Les ports d’Israël et les infrastructures énergétiques offshore seraient menacés en cas d’attaque de l’Etat juif par le Hamas ou le Hezbollah. C’est ce que révèle l’officier de la Navy israélienne Yaron Levi.
Il rappelle que le leader des terroristes du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah a déclaré récemment que si Israël impose un siège naval sur une part de la Méditerranée que se disputent Israël et le Liban, il s’agira d’un Casus belli auquel le Hezbollah répondra par des missiles visant des cibles maritimes.
« Nul besoin d’être un génie pour savoir où se trouvent nos plateformes (énergétiques) ; je suis certain qu’on trouve leur emplacement sur internet », dit-il.
Il pointe le fait qu’une grande partie des infrastructures stratégiques d’Israël sont concentrées sur une bande de mer étroite le long des côtes et que tout dommage qui leur serait infligé serait critique.
Il précise qu’Israël sait que le Hezbollah dispose de missiles iraniens sol-mer et risque d’obtenir de la Russie des roquettes que la Syrie a déjà. Ces engins sont capables d’« atteindre tous les ports israéliens, les eaux économiques, et une grande partie des lignes maritimes ».
Selon lui, le modèle du Hezbollah s’inspire de la Bande de Gaza : « A l’avenir, nous serons confrontés à des missiles, des torpilles, des mines, des armes souterraines et sous-marines, à Gaza et au Liban. L’Iran joue un rôle fondamental dans la contrebande d’armement naval, et tout ce qu’a l’Iran peut être apporté plus près de nous. »
Suite à l’interception du Victoria il y a quelques mois, navire chargé de missiles de missiles sol-mer iraniens destinés à Gaza, « tout le monde sait que la Bande (de Gaza) a pris cette direction et qu’il est de notre devoir d’y mettre un terme », dit-il.
Il explique que ces dernières années, le nombre d’armes navales introduites en contrebande dans Gaza a connu une forte augmentation, ainsi qu’un haut niveau de sophistication.
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