la paix de 2012 a été signée par les grandes puissances en l’absence de tout Syrien.
 Depuis la signature de la paix, il y a quatre ans, la guerre a repris, malgré les multiples tentatives de règlement négociées, seul à seul, par le secrétaire d’État John Kerry et son homologue russe Sergey Lavrov.
Tout au long de ces quatre années, j’ai détaillé au fur et à mesure les conflits au sein de l’appareil d’État US (les manœuvres de Jeffrey Feltman et des généraux David Petraeus et John Allen contre le président Obama, ainsi que les problèmes au sein du CentCom). Aujourd’hui, selon la presse états-unienne, les hommes de la CIA et ceux du Pentagone se livrent une bataille féroce en Syrie ; tandis que le secrétaire à la Défense Ashton Carter a dit publiquement qu’il ne pensait pas que ses hommes appliqueraient l’accord signé par son collègue John Kerry ; lequel s’est déclaré sceptique sur sa propre capacité à faire respecter sa signature par son pays.
Deuxième remarque :
Non seulement le président Barack Obama n’est pas en mesure d’imposer sa volonté aux différentes branches de son administration, mais il ne parvient pas non plus à arbitrer entre elles. Chaque branche poursuit sa propre politique, à la fois contre les autres branches et contre des ennemis extérieurs.

 Les États-Unis ont changé plusieurs fois de but de guerre, ce qui rend leur politique peu lisible. 
- En 2001, Washington cherchait à contrôler toutes les ressources pétrolières et gazières disponibles dans le monde, persuadé qu’il était que nous nous dirigions vers une période de pénurie. C’est sur cette base qu’il a réuni des alliés contre la Syrie. Pourtant, à la fin des années 2010, il avait abandonné la théorie du « pic pétrolier » et se dirigeait au contraire vers l’indépendance énergétique.
- En 2011, Washington a organisé les émeutes de Deraa en pensant provoquer un soulèvement populaire et changer le gouvernement laïque syrien par les Frères musulmans. C’était le modèle du « Printemps arabe ». Pourtant, en 2013, après le renversement de Mohamed Morsi en Égypte, il tire les conclusions de l’échec de cette expérience et abandonne l’idée de confier le pouvoir dans les pays arabes à la Confrérie islamiste.
- En 2014, puisque la guerre se poursuivait, Washington décide de l’utiliser pour couper le projet du président Xi Jinping de restauration de la « route de la soie », ce qui l’oblige à transformer l’« Émirat islamique en Irak » en Daesh.
- En 2015, après l’intervention militaire russe, sans abandonner l’objectif anti-chinois qu’il s’est fixé, Washington en ajoute un second : empêcher Moscou de contester son hégémonie et l’organisation unipolaire des relations internationales.
Troisième remarque :
Les changements d’objectif ont forcément été refusés par les puissances qui en ont fait les frais : le Qatar pour ce qui est des questions énergétiques et les Frères musulmans pour le renversement de régime. Or, ces acteurs sont soutenus par de puissants lobbies aux USA : Exxon-Mobil —la plus importante multinationale mondiale— et la famille Rockfeller pour le Qatar, la CIA et le Pentagone pour les Frères musulmans.
Sur le champ de bataille, les moyens déployés par la Russie attestent sans équivoque de la supériorité de ses armes nouvelles sur celles de l’Otan.
Quatrième remarque :
Pour les chefs d’état-major et les commandants interarmées de combat des États-Unis (CentCom, EuCom, PaCom, etc.), la fin de leur domination en matière conventionnelle ne doit pas permettre de contester leur statut de première puissance militaire au monde. Ce qui les amène à se désolidariser de la CIA sur l’usage des Frères musulmans, tout en restant leurs alliés à propos de la prévention du déploiement chinois et donc du soutien à Daesh.
L’accord russo-états-unien du 9 septembre prévoyait clairement de séparer quelques groupes —dont les leaders avaient été jugés fréquentables par les deux parties— des autres jihadistes [1]. Puis d’établir une coordination militaire pour écraser les jihadistes avec l’aide des « modérés ». Et enfin de former un gouvernement d’union nationale incluant des leaders des groupes que l’on avait séparés ; sur le modèle des gouvernements locaux imposés par les Empires européens au XIXè siècle à l’Empire ottoman.
Le Pentagone a accepté cet accord sous deux conditions : d’abord couper la route de la soie. Ce qui l’a conduit à bombarder l’Armée arabe syrienne à Deir ez-Zor pour empêcher que l’on puisse à terme contourner Daesh par la vallée de l’Euphrate. Puis, travailler avec les Russes, mais pas sur un pied d’égalité.
La première condition est un acte de guerre contre la Syrie, en plein cessez-le-feu, qui offense l’ensemble de la communauté internationale. La seconde est évidemment inacceptable pour la Russie.
Pour masquer le crime commis par le Pentagone et le Royaume-Uni à Deir ez-Zor, le MI6 britannique a organisé l’affaire du « bombardement » d’un convoi humanitaire.

En réalité, ce convoi avait été fouillé par l’Armée arabe syrienne. Il ne contenait pas d’armes (ou plus d’armes) et avait été autorisé à passer après la fin du cessez-le-feu. Il était affrété par le Croissant rouge syrien, une ONG liée au gouvernement de Damas, et était destiné à des populations syriennes occupées par les jihadistes. Contrairement aux déclarations occidentales, il n’a jamais été bombardé ainsi que le montrent les images diffusées par le MI6 sous l’étiquette des « Casques blancs ». Nulle part, on ne voit de cratère, ni d’enfoncement des structures. Le convoi a été attaqué au sol et a brûlé. Les images d’un drone de l’Armée russe montrent la présence de jihadistes au moment de l’attaque alors que la zone était censée être démilitarisée.
Peu importent les faits et les menaces du « Conseil d’Alep[-Est] », les États-Unis ont accusé la Russie d’avoir violé le cessez-le-feu, ce qu’elle n’a pas fait, et alors qu’ils venaient de le violer eux-mêmes en bombardant l’Armée arabe syrienne à Deir ez-Zor. La propagande anglo-saxonne a été répétée, le 21 septembre, avec aplomb par les ministres et présidents du camp occidental, John Kerry (USA), Petro Porochenko (Ukraine), Jean-Marc Ayrault (France) et Boris Johnson (Royaume-Uni).
Dernière remarque :
Les négociations entre John Kerry et Sergey Lavrov ont repris. Elles n’ont pas pour objectif de réécrire une nouvelle fois un accord de paix sur lequel tout a déjà été dit. Mais d’aider le département d’État à vaincre les résistances qu’il rencontre dans son propre pays.

[1] “Russian-US Agreement on Syria”, Associated Press (USA) , Voltaire Network, 9 September 2016.

mardi 27 septembre 2016

Terreur islam

islamic-terrorism

Hillary Clinton-Donald Trump : match nul

Je sais, les commentaires des médias français diront qu’Hillary Clinton a gagné le débat qui l’a opposée à Donald Trump.

C’est logique : elle tient un discours très socialiste, comme la quasi totalité des médias français. Elle ment à chaque phrase, comme la quasi totalité des médias français. Elle est corrompue, et chez les bien pensants de gauche à la française, on aime les politiciens de gauche corrompus. Passons aux choses sérieuses.
Hillary Clinton n’a cessé d’un bout a l’autre du débat d’être agressive, voire insultante : cela peut sembler l’avoir servi, car Donald Trump n’a que très modérément riposté. Elle a énoncé des fragments d’un programme inepte où l’économie américaine était censée être sauvée par une forte augmentation du salaire minimum, par des panneaux solaires et par des “investissements” gouvernementaux massifs qui signifieraient une aggravation considérable des déficits budgétaires.
Elle n’a vu que des choses positives dans les quartiers noirs des grandes villes et a ignoré la multiplication des meurtres qui s’y produisent, pour s’en prendre à la police et proposer que le gouvernement fédéral dicte à celle-ci des règles de conduite, ce qui va plaire à ses amis de Black Lives Matter.
Elle a vaguement dit qu’il fallait continuer a agir contre l’Etat Islamique, et a répété que l’accord passé avec l’Iran des mollahs était un superbe accomplissement. Elle avait appris de nombreuses répliques par coeur, ce qui a montré que son cerveau n’était pas aussi atteint qu’on pourrait le penser.
Elle n’a pas eu à répondre à des questions embarrassantes car les questions embarrassantes n’ont pas été posées. Elle n’est pas éliminée de la compétition. Elle a pu apparaître solide à ses partisans de gauche et d’extrême gauche. Je doute qu’elle ait convaincu des centristes et des indécis : son discours est trop à gauche pour cela, et il ressemble aux discours des politiciens de gauche américains tenus depuis des années. Je doute qu’elle soit apparue plus aimable. Et je doute qu’elle soit apparue plus à même de résoudre les problèmes concrets de nombre d’Américains.
Donald Trump, lui, a été l’inverse de ce que nombre de commentateurs attendaient.
Il a énoncé un programme mettant en avant un redémarrage économique à base de baisse d’impôts et de réglementation, un retour à la loi et l’ordre face au crime, et une action décisive contre l’Etat Islamique. Il n’a pas fait preuve de la moindre agressivité et s’est même placé plusieurs fois sur la défensive et sur le terrain de l’adversaire, ce qui est préjudiciable et négatif.
Il s’est laissé entraîner vers des sujets en direction desquels il n’aurait pas dû se laisser entraîner, tels que la gestion de son entreprise, sa feuille d’impôts ou le bulletin de naissance de Barack Obama. Il a, cela dit, répété qu’Hillary tenait le discours des politiciens de gauche depuis trente ans. Il est apparu calme, respectueux, ce qui a démoli les spots publicitaires répugnants que la campagne Hillary Clinton diffuse à longueur d’antenne aux Etats Unis, et qui le décrivent comme un dangereux malade mental.
Il n’aurait pas dû se placer sur la défensive et se laisser entraîner sur le terrain de l’adversaire.
Mais le fait qu’il soit apparu calme, respectueux, est un atout, et le fait qu’il ait placé Hillary Clinton dans la catégorie des politiciens de gauche tenant le même discours depuis trente ans est un atout aussi. Il avait tous les moyens et les arguments pour infliger un KO technique à son adversaire, il ne l’a pas fait, car, je pense, son but était autre : apparaître présidentiable, et incarner un changement crédible.
J’aurais préféré qu’il inflige un KO technique à Hillary.
Nombre de mes amis conservateurs sont ulcérés qu’il ne l’ait pas fait. Pour l’heure, les premiers sondages indiquent que sa stratégie a été payante (ils indiquent tous, à l’exception du sondage CNN, et à hauteur de 60 %, que Trump a gagné).
J’attends la suite pour trancher.
Je continue à penser que la place d’Hillary est en prison, mais dans le contexte des grands médias américains, qui ne valent souvent pas mieux que les grands médias français, dire qu’Hillary devrait être en prison est difficile, et si Trump l’avait fait, cela n’aurait peut être pas été un atout pour lui.
Un échantillon de ce que sont les grands médias américains a été offert par le modérateur du débat, Lester Holt : celui-ci s’est conduit comme un être servilement soumis a Hillary Clinton.
Il n’a posé aucune question sur des sujets embarrassants pour Hillary Clinton (Fondation Clinton, serveur et emails effacés, Benghazi) et a laissé celle-ci débiter des mensonges sans l’interrompre une seule fois. Son attitude vis-à-vis de Donald Trump a été tout l’inverse : multiplication de questions perverses et hors sujet, interruptions du discours de Trump aux fins de le contredire, quand bien même Trump disait la vérité.
Lester Holt est censé être républicain, on aurait pu penser qu’il est à la gauche extrême du parti démocrate. Il aura une augmentation et un sucre d’orge à l’effigie d’Hillary si celle-ci est élue.
Pour l’heure, Trump opère une nette remontée. Si l’élection avait eu lieu le 26 septembre, Trump aurait été élu President. Il reste un peu moins de cinquante jours.
© Guy Millière 
Plus sérieusement, si Trump commence à souffrir du « syndrome de Mitt Romney », il est mal parti et il lui faudra un véritable miracle pour battre Hillary en novembre. Si Trump veut être le prochain président des EUA, il ne peut pas faire l’économie d’une attaque en règle du bilan démocrate catastrophique des ces huit dernières années. On peut dénoncer un bilan démocrate calamiteux sans s’adonner à des attaques ad hominem contre les personnes de Hillary et/ou Obama. Je trouve même que Trump a une chance inespérée : les démocrates américains lui ont servi sur un plateau l’adversaire politique rêvé en la personne de Hillary, un des candidats les plus corrompus de l’histoire politique américaine. Trump n’a qu’à se baisser pour ramasser les preuves de la corruption et de l’incompétence de Hillary Clinton.
M. Trump, vous avez une chance historique pour devenir le 45ème président des EUA, une qui ne se présente qu’une fois tous les 100 ans. Vous avez en face de vous l’adversaire idéal, un adversaire parmi les plus corrompus et les plus incompétents de l’histoire politique des EUA, qui de surcroit est malade et fait tout pour le cacher. Tout ce que vous avez à faire, c’est révéler la vérité factuelle, tout ce que vous avez besoin de faire, c’est d’aligner, d’empiler, d’additionner, mettre en avant, les faits délictuels et criminels dont cette femme s’est rendue coupable, avec la complicité passive et active de la Maison-Blanche. Ensuite, comme tout pédagogue le sait, il faut marteler, répéter, ce message de manière incessante – la répétition fixe la notion. Un conseil, ne le faites pas sur le ton du reproche pur et dur (on vous accuserait de sexisme, de machisme, de misogynie – surtout ne le leur rendez pas ce service, ils n’attendent que cela); ne le faites donc pas sur un ton sèchement et brutalement réprobateur/accusateur mais sur un ton gentiment interrogateur. Autrement dit M. Trump, prenez les Américains à témoin et exposez-leur la vérité factuelle passée et présente sur la vie et les agissements corrompus de Hillary en leur posant directement les questions qui dérangent. Une des clés de votre succès, M. Trump, résidera dans votre capacité à mobiliser la réflexion, l’esprit critique, d’un maximum d’Américains. Beaucoup parmi ces derniers subissent, depuis des années, un véritable lavage de cerveau, un formatage, un conditionnement psychologique et médiatico-culturel comparable à celui d’une secte. Une des techniques les plus efficaces pour tenter de déconditionner l’adepte de la secte gauchiste démocrate, c’est de poser des questions. Posez des questions sur des faits délictuels et criminels de Hillary, reposez-les sans cesse et demandez aux Américains : Voudriez-vous d’une telle personne comme votre prochain président ? Si oui, alors allez-y, mais je vous aurai prévenus.
God bless America ! Go Trump and make America great again

L’antiracisme face au réel : la grande illusion

Alain Juppé a estimé que le débat sur l’islam menait à une «hystérie dispropotionnée». Pour Gilles-William Goldnadel, les faits sont têtus devant un islamisme beaucoup plus répandu qu’on ne le disait.

M. Juppé a bien de la chance. Il est calme et détendu. Rien d’un petit nerveux qui ne jure désormais que par Toutatis. M. Juppé semble croire en l’avenir d’une France multiculturelle dont les habitants hybrides pratiqueraient le zen et le lâcher prise.
M. Juppé, assis en lotus, considère que le débat français à propos de l’islam serait «d’une hystérie disproportionnée» (Libération).
Bien qu’adepte de la relaxation transcendantale, je ne suis pas sûr de vouloir l’appliquer à la situation française et occidentale.
Je trouve les Français, s’agissant de l’islam et des islamiques, remarquablement calmes et pondérés. En dépit des massacres à répétition, on ne déplore aucune grave exaction.
En dépit encore, et pour reprendre l’expression de Malek Boutih, d’un «islamo-gangstérisme» en lien insécable avec le terrorisme, le racisme anti arabo-musulman n’a en rien progressé.
Faut-il que les Français soient immunisés contre ce fléau qu’est la généralisation abusive pour qu’il en soit ainsi.
Mais ici s’arrête la bienveillance nécessaire et commence l’arrivée sur le territoire accidenté du réel qu’une idéologie virtuelle aura masqué durant des années d’aveuglement obligatoire.
Cette idéologie ordonnait de croire sous peine de culpabilité d’amalgamie, que les islamistes n’étaient qu’une poignée en rien emblématique de l’islam de France. Ceux qui, comme l’auteur de ces lignes, affirmaient au contraire qu’ils représentaient une minorité loin d’être négligeable croisèrent pendant longtemps dans la rue des prêtres antiracistes qui se signaient à leur rencontre.

Entre un quart et un tiers de la population musulmane de France peuvent être considérés comme des intégristes : les Français ont le droit et même l’ardente obligation morale et civique d’être alarmés

Les chiffres livrés la semaine dernière par l’institut Montaigne et qui confirment ceux déjà donnés par le Pew Institute au plan mondial, montrent, sans surprise pour ceux qui ont des yeux, qu’entre un quart et un tiers de la population musulmane de France peuvent être considérés comme des intégristes, dès lors où ils font passer la charia avant la loi du pays. Concernant les jeunes de moins de 25 ans les chiffres montrent une radicalité encore plus importante.
Sans verser dans une hystérie disproportionnée, les Français ont le droit et même l’ardente obligation morale et civique d’être alarmés.
Un grand contempteur des massacres de 1793, Burke, reprochait aux philosophes révolutionnaires français leur mépris du réel. Cette tradition fatale a été reprise par nos petits esprits médiatiques désincarnés. Ils ont enivré le peuple français d’une idéologie euphorisante qui leur interdisait de faire des calculs d’apothicaire. Les Français dessaoulés, qui ne comptaient pour rien, se sont mis à compter. Dix mille, ce n’est pas la même chose que cent mille ou un million ou bientôt dix millions. La gueule vaut toujours mieux que la langue du même bois pour savoir compter les intégristes.
M. Juppé a bien de la chance. En regardant le reportage de France 2 de ce dimanche sur l’inquiétude de la communauté juive de France, j’avais du mal à partager sa placidité tranquille.
Une classe d’un collège de Créteil. On leur passe des images de la Shoah. On interroge ensuite les élèves. Les jeunes musulmans expliquent seulement qu’on en fait trop sur la Shoah, que les juifs ont l’argent et le pouvoir. Un point c’est tout. Tous reconnaissent tranquillement qu’ils ne sont pas Charlie et l’un d’eux que ce fut une faute d’avoir caricaturé le prophète. Sondage confirmé.
Quant aux professeurs, deux gentilles enseignantes censées remettre leurs élèves sur le chemin de la république, et certainement bien intentionnées, elles expliquent en souriant que l’antisémitisme n’a pas progressé et qu’il s’agit simplement du phénomène d’augmentation du «fait religieux»…
Le «fait religieux», voilà maintenant le nouvel euphémisme à la mode pour décrire sans hystérie la progression irrésistible de l’islam militant à l’école ou dans l’entreprise.
Si les Français deviennent «réactionnaires», c’est certainement en réaction de ce que des responsables écervelés leur infligent sans même vouloir leur nuire.
Regardez donc la dernière campagne contre la fraude aux allocations familiales ou dans les transports publics, organisée par l’État, la SNCF et la RATP.
Voici des institutions qui ordinairement et obsessionnellement prônent la diversité chromatique dans leur campagne publicitaire dans un esprit éminemment benettonien.
Curieusement, les photographies des acteurs censés incarner les fraudeurs et les resquilleurs représentent tous des hommes et des femmes issus de la France d’avant : Jennifer, une belle blonde en mocassins plats, Paul un retraité cravaté très certainement hétérosexuel de plus de 50 ans, quelques lycéens bien lisses et bien propres sur eux. Un esprit chagrin sans être forcément hystérique pourrait penser qu’il a pu arriver qu’un fraudeur ou un resquilleur ne leur ressemble pas obligatoirement.
Voilà ce qui arrive, lorsqu’un improbable antiracisme vétilleux a plombé les consciences et davantage encore les inconscients depuis plus de quatre décennies.
Il faut dire que le mauvais exemple vient de loin et tourne au ridicule : aux États-Unis, ce pays où certains États imposent des toilettes pour sexe variable ou indéterminé, voici, selon le New York Times, le règlement imposé pour les débats électoraux par la CPD (Commission sur les débats présidentiels) :
«La CPD s’est efforcée de constituer un panel plus diversifié que lors des précédentes élections : outre Lester Holt (journaliste présentateur) qui représente la communauté afro- américaine, il comprend deux femmes dont l’une phillipo-américaine et un représentant de la communauté homosexuelle» (Le Monde, Pierre Bouvier 23 septembre).
On ne sait qui représente la communauté hétérosexuelle, l’église évangélique ou ceux qui ne se définissent que par leur liberté de penser indépendamment de leur race ou de leur inclination sexuelle.
Il devrait être permis de se sentir aliéné par une idéologie démente sans être promis à un asile de fous. On peut vouloir croire aussi dans la tradition historique sans être forcément hystérique.
© Gilles-William Goldnadel

Ceux qui prônent le multiculturalisme sont des idiots. Tout anthropologue qui connait son sujet, dirait . Chaque race, chaque pays a sa culture et sa spécificité. C’est ce qui fait sa richesse. Vouloir tout gommer, et remodeler une société métissée, melting pot, est illusoire. Les communautés se regroupent toujours entre elles, pour s’identifier. C’est un problème d’identification. C’est aussi simple que cela. Cela commence avec la famille, sa tribu, son origine, sa patrie d’origine ou d’adoption. On a besoin de repères pour se forger une identité. C’est pour cela que au CANADA, et aux USA, les quartiers sont soit afro, soit chinois, soit français, soit anglais. On se regroupe pour s’identifier et se sentir chez soi. 
Ce sont les merdias qui attisent la haine et le racisme quand il n’y en a pas. 
De la lutte contre le racisme , nous sommes passés à l’antiracisme obligatoire . Mais le message est maintenant biaisé car ceux qui l’imposent manquent de crédibilité personnelle . Si vous êtes un citoyen à la peau blanche , vous pouvez même objectivement vous demander si ce n’est pas vous la principale victime du racisme ambiant .

L’antiracisme face au réel : la grande illusion

Alain Juppé a estimé que le débat sur l’islam menait à une «hystérie dispropotionnée». Pour Gilles-William Goldnadel, les faits sont têtus devant un islamisme beaucoup plus répandu qu’on ne le disait.

M. Juppé a bien de la chance. Il est calme et détendu. Rien d’un petit nerveux qui ne jure désormais que par Toutatis. M. Juppé semble croire en l’avenir d’une France multiculturelle dont les habitants hybrides pratiqueraient le zen et le lâcher prise.
M. Juppé, assis en lotus, considère que le débat français à propos de l’islam serait «d’une hystérie disproportionnée» (Libération).
Bien qu’adepte de la relaxation transcendantale, je ne suis pas sûr de vouloir l’appliquer à la situation française et occidentale.
Je trouve les Français, s’agissant de l’islam et des islamiques, remarquablement calmes et pondérés. En dépit des massacres à répétition, on ne déplore aucune grave exaction.
En dépit encore, et pour reprendre l’expression de Malek Boutih, d’un «islamo-gangstérisme» en lien insécable avec le terrorisme, le racisme anti arabo-musulman n’a en rien progressé.
Faut-il que les Français soient immunisés contre ce fléau qu’est la généralisation abusive pour qu’il en soit ainsi.
Mais ici s’arrête la bienveillance nécessaire et commence l’arrivée sur le territoire accidenté du réel qu’une idéologie virtuelle aura masqué durant des années d’aveuglement obligatoire.
Cette idéologie ordonnait de croire sous peine de culpabilité d’amalgamie, que les islamistes n’étaient qu’une poignée en rien emblématique de l’islam de France. Ceux qui, comme l’auteur de ces lignes, affirmaient au contraire qu’ils représentaient une minorité loin d’être négligeable croisèrent pendant longtemps dans la rue des prêtres antiracistes qui se signaient à leur rencontre.

Entre un quart et un tiers de la population musulmane de France peuvent être considérés comme des intégristes : les Français ont le droit et même l’ardente obligation morale et civique d’être alarmés

Les chiffres livrés la semaine dernière par l’institut Montaigne et qui confirment ceux déjà donnés par le Pew Institute au plan mondial, montrent, sans surprise pour ceux qui ont des yeux, qu’entre un quart et un tiers de la population musulmane de France peuvent être considérés comme des intégristes, dès lors où ils font passer la charia avant la loi du pays. Concernant les jeunes de moins de 25 ans les chiffres montrent une radicalité encore plus importante.
Sans verser dans une hystérie disproportionnée, les Français ont le droit et même l’ardente obligation morale et civique d’être alarmés.
Un grand contempteur des massacres de 1793, Burke, reprochait aux philosophes révolutionnaires français leur mépris du réel. Cette tradition fatale a été reprise par nos petits esprits médiatiques désincarnés. Ils ont enivré le peuple français d’une idéologie euphorisante qui leur interdisait de faire des calculs d’apothicaire. Les Français dessaoulés, qui ne comptaient pour rien, se sont mis à compter. Dix mille, ce n’est pas la même chose que cent mille ou un million ou bientôt dix millions. La gueule vaut toujours mieux que la langue du même bois pour savoir compter les intégristes.
M. Juppé a bien de la chance. En regardant le reportage de France 2 de ce dimanche sur l’inquiétude de la communauté juive de France, j’avais du mal à partager sa placidité tranquille.
Une classe d’un collège de Créteil. On leur passe des images de la Shoah. On interroge ensuite les élèves. Les jeunes musulmans expliquent seulement qu’on en fait trop sur la Shoah, que les juifs ont l’argent et le pouvoir. Un point c’est tout. Tous reconnaissent tranquillement qu’ils ne sont pas Charlie et l’un d’eux que ce fut une faute d’avoir caricaturé le prophète. Sondage confirmé.
Quant aux professeurs, deux gentilles enseignantes censées remettre leurs élèves sur le chemin de la république, et certainement bien intentionnées, elles expliquent en souriant que l’antisémitisme n’a pas progressé et qu’il s’agit simplement du phénomène d’augmentation du «fait religieux»…
Le «fait religieux», voilà maintenant le nouvel euphémisme à la mode pour décrire sans hystérie la progression irrésistible de l’islam militant à l’école ou dans l’entreprise.
Si les Français deviennent «réactionnaires», c’est certainement en réaction de ce que des responsables écervelés leur infligent sans même vouloir leur nuire.
Regardez donc la dernière campagne contre la fraude aux allocations familiales ou dans les transports publics, organisée par l’État, la SNCF et la RATP.
Voici des institutions qui ordinairement et obsessionnellement prônent la diversité chromatique dans leur campagne publicitaire dans un esprit éminemment benettonien.
Curieusement, les photographies des acteurs censés incarner les fraudeurs et les resquilleurs représentent tous des hommes et des femmes issus de la France d’avant : Jennifer, une belle blonde en mocassins plats, Paul un retraité cravaté très certainement hétérosexuel de plus de 50 ans, quelques lycéens bien lisses et bien propres sur eux. Un esprit chagrin sans être forcément hystérique pourrait penser qu’il a pu arriver qu’un fraudeur ou un resquilleur ne leur ressemble pas obligatoirement.
Voilà ce qui arrive, lorsqu’un improbable antiracisme vétilleux a plombé les consciences et davantage encore les inconscients depuis plus de quatre décennies.
Il faut dire que le mauvais exemple vient de loin et tourne au ridicule : aux États-Unis, ce pays où certains États imposent des toilettes pour sexe variable ou indéterminé, voici, selon le New York Times, le règlement imposé pour les débats électoraux par la CPD (Commission sur les débats présidentiels) :
«La CPD s’est efforcée de constituer un panel plus diversifié que lors des précédentes élections : outre Lester Holt (journaliste présentateur) qui représente la communauté afro- américaine, il comprend deux femmes dont l’une phillipo-américaine et un représentant de la communauté homosexuelle» (Le Monde, Pierre Bouvier 23 septembre).
On ne sait qui représente la communauté hétérosexuelle, l’église évangélique ou ceux qui ne se définissent que par leur liberté de penser indépendamment de leur race ou de leur inclination sexuelle.
Il devrait être permis de se sentir aliéné par une idéologie démente sans être promis à un asile de fous. On peut vouloir croire aussi dans la tradition historique sans être forcément hystérique.
© Gilles-William Goldnadel

Ceux qui prônent le multiculturalisme sont des idiots. Tout anthropologue qui connait son sujet, dirait . Chaque race, chaque pays a sa culture et sa spécificité. C’est ce qui fait sa richesse. Vouloir tout gommer, et remodeler une société métissée, melting pot, est illusoire. Les communautés se regroupent toujours entre elles, pour s’identifier. C’est un problème d’identification. C’est aussi simple que cela. Cela commence avec la famille, sa tribu, son origine, sa patrie d’origine ou d’adoption. On a besoin de repères pour se forger une identité. C’est pour cela que au CANADA, et aux USA, les quartiers sont soit afro, soit chinois, soit français, soit anglais. On se regroupe pour s’identifier et se sentir chez soi. 
Ce sont les merdias qui attisent la haine et le racisme quand il n’y en a pas. 
De la lutte contre le racisme , nous sommes passés à l’antiracisme obligatoire . Mais le message est maintenant biaisé car ceux qui l’imposent manquent de crédibilité personnelle . Si vous êtes un citoyen à la peau blanche , vous pouvez même objectivement vous demander si ce n’est pas vous la principale victime du racisme ambiant .