Aujourd’hui, beaucoup commencent à s’inquiéter : Paris, et par voie de conséquence la France, seraient-ils en train de couler ? Entrainés silencieusement dans les abîmes de l’obscurantisme, à l’opposé de ce qui faisait leur fierté il y a 100 ans : la lumière, le raffinement, le respect des valeurs. Il y a 100 ans, la France faisait figure de référence : à la Cour du tsar Nicolas II on parlait le français, la plus belle avenue du monde se trouvait à Paris, la diplomatie se traitait en français … que reste-t-il de toutes ces références ? Que se passe-t-il en France ?
Alors qu’un gouvernement mené par un Président s’étant présenté comme « normal » a, en priorité et en occultant les réelles urgences, banalisé le mariage homosexuel en réprimant au passage les milliers d’opposants et de familles venues manifester à coup de gaz lacrymogène, la classe moyenne, elle, continue à être étouffée avec toujours plus d’impôts et de taxes … pardon, pas de nouveaux impôts, mais bel et bien des augmentations inexorables. Pendant ce temps, le peuple est méprisé au profit de gens profitant d’un système et d’une justice faibles, ces même gens qui n’ont que faire des valeurs principales de la Nation française, si l’on peut encore parler de Nation.
Oui, que se passe-t-il en France ? Des gouvernants qui n’honorent pas (ou si peu) les soldats tombés (la mairie de Paris a refusé un projet de Mémorial en l’honneur des combattants morts en Afghanistan), qui ne respectent pas les militaires, dont l’abnégation n’est plus à démontrer. Une fois rentrés d’opération, ils sont souvent méprisés (les moyens du ministère de la Défense se réduisent comme peau de chagrin, le matériel est obsolète ou inadapté aux missions, des retards de soldes de plusieurs mois créent des situations de banqueroute familiale etc.). Pire, dans le malaise ambiant, les militaires sont souvent montrés du doigt quand ils sont impliqués dans des faits divers, car ils n’ont pas l’habitude de courber l’échine devant l’injustice (cf. les derniers événements de Brive, passés sous silence par la plupart des médias). 
Au fur et à mesure des témoignages qui commencent à remonter, un constat est évident : il vaut mieux être « réfugié » tchétchène que militaire français, ancien combattant ou bien même policier dont on met régulièrement la parole en doute, même devant les preuves flagrantes de leur légitimité.
Les témoignages affluent en nombre (agressions de policiers, de porte-drapeaux d’associations patriotiques, de militaires, de simples citoyens), mais les politiques les étouffent, prétextant des tentatives de déstabilisations et autres complots néo-fascistes. 
Que peut-on, que doit-on penser d’un pays qui privilégie certaines populations inadaptées aux valeurs du drapeau bleu blanc rouge, qui essaient, sans aucune dissimulation, voire même en le revendiquant (t-shirt, chansons, livres, tenues et revendications cultuelles), de dominer le reste du peuple de France ? 
Que penser de la préférence faite aux investisseurs qatari et saoudiens (grands hôtels, équipes de football, chaînes de télévision, etc.) à qui l’on ouvre les portes des cités sensibles pour y installer associations ou autres « maisons culturelles » et qui, de fait, influencent les choix politiques du pays (prise de position en Syrie aux côtés des pseudo-rebelles, en complète opposition de l’intervention de l’armée française au Mali, ou leurs alter ego étaient combattus comme terroristes) ? Au même moment, on claque la porte au nez des investisseurs d’Europe de l’Est dont, dit-on, « l’argent n’est pas propre » (mais c’est normal, eux soutiennent Bachar).
Le cap de « grandeur et décadence » est largement dépassé, « décadence et déchéance » serait plus adapté : incivilités permanentes, lois de la République bafouées, gouvernants avantageant les plus « démonstratifs » et réprimant les plus « solvables ».
 Oui, Paris et la France coulent, et coulent en emportant tout ce qui a fait d’eux, dans un passé pas si lointain, une référence mondiale. Ce naufrage est dû à des « élites » qui n’ont que faire du passé et de l’honneur d’un pays chargé d’histoire.