Le général quatre étoiles du Corps des Marines des États-Unis, John Allen, avait des accents guerriers dans son discours de soutien pour Hillary Clinton à la Convention Démocrate (DNC) de Philadelphie. Dans son discours 100% manichéen, il y a la lutte du bien (les USA!) contre le mal (les autres!). L'Empire du Soleil contre celui du chaos et de l'obscurité. "Nous sommes le plus grand pays sur cette planète!" "USA ! USA! USA!" réponds la foule électrisée par ses envolées nationalistes. Hillary est présentée comme celle qui fera prévaloir le respect de la domination américaine du monde...
De l'autre coté, Stephen Cohen, professeur d'Histoire et spécialiste de la Russie à l'Université de New York et à Princeton, explique sur CNN, et c'est suffisamment rare pour être souligné, que Vladimir Poutine veut, tout comme Donald Trump, en finir pour de bon avec la "nouvelle guerre froide" et les tensions bellicistes entre les deux grandes puissances. Bien sur, pour lui, les rumeurs de liens supposés entre la Russie et la campagne de Trump ne sont que des basses manœuvres politiciennes des pro-Clintons pour discréditer le candidat républicain et n'ont pas le moindre début de crédibilité.
Aujourd'hui, confirmation de ceci est venue de William Binney, un officier de la NSA durant trente ans, qui a été interviewé par une radio de New York, lors d’une émission très appréciée (“Aaron Klein Investigative Radio”) et a affirmé que les fuites qui ont alimenté WikiLeaks dans l’affaire de la DNC venaient de la NSA et nullement des Russes.
https://youtu.be/mCMyHJJrdDw
https://youtu.be/epsCLgXLE6w
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