mardi 24 octobre 2017

Du nouveau sur les Tueurs du Brabant

L 'affaire des Tueurs du Brabant a été relancée cette semaine par des articles des Het Laatste Nieuws [1] et une émission de télévision de la télévision flamande. Le frère d’un gendarme d’élite, Christian Bonkoffsky, a déclaré que celui-ci lui avait révélé sur son lit de mort être l’un des mystérieux tueurs. Tandis qu’un avocat de victimes a dénoncé les ratées de l’enquête judiciaire.
Entre 1982 et 1985, en Belgique et dans le Nord de la France, des inconnus réalisèrent une série de braquages sans mobile financier, tuant 28 personnes. Ils sont connus comme les « Tueurs du Brabant » ou la « Bande de Nivelles » (Bende van Nijvel). Les magistrats instructeurs, le ministre de la Défense et une commission d’enquête de la Chambre des représentants se heurtèrent au Secret-Défense de l’Otan [2].
Durant les années 80, l’Otan organisa une série d’attentats en Europe sur le modèle de ce qu’elle fit ces dernières années avec des jihadistes.
Les autorités, qui prennent ces révélations très au sérieux, considèrent que cet ancien gendarme de l’unité d’élite Diane correspond au portraits robots de l’époque. Des vérifications attestent qu’il n’était pas physiquement présent à son travail durant les nombreuses attaques. La Justice belge interroge tous les anciens collègues du suspect décédé. Le témoin a également révélé que deux autres ex-membres du groupe Diane étaient venus visiter le suspect à son domicile.

[2] « Les armées secrètes de l’Otan (X) : La guerre secrète en Belgique », par Daniele Ganser, Réseau Voltaire, 6 juin 2011.

samedi 21 octobre 2017

Un sermon en français transmis sur la radio Al-Bayan de l’EI intitulé « L’ennemi est trop fort » évoque la baisse de moral des combattants

Le 27 septembre 2017, la station de radio officielle de l’Etat islamique (EI) Al-Bayan émettait un nouvel enregistrement audio d’un sermon en français intitulé « L’ennemi est trop fort ». La radio Al-Bayan a dernièrement diffusé plusieurs sermons audio en français. L’enregistrement de 15 minutes a été diffusé sur les comptes officiels des réseaux sociaux de l’EI. Le sermon n’est pas daté ; il semble toutefois qu’il ait été enregistré dans un lieu public, probablement récemment, par le membre français de l’EI Adrien Guihal, alias Abou Oussama.
Le prédicateur entend renforcer le moral des combattants et des partisans de l’EI en réprouvant toute mentalité défaitiste résumée par le slogan « l’ennemi est trop fort ». Il explique qu’effectivement, la guerre a changé la tournure des événements depuis que les coalitions russe et américaine sont entrées en scène ; l’ennemi est fort et l’EI perd du terrain. Il appelle toutefois les combattants à tenir bon et à suivre les injonctions d’Abou Bakr Al-Baghdadi, auquel ils ont prêté allégeance. Il s’appuie sur l’histoire islamique ancienne, rappelant que, malgré les batailles perdues, les Compagnons du prophète Mohammed lui étaient restés fidèles et dévoués et avaient gardé foi en Allah et en Son prophète. En outre, il condamne la lâcheté de ceux qui n’ont pas rejoint le djihad et sont restés « en France ou ailleurs ».

Un média pro-Al-Qaïda appelle les djihadistes marocains à se préparer à un soulèvement armé contre les autorités

Le 30 septembre 2017, le média Al-Hijrah, affilié à Al-Qaïda, publiait le numéro 15 de son bulletin hebdomadaire en anglais  consacré au « Djihad contre le régime marocain malfaisant ». Le texte, non signé, conseille aux Marocains d’attendre leur heure avant de déclencher un soulèvement armé contre les autorités et, dans l’intervalle, de se préparer en s’entraînant et en amassant des armes. Il était accompagné d’une affiche faisant savoir que le roi du Maroc est « recherché mort ou vif pour crimes contre l’islam ».
Faisant allusion aux récentes manifestations antigouvernementales intervenues dans la province d’Al Hoceïma, au nord du pays, l’auteur appelle les Marocains à poursuivre leur action et les félicite de leur opposition au régime. Il souligne que c’est le moment pour les partisans du djihad de s’établir au Maroc, en particulier au sein des tribus berbères qui sont à l’avant-garde des protestations. Il demande aux éléments djihadistes de se préparer à un soulèvement en établissant des bases d’entraînement militaire, tout en demeurant discrets et en évitant pour l’heure toute attaque ou manifestation, car tout acte prématuré permettrait au gouvernement d’intervenir vigoureusement.
Le bulletin a été diffusé sur les chaînes Telegram d’Al-Hijrah et diffusé sur les réseaux sociaux. Extraits :
Chers Marocains,
Nous suivons quotidiennement les nouvelles. Nous nous félicitons de constater que vous avez défendu vos droits après une longue période d’hibernation.
Poursuivez les manifestations quotidiennes contre le régime injuste. Il est d’une importance vitale que vous continuiez à défendre vos droits jusqu’à l’émergence d’un groupe qui défendra les intérêts des musulmans.
C’est l’ultime occasion pour les véridiques de s’établir parmi les berbères à Al Hoceïma et d’y ouvrir des installations d’entraînement militaire afin de préparer les jeunes au djihad armé contre le régime marocain malfaisant. Sachez bien que vous avez beaucoup d’ennemis dans vos propres rangs, comme les services secrets. […]
Alors que vous n’en êtes encore qu’aux premiers stades et que vous n’avez aucune expérience militaire, il est d’une importance vitale que vous ne donniez pas à votre gouvernement de raison ou de prétexte de vous affubler de l’étiquette « terroriste », de crainte qu’ils ne vous attaquent avec toute la force militaire dont ils disposent.

Terrorisme Egypte

  • Egypte : 58 policiers tués lors d’un attentat de l’organisation Hasm à Giza au sud du Caire

jeudi 19 octobre 2017

France : les Islamistes Chassent en Meute sur Facebook par Yves Mamou

Fatiha Boudjalat, cofondatrice du mouvement laïc Viv(r)e la République, est une figure éminente de l'anti-islamisme en France. Elle est régulièrement interviewée à la télévision et à la radio, et ses tribunes sont publiés dans Le Figaro. Sur Facebook, Fatiha Boudjalat n'a pas supporté qu'une employée municipale, Sonia Nour, ait qualifié de « martyr », l'islamiste tunisien assassin de deux femmes en gare de Marseille. Quelques jours plus tard, le compte Facebook de Fatiha Boudjalat a été supprimé.
Elle n'est pas la seule à avoir été ciblée par des islamistes. Leila Ourzik, artiste, vit à Grigny dans un environnement majoritairement musulman. Leila mange et boit pendant le Ramadan et résiste au port du voile. En raison de son comportement non islamique, Leila est régulièrement insultée et menacée dans la vraie vie comme sur les réseaux sociaux. Sur Facebook, Leila Ourzik vit sous la menace des islamistes. Tous l'insultent et certains ont posté sa photo sur des sites de rencontre. Sans avertissement, son compte Facebook est régulièrement fermé. « Pas une fois, plusieurs fois » dit-elle à Gatestone. Pourquoi ? « Je ne sais pas, Facebook ne t'informe jamais. Un jour, tout est supprimé ».
Olivier Aron, dentiste et ancien élu, a été éjecté de Facebook plusieurs semaines durant. Olivier Aron n'est pas timide dans les débats sur l'islam et l'islamisme. Mais les islamistes n'aiment pas le débat. Ils préfèrent faire taire ceux qui leur portent la contradiction. « Je suppose qu'ils m'ont accusé d'être un raciste et un islamophobe », a déclaré Aron à Gatestone. « L'intimidation est partout. Un homme que je ne connais pas a découvert mon numéro de téléphone et a fait circuler mes coordonnées ». Les conséquences n'ont pas tardé. L'assistante d'Olivier Aron au cabinet dentaire a reçu des menaces par téléphone : « Dites au docteur Aron que « Kelkal » va le frapper ». Khaled Kelkal a initié une vague d'attentats au milieu des années 1990 avant d'être abattu par la police. Il a été l'avant-garde des terroristes islamistes contemporains.
Au printemps dernier, le compte Facebook de Michel Renard, professeur d'histoire à Saint-Chamond, a été supprimé. « Sans aucun avertissement, sans possibilité de parler à quelqu'un, tous mes écrits ont disparu », dit-il à Gatestone. Des analyses détaillées sur l'islam et l'islamisme sont désormais perdus pour lui et pour les autres. « Les islamistes sont extrêmement actifs sur Facebook, ils vous insultent, ils vous menacent ». Michel Renard a refusé d'être « ami » sur Facebook avec ses élèves, mais cela n'a pas empêché « leurs parents de se plaindre au directeur de l'établissement ... L'intimidation est partout, dans la vraie vie et sur le Net ».
Les islamistes chassent en meute sur Facebook. Dès qu'une « cible » est repérée » - généralement quelqu'un d'ouvert à la discussion – cette personne est signalée aux modérateurs Facebook comme « raciste » ou « islamophobe ». Et le compte est supprimé.
En France, Facebook supprime des milliers de comptes chaque année. Combien l'ont été parce que leurs propriétaires se sont opposés à des islamistes ? Bien malin qui pourrait le dire : Facebook ne communique pas sur ces sujets et ses rares déclarations publiques ne permettent jamais de clarifier quoi que ce soit.
On sait avec certitude que « Facebook compte 4 500 « modérateurs de contenu » et qu'il a récemment annoncé son intention d'en embaucher 3 000 autres », a révélé The Guardian. Sept mille cinq modérateurs pour plus de deux milliards d'utilisateurs ? C'est forcément un peu court.
The Guardian poursuit : « Facebook a des centres de modération dans le monde entier, mais refuse de divulguer leur nombre ou leur emplacement ». La question devrait être : Facebook externalise-t-il la modération de ses contenus ? Qui sont ces sous-traitants et où leurs pôles de modération sont-ils situés?
En France, les sites Internet des grands médias traditionnels externalisent tous la modération de leurs contenus. Trop cher pour être financé en interne. Trois sociétés se partagent le marché : Netino , Concileoet Atchik Services. La plupart de ces entreprises ont leurs modérateurs situés dans les pays francophones à bas coûts de main d'œuvre, c'est à dire l'Afrique du Nord et Madagascar. En France, les rumeursabondent sur le fait que Facebook en fait autant. Facebook ne confirme ni n'infirme.
Le seul constat possible est que le discours de haine des islamistes continue de proliférer sur Facebook, alors que les anti-islamistes sont harcelés et voient leurs comptes fermés à répétition.
Que la liberté d'expression, en France, soit "modérée" par des musulmans vivant en terre d'islam n'est un paradoxe qu'en apparence. Les médias et les élites dirigeantes nient que l'islamisme soit en guerre avec le monde occidental. Ils ne voient donc pas d'inconvénient à confier la gestion de la liberté d'expression à des musulmans qui vivent au Maghreb.
Si Facebook externalisait sa "modération" auprès d'entreprises dont les modérateurs résident en France ou en Belgique, le résultat ne serait pas très différent. Car dans la modération, c'est l'opinion du nombre qui compte. Si deux cents personnes affirment que Leila, Olivier ou Michel sont « racistes » ou « islamophobes », les deux cents obtiendront que Leila, Olivier ou Michel perdent leur liberté d'expression sur Facebook.
Les islamistes chassent en meute sur les réseaux sociaux, alors que les résistants à l'islamisme demeurent des personnalités individuelles, inorganisées pour la plupart. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel français fournit une excellente illustration du phénomène. A chaque fois qu'Éric Zemmour apparaît à la télévision exemple, l'agence de régulation est submergée de protestations. Des protestations musulmanes essentiellement. Le CSA qui n'aime pas que le débat public dérange sa quiétude blâme le média qui a invité Eric Zemmour, et ce dernier encourt encourt également le risque d'être poursuivi en justice. Eric Zemmour est poursuivi au moins deux fois par an pour « racisme ».
Le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) s'est ainsi fait une spécialité d'utiliser les formulaires de protestation en ligne du CSA pour mener d'authentiques campagnes contre la liberté d'expression des intellectuels qui lui déplaisent.
Facebook dispose également d'une équipe qui traite les demandes émanant des services de police et de justice. En France, lesdites demandes sont passés de 3208 en 2013 à 8121 en 2016. Selon de Le Journal du Net, un site d'information dédié à l'actualité des médias, en 2015, « suites à des requêtes gouvernementales, Facebook a été amené à supprimer des milliers de contenus en 2015... Et la France arrive très largement en tête avec 37 990 pages effacées, contre 30 126 pour l'Inde et 6 574 pour la Turquie. Un résultat lié aux attentats de Paris et aux pages Facebook dont les contenus ont été jugés comme promouvant les actes terroristes ».
En résumé, le ministère de l'intérieur tente d'écrêter la puissance de feu des islamistes sur Facebook, mais les islamistes influencent Facebook en parallèle pour obtenir du réseau social la suppression des comptes de leurs contradicteurs.
En avril 2017, Facebook a publié un rapport intitulé « Facebook et diverses opérations d'information ». À la page 9, on peut lire : « En France, par exemple, à compter du 13 avril, plus de 30 000 faux comptes ont été supprimés ». Par quel moyen ? Grace à des « améliorations » techniques permettant de détecter les comptes de sites spécialisés sur la diffusion de « fausses informations ». Ces améliorations techniques sont des outils d'intelligence artificielle. Sans surprise, ces « faux » comptes étaient particulièrement actifs lors de la campagne présidentielle de la France au printemps 2017.
Pour Facebook et pour les responsables français, la grande question ne semble pas être : « L'islamisme est-il en guerre avec notre liberté d'expression ? », Mais plutôt : « Vladimir Poutine interfère-t-il avec la politique intérieure française ? ». Facebook s'en préoccupe car l'entreprise de Mark Zuckerberg ne peut se permettre d'ignorer les demandes des dirigeants politiques des pays où Facebook est implanté. Ses recettes publicitaires dépendant des bonnes relations qu'il entretient avec la puissance publique.
Il est important de se rappeler qu'en 2015, au plus fort de la crise migratoire en Allemagne, la chancelière allemande Angela Merkel a poussé le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, à supprimer les dizaines de milliers de posts anti-immigration sur Facebook. « Travaillez-vous là-dessus ? » a demandé Merkel en anglais. Zuckerberg a répondu par l'affirmative.
Deux ans plus tard, les modérateurs humains sur les réseaux sociaux sont en passe de représenter un sujet du passé. Les petites mains de Tunisie ou du Maroc ont commencé d'être remplacés par des outils d'intelligence artificielle. Les nouveaux algorithmes des réseaux sociaux sont conçus pour filtrer les « messages de haine ». Ils apporteront paix et tranquillité aux gouvernements – Il n'est pas sûr que les islamistes soient perdants dans l'échange.
Yves Mamou, auteur et journaliste, basé en France, a travaillé pendant deux décennies en tant que journaliste pour Le Monde. Son prochain livre « Collabos (et idiots utiles) de l'islamisme en France » paraîtra début 2018.

mardi 17 octobre 2017

La guerre qu'il faudrait mener Partie 1

La guerre qui nous est imposée par l'islam est une guerre de civilisation. On essaie d'abattre l'Européen ou l'occidental car il est à la tête d'une certaine civilisation.
La guerre qui est menée contre l'occident est une guerre de conquête des esprits à l'aide d'une intoxication psychologique. On a débaptisé la guerre et on l'appelle maintenant le vivre ensemble.

Si on nous impose le vivre ensemble sous forme de coexistence pacifique c'est pour assurer le succès de l'islam.

Sous forme d'un cheval de Troie, par exemple la migration massive de population vers l'Europe, l'islam s'introduit dans notre vie, dans nos foyers et dans nos esprits. Nous sommes bien naïfs de nous laisser abuser par ce cheval de Troie.
Bien des gens influents nous disent que nous serons tous musulmans d'ici une cinquantaine d'années.
C'est la raison pour laquelle la tactique et les techniques de l'adversaire doivent être connues afin qu'elles ne nous paraissent pas irréversibles et que nous ne nous sentions impuissants.

Qui en face de nous ?

L’occidental qui ne parvient pas à comprendre les principes qui régissent l’oumma (ou « omma ») ne peut pas comprendre la mentalité musulmane et ne peut, de ce fait, en contrecarrer les effets.

Dans les pays musulmans, l’islam se confond avec l’Etat ,
( Aucune autre religion n’a assimilé à ce point le pouvoir politique au pouvoir religieux. Jamais la religion catholique n’a eu une telle emprise sur les royaumes les plus proches du Saint-Siège, pas même à l’époque où les rois et les empereurs de la vieille Europe se qualifiaient de « fils de la Sainte Eglise de Rome ».
Comme forme équivalente d’organisation sociale, on ne peut guère citer que le lamaïsme (bouddhisme tibétain), encore que cette religion (mélange de philosophie bouddhiste et d’anciens rites animistes fondés sur la déification de la nature) ait produit des effets bien moins gênants que l’islam. En outre, le dernier Dalaï-Lama a admis que l’ancien système était devenu totalement anachronique.
Les musulmans, eux, ne veulent pas admettre les réalités de l’évolution historique et scientifique. Manipulés par les « écoles » coraniques, rendus impuissants par le poids de la sunna, ils s’enferment dans un obscurantisme rétrograde, stupide et pervers.
On pourrait, certes, mentionner le Vatican, état théocratique par essence et par vocation. Mais il n’a plus, de nos jours, aucune influence réelle. Avec ses 47 km² (Cité du Vatican + la résidence d’été de Castel Gondolfo), c’est bien plus une « propriété privée pontificale » qu’un Etat au sens strict du terme. Les quelques prérogatives étatiques dont il dispose encore ne lui sont guère accordées que par révérence ou politesse.)
la société musulmane elle-même possède – du moins en apparence – les caractères d’une théocratie laïque. Le Khalife – qui peut être le roi d’un pays musulman, comme au Maroc – est le successeur du prophète et, en tant que tel, c’est lui – et personne d’autre – qui détient le pouvoir exécutif. Il le tient « de dieu » comme les anciens monarques « de droit divin » qui régnèrent sur l’Europe. Mais si les Européens sont parvenus à abolir cette forme de pouvoir dans le courant du XIXe siècle, le monde islamique y est demeuré profondément attaché. Le khalîfe est le délégué de dieu sur terre, il parle en son nom et dirige en son nom. Et il n’est pas question, pour un « croyant », de remettre ce dogme en question.
Entre l’Europe démocratique et laïque, d’une part, et le monde musulman imprégné de cette vision théocratique du monde, d’autre part, le fossé s’est agrandi d’années en années et il est quasiment impossible de le combler. L’Européen ne vit plus, depuis belle lurette, sous la férule d’une loi intangible et irrévocable qui aurait été dictée par un être suprême, invisible et inconnaissable. Une loi qui vaut tant pour le spirituel que pour le séculier. Le musulman, lui, accepte toujours cette façon de voir les choses. Et il n’est que très rarement disposé à se remettre en question. Pour qu’un musulman accepte de « discuter » ou de reconsidérer ses positions, il faut qu’il ait été coupé de sa communauté et de sa famille. Sinon, les contraintes exercées par son entourage l’empêchent de faire intervenir son libre-arbitre et de s’exprimer en tant qu’individu.
L’Européen vit et s’organise en fonction de lui-même et de ses proches. Le musulman vit et s’organise en fonction de l'ensemble de sa communauté. C’est un comportement social qui se rapproche de celui des Japonais, ceux-çi étant cependant tournés vers le futur et peu enclins à regarder hors de leurs frontières tandis que les musulmans sont tournés vers le passé et considèrent leur communauté mondialement, hors notion de frontières.
En terre d’islam, le devoir religieux des chefs constitue une fin en soi. Et elle renferme tout ce qui peut être accompli en faveur et au nom de l’islam, considéré à la fois comme religion et comme système socio-politique. Dans un tel contexte, le khalîfe conquiert, défend et administre au nom de l’islam et du coran. Ce système s’appuie cependant sur des généralités de principe, non sur des règles stables. C’est un système autoritaire et foncièrement anti-démocratique. Il n’y a personne entre le Khâlife et ses sujets, hormis des hommes à sa dévotion (policiers, militaires, juges,…) qui sont chargés d’appliquer la sharî’a en son nom et au nom d’Allah. En terre d’islam, tout homme qui est censé avoir une connaissance suffisante de la « Loi » peut remplir n’importe quelle fonction politique, administrative ou judiciaire. C’est la suprématie absolue de l'enseignement coranique sur toutes les autres formes d’éducation. Et c’est pour cela que, dans de nombreux pays musulmans, on ne dispense que coranique. C’est là une source supplémentaire de fracture entre le monde occidental – ouvert sur toutes les connaissances – et le monde musulman obstinément hostile à toute connaissance qui n’est pas conforme à la lettre du coran.



Il résulte de tout cela que l’omma – qui constitue le fondement de la société musulmane – est un principe erroné aux effets pervers. Il induit inévitablement un type de gouvernement antidémocratique, rarement efficace et généralement instable. Pour avoir quelques chances de survie, un pouvoir politique inspiré par l’islam ne peut être que dictatorial et despotique. C’est le cas pour l’Arabie Saoudite et, dans une moindre mesure, pour le Maroc. L’exemple le plus caricatural que l’on puisse citer est celui du régime des talibans, en Aghanistan. Il avait réuni, en quelques années tous les défauts, toutes les tares qu’un régime islamique « pur et dur » pouvait engendrer. C’est pourtant ce genre de régime que les « fous d’Allah » (notamment ceux qui se sont ralliés à ben Laden) voudraient imposer au monde entier. C’est de la folie à l’état pur !
Comme le faisait remarquer l’auteur d’un excellent article paru dans « L’Express », il peut paraître étonnant de constater que bon nombre de recrues du réseau « al Qaïda » sont nés dans des pays d’Europe occidentale, donc relativement démocratiques. Ils ont fait des études et sont parfois détenteurs de diplômes délivrés par l’enseignement supérieur ou universitaire. Ils n’en sont pourtant pas moins de redoutables activistes et des fanatiques extrêmement dangereux. Cependant, l’analyste politique qui connaît bien le coran et l’islam ne s’étonnera nullement de cela. Déracinés, incapables de s’insérer dans un contexte socio-culturel (et socio-politique) qui est en totale contradiction avec les traditions que leur communauté leur a inculqué et persiste à entretenir hors des limites du monde musulman – ils finissent par s’en remettre à des orientations politico-religieuses qui ne sont pas sans rappeler celles des chiites des premiers temps. C’est une sorte de contestation globale de la société, une vision anarchique qui s’insère dans un schéma religieux à la fois irrationnel, anachronique et empreint de « don quichotisme ». C’est une sorte de « quête du graal » à la mode arabe, une fuite en avant teintée d’une sorte de « romantisme islamique » qui s’imprègne des « épopées » de la grande époque des conquêtes arabo-musulmanes.
C’est aussi stupide que de vouloir refaçonner l’Europe en s’inspirant du modèle napoléonien ou des principes énoncés par Charlemagne ou Charles-Quint !
C’est surtout la preuve d’une incapacité à s’adapter et à évoluer qui est propre aux adeptes de l'islam. Et s’il est vrai que la politique dite d’ « intégration » qui a été menée jusqu’à ce jour par les pays européens n’est pas un modèle du genre, il faut aussi reconnaître que nombreux, très nombreux, sont les musulmans qui refusent de s’intégrer, autrement dit de vivre en Europe selon les us et coutumes des occidentaux. Ils veulent vivre en Occident, ils veulent profiter de l'occident mais ils ne veulent pas de nos lois et de nos coutumes. Ils s’enferment dans leurs ghettos et rêvent d’une Europe « islamisée » où la sharî’a remplacerait nos codes civils et pénaux, une Europe où l’Arabe serait devenu une langue officielle et où les minarets des mosquées domineraient les clochers des cathédrales.

En s'inspirant de Freud on peut dire que l'Oumma est une masse. Impulsive,mobile,irritable,autoritaire,intolérante,influençable et crédule. Est-elle capable d'une volonté persévérante ?
Elle ne supporte aucun délai entre le désir et sa réalisation. Elle a des sentiments simples et exaltés, elle ne connaît ni le doute ni l'incertitude et par vite aux extrêmes.
C'est un troupeau docile incapable de vivre sans un maître. Elle n'aime ni n'a soif de vérité, elle ne veut que des illusions ; capable du meilleur comme du pire.
Tous ces caractères sont utilisés par des meneurs , imans et recruteurs.
Un individu qui se laisse englobé perdra sa pensée consciente et son activité intellectuelle sera diminuée. Il se forgera une âme collective inconsciente et uniforme.
Il transformera souvent en actes, l'idée qui lui sera suggérée car pour lui l'impossible n'existera plus et il n'en prendra inconsciemment pas d'avantage personnel.
Donc il sera devenu un instinctif , un barbare.

Cette Oumma est une structure simple qui s'étend sur plusieurs générations. Un produit social vague qui dépend d'un conscience et d'un destin commun.

Dans un milieu destructeur , un individu est déterminé par la pensée du milieu. Mais un individu peut dans un milieu caché déterminé ce milieu.

Une guerre psychologique sera difficile à mener à ces communautés solides ou naturelles.

En occident, la société composée de groupes organiques est en voie de disparition.

Qu'en reste-til ? La famille qui est l'encadrement traditionnel mais dans des formes diversifiées. La famille n'est plus respectée en tant que groupe immuable.

La patrie, cette valeur n'est plus admise.
Les valeurs anciennes sont érodées et pas remplacées par un système cohérent, ce qui fait l'objet de luttes politiques.
On peut dire que l'occident se situe actuellement dans une une forme d'individualisme extrême.

L'homme étant une être sociable a besoin de s'intégrer dans un groupe.

Il y a le groupe primaire qui défénd l'ensemble des intérêts de ses membres en le protégeant et lui imposant contrainte ,pression, répression.

Le groupe secondaire plus restreint fait partie du groupe primaire mais s'impose sans contrainte. Les groupes secondaires peuvent être multiples.

Une civilisation se caractérise par la mutiplicité de groupes secondaires. Plus la complexité est grande, plus l' influence sera difficile, et dans un groupe secondaire plus la cohésion est grande moins l'influence agira.
Donc pour éviter la propagande nocive il faut maintenir une complexité et une complexité de la conscience nationale.

Bien souvent les groupes secondaires disparaissent et il ne reste qu'un groupe primaire basé sur l'inconscient.

Les recruteurs tentent de faire disparaître le cloisonnement social en commençant par éloigner l'individu de sa famille. On arrive alors à un protectorat du recuteur d'où l'abandon de la liberté individuelle de l'individu recruté. Cela inclut encadrement et manipulations psychologiques. L'individu devient un déséquilibré psychique.
Il faudrait maintenir la complexité d'une consience nationale car quand les manipulateurs font disparaître les groupes secondaires comme la famille il ne reste qu'un groupe basé sur l'inconscient.

Le résultat de cette dislocation de groupes secondaires se caractérise par l'apparition de protectorat social. Cela entraînera une diminution des libertés individuelles et des manipulations psychologiques.

L'occidental vit sur des traditions qui forment des images de comportement. Mais elles disparaissent volontairement ou involontairement et notre psychisme en devient déséquilibré.

Il y a la rupture matérielle. L'occidental vit de moins en moins à la campagne et il est attiré par la ville.
Apparition des cités , des moyens de transport rapide qui permettent à l'occidental de s'éloigner de son milieu naturel.

La ville est un environnement social mort. Bien souvent l'occidental a besoin de drogues et de tranquilisants pour retrouver une certaine sérénité.
Il y a aussi l'ère industrielle. Tout est triste lorsque l'on voit les files et les groupes débarquant dans les gares pour se rendre au travail.
Les habitants occidentaux son en manque de chaleur humaine et bien souvent il cherchera à combler ce manque en s'engageant dans un mouvement.
Le travail en lui même ne permet plus d'exprimer sa personnalité. Le travail apporte-t-il une satisfaction . En général l'occidental qui est englobé dans la masse ne sera pas artiste ça lui est refusé car seul le rendement compte dans la société. L'occidental devient un automate et pas dans un cadre de joie.
Le travail moderne est abstrait et automatique où chaque personne n'accomplit qu'un travail en miette. Le travailleur ne pense pas. Les ingénieurs pensent mais n'agissent pas. Il y a un vide donc le travailleur comblera ce vide dans un mouvement où il pourra s'exprimer concernant ses espérances.
Naissance des ateliers de bricolage car il y a plus de gens qui s'ennuyent et qui sont surmenés.
C'est une rupture culturelle.

Il y a encore peu de temps les hommes étaient moins instruits mais avaient de la personnalité.Ils étaient héritiers d'une culture et avaient du bon sens. Il pouvaient se passer d'instruction car ils étaient capables de porter un jugement de bon sens .

Actuellement on n'apprend plus à l'occidental de juger. Plus il sait moins il connaît.

Dans l'intérêt d'un groupe, il faut un instruction minimale et donner à l'adhérent une vision de synthèse globale du monde.A partir de cemoment il devient un public cible pour être le récepteur de la propagande.

La société sociale nous donne des droits sur la société. Et on arrive à une absence de société. Il n'y a plus de solidarité car l'homme est isolé. La conséquence de l'isolation de l'homme ce sera sa disponibilité à être réactif à toute sollicitation et il adhérera à une doctrine.

L'Europe déchristiannisée est la rupture des traditions basées sur notre civilisation judéo-chrétienne. Donc l'homme ne peut plus se référer à des mesures situées en dehors de lui.

Les Grecs et les Romains avaient dégagé l'individu de sa tribu le christiannisme avait dégagé l'homme avec l'amour du prochain.

Aujourd'hui tout le monde se fait sa propre notion du bien et du mal.

Aujourd'hui tout est désacralisé. Il est de bon ton de critiquer les valeurs traditionnelles et on n'éduque plus dans le sens du respect des valeurs.

Le besoin religieux est un besoin de l'âme. Donc si la religion ne peut plus nourrir l'âme, l'homme se tourne vers d'autres religions et il est séduit par un mouvement qui pourrait combler ce vide. L'homme désacralisé et déchristianisé se retrouve dans une vie sans orientation sans repères.
L'homme trouvera une religion qui prétendra donner un sens à sa vie.
La lutte devra non seulement donner une amélioration matérielle mais aussi spirituelle.

Le premier trait à étudier est le comportement de l'individu qui vit en groupe sans structure sociale.
C'est le nivellement des besoins , des goûts, des mœurs , des habitudes. C'est aussi la supression de l'individualité , le retour au troupeau de mouton. Le prototype est l'employé la classe moyenne.

Il n'y a plus de juges mais des magistrats, plus de soldats mais des militaires. Cela implique la médiocrité car l'ensemble exclut tout ce qui n'est pas comme elle. On ne vit plus de l'originalité de la pensée.

On ne se tourne plus vers certains modèles. On se tourne vers la médiocrité moyenne. Hier les valeurs étaient verticales aujourdh'ui elles sont horizontales.

L'imitation devient une force motrice. Elle prend sa source chez une connaissance . L'individu influence alors les autres.

L'occidental n'a plus le temps de lire, de réfléchir , de penser, il accepte donc toutes les idées faites et les idées suggérées. Il est orienté par la suggestion. Le fait d'appartenir à un groupe organisé fait de lui un être facilement influençable. On lui suggère alors la puissance pour l'inciter à agir.

L'homme ne pense plus que par des images. Cela s'oppose à la pensée qui s'exprime par des concepts. La forme imagée l'emporte sur l'écrit. Cela ne va qu'en se développant.
Les images vont se traduire par des slogans.

Si on ne lit plus c'est parce que on ne veut plus faire d'effort. Actuellement on ne montre et on ne démontre pas. C'est contre note civilisation, contre nature. Notre tradition est basée sur la raison, le dialogue, la confrontation d'idées.

L'individu va vouloir s'exprimer sur un plan supérieur. Il fait appel à un groupe qui lui exprimera de la chaleur humaine, et il va adhérer.C'est l'attirance religieuse.

C'est à ce moment qu'apparaissent les chefs . La conscience de l'individu disparaîtra au profit de la conscience du groupe. On fera en sorte que l'individu se croit indispensable et qu'il croit en sa propre importance. Il se croit puissant du fait du nombre.

L'individu ne retient plus les vraies valeurs, les modèles . Il retient les moyennes statistiques. Il refuse les valeurs occidentales ; la vie en elle même n'a plus de valeur, il recherchera seulement la conjoncture matérielle.

Il n'acceptera que l'amélioration de ce qui est immédiat.

La technique devient un idéal.Possibilité d'améliorer la vie et de posséder. Des objets que l'homme se passait bien il y a cent ans. L'homme devient esclave de ses conquêtes et des techniques qui lui sont utiles. C'est un transfert de valeurs . Certains films s'étonnent qu'une population puisse se battre pour une patrie , une nation, ou sa civilisation.

Notre société permet au pouvoir politique d'être nécessaire dans un accroissement totalitaire. La politique se fait devant la télévision ou sur la place publique.
En occident la guerre se place sur le plan de la civilisation et non plus sur le plan des nations. Il faut donc offrir un nouveau concept de défense pour nos jeunes.

L'homme n'est plus capable de vivre isolé. Il accepte la tyrannie d'un groupe si ce groupe lui procure une protection sociologique qui lui permette de soutenir son confort. La propagande est alors nécessaire.

Il faut donc ouvrir les yeux de la société pour ne pas que les individus soient séduits par la mystification islamiste.

Les réseaux Soros en Afrique : un exemple vivant de maîtrise géopolitique

Sans les soupçons d’influence auprès des séparatistes catalans ou les récentes prises de positions tranchantes de Viktor Orbàn, les pratiques de Soros et ses réseaux seraient sans doute demeurées dans l’ombre et la discrétion propices à l’influence.
Le Premier ministre hongrois, pourtant lui-même boursier de la Fondation Soros, plaçait les idées et les actions du financier philanthrope parmi les « cinq menaces » pesant sur la Hongrie de 2017.
Dans un discours très violent (4), il dénonçait « l’empire transnational de George Soros, avec son artillerie lourde et ses énormes sommes d’argent… », pilotant des ONG puissantes chargées de « faire venir des centaines de milliers de migrants en Europe… »
Vingt-cinq ans après avoir contribué à la disparition des gouvernements communistes en Europe et combattu la corruption de leurs élites, Soros, ses investissements, ses fondations, ses ONG et ses réseaux européens se retrouvent à leur tour en accusation.
Le coeur d’action de l’Open Society Foundations (5) s’est réorienté vers l’Afrique et le Moyen Orient, l’Europe ne représentant plus maintenant que 10% de ses activités.
La « Sorosafrique » s’intéresse à la société civile autant qu’aux gouvernements.
Soros entend peser directement sur l’opinion publique par l’intermédiaire des multiples fondations et ONG qu’il pilote.
Il finance un grand nombre de radios locales comme Radio Okapi en République Démocratique du Congo ou Radio Democracy, le Free Media Group et l’Independent Radio Network en Sierra Leone.
Il soutient par ailleurs plusieurs organismes de formation professionnelle pour les journalistes.
Bien sûr, il investit aussi massivement dans les NTIC, la « diffusion virale » étant devenue un levier majeur des stratégies d’influence, plus particulièrement encore dans des pays à population très jeune, boulimique d’internet et de réseaux sociaux.
Soros veut promouvoir une société civile libérale, mais structurée et prête à prendre la parole…
Ses réseaux organisent, financent et animent de nombreux « mouvements citoyens » éloignés des structures et des partis politiques traditionnels.
Un programme d’action, le West Africa Civil Society Institute (6) assure du support, du conseil et de la formation aux animateurs de ces associations chargées de politiser et de faire bouger la société civile.
Les mouvements de jeunes sont tous nés dans la contestation politique et cultivent une nature revendicative.
C’est ce qu’illustrent leurs appellations un peu exotiques : « Y’en a marre » apparu en 2011 au Sénégal, « Le Balai Citoyen » au Burkina Faso, « Lutte pour le changement (Lucha) » en RDC ou « Ça suffit comme ça » au Gabon…
Les groupes de jeunes citoyens, hyperbranchés et facilement mobilisables, sont toujours animés par des équipes professionnelles bien formées et solidement encadrées.
Financés et contrôlés par les réseaux et les ONG Soros, ils sont devenus l’une des principales forces de pression politique dans les pays africains. Une autre forme de pression politique est exercée par les « lanceurs d’alerte ».
Qu’il s’agisse de santé publique, de droits de l’homme, de corruption ou de bonne gouvernance, ces catalyseurs d’opinion sont très écoutés et même redoutés par les autorités publiques.
Dans ce registre d’influence, Soros finance Human Rights Watch (100 millions de dollars sur 10 ans…), Amnesty International, Transparency International, Global Witness, International Crisis Group, Natural Resource Gouvernance Institute et Oxfam (7) …
Les ONG interviennent dans le champ de leurs spécialités. Elles doivent repérer les dysfonctionnements ou les scandales, en assurer la publicité et mettre ainsi sous pression les décideurs publics, avec l’appui encadré des populations.
Des gouvernements sous l’influence des réseaux Soros
Au prétexte d’apporter une assistance et des expertises utiles, la stratégie de Soros consiste à encadrer et surveiller les décideurs publics.
Elle peut prendre la forme soit de moyens financiers, soit de programmes de développement.
S’agissant d’apports financiers, outre les dons, savamment mis en scène, qu’il réserve à des institutions ou des projets qu’il a choisis, Soros est un gros investisseur dans plusieurs pays africains comme la Sierra Leone, le Malawi ou la Guinée.
Dons et investissements lui permettent ensuite de contrôler et d’orienter les opérations, qu’elles soient publiques ou privées.
L’autre forme d’intervention auprès des décideurs consiste à mettre à leur disposition des experts internationaux respectés pour leurs compétences, qui appartiennent tous aux réseaux Soros et partagent son projet libéral et mondialiste.
Ils diffusent et concrétisent dans des projets de transformation sociale, économique ou politique, les grands principes de la « Société ouverte ». Ainsi Soros a-t-il financé des interventions de Jeffrey Sachs au Nigéria, en Guinée et au Ghana, de Paul Collier et de Tony Blair (8) auprès de plusieurs présidents et gouvernements africains.
Ces trois experts appartiennent à son premier cercle dont ils partagent au grand jour la philosophie, les choix politiques et les méthodes.
De plus, la galaxie des réseaux et des ONG sorosiens permet de garder les gouvernements sous contrôle permanent et « non politique ». Proches ou non du système Soros, les décideurs gouvernementaux font l’objet d’une surveillance attentive.
Corruption, gouvernance, droits de l’homme ou conduites antiécologiques, toutes les dérives signalées par les ONG mettent les Etats responsables sous la pression des médias et de l’opinion publique.
L’efficacité d’une politique d’influence : les réseaux Soros et les jeux diplomatiques américains 
Stéphanie Erbs, Vincent Barbe et Olivier Laurent, les trois auteurs de l’ouvrage ont choisi d’illustrer l’efficacité du système Soros par deux exemples très connus et bien documentés de turbulences politiques : le renversement du régime Campaoré au Burkina Faso et la mobilisation durable contre le Président Kabila en RDC.
Si les contextes géopolitiques sont très différents, l’un en Afrique de l’Ouest, l’autre en Afrique centrale, les structures et la stratégie mises en oeuvre sont sensiblement les mêmes dans les deux cas.
Le gros des troupes est fourni par les mouvements citoyens (d’opposition, bien sûr) que soutient et souvent finance la galaxie Soros.
La dynamique et la tension des mouvements sont entretenues par la presse et les médias eux-mêmes soutenus par Soros.
Enfin, en arrière-fond des deux opérations, on peut identifier la présence des autorités américaines dont George Soros est toujours très proche.
Par exemple, en 2013, au Burkina Faso, l’opposition au régime de Compaoré ne compte pas moins de 70 partis… Son succès aux législatives confère à Zéphirin Diabré, Président de l’UPC, le statut de chef de file de l’opposition.
Il multiplie les appels à des manifestations contre le pouvoir en place et c’est au cours de l’une d’elles que le mouvement populaire « Le Balai Citoyen » est créé. Le 12 avril 2014, un projet d’amendement constitutionnel met le feu aux poudres.
Commence alors un bras de fer entre, d’un côté, le régime Campaoré et, de l’autre, les deux forces conjuguées d’un parti politique (l’UPC) et d’un mouvement civil (Le Balai Citoyen), tous deux sous influence sorosienne.
Le 30 octobre, plusieurs dizaines de milliers de manifestants incendient l’Assemblée nationale avant de se répandre dans la ville à la poursuite des affidés du régime.
La police ne peut rien contrôler. Pris en étau entre l’UPC et la rue, Campaoré démissionne.
Pour mieux comprendre les coulisses de ce soulèvement, il faut savoir que le leader de l’opposition, Zéphirin Diabré, a travaillé auprès de Jeffrey Sachs avant d’être nommé en 1999 directeur général adjoint du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) par Kofi Annan, lui-même très proche de George Soros…
Quant au « Balai citoyen », il a bénéficié des conseils et de l’aide de son homologue sénégalais, le mouvement « Y’en a marre », soutenu par Soros.
La proximité des médias burkinabés et des ONG du réseau Soros avec le mouvement politique burkinabé ne fait aucun doute.
De même, l’intérêt des États-Unis pour ce type de révolution pacifique ne s’est jamais démenti.
L’ambassadeur américain s’est dit prêt à « accompagner la Commission électorale nationale indépendante parce que des élections libres, justes et transparentes sont la marque d’un processus démocratique » (9) propos qu’aurait pu tenir George Soros lui-même.
Aujourd’hui, le vieux milliardaire philanthrope se fait plus discret dans la vie publique.
Le « président du monde », comme il aimait à se nommer en souriant, a transmis ses convictions intactes et le pilotage de ses affaires à ses cinq enfants.
Pour lui, la relève est assurée, car la conquête de l’Afrique par les réseaux Soros n’est pas encore achevée !
Pour en savoir plus :
  • Les réseaux Soros à la conquête de l’Afrique, par Stéphanie Erbs, Vincent Barbe et Olivier Laurent, VA Editions, collection « Guerre de l’information », 2017.
  • Soros: The Life and Times of a Messianic Millionnaire, par Michael T. Kaufman, Ed. Alfred A. Knopf, New York, 2002, ainsi que Soros: The World’s Most Inferentiel Investor, par Robert Slater, McGraw-Hill Education, New York, 2009.

1/ Préfacé par Christian Harbulot. (références ci-dessus). Voir aussi l’entretien avec les auteurs sur Médiapart,
2/ L’horizon socio-politique de George Soros, la « société ouverte » est un concept développé par Henri Bergson et repris par Karl Popper (La Société ouverte et ses ennemis -1944).
3/ La crise de la livre sterling, qui obligea l’Angleterre à sortir du SME en 1992, lui rapporta plus de 1 milliard en 24 heures. Sa fortune, estimée par Forbes à 23,5 milliards de dollars (22ème mondiale), est en partie logée dans des paradis fiscaux.
4/ Discours prononcé le 10 février 2017.
5/ L’Open Society Foundations, important réseau d’ONG financé par le milliardaire, est organisé pour promouvoir des sociétés dites « ouvertes ». En 1991, l’OSF a créé à Budapest l’Université d’Europe Centrale pour contribuer à l’émergence d’une élite centre-européenne libérale. Pendant les 30 dernières années, l’OSF a investi dans son réseau plus de 11 milliards de dollars https://www.opensocietyfoundations.org/
6/ Voir le site du WACSI http://www.wacsi.org/
7/ Oxfam est une confédération internationale de 20 organisations qui travaillent à lutter contre la pauvreté dans plus de 90 pays.
8/ Jeffrey Sachs est un économiste américain. Il dirige l’Institut de la Terre de l’université Columbia à New York. Il a été consultant spécial de Kofi Annan puis de Ban Ki-moon. Théoricien de la shock therapy, il a publié en 2005 The End Of Poverty : Economic Possibilities for Our time, Penguin Press. Paul Collier a été Director of the Development Research Group de la Banque Mondiale. Il enseigne au Centre for the Study of African Economies (CSAE) de l’Université d’Oxford. Tony Blair a développé une activité de conseil via sa société Africa Governance Initiative – AVI.
9/ Discours prononcé devant des membres du « Balai Citoyen » par Tulinabo Cushing, ambassadeur des USA, le 17 juillet 2014.

vendredi 13 octobre 2017

Des chefs de l’Etat islamique rassemblés près de la frontière israélienne pour un camp d’entraînement – média

Plusieurs hauts commandants de l’Etat islamique ont récemment fui l’Irak et le nord de la Syrie et sont dorénavant basés dans le sud de la Syrie, de l’autre côté de la frontière avec Israël sur le plateau du Golan, où ils entraînent des centaines de nouvelles recrues, a annoncé un reportage diffusé à la télévision israélienne.
La Deuxième chaîne israélienne a noté que les commandants se sont installés dans une enclave contrôlée par l’Etat islamique « proche de la frontière » avec Israël. Ils ont monté un camp d’entraînement dans lequel ils ont recruté 300 jeunes locaux, qui ont partagé apparemment des enregistrements vidéos du camp et des entraînements.
Parmi ces commandants, l’un des recruteurs les plus célèbres de l’Etat islamique, Abu Hamam Jazrawi, a fait savoir le reportage.
Les commandants dirigent dorénavant des campagnes de propagande sur internet depuis leur nouvelle base à la place de leurs ancien siège de campagne à Raqqsa, l’ancienne capitale de facto des extrémistes dans le nord de la Syrie, où les combats visant à les expulser sont entrés dans ce qui semble être leur dernière étape.
Le gouvernement israélien a juré d’empêcher l’EI de faire des opérations à proximité de la frontière israélienne. Israël « ne permettra pas à des membres de l’Etat islamique ou autres acteurs ennemis, sous couvert de guerre en Syrie, de s’établir à proximité de nos frontières », a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu au mois de novembre dernier, peu après ce qui a semblé être le premier affrontement notable entre des hommes armés de l’EI et les troupes israéliennes.
L’incident a impliqué un court échange de coups de feu entre un groupe terroriste affilié à l’Etat islamique et des soldats israéliens et s’est achevé par une frappe aérienne qui a tué quatre agents de l’EI.
L’armée de Khalid ibn al-Walid, affiliée à l’EI, et le groupe Fateh al-Sham, ancien Front al-Nosra, lié à al-Qaida, se sont établis sur les frontières israéliennes depuis des années.
Malgré une relation relativement longue qui avait été établie sur une sorte d’ignorance mutuelle et prudente, l’armée israélienne a averti d’un conflit potentiel – certains disent inévitables – et elle s’est préparée à des attaques transfrontalières.

La chute démographique des Indiens d’Amérique, la réalité par custerwest (son site)

Beaucoup croient au "génocide" des Indiens d'Amérique par les Français, les Anglais, les Espagnols et, plus tard, les Américains. Mais ce n'est pas du tout avalisé par les historiens. Des massacres furent commis par les deux camps, mais ce sont bien les épidémies qui ont sonné le glas des Indiens d'Amérique.

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Virus de la variole

La chute démographique des Indiens d'Amérique est due aux épidémies, la plus connue étant celle de la variole. Comme l'ont écrit les spécialistes des Indiens et auteurs des Indiens des plaines Yves Berger et Daniel Dubois, on ne peut nommer "génocide" le fait qu'une population ait été détruite par une pandémie (une pandémie qui a également touché les Blancs, huit millions d'Européens et Asiatiques tués par la variole pendant que les tribus, bien moins nombreuses, étaient contaminées).

Les citations ci-dessous en anglais résument le fait.


“Il y a beaucoup de mots pour décrire ce qui s'est passé dans l'hémisphère Nord (à propos de la colonisation de l'Amérique du Nord et du Sud), mais "génocide" n'est pas l'un d'eux. C'est un bon terme de propagande à l'heure où les slogans et les humeurs ont remplacé la réflexion et la connaissance et cela diminue le sens du mot et les souffrances endurées par les Juifs et les Arméniens, pour ne citer qu'eux.” Dr Robert Royal, 1492 and All That : Political Manipulations of History, University Press of America, 1992, page 63.
"Génocide ? Où ? Je ne connais aucune preuve de génocide indien. Exactions ? Oui. Guerre ? Oui. Victimes d'épidémies dont les Européens souffraient aussi ? Oui. Mais génocide systématique, non. Où sont les preuves ? La réalité, c'est que les activistes qui avancent cette théorie n'ont aucune preuve. C'est incroyable qu'ils arrivent à prétendre quelque chose sans preuve." Dr Robert Royal, président du Ethics and Public Policy Center.

"A travers les Amériques, les maladies qui contaminaient les Européens se propagèrent de tribus en tribus, voyageant bien plus vite que les Européens eux-mêmes. On estime que 95 % de la population amérindienne pré-colombienne [ndla : avant Christophe Colomb], les tribus les plus peuplées et les mieux organisées d'Amérique du Nord, les sociétés vivant au nord du Mississipi, disparurent entre 1492 et 1600, avant même que les Européens ne s'installent sur le Mississippi." Dr Jared Diamond (Université de Californie), Guns, Germs, and Steel : The Fates of Human Societies, W. W. Norton, 1997 (prix Pulitzer du meilleur livre de science), pages 78, 374.
Dans l'encyclopédie des guerres indiennes (dernière conquête de l'Ouest, 1860-1890) publiée par l'historien Gregory Michno en 1997 (Encyclopedia of the Indian wars, Mountain Press Publishing, 2003), on dénombre les morts américains et indiens tués durant les guerres indiennes (donc durant les batailles et massacres). Il en résulte que les Indiens ont perpétré bien plus de massacres que les Blancs, et cela est facilement démontrable.

Le massacre le plus important des guerres indiennes s'est déroulé en 1890 avec 290 tués à Wounded Knee (dont 200 civils). Ceci correspond aux civils Blancs massacrés anuellement dans le seul Kansas entre 1867 et 1870 (en 1868, on monte à 300 tués). 

Il y a eu bien plus de civils américains massacrés dans l'Ouest que de civils indiens (de l'ordre de 10 massacres causés par les Blancs, contre plus de 100 causés par les Indiens).
Les Américains, les Français, les Espagnols et les Anglais ont bien sûr proféré des torrents de haine contre les Indiens et leur ont promis les pires sévices. Mais ceci est également vrai pour les Indiens, et reflète des guerre de mots entre deux races. Comme il était difficile d'identifier ceux qui avaient commis des exactions, on en arrivait souvent à vouloir l'extermination de tout le groupe d'individus auquel appartenait le fauteur de troubles. Les pionniers promettaient d'"exterminer les Diables Rouges" (presse du Minnesota, 1876), les Indiens de "nettoyer la peste blanche" (chef kiowa Satanta, 1868). Mais ceci restait une guerre de mots.
Les épidémies, causes et conséquences
Ce sont très certainement les conditions de vie (mauvaises) qui ont limité l'expansion des tribus. Ces conditions étaient notamment causées par le nomadisme.
Malgré le rêve des campeurs, vivre dans des tipis n'est pas le meilleur moyen de rester en bonne santé. Comme le souligne le spécialiste des Indiens Yves Berger, les Indiens avaient de très mauvaises conditions de vie et développaient des maladies qui allaient contribuer à leur écroulement démographique : grippes violentes, encéphalytes, maladies des yeux, des poumons, sans compter toutes les maladies véhiculées par les moustiques, par les animaux et par le climat.

On sait que la disparition de tribus entières a été causée par la variole (petite vérole) arrivée par bateau depuis l'Europe, mais on sait moins que beaucoup d'autres maladies développée avant l'arrivée des Blancs ont contribué à cette catastrophe humanitaire et démographique.

Par exemple, la syphillis a été transmise aux Blancs par les Indiens, elle n'existait pas auparavant sous la forme que l'on connaît aujourd'hui.


Les spécialistes des Indiens ont prouvé que les conditions de vie chez les Indiens étaient très mauvaises et que leur espérance de vie était faible (voir Les Indiens des plaines, Yves Berger/Daniel Dubois, éditions du Rocher, 2000). De plus, les maladies développées en interne ont été décisives dans la chute démographique indienne.

Enfin, les colons n'ont pas "amené" la variole, ils l'ont véhiculée sur eux et s'en seraient bien passés. Quatre millions de gens dans le monde mouraient de la variole au moment où elle atteignait l'Amérique, et cela a foudroyé les tribus. Suite aux accusations lancées par Ward Churchill, un professeur d'extrême gauche (qui compare les victimes du 11-Septembre à des nazis), et au livre écrit par un Hawaïen, des professeurs d'histoire américains ont cherché à déterminer si les Occidentaux avaient donné des couvertures infectées de variole à des Indiens. Il en a résulté que nous ne possédons aucune preuve de tels agissements et que, surtout, une incohérence majeure surgit : comment pouvait-on manipuler un virus sans être infecté ?

La chute démographique des Indiens s'est déroulée bien avant la fin des bisons. Les écorcheurs n'étaient pas encore là dans l'Ouest et des tribus entières s'éteignaient déjà (le virus est entré dans l'Ouest plus vite que les Blancs, par les échanges commerciaux et les guerres tribales qui ont propagé les germes).
Il faut aujourd'hui impérativement revenir au triomphe des faits et des analyses sur celle de la propagande. Les tribus d'Amérique ont succombé à des épidémies. Leur culture a été ruinée par une guerre de colonisation, certes, mais ils n'ont jamais été exterminés en masse. Cette affirmation ne repose sur aucun fait historique.
Surtout, elle témoigne de deux tendances qui travestissent l'étude historique : le sentiment anti-occidental (appelé par le philosophe Pascal Bruckner "le sanglot de l'homme blanc", qui oublie sa propre histoire) et la "course à la mémoire", où chaque peuple défait dispute le titre de victime aux vraies génocidés (Juifs, Arméniens rwandais). Avec les conséquences funestes que l'on voit aujourd'hui : une banalisation des vrais génocides, mis au même niveau que des pandémies, et un mépris de l'Histoire.
A quand l'accusation de "génocide" contre des groupes de personnes qui auraient trasmis le virus du sida ?
sources :
Jared Diamond (Université de Californie), Guns, Germs, and Steel : The Fates of Human Societies, W. W. Norton, 1997
Historien Robert Royal, 1492 and All That : Political Manipulations of History, Washington D.C., Ethics and Public Policy Center, 1992
Dr Guenter Lewy (professeur de droit, Université du Massachussets) Were The American Indians victims of genocide ?
Yves Berger, Daniel Dubois, Les Indiens des plaines, éditions du Rocher, 2000
David Cornut, Little Big Horn, autopsie d'une bataille légendaire, éditions Anovi, 2006
Gregory Michno, Encyclopaedia of Indian wars, Mountain Press Publishing, 2003
Dr Robert Boyd, The Coming of the Spirit of Pestilence, University of British Columbia Press, 1999
Dr Robert Royal, Hello Columbus : America Was No Paradise in 1492, Policy Review, 1992
R. G. Robertson, Rotting Face : Smallpox and the American Indian, Caxton Press, 2001
Article du Dr Robert Royal  : Christophe Colomb et les Indiens d'Amérique