Principaux événements
- Dans la région de l’Euphrate au Nord d’Abu Kamal, les membres de l’Etat islamique ont poursuivi leurs activités de guérilla contre les forces des FDS et les forces syriennes. Dans la région d’Idlib, les forces syriennes n’ont effectué aucune activité significative cette semaine. Les combats ont été essentiellement concentrés dans la zone à l’Est de Damas (Ghouta orientale), où les Syriens et les Russes ont procédé à des frappes aériennes massives contre les bastions des organisations rebelles (faisant des centaines de morts). Dans la zone d’Afrin, les affrontements entre les forces turques et les forces kurdes (GPJ) ont continué.
- L’Etat islamique continue de mener des actes de guérilla contre les forces de sécurité irakiennes et les milices chiites (la Mobilisation populaire) dans les diverses provinces de l’Irak. Selon nous, bien qu’il s’agisse généralement d’activités d’individus solitaires, les forces de sécurité irakiennes ont du mal à fournir une réponse efficace à l’activité de l’Etat islamique. Au moins 27 membres de la Mobilisation populaire ont été tués cette semaine au Sud-Ouest de Kirkouk par des membres de l’organisation déguisés en policiers.
- Les forces de sécurité égyptiennes continuent leur opération (Sinaï 2018) contre les avant-postes de la Province du Sinaï de l’Etat islamique. L’opération égyptienne se concentre sur le Nord du Sinaï. Les porte-parole égyptiens ont annoncé le succès de l’opération, précisant que des centaines de personnes recherchées ont été tuées, blessées ou arrêtées et que l’infrastructure de l’Etat islamique a été détruite. Selon nous, la Province du Sinaï continue à fonctionner et les annonces égyptiennes sont exagérées.
Implication des Etats-Unis
- A la suite d’une réunion avec le Président turc et le ministre turc des Affaires étrangères, le Secrétaire d’État américain Rex Tillerson a déclaré que les États-Unis avaient l’intention de maintenir une présence militaire en Syrie. Dans le cadre de cette présence, les États-Unis continueront de former des forces de sécurité, afin de s’assurer que les « forces locales » sont efficaces, professionnelles et responsables, et qu’elles respectent les droits de l’homme. Tillerson a noté la préoccupation américaine face aux récents événements dans le Nord-Ouest de la Syrie (cf., l’opération de la Turquie dans le secteur d’Afrin). Il a appelé toutes les parties à rester concentrées sur la défaite de l’Etat islamique, la désescalade, la résolution du conflit syrien, et la défense des civils innocents. Tillerson a noté que les États-Unis reconnaissent le droit légitime de la Turquie de protéger ses frontières, mais l’invitent à faire preuve de retenue dans les frappes dans la région d’Afrin et à ne pas aggraver la tension existante. Il a aussi fait comprendre à la Turquie que l’aide américaine aux forces des FDS serait limitée (Site Internet du département d’Etat, 16 février 2018).
Syrie
La campagne de reprise de la région d’Idlib
- Cette semaine, il n’y a pas eu de rapports d’une activité significative des troupes syriennes dans la campagne de reprise d’Idlib. Dans la zone du village d’Oum Al-Khalahil, environ 30 km au Sud-Ouest de la base aérienne d’Abu Ad-Duhur, des affrontements ont eu lieu entre le Siège de Libération d’Al-Sham et l’Etat islamique. Sept membres de l’Etat islamique ont été tués, et trois se sont rendus (Ibaa, 15 février 2018).
La région d’Abu Kamal – Al-Mayadeen
- Les membres de l’Etat islamique ont tiré sur des positions de l’armée syrienne à la périphérie d’Abu Kamal. Dans le village d’Hajin, environ 23 km au Nord d’Abu Kamal, les affrontements se sont poursuivis entre les membres de l’Etat islamique et les FDS. Les avions de la coalition internationale ont poursuivi leurs attaques aériennes contre des cibles de l’Etat islamique dans la région (Observatoire syrien des droits de l’homme, 16 février 2018).
- L’armée syrienne a découvert un réseau de tunnels dans un quartier du village de Sabikhan sur la rive Ouest de l’Euphrate, à environ 22 km au Sud-Est d’Al-Mayadeen. Les tunnels incluaient seize espaces internes reliés entre eux. De l’équipement, des munitions, et des appareils de communication ont été trouvés à l’intérieur des tunnels (Chaîne Youtube Sana, 18 février 2018 ; agence de presse syrienne, 15 février 2018).
La région de Deir ez-Zor
Lutte pour le contrôle des champs de pétrole dans la région de Deir ez-Zor- Dans la région de Deir ez-Zor, parallèlement à la compétition sur le contrôle sécuritaire sur le terrain, existe également une concurrence commerciale pour le contrôle des champs de pétrole. Une page Facebook de nouvelles locales a rapporté que l’Etat islamique contrôle toujours plusieurs puits de pétrole dans la région désertique à l’Est de Deir ez-Zor. Selon le rapport, le pétrole brut est vendu par l’organisation à un prix inférieur à celui des FDS. En réponse, les FDS font pression sur les propriétaires de camions citerne et confisquent les véhicules qui ne sont pas autorisés à transférer du pétrole (Page Facebook EuphratesPost, 19 février 2018). Apparemment, l’attaque du 7 février 2018 réalisée par les FDS avec le soutien aérien de coalition contre une force syrienne qui avait traversé l’Euphrate, peut être considérée comme faisant partie de la lutte de pouvoir sur les champs de pétrole dans la région.
Frappe d’une force syrienne par la coalition (Mise à jour)[1]
- D’après plusieurs rapports, des civils russes qui travaillaient en tant qu' »entrepreneurs militaires » ont été tués dans les frappes aériennes du 7 février 2018. Les rapports sont fondés, entre autres, sur les messages des familles des victimes et des proches des personnes tuées dans les médias sociaux. Certains civils russes tués ou blessés appartenaient au Groupe Vagner[2] (Page Facebook Conflict Intelligence Team, institut de recherche russe basé Moscou, 12 février 2018 ; Bloomberg, 13 février 2018 ; RT, 15 février 2018 ; New York Times, 13 février 2018). Il semble que plusieurs dizaines de combattants russes ont été tués et blessés dans ces attaques aériennes (selon une autre version, seulement quelques civils ont été tués). Nous pensons que les rapports sur des centaines de morts russes sont exagérés.
Réactions américaines et russes sur l’incident du 7 février 2018 :
- Selon le Secrétaire de la Défense James Mattis, la Russie a informé les États-Unis que ses combattants n’étaient pas présents dans la zone d’affrontement de Deir ez-Zor. Il a également ajouté qu’il n’était pas probable que l’attaque menée par les forces affiliées au régime syrien contre la base des FDS ait été coordonnée avec la Russie (Site Internet du secrétariat à la Défense, 13 février 2018).
- La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova a déclaré que les informations sur la mort de centaines de civils dans les attaques étaient incorrectes. Elle a déclaré que selon les informations préliminaires, cinq personnes, apparemment des citoyens russes, ont été tuées dans un affrontement dont les causes doivent être approfondies (Site Internet du ministère russe de la Défense, 15 février 2018).
- Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, la possibilité de la présence de citoyens russes en Syrie qui ne sont pas des soldats de l’armée russe ne peut être exclue. Cependant, il a précisé que le Kremlin n’a pas d’information sur leur nombre (TASS, RIA, 14 février 2018).
Damas
- Au cours de la semaine, les affrontements entre les membres de l’Etat islamique et ceux du Siège de Libération d’Al-Sham dans le secteur du camp de réfugiés de Yarmouk (au Sud de Damas) se sont multipliés. L’Etat islamique a attaqué des avant-postes du Siège de Libération d’Al-Sham dans la partie Ouest du camp de réfugiés. Des sites Internet affiliés à l’Etat islamique ont signalé qu’après les affrontements, les membres de l’organisation ont réussi à prendre le contrôle de plusieurs quartiers et rues du camp (Khotwa, 16 février 2018). Le Siège de Libération d’Al-Sham aurait subi des pertes, dont certains de ses commandants (Enab Baladi, 17 février 2018). Après cinq jours de combats, l’Etat islamique aurait pris le contrôle de 50 % de la partie Sud du camp de réfugiés, tandis que le Siège de Libération d’Al-Sham en contrôlerait 30 %. En outre, l’Etat islamique contrôle apparemment des quartiers au Sud du camp de réfugiés, y compris Al-Assali et At-Tadamon, et la ville d’Al-Hajar al-Aswad (Butulat Al-Jaysh Al-Suri, 18 février 2018).
Principaux développements en IrakActivités des forces de sécurité irakiennes contre les réseaux de l’Etat islamique dans le pays
- Les affrontements entre les forces de sécurité irakiennes et des réseaux de l’Etat islamique se sont poursuivis dans tout le pays. Ci-après les principaux incidents :
- La zone de Mossoul : Agissant sur la base de renseignements, les forces de sécurité irakiennes soutenues par des avions de la coalition ont tué 19 membres de l’Etat islamique dans la région d’Aski, à environ 35 km au Nord-Ouest de Mossoul (Agence de presse irakienne, 15 février 2018).
- Diyala (région d’Aquba) : Trois membres de l’Etat islamique dans une voiture ont été tués par des combattants de la Mobilisation populaire à environ 66 km au Nord d’Aquba. Les autres membres qui étaient dans la voiture ont fui en direction d’Aquba (Agence de presse irakienne, 15 février 2018).
- Province de Kirkouk : Des membres de l’Etat islamique déguisés en policiers ont attaqué une force de la Mobilisation populaire engagée dans une activité d’observation à plusieurs dizaines de kilomètres au Sud-Ouest de Kirkouk. Au moins 27 combattants de la Mobilisation populaireont été tués dans l’attaque, la plupart des habitants chiites de Basra, au Sud de l’Irak. L’Etat islamique a revendiqué la responsabilité de l’attaque.
L’Egypte et la péninsule du Sinaï
Poursuite de l’Opération « Sinaï 2018 » des forces de sécurité égyptiennes
- Les forces de sécurité égyptiennes ont poursuivi leurs opérations de sécurité dans la péninsule du Sinaï dans le cadre de l’opération « Sinaï 2018. » Les porte-parole des forces armées égyptiennes ont fait état de nombreuses réalisations : nombreuses cibles terroristes frappées par l’armée de l’air, arrestation de centaines de personnes recherchées, destruction de bunkers, de centaines de cachettes et de dépôts d’armes, désactivation de près de 200 engins piégés, destruction de véhicules et de motos, démolition de tunnels et saisie de grandes quantités de drogues.L’opération est menée principalement au Nord du Sinaï, et les forces égyptiennes ont signalé que les habitants du Sinaï font preuve de coopération.
Au cours de la campagne, les forces de sécurité égyptiennes ont identifié un « centre d’information » de la Province du Sinaï de l’Etat islamique, situé dans une structure temporaire faite d’étain dans une région désertique. Un ordinateur portable, deux dispositifs de communication sans fil, des cassettes audio, des CD, des textes religieux islamiques et de la trésorerie ont été trouvés sur place (Page Facebook officielle du porte-parole des forces armées égyptiennes, 18 février 2018).- Un article dans le journal Al-Jadeed Al-Araby, qui a examiné la première semaine de l’opération, a déclaré que les forces de l’armée égyptienne avaient tenté d’imposer leur contrôle sur de nouveaux secteurs au Sud de Rafah, mais que l’état de préparation militaire des membres de la Province du Sinaï de l’Etat islamique les a surpris. En conséquence, les forces égyptiennes ont subi des pertes et l’armée n’est entrée que dans quelques secteurs à l’Ouest et au Nord de Rafah. D’après des sources de l’hôpital militaire d’Al-Arish, 15 militaires et policiers ont été tués (Al-Araby Al-Jadeed, 16 février 2018).
Réaction de la Province du Sinaï de l’Etat islamique
- En réponse à l’activité intensive des forces de sécurité égyptienne, la Province du Sinaï de l’Etat islamique a publié une déclaration affirmant que dans la deuxième semaine de l’opération, centrée sur les secteurs de Rafah et Sheikh Zuweid, les membres de la Province du Sinaï ont continué à résister aux forces égyptiennes, détruisant 14 véhicules militaires et tuant et blessant plusieurs soldats égyptiens (Twitter, 17 février 2018).
- Un éditorial publié dans l’hebdomadaire Al-Nabha de l’Etat islamique a été consacré aux combats dans la péninsule du Sinaï. L’éditorial explique que les membres de l’organisation prévoient de multiplier les attaques contre tous ceux qui luttent contre eux. L’éditorial constate que le jihad dans le Sinaï contre le régime du Président El-Sisi ne s’arrêtera pas. L’éditorial exprime l’espoir que la fin du régime est proche et que les soldats du califat attaqueront sa maison et transformeront Le Caire en une terre de l’Islam, où la charia régnera (Al-Nabaā’, numéro 119, 15 février 2018).
- Al-Qaïda s’est également déclarée favorable aux combats de l’Etat islamique contre les forces du régime égyptien. Dans un enregistrement audio diffusé par l’institut Al-Sahab, le leader d’Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri appelle les musulmans en Egypte à mener jihad contre le régime afin d’instaurer la charia. Selon lui, la révolution du peuple égyptien s’est terminée avec rien, parce que le « régime tyrannique corrompu » est revenu avec encore plus de force. Al-Zawahiri appelle à des attaques, des embuscades, des raids, des manifestations, des grèves, et des rassemblements visant à sauver les prisonniers. Il dit que cela devrait être un nouveau départ avec lequel tous les musulmans vont s’opposer aux « accords de cession » avec Israël et l’Egypte au sujet de la coopération en matière de sécurité avec les États-Unis (Institut d’information d’Al-Qaïda, 14 février 2018).
Activités de l’Etat islamique dans le monde
Crainte que les membres de l’Etat islamique de retour de Syrie et d’Irak arrivent en Libye et dans les pays du Sud du Sahara
- En marge de la Conférence de Munich sur la sécurité, le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shoukry a rencontré l’Envoyé des Nations Unies en Libye, Ghassan Salamé. Shoukry a mis en garde contre les tentatives des membres de l’Etat islamique de fuir la Syrie et l’Irak et de se rendre en Libye et dans les pays africains (Mali, Niger, Mauritanie, Tchad et Burkina Faso). Selon lui, l’Égypte est préoccupée par cette question, qui constitue une menace pour la sécurité et la stabilité dans la région (Al-Qods Al-Arabi, 17 février 2018).
- Sky News a interviewé un membre de l’Etat islamique appelé Abu Saqr, qui a servi comme chef de la police d’Al-Raqqah lorsque la ville était sous le contrôle de l’Etat islamique. Dans l’interview, il a indiqué que la Libye était la nouvelle cible de l’organisation et la passerelle pour ses membres pour atteindre les pays européens. Abu Saqr a également noté qu’il y avait un certain nombre de réseaux de l’Etat islamique en Libye et a présumé que le pays allait devenir le siège principal de l’organisation (Al-Youm al-Sabea, 17 février 2018).
Daghestan
- Le 18 février 2018, un homme armé d’un fusil de chasse et d’un couteau a ouvert le feu à l’extérieur d’une église dans la ville de Kizlyar au Daghestan (près de la frontière avec la République tchétchène). Il a tiré sur les fidèles qui quittaient l’église. L’auteur de l’attaque a été abattu par la police après une lutte. Au moins cinq personnes ont été tuées et quatre autres ont été blessées, dont deux agents de sécurité. Selon les autorités russes, le tireur était Khalil Khalilov, 22 ans, un résident local. Elles ont précisé que l’enquête avait commencé et que toutes les possibilités sont examinées, y compris une attaque terroriste (Commission d’enquête russe, site Internet de l’agence de presse TASS, 18 et 19 février 2018).
- L’agence de presse Amaq de l’Etat islamique n’a pas tardé à émettre un communiqué officiel indiquant qu’un membre de l’organisation était responsable de la fusillade. Selon un communiqué émis par la Province du Caucase, le tireur s’appelait Khalil le Daghestanais (Twitter, 18 février 2018). Selon des rapports non officiels, l’auteur a rejoint l’organisation l’an dernier et appartenait à cellule endormie (RBC, 18 février 2018). La chaîne Telegram Directorate 4 a publié une vidéo montrant le suspect prêtant allégeance à l’Etat islamique sur fond d’un drapeau de l’organisation, avec un fusil de chasse à ses côtés (lenta.ru, 18 février 2018).
Activités de contre-terrorisme
Tunisie
- La police tunisienne aurait démantelé un réseau de trafic de jeunes femmes destinées à rejoindre les rangs de l’Etat islamique en Syrie. Le réseau avait recruté de jeunes femmes dans quatre gouvernorats tunisiens et les membres se déplaçaient librement d’un gouvernorat à l’autre malgré les strictes mesures de sécurité des forces de sécurité tunisiennes. Les autorités tunisiennes ne sont pas en mesure d’estimer le nombre de jeunes femmes tunisiennes enrôlées dans les rangs de l’Etat islamique, mais affirment que 40 % ont un bagage universitaire. Les experts en sécurité et les ONG estiment qu’elles sont plusieurs centaines et que la plupart d’entre elles se trouvent en Syrie et en Libye (Al-Youm al-Sabea, 15 février 2018).
Maroc
- Le ministère marocain de l’Intérieur a signalé l’arrestation de trois membres de l’Etat islamique dans les villes d’Al-Ayoun (contrôlée par le Maroc dans la partie Nord-Ouest du Sahara Occidental), Sala (près de Rabat), et Marrakech. Les trois hommes, âgés de 24 à 30 ans, ont prêté allégeance au chef de l’Etat islamique Abu Bakr al-Baghdadi. Ils étaient impliqués dans des activités d’incitation au meurtre et avaient tenté d’acquérir le savoir-faire et de l’expérience dans la fabrication d’explosifs et l’assemblage d’engins piégés. L’un d’eux avait fait des préparatifs pour commettre des attentats dans tout le pays (assabah.me, 15 février 2018).
Liban
- L’armée libanaise a annoncé que sept citoyens libanais et un citoyen syrien ont été jugés pour la mise en place d’un réseau affilié à l’Etat islamique au Liban (Compte Twitter officiel de l’armée libanaise, 15 février 2018). Les membres de la cellule, qui ont été arrêtés dans la zone d’Arsal au Nord-Est du pays, avaient prévu de mener des attaques terroristes à Beyrouth. Ils avaient reçu des instructions d’un commandant de l’Etat islamique du camp de réfugiés d’Ain al-Hilweh près de Sidon. Un autre terroriste a été tué lors d’une tentative d’arrestation à Tripoli, dans le Nord du Liban (Agence de presse Sana, 15 février 2018).
[1] A ce sujet, votre notre bulletin "Pleins feux sur le jihad mondial" du 8-14 février 2018. ↑[2] Le Groupe Vagner est la plus grande organisation militaire en Russie. L'organisation réalise des projets militaires dans le monde entier et est même impliquée dans les combats dans les zones de conflit. L'organisation est active en Syrie de diverses façons, entre autres, dans la protection des champs de pétrole. La relation entre l'organisation et le Kremlin n'est pas claire, mais ses dirigeants auraient reçu des prix au Kremlin, et ses combattants sont formés dans les installations du ministère russe de la Défense (Wikipedia ; New York Times, 13 février 2018). ↑
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