L'attaque à la bombe contre un convoi de la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban) dans le sud du Liban, mardi soir, était probablement destiné à envoyer un message clair à la force de maintien de la paix. Objectif : l'obliger à réduire ses opérations contre le Hezbollah, selon des responsables israéliens de la Défense.
Le mandat de la FINUL devrait être renouvelé mi-août, et l'attaque est prise par Israël comme un signe que le Hezbollah craint un renforcement des règles d'engagement de la force internationale.
Six officiers d'un contingent français ont été blessés lorsqu'une explosion a visé un convoi de quatre camions près de la ville de Sidon, dans le sud du Liban. En mai, une attaque similaire avait blessé six soldats italiens, à quelques kilomètres seulement de celle de mardi soir.
Israël tente de convaincre les diplomates des pays qui participent à la FINUL, en particulier l'Espagne, l'Italie et la France, de faire en sorte que l'ONU publie de nouvelles règles d'engagement pour la force internationale, pour lui permettre de fouiller les villages libanais sans demander au préalable l'accord des forces armeées libanaises (LAF).
Selon les règles d'engagement actuelles, la force n'est pas autorisée à entrer dans les villages du sud-Liban pour rechercher des caches d'armes du Hezbollah, à moins de coordonner l'opération avec les LAF. Si elles sont approuvées par les Nations unies, les nouvelles règles devront aussi être validées par le gouvernement libanais.
Mercredi, la FINUL a annoncé qu'elle travaillait avec les LAF pour enquêter sur l'attaque à la bombe. La force de maintien de la paix a également déclaré qu'elle reverrait ses critères de sécurité à la suite de l'explosion.
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