Alors que la Hongrie, débarrassée de tout état d'âme, ferme ses frontières, l'enfumage migratoire continue. Et nul, à commencer par nos dirigeants politiques, n'est en mesure de nous dire ce que coûtera au final à l'Europe - et donc à chacun d'entre nous - la prise en charge des réfugiés politiques, économiques, sociaux, religieux, laïcs, sportifs, culturels, touristiques et, pourquoi pas, fiscaux dont les autorités semblent avoir, une fois pour toutes, renoncé à faire le tri.
Aujourd'hui aux abois, désavouée jusque dans son propre parti, la mère Merkel troque soudainement son voile de Madone contre la perruque blonde de l'Oktoberfest chère au peuple allemand, visiblement lassé de cet afflux massif d'étrangers déferlant aux quatre coins de son pays. A tel point que la Chancelière cherche, avec Hollande et ses hérauts du vivre-ensemble un échappatoire qui leur permettrait de sauver la face tout en se donnant bonne conscience en proposant à la Turquie de stocker chez elle le flot des réfugiés contre euros sonnants et trébuchants. Un deal à nos yeux odieux, au sujet duquel les médias bien-pensants préfèrent courageusement ne pas s'exprimer.
Or donc, l'Europe du trio Merkel-Hollande-Juncker suggère-t-elle aujourd'hui, après avoir avancé le montant de 500 millions puis d'un milliard d'euros, de donner demain 3 milliards à la Turquie en échange de l'hospitalité qu'elle voudra bien offrir aux migrants. Mais voilà, comme il n'est pas sot, Erdogan fait monter patiemment les enchères financières. Pourquoi se gênerait-il, le bougre? Au bout de ce marchandage éhonté, c'est de toutes manières chacun d'entre nous qui passera à la caisse sous forme d'un impôt "de solidarité", un impôt que les Belges connaissent bien pour l'acquitter, crise ou prospérité, depuis des dizaines d'années.
Mais le diable se camouflant dans les détails de ce "plan d'action migratoire", ce qui devrait beaucoup plus nous inquiéter encore, c'est la monstruosité se cachant derrière ce troc minable et qu'une fois encore occulte volontairement la pensée unique véhiculée par journaux, radios et télés d'Etat(s).
Ayant déjà accordé le principe d'un octroi facilité de visas pour les Turcs voyageant chez nous, l'Europe serait maintenant d'accord de rouvrir les discussions sur la candidature de la Turquie à l'Union dont une majorité de ses citoyens ne veulent pourtant pas.
Qu'on l'admette ou pas, bien plus encore que notre bien-être et notre tranquillité, déjà sérieusement écornés, c'est toute notre culture et l'avenir de nos enfants comme de nos petits-enfants qui sont désormais menacés d'auto-destruction.
To be or not to be, disent les Anglais. Il est urgent, aussi, pour nous, d'y réfléchir!
Or donc, l'Europe du trio Merkel-Hollande-Juncker suggère-t-elle aujourd'hui, après avoir avancé le montant de 500 millions puis d'un milliard d'euros, de donner demain 3 milliards à la Turquie en échange de l'hospitalité qu'elle voudra bien offrir aux migrants. Mais voilà, comme il n'est pas sot, Erdogan fait monter patiemment les enchères financières. Pourquoi se gênerait-il, le bougre? Au bout de ce marchandage éhonté, c'est de toutes manières chacun d'entre nous qui passera à la caisse sous forme d'un impôt "de solidarité", un impôt que les Belges connaissent bien pour l'acquitter, crise ou prospérité, depuis des dizaines d'années.
Mais le diable se camouflant dans les détails de ce "plan d'action migratoire", ce qui devrait beaucoup plus nous inquiéter encore, c'est la monstruosité se cachant derrière ce troc minable et qu'une fois encore occulte volontairement la pensée unique véhiculée par journaux, radios et télés d'Etat(s).
Ayant déjà accordé le principe d'un octroi facilité de visas pour les Turcs voyageant chez nous, l'Europe serait maintenant d'accord de rouvrir les discussions sur la candidature de la Turquie à l'Union dont une majorité de ses citoyens ne veulent pourtant pas.
Qu'on l'admette ou pas, bien plus encore que notre bien-être et notre tranquillité, déjà sérieusement écornés, c'est toute notre culture et l'avenir de nos enfants comme de nos petits-enfants qui sont désormais menacés d'auto-destruction.
To be or not to be, disent les Anglais. Il est urgent, aussi, pour nous, d'y réfléchir!
Jean Louis Donnay
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