Comprendre l’Islam pour combattre l’islamisation, par Olaf de Paris
Je vous ai présenté Olaf de Paris ici. Dans sa chronique d'aujourd'hui, Olaf nous propose des stratégies efficaces de lutte contre l'islamisation.
Pourquoi combattre l’islamisation ? Parce que l'islamisme, prévient le père Henri Boulad, jésuite au Caire, est «un nouveau fascisme, beaucoup plus dangereux que l’autre, car plus pernicieux.»
Et parce que la civilisation occidentale est la plus achevée de l’histoire humaine et que les islamistes sont des fossoyeurs de civilisation.
Les fruits de l’islamisme sont bien décrits par l'écrivain palestinien Abou Sharkh dans son texte Félicitations aux islamistes : «Vous avez hérité de la terre arabe et de ses peuples. Cette terre est devenue aride, sans âme, sans vie, ces peuples sont dépourvus de toute raison critique et créative. Vous en avez hérité et vous en avez fait un désert inculte, sans arts ni sculpture, sans musique ni chant, sans théâtre ni poésie ou divertissement, sans industrie ni agriculture. Vous avez fait de tous nos peuples des mendiants aux portes du FMI ».
Lire aussi :Les origines de l'islam, par Hélios d'Alexandrie
_______________________________________
Depuis que l’Islam s’est invité dans nos pays – ou que certains l’y ont invité … - on ne cesse de déplorer ses attaques contre nos modes de vie, notre civilisation, nos valeurs. Le danger d’une ségrégation progressive se concrétise au sein même des pays occidentaux, à mesure que l’on se rend compte de l’incompatibilité du dogme islamique avec nos principes essentiels.
Beaucoup se demandent comment réagir, et se lancent dans des combats courageux, qui en envahissant un fast-food halal, qui en tentant de réglementer les signes religieux visibles dans l’espace public, qui en lançant une campagne d’opposition à la venue de conférenciers haineux …
Bravo !
Encore faut-il, pour que le combat soit efficace partir sur les meilleures bases. Sun Tzu recommandait en son temps au général de prendre le temps de connaître son ennemi avant de le combattre : «Qui connaît son ennemi comme il se connaît, en cent combats ne sera point défait. Qui se connaît mais ne connaît pas l'ennemi sera victorieux une fois sur deux. Que dire de ceux qui ne se connaissent pas plus que leurs ennemis ? »
C’est là la clé de toute victoire. C’est ce à quoi l’Islam nous oblige : faire notre propre examen de conscience, étudier cette religion, comprendre sa conception du monde, la façon dont elle conditionne la pensée des croyants, et surtout la pensée de ses soldats pour lui opposer la meilleure défense, et surtout, riposter au plus juste.
Cette pensée musulmane, et l’histoire de cette pensée ont été très bien décrites par de nombreux islamologues (se reporter aux ouvrages cités à la fin de l’article). Dans son ouvrage récent « The Closing of the Muslim Mind », le politologue Robert Reilly nous apporte encore d’autres clés de lecture de la pensée musulmane, capitales pour comprendre la dynamique de développement de l’Islam (ouvrage abordé ici par Hélios d’Alexandrie, ou encore là par Aristide).
Comprendre la conception du monde en Islam
Pour simplifier, tout en gardant à l’esprit les dangers du manichéisme, il faut avancer qu’il y a eu aux débuts de l’Islam une lutte entre deux écoles de pensée :
- Une école de pensée rationaliste, ayant intégré certains principes de la philosophie grecque, notamment par l’assimilation des chrétiens et juifs conquis dans la phase d’expansion de l’Islam. Pour ces gens, la raison ne s’oppose pas à la révélation de Mahomet, même si cette dernière peut contenir des mystères bien au-delà de la raison - on n’explique pas Dieu tout de même ! Ainsi, selon eux, la raison permet de comprendre et d’expliquer le monde. L’homme, par son entendement peut le déchiffrer et l’ordonner, se comprendre lui-même, distinguer le bien et le mal, et ainsi tenter de se gouverner, de bâtir sa société par ses moyens. Tout cela entre dans le dessein de Dieu. Cette école de pensée, celle des Moutazilites, a été influente à partir du 8ème siècle, mais n’a pu perdurer car combattue par cette autre école de pensée, que voici.
- L’autre école de pensée, qui, dans une logique politique, une logique de prise de pouvoir s’est opposée radicalement aux Moutazilites et à toute forme de rationalisme est l’école Asharite. Elle prône la toute puissance absolue de Dieu, et rejette absolument tout ce qui pourrait la limiter : l’idée d’un ordonnancement de la nature par exemple, d’une nature évoluant de façon autonome par rapport à Dieu, tout comme l’idée que l’homme puisse raisonner par lui-même, sans prendre ses commandements de Dieu, sont inconcevables dans cette école de pensée. Pour elle, le monde est entièrement soumis à Dieu, qui le fait exister à tout instant, qui le recrée constamment. Il n’y a donc plus de logique dans ce système, pas de possibilité d’explication : mon stylo ne tombe pas de mon bureau à cause de la gravité mais parce que Dieu le veut ainsi, à chaque instant de sa chute, comme Dieu pourrait vouloir au contraire que mon stylo se mette à voler. Dès lors, comment tenter de vivre dans un monde incompréhensible, un monde dont on supprime toutes les clés de lecture ? En obéissant aveuglément à Dieu, en observant à la lettre, à la virgule, ses commandements transmis par la révélation (Coran et exemplarité de la vie de Mahomet), en troquant sa conscience pour une soumission absolue. C’est cette école de pensée qui a très tôt prévalu contre les Moutazilites, celle là qui a façonné l’Islam que nous avons aujourd’hui.
A cette lumière, nous pouvons comprendre alors quelle est la vision du monde pour un (bon ?) musulman, c'est-à-dire pour celui qui se soumet à la volonté de Dieu : tout, absolument tout, est volonté de Dieu.
- Un tremblement de terre ? La volonté de Dieu.
- L’expansion de l’Islam du 7ème au 16ème siècle ? La volonté de Dieu.
- La stagnation actuelle du monde musulman, l’état déplorable de son développement économique et humain ? La volonté de Dieu.
- Les croisades ? La volonté de Dieu.
- La mécréance des Juifs et des chrétiens ? Leur existence même ? La volonté de Dieu.
- La nécessité de combattre les mécréants, de combattre les Juifs « à tel point que la pierre, derrière laquelle s’abritera un Juif, dira : Musulman ! Voilà un Juif derrière moi, tue-le » ? La volonté de Dieu.
- L’injustice, l’adultère, le vol, le meurtre, la cruauté, le méchant qui triomphe et le juste qui souffre ? La volonté de Dieu.
- La charia, la lapidation des adultères, la mutilation des voleurs ? La volonté de Dieu.
Et de fait, si tout est volonté de Dieu, hier, aujourd’hui et demain (inch’a allah !), alors le musulman ne comprend, en tant que musulman que deux façons de faire :
- Celle que Dieu lui a imposée par la révélation, depuis les obligations religieuses les plus triviales, les cinq piliers, le code de conduite moral, la charia, jusqu’au djihad et la nécessité d’œuvrer à la soumission de la terre entière à la volonté de Dieu ;
- Celle qui s’impose à lui in fine par la force des choses. Si malgré sa propre volonté, une volonté supérieure finit par l’assujettir, il en prendra son parti. C’est au final que c’est Dieu qui l’a voulu ainsi. Il vaut mieux se soumettre temporairement et attendre patiemment que Dieu le fasse triompher plus tard. L’Histoire fourmille de tels exemples …
Et à ce propos, aux objections qui me seront certainement formulées du type « et les musulmans modérés alors ? Et mon ami Mohammed qui n’a jamais fait de mal à personne et n’en fera jamais ? », je répondrais d’avance : « demandez donc à ces musulmans modérés ce que représente pour eux un bon musulman … ». En gros, entre asharite et moutazilite, choisis ton camp camarade ! On ne peut être à la fois asharite, c'est-à-dire comme 99% des musulmans actuels, partisans du principe de la lecture littérale et de la soumission aveugle, et à la fois moutazilite ... C'est incompatible ! Et d'ailleurs, qui donc est encore moutazilite aujourd'hui, qui est légitime pour interpréter le coran et raisonner d’égal à égal avec Dieu ? A part Malek Chebel et ses appels à un Islam raisonné, un Islam des lumières qui n’existe que dans ses rêves, je ne vois pas grand monde … sans parler des difficultés de lecture des positionnements de chacun engendrées par cette taqiyya qui permet au croyant en terre infidèle de dissimuler ses vraies croyances et ses vrais objectifs.
Répondre à l’Islam
Quand on a compris cela, on peut atteindre le vif de notre sujet, à savoir comment traiter l’Islam en tant que religion et en tant que phénomène politique, toutes choses qui se révèlent être en l’occurrence une seule et même en Islam : par la force, par le rapport de force, le seul langage que l’Islam connaisse intrinsèquement, le seul langage que l’Islam reconnaisse. Nous avons beau jeu de palabrer, négocier, discuter, dialoguer, d’accorder concessions et accommodements raisonnables à l’Islam au nom de principes que nous seuls estimons supérieurs : il n’y voit qu’un rapport de force en sa faveur. Seule compte pour lui et face à lui la mobilisation de la force, de la force du droit et de la loi, la force du nombre voire la force des armes ou de l’argent … Et seule compte la mobilisation effective, tangible, qui pourra s'imposer face à lui et être interprétée par lui comme volonté supérieure de Dieu lui même. Menaces, leçons de morale et gros yeux n'ont aucun effet.
Des conférenciers haineux projettent un mauvais coup ? Il faut se mobiliser en force, pétitionner, manifester. Un droit musulman, parallèle et illégal, se développe à l’ombre des mosquées ? Il faut se mobiliser en force, faire donner la police et la loi. Les islamistes tentent un coup dans les pays du printemps arabe ? Il faut se mobiliser en force, envoyer la troupe là-bas, fulminer ici. La démographie des islamistes nous submerge jusque dans nos propres pays ? Il faut se mobiliser en force, faire davantage d’enfants qu’eux …
Pas si facile, hein …
Mais pour efficace qu’elle puisse paraître, cette réponse de la force à la force, même si elle est très bien comprise par l’adversaire islamiste (et pour cause, voyez donc l’offensive des prières de rue en masse !), même si c’est elle qui a historiquement permis à l’Occident de résister à l’offensive de l’Islam, cette réponse est en train d’échouer, en tant qu’elle n’est que la seule à être proposée.
Echec car n’opposer qu’une résistance frontale, force contre force, muscles contre muscles, face à l’Islam est éminemment dangereux : l’avantage du nombre ne va bientôt plus être en faveur de l’Occident sur son terrain même. La démographie des musulmans est leur première arme comme nous en ont obligeamment averti Erdogan lui-même (« Grâce à votre démocratie nous vous envahirons, grâce à notre modèle coranique et à notre démographie, nous vous vaincrons »), Boumediene («Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour faire irruption dans l’hémisphère nord. Et certainement pas en amis. Car ils y feront irruption pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant de leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous offrira la victoire», tout cela déclaré très officiellement à l’ONU en 1974), ou encore Rachid Gacem, le très digne trésorier d’une mosquée de Roubaix en France, appelant de ses vœux l’établissement de la charia en France lorsque les musulmans y seront devenus majoritaires. En France, certains prévoient que la « minorité » musulmane actuelle dépassera les 40% de la population à l’horizon 2050, voire avant.
Echec par ailleurs car l’Occident, en pleine décrépitude morale, en plein doute ontologique, aux valeurs minées par son relativisme, sa tolérance à l’intolérance, et sa xénophilie semble bien faible face aux convictions islamiques. C’est bien résumé par Michel Onfray en un tableau très noir, et, espérons le, certainement bien trop pessimiste : alors que l’islamiste est prêt à mourir pour sa foi, qui aujourd’hui est prêt à mourir pour ses idées ? Qui aujourd’hui est prêt à mourir pour son pouvoir d’achat, pour son canapé ?
Et échec enfin, car agir systématiquement dans le rapport de force ne fera qu’aggraver le fanatisme, de part et d’autre. Il confortera le musulman dans le rejet de l’Occident, son ennemi, et de ses valeurs, et d’un autre côté, il fera de nous des fanatiques, aveuglés par la violence de la lutte, et oublieux de nos valeurs, du sens de notre combat, et du rôle de la vérité dans ce dernier. Nous luttons contre l’Islam non pas car il est notre ennemi, mais car c’est lui qui nous désigne comme son ennemi. Nous luttons contre l’Islam car sa vision du monde est fausse et mortifère, car il est une impasse individuelle et sociétale pour le développement, tant sur le plan économique que sur les plans humains, moraux et spirituels. Nous ne prévaudrons pas car nous sommes ou serons les plus forts mais car nous aurons raison – même si cela nous aidera grandement d’être les plus forts !
Et là, effectivement, il faut convoquer aux côtés de Sun Tzu cet autre grand stratège : Clausewitz. Il nous enseigne que pour vaincre, il conviendra d’attirer l’ennemi hors de son terrain, dans un environnement qu’il ne maîtrise pas, le nôtre.
C’est ce vers quoi les pays musulmans se sont dirigés au 20ème siècle, prenant le virage de la sécularisation de leurs sociétés, entraînés par l’Occident sur son propre terrain de la modernité, tentant d’y arrimer leur développement. L'Islam a failli s'y perdre. Mais cela a échoué du fait de la réaction islamiste, portée notamment par les Frères Musulmans à partir des années 20, et prônant le retour au fondamentaux de l’Islam, le fondamentalisme (voir à ce sujet le reportage de CBN News, particulièrement probant avec la démonstration de la progression du port du voile en Egypte). Cet échec de la sécularisation des pays musulmans (comme le prouve l’issue islamiste des printemps arabes) doit nous indiquer qu’il ne suffit pas d’agir sur les sociétés, que c’est au cœur même de la doctrine musulmane que doit porter notre action « clausewitzienne ». Et je vois deux moyens d’atteindre au cœur de cette doctrine : la conversion et l’effondrement.
La conversion
La conversion, c’est le renoncement du musulman à l’Islam pour mieux embrasser la foi chrétienne et son rationalisme – à la base, n’en déplaise à nos amis ultra-laïques, de la construction de nos sociétés occidentales, certes avec quelques autres apports. Il s’agit d’emmener le musulman sur le terrain de l’amour, un concept qui manque cruellement à l’Islam, un concept pourtant au cœur des aspirations humaines, et au cœur de la foi chrétienne – et de l’emmener aussi sur le terrain de la raison, nous y reviendrons. Nous pourrons nous inspirer ici de l’exemple de Joseph Fadelle ou de celui de Charles de Foucauld (écrits à relire avec les lunettes de son époque, en faisant notamment attention à ne pas commettre de lecture anachronique sur les conceptions racialistes dont il se réclame).
L’Etat et l’action politique se devant cependant de rester laïques, ils ne sauraient s’engager dans cette voie, la conversion devant être envisagée à titre individuel, aux échelles du « convertisseur », du converti, et de leur liberté absolue de conscience. Je ne développerai pas davantage ici, mais tiens tout de même à rappeler que le danger que représente la conversion pour la survie de l’Islam est à l’image des efforts qu’il déploie pour s’en défendre : enfermement du croyant dans le système communautaire de l’oumma, qui permet de contrôler sa conscience pour mieux lui interdire la liberté, statut du dhimmi pour le chrétien en terre d’Islam, avatar d'« untermensch », à peine mieux considéré que le juif sous le 3ème Reich, interdiction de diffusion de tout élément de sa doctrine, persécutions diverses, et enfin, peine de mort pour l’apostat …
L’effondrement
L’effondrement, c’est l’arme de destruction massive de l’Islam, offerte grâce à l’analyse de cette religion par la science occidentale récente, et le relevé de ses incohérences, comme j’ai pu en parler dans ma chronique précédente. C’est mettre le musulman devant la preuve effective de l’irrationalité totale de ses croyances. Malgré tous ses efforts pour rejeter la rationalité, l’Islam peut contraindre la nature humaine mais ne peut la changer. L’homme garde ce fond d’intelligence, qui s’il peut d’un côté lui faire comprendre l’intérêt d’embrasser l’Islam devant la contrainte physique, devant la forme de libération que peut représenter l’abandon de toute raison propre, peut également lui faire comprendre la fausseté des bases et fondements de cette religion. Même si rien n’a de sens en Islam, même si seul Dieu est sensé, il faut tout de même faire preuve d’un minimum de sens pour décider d’adhérer. C’est sur cette capacité de sens là, ce minimum raisonnable qu’il faut s’appuyer, et avec Clausewitz, emmener le musulman sur le terrain du réel et de la raison. Et le questionner sur les sources de sa foi, comme pourrait le faire un néophyte sincère :
- Quelles étaient exactement les croyances des chrétiens (ou plutôt sectateurs chrétiens), des païens et des juifs qui peuplaient l’Arabie de Mahomet ? Qu’est-ce que le messianisme aux 5ème et 6ème siècles dans cette région, avant la venue de Mahomet ?
- Quelles sont les preuves tangibles de la vie et de la prédication de Mahomet ? Comment prouver l’authenticité des hadiths ?
- De quand date le premier Coran ?
- Comment être certain de l’unicité et de la pureté d’un Coran mis par écrit si longtemps après sa révélation ? Que penser du contexte et des conditions éminemment délicates de sa rédaction, contrôlée par des autorités politiques qui y voyaient là un instrument de pouvoir peut-être davantage qu’un instrument de foi ?
- En quelle langue a été révélé puis écrit le Coran ? Quelles sont les racines de cette langue ? Comment cette langue a-t-elle évolué entre l’époque de Mahomet et celle de la rédaction du Coran ?
- Quelle est la composition physico-chimique d’une tranche de jambon de porc ? D’une tranche de jambon de dinde ? Où est la preuve de l’impureté de l’un et de la pureté de l’autre ?
- Sunnisme ou chiisme, qui a raison et pourquoi ? (la question qui tue …)
- En quoi l’Islam est-il un culte ? Qu’est ce qui est célébré dans une mosquée ? Quelles sont les relations entre Dieu et le croyant ?
- Qu’est ce que la sainteté en Islam ?
- En quoi les « molécules de souffrance » (pour ne pas dire toxines …) que répand dans sa viande la bête égorgée façon « halal » qui agonise pendant 15 minutes contribuent-elles à purifier sa chair ?
- Pourquoi Dieu a-t-il créé et continue-t-il de créer des mécréants ? Des homosexuels ? Et des croyants pour les tuer ?
- Faut-il tuer tous les cochons et tous les chiens ? Pourquoi Dieu les a-t-ils créés ?
- Comment être certain que Raël ou Gilbert Bourdin ne sont pas des prophètes de l’Islam puisqu’ils se placent d’une certaine manière dans la continuité de Mahomet ? En quoi Mahomet est-il plus crédible qu’eux ?
- Est-ce que le projet d’oumma globale sur terre, régie par la charia c’est …
a) Moins bien que le Pakistan ?
b) Comme le Pakistan ?
c) Mieux que le Pakistan ?
- Une fois que l’oumma globale sera advenue sur terre, et qu’il n’y aura plus besoin de djihad, est ce que l’on pourra encore aller au paradis ?
Avancées sur ton certes badin, toutes ces questions posent au musulman le problème de sa propre rationalité … Face à l’incohérence, au malaise, s’il se permet le moindre doute, toute sa foi sera emportée. Ouvrir la porte à la raison, ne serait-ce qu’en tentant de définir un Islam des Lumières, c’est faire s’écrouler tout l’édifice tant il ne repose que sur la négation de la raison, la soumission à l’irrationnel. C'est pour ainsi dire transformer l'asharite en moutazilite.
Et au delà, pratiquer cette tactique de l’effondrement, c’est questionner systématiquement l’Islam, c’est exiger des justifications, des preuves et des fondements indiscutables à chacune de ses demandes d’accommodement, ses demandes d’espace vital réservé, ses demandes de davantage de ségrégation religieuse. C’est sortir le fait politique hors de sa justification religieuse et irrationnelle. Et surtout, c’est diffuser le plus largement possible les travaux, parfois encore obscurs, des chercheurs qui ont soulevé sur des bases rationnelles les incohérences des sources et du dogme islamique. Comme souligné précédemment, c’est l’Islam qui en nous désignant, « Occident », comme son ennemi à coloniser, oblige l’Occident à le connaître davantage. Pour ma part, je n’avais rien demandé ! Je n’y connaissais pas grand-chose avant que l’Islam ne frappe à ma porte, chez mes amis, dans ma ville, dans mon pays. Connaitre l’Islam, dénoncer ses travers, ses vices et sa fausseté, c’est désormais notre responsabilité absolue puisque nous les connaissons. C’est en particulier la nôtre, nous, lecteurs et contributeurs de Poste de veille.
En conclusion
Il ressort de tout cet exposé que si le premier levier d’action face à l’islamisation reste et restera la force, en particulier la force et la rigueur de la loi, il ne sera jamais aussi efficace que lorsqu’on lui adjoindra les leviers de la conversion et de l’effondrement. Particulièrement ce dernier, dont on peut user au plan collectif, au contraire de la conversion et des questions de liberté personnelle de conscience qu’elle pose. Et par ailleurs, ces deux derniers leviers présentent l’immense avantage de ne pas essentialiser les musulmans, de ne pas les identifier à l’Islam, de ne pas les confondre avec leur foi. Bien au contraire, il s’agit de faire appel à leur part de raison, leur capacité d’amour même, il s’agit de les extraire du « système Islam » et de son irrationalité, et de les considérer pour ce qu’ils sont : des frères et des sœurs d’humanité.
Lorsque les travaux établissant la fausseté des sources du coran seront repris dans des reportages, publiés dans de grands journaux, diffusés à la télévision, et viendront en appui, par exemple, de la règlementation de l’habillement religieux dans la sphère publique, lorsqu’une collectivité pourra interdire la viande halal dans ses cantines sur la base de rapports scientifiques incontestables établissant la nocivité de l’égorgement rituel, lorsque l’imposture de l’établissement de la Mecque comme ville sainte sera devenu sujet de boutade entre historiens autant qu’entre collégiens, que restera-t-il à nos barbus ?
« Vous connaitrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » - Evangile de St Jean, chap. 8, v.32
« Et c'est ainsi que la vérité éclata, mettant en échec toutes leurs manœuvres. » - Coran, s. 7, v.118
Et en bonus, quelques lectures indispensables …
Le messie et son prophète, d’Edouard Marie Gallez
L’Islam des Interdits, d’Anne Marie Delcambre
Les Fondations de l’Islam, d’Alfred Louis de Prémare
The Closing of the Muslim Mind, de Robert Reilly
La colère d’un français, de Maurice Vidal
La lecture Syro-araméenne du Coran, de Christoph Luxenberg
Le Coran, traduction et commentaire systématique, de Bruno Bonnet Eymard
Le Coran, de Sami Aldeeb
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire