Lé décision a été prise à la lumière du mémo publié par la commission d’enquête du Congrès, et celui publié par les Démocrates et qui était supposé contredire celui de Devin Nunes, et qui en réalité confirme que le FBI et le ministère de la Justice d’Obama sont sans doute coupables de malversations criminelles dans le but d’obtenir des mandats FISA pour surveiller un conseiller de la campagne Trump.
Catherine Herridge, la journaliste d’investigation de Fox News a demandé à Sessions, lors d’une conférence de presse, si les abus du tribunal de la FISA décrits par le président de la commission d’enquête Devin Nunes vont faire l’objet d’une enquête du ministère de la Justice.
Jeff Sessions lui a répondu par l’affirmative, précisant que les abus commis par l’administration Obama à l’encontre des tribunaux de la FISA feront effectivement l’objet d’une enquête et, que des poursuites pénales pourront être déclenchées par l’inspecteur général Michael Horowitz.
« Nous croyons que le ministère de la Justice doit respecter les normes élevées du tribunal de la FISA », a déclaré Jeff Sessions lors d’une conférence de presse mardi. « Oui, il va y avoir une enquête. Et je pense que c’est la chose appropriée [à faire] et c’est une des questions que l’inspecteur général va traiter. »
Les Républicains de la commission d’enquête du House Intelligence Committee ont publié un mémo détaillant de quelle façon le ministère de la Justice et le FBI d’Obama ont trompé la cour secrète pour obtenir le droit de mettre sur écoute la campagne Trump au travers du conseiller Carter Page, en utilisant le dossier Steele tristement célèbre, sans dire que le contenu du dossier n’était par corroboré, sans dire qu’il a été financé par les démocrates et par Hillary Clinton, et en cachant qu’il a été rédigé par un ancien espion britannique qui a déclaré rêver que le président Trump soit destitué.
Les Démocrates ont annoncé qu’ils allaient publier un mémo de réfutation. Jeff Sessions attendait sa publication pour prendre sa décision. Le mémo démocrate a été publié ce dimanche, et il ne réfute en réalité rien du tout ! Par conséquent, et sans attendre plus longtemps, les activités suspectes de l’administration Obama sont maintenant examinées à la loupe.
La Maison-Blanche a répondu au mémo de Nunes en disant qu’il « suscite de sérieuses inquiétudes quant à l’intégrité des décisions prises aux plus hauts niveaux du ministère de la Justice et du FBI [d’Obama] dans le but d’utiliser les outils de surveillance les plus intrusifs du gouvernement contre les citoyens américains ».
La secrétaire de presse de la Maison-Blanche Sarah Huckabee Sanders a déclaré mardi que l’initiative du ministère de la Justice – qui jusqu’à présent restait étrangement silencieux dans toutes les affaires de corruption qui s’amassent autour d’Hillary Clinton et maintenant de Barack Obama – avait le soutien de la Maison-Blanche.
« Je pense que c’est le rôle du ministère de la Justice, et nous sommes heureux qu’ils s’acquittent de ce rôle », a-t-elle dit.
Une enquête sur la potentielle mise sur écoute par l’administration Obama d’un concurrent politique durant une élection présidentielle est une information explosive. Je pense même que c’est l’affaire la plus importante que nous journalistes ayons eu à couvrir depuis au moins deux décennies.
Alors ne me dites pas que vos médias n’en font pas leurs gros titres, car c’est très grave.
Que les pages d’opinion des journaux n’en parlent pas parce qu’ils sont de gauche est difficile à gober, mais que les pages d’informations, les journaux télévisés, dont la fonction est de présenter les faits et rien que les faits restent silencieux est choquant.
Je vais finir par croire qu’ils ne publient que les informations qui soutiennent un certain narratif, et qu’ils enterrent les faits qui pourraient les contredire.
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