La shahâda (en arabe: شهادة « attestation » ou « témoignage ») est considérée dans l’islam comme la profession de foi par excellence, attestant de l'unicité de Allah :
أشهد أن لآ إلَـهَ اِلا الله وأشهد أن محمدا رسول الله
Transcription phonétique : ashadu an lâ ilâha ila allâh wa ashadu an muḥammad rassoûl allâh
Traduction littérale : je témoigne que pas de dieu sinon allâh et je témoigne que muhammad est l'envoyé de allâh. Or et aussi étrange que cela puisse l’être, cette "shahâda" ne se trouve pas dans le Coran ! Du moins pas telle quelle. Plusieurs versets nous donnent les variantes ou versions suivantes :
Sourate 3 verset 18 :
شَهِدَ اللَّهُ أَنَّهُ لَا إِلَهَ إِلَّا هُوَ وَالْمَلَائِكَةُ وَأُولُو الْعِلْمِ قَائِمًا بِالْقِسْطِ لَا إِلَهَ إِلَّا هُوَ الْعَزِيزُ الْحَكِيمُ
Traduction littérale : témoigne allah qu'il n'y a pas de dieu sinon lui et les anges et les maîtres du savoir qu'il s'érige en vérité pas de dieu sinon lui le puissant le sage
Traduction francisée et ponctuée : « Allah témoigne, ainsi que les anges et les maîtres du savoir, qu'il n'y a pas de Dieu sinon lui. Il existe réellement. Pas de Dieu sinon lui le puissant le sage »
Sourate 7 verset 158 :
قُلْ يَا أَيُّهَا النَّاسُ إِنِّي رَسُولُ اللَّهِ إِلَيْكُمْ جَمِيعًا الَّذِي لَهُ مُلْكُ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ لَا إِلَهَ إِلَّا هُوَ يُحْيِي وَيُمِيتُ فَآمِنُوا بِاللَّهِ وَرَسُولِهِ النَّبِيِّ الْأُمِّيِّ الَّذِي يُؤْمِنُ بِاللَّهِ وَكَلِمَاتِهِ وَاتَّبِعُوهُ لَعَلَّكُمْ تَهْتَدُونَ
Traduction littérale : dis ô et ohé les gens je suis l'envoyé d'allah vers vous tous à lui la royauté des cieux et du pays pas de dieu sinon lui il fait vivre et mourir alors croyez en allah et en son envoyé le prophète des matries qui croit en allah et en ses paroles et suivez-le afin que vous soyez guidés
Traduction francisée et ponctuée : « Dis : « Ô et ohé gens ! Je suis pour vous tous l'envoyé d'Allah, à qui appartient la royauté des cieux et de la terre. Pas de Dieu sinon lui. Il fait vivre et fait mourir. Croyez donc en Allah et en son envoyé, le prophète des nations qui croit en Allah et en ses paroles. Et suivez-le afin que vous soyez guidés. »
Sourate 37, verset 35 :
إِنَّهُمْ كَانُوا إِذَا قِيلَ لَهُمْ لَا إِلَهَ إِلَّا اللَّهُ يَسْتَكْبِرُونَ
Traduction littérale : voici qu'eux quand il leur fut dit pas de dieu sinon allah ils se grandissent
Traduction francisée et ponctuée : Eux, quand on leur disait : « Pas de Dieu sinon Allah", ils s'enorgueillirent. »
Tout d'abord, remarquons qu'aucun de ces versets ne nomme expressément Mahomet ! Ensuite, il y est fait usage du terme "Dieu" (Ilaha), qui est la transcription coranique de l'hébreu Eloha, et de l'araméen Elah ! Or d'un point de vue étymologique et grammatical, Allah ne vient pas de Eloha ou de Elah, mais il est le défini de Lâh. C'est donc qu'il est un nom propre du Dieu du Coran autre que le nom commun pour dire Dieu en hébreu et en araméen. On ne peut donc conclure que la Shahada Lâ ilâha illa-llâh affirme l'inexistence d'un autre Dieu, mais plutôt l'illégitimité du culte qui lui serait voué.
Ce n'est pas tout. Il existe un autre verset. Celui de la sourate 2, 163. Le voici en arabe et en hébreu, puis en phonétique des deux langues, ensuite la traduction en français :
وَإِلَهُكُمْ إِلَهٌ وَاحِدٌ لَا إِلَهَ إِلَّا هُوَ الرَّحْمَنُ الرَّحِيمُ ואלוהכם אלוה יחיד אין אלוה אלא הוא הרחמן הרחום
En arabe : wa ilahukum ilah wahid la ilaha ila huw al rahman al rahiym
En hébreu : we elohakem eloha yahid lo eloha ela hw ha rahman ha rahum
En français : et votre dieu est un dieu unique pas de dieu sinon lui le clément le compatissant
Comparons ici l'arabe et l'hébreu : La ressemblance frappante est visible d’un coup d’oeil. On a l'impression de lire deux phrases calquées l'une sur l'autre. Tous les mots sont identiques (à quelques infimes variations près, dues à la différence de vocalisation). Lisons à présent dans la "Torah de Moïse" (Deutéronome 6, 4) le célèbre "Shema", la profession de foi israélite : Shema' Israël, Yahwah eloheynu Yahwah ehad Entends Israël, Yahwah est notre Dieu, Yahwah est un. Et également, dans le livre des Psaumes (18, 32) : Ki mi eloha mi bal'adey Yahwah Qui donc est Dieu hormis Yahwah Le plagiat du Coran sur la Torah de Moïse semble total ! Mais si on approfondit, on découvre une différence : si le Coran dit wahid, donc "unique" au lieu de wahad (Un), l'hébreu ne dit pas yahid (unique) qui existe aussi en hébreu, mais ehad, donc Un. L'hébreu de la Torah de Moïse parle d'unicité là où le Coran parle d'exclusivité ! Ce qui change tout !
Et enfin, le Coran semble a priori ignorer le Tétragramme YHWH. Et cela est compréhensible puisqu’il ne l'a jamais entendu de la bouche de son rabbin-mentor, la prononciation du Tétragramme étant strictement interdite aux Juifs de cette époque. Et pourtant, il semble que le rabbin-mentor de Mahomet a subrepticement évoqué le nom ineffable du Tétragramme, et cela de manière astucieuse : Il l'a désigné comme "LUI" : en hébreu HW, qui sont les deux lettres médianes du Tétragramme YHWH.
Et Mahomet a repris fidèlement ce son dans le verset 163 de la sourate 2, en pensant que “l’innocent” huwa (lui, en arabe) traduisait l’étrange HW hébreu évoqué par son rabbin-mentor. Conclusion : la ilaha ila huw, que l'on traduit communément par "Pas de Dieu sinon Lui", signifie en réalité : "Pas de Dieu, sinon YHWH". Il s’agit donc de la profession de foi israélite !
أشهد أن لآ إلَـهَ اِلا الله وأشهد أن محمدا رسول الله
Transcription phonétique : ashadu an lâ ilâha ila allâh wa ashadu an muḥammad rassoûl allâh
Traduction littérale : je témoigne que pas de dieu sinon allâh et je témoigne que muhammad est l'envoyé de allâh. Or et aussi étrange que cela puisse l’être, cette "shahâda" ne se trouve pas dans le Coran ! Du moins pas telle quelle. Plusieurs versets nous donnent les variantes ou versions suivantes :
Sourate 3 verset 18 :
شَهِدَ اللَّهُ أَنَّهُ لَا إِلَهَ إِلَّا هُوَ وَالْمَلَائِكَةُ وَأُولُو الْعِلْمِ قَائِمًا بِالْقِسْطِ لَا إِلَهَ إِلَّا هُوَ الْعَزِيزُ الْحَكِيمُ
Traduction littérale : témoigne allah qu'il n'y a pas de dieu sinon lui et les anges et les maîtres du savoir qu'il s'érige en vérité pas de dieu sinon lui le puissant le sage
Traduction francisée et ponctuée : « Allah témoigne, ainsi que les anges et les maîtres du savoir, qu'il n'y a pas de Dieu sinon lui. Il existe réellement. Pas de Dieu sinon lui le puissant le sage »
Sourate 7 verset 158 :
قُلْ يَا أَيُّهَا النَّاسُ إِنِّي رَسُولُ اللَّهِ إِلَيْكُمْ جَمِيعًا الَّذِي لَهُ مُلْكُ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ لَا إِلَهَ إِلَّا هُوَ يُحْيِي وَيُمِيتُ فَآمِنُوا بِاللَّهِ وَرَسُولِهِ النَّبِيِّ الْأُمِّيِّ الَّذِي يُؤْمِنُ بِاللَّهِ وَكَلِمَاتِهِ وَاتَّبِعُوهُ لَعَلَّكُمْ تَهْتَدُونَ
Traduction littérale : dis ô et ohé les gens je suis l'envoyé d'allah vers vous tous à lui la royauté des cieux et du pays pas de dieu sinon lui il fait vivre et mourir alors croyez en allah et en son envoyé le prophète des matries qui croit en allah et en ses paroles et suivez-le afin que vous soyez guidés
Traduction francisée et ponctuée : « Dis : « Ô et ohé gens ! Je suis pour vous tous l'envoyé d'Allah, à qui appartient la royauté des cieux et de la terre. Pas de Dieu sinon lui. Il fait vivre et fait mourir. Croyez donc en Allah et en son envoyé, le prophète des nations qui croit en Allah et en ses paroles. Et suivez-le afin que vous soyez guidés. »
Sourate 37, verset 35 :
إِنَّهُمْ كَانُوا إِذَا قِيلَ لَهُمْ لَا إِلَهَ إِلَّا اللَّهُ يَسْتَكْبِرُونَ
Traduction littérale : voici qu'eux quand il leur fut dit pas de dieu sinon allah ils se grandissent
Traduction francisée et ponctuée : Eux, quand on leur disait : « Pas de Dieu sinon Allah", ils s'enorgueillirent. »
Tout d'abord, remarquons qu'aucun de ces versets ne nomme expressément Mahomet ! Ensuite, il y est fait usage du terme "Dieu" (Ilaha), qui est la transcription coranique de l'hébreu Eloha, et de l'araméen Elah ! Or d'un point de vue étymologique et grammatical, Allah ne vient pas de Eloha ou de Elah, mais il est le défini de Lâh. C'est donc qu'il est un nom propre du Dieu du Coran autre que le nom commun pour dire Dieu en hébreu et en araméen. On ne peut donc conclure que la Shahada Lâ ilâha illa-llâh affirme l'inexistence d'un autre Dieu, mais plutôt l'illégitimité du culte qui lui serait voué.
Ce n'est pas tout. Il existe un autre verset. Celui de la sourate 2, 163. Le voici en arabe et en hébreu, puis en phonétique des deux langues, ensuite la traduction en français :
وَإِلَهُكُمْ إِلَهٌ وَاحِدٌ لَا إِلَهَ إِلَّا هُوَ الرَّحْمَنُ الرَّحِيمُ ואלוהכם אלוה יחיד אין אלוה אלא הוא הרחמן הרחום
En arabe : wa ilahukum ilah wahid la ilaha ila huw al rahman al rahiym
En hébreu : we elohakem eloha yahid lo eloha ela hw ha rahman ha rahum
En français : et votre dieu est un dieu unique pas de dieu sinon lui le clément le compatissant
Comparons ici l'arabe et l'hébreu : La ressemblance frappante est visible d’un coup d’oeil. On a l'impression de lire deux phrases calquées l'une sur l'autre. Tous les mots sont identiques (à quelques infimes variations près, dues à la différence de vocalisation). Lisons à présent dans la "Torah de Moïse" (Deutéronome 6, 4) le célèbre "Shema", la profession de foi israélite : Shema' Israël, Yahwah eloheynu Yahwah ehad Entends Israël, Yahwah est notre Dieu, Yahwah est un. Et également, dans le livre des Psaumes (18, 32) : Ki mi eloha mi bal'adey Yahwah Qui donc est Dieu hormis Yahwah Le plagiat du Coran sur la Torah de Moïse semble total ! Mais si on approfondit, on découvre une différence : si le Coran dit wahid, donc "unique" au lieu de wahad (Un), l'hébreu ne dit pas yahid (unique) qui existe aussi en hébreu, mais ehad, donc Un. L'hébreu de la Torah de Moïse parle d'unicité là où le Coran parle d'exclusivité ! Ce qui change tout !
Et enfin, le Coran semble a priori ignorer le Tétragramme YHWH. Et cela est compréhensible puisqu’il ne l'a jamais entendu de la bouche de son rabbin-mentor, la prononciation du Tétragramme étant strictement interdite aux Juifs de cette époque. Et pourtant, il semble que le rabbin-mentor de Mahomet a subrepticement évoqué le nom ineffable du Tétragramme, et cela de manière astucieuse : Il l'a désigné comme "LUI" : en hébreu HW, qui sont les deux lettres médianes du Tétragramme YHWH.
Et Mahomet a repris fidèlement ce son dans le verset 163 de la sourate 2, en pensant que “l’innocent” huwa (lui, en arabe) traduisait l’étrange HW hébreu évoqué par son rabbin-mentor. Conclusion : la ilaha ila huw, que l'on traduit communément par "Pas de Dieu sinon Lui", signifie en réalité : "Pas de Dieu, sinon YHWH". Il s’agit donc de la profession de foi israélite !
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l’islam s’est fait dans les larmes et le sang, il s’est fait par l’écrasement, par la violence, par le mépris, par la haine, par les pires abjections que puisse supporter un peuple.
Kateb Yacine
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