Il est peu probable qu'une guerre de grande ampleur puisse survenir entre la Russie et la Turquie.
Une guerre entre ces deux états entraînerait de facto l'intervention des organisations auxquelles ces deux pays appartiennent.
L'OTAN pour la Turquie et l’Organisation du Traité de sécurité collective, regroupant la Russie, la Biélorussie, l’Arménie, le Kazakhstan, le Kirghizistan et le Tadjikistan.
Concernant le Su-24 abattu le 24 novembre 2015, Recep Tayyip Erdogan semble jouer l’apaisement, en déclarant que « la Turquie ne savait pas à qui appartenait l’avion qu’elle a abattu » et qu’il ne cherchait pas une escalade dans le conflit, tout en réitérant cependant le droit de la Turquie à la défense de ses frontières.
Le gouvernement russe interdit aux agences de tourisme russes de vendre des voyages à destination de la Turquie. L’ambassade turque à Moscou a été vandalisée par plusieurs centaines de manifestants, alors que la police, stationnée à proximité, ne serait pas intervenue et n’aurait interpellé personne. Un projet de loi sur la punition du négationnisme du génocide arménien a été soumis à la Douma. La Russie a décidé de restreindre les importations de denrées alimentaires en provenance de Turquie.
Moscou pourrait par exemple vendre un volume important d’armes à la Grèce à des prix avantageux ou adopter une position de soutien encore plus prononcé à Chypre dans son conflit avec la République turque de Chypre du Nord.
Moscou pourrait agir sur le front kurde, qu’il s’agisse de la Syrie ou de la Turquie même. Des délégations du PYD se sont à plusieurs reprises rendues en Russie et ont toujours été accueillies à haut niveau.
La Turquie ne voit pas d’un bon œil ce renforcement des positions du PYD.
Le soutien de la Turquie au séparatisme tchétchène fait que la Russie mène une politique qui soutient le séparatisme du PKK.
Sans parler des approvisionnement en gaz de la Turquie qui aurait voulu éviter un passage des gazoducs à travers la Russie.
Les Russes pourraient livrer des missiles antiaériens russes S300 à Chypre et armer les milices du PYD avec des moyens antiaériens dont la cible principale serait l’aviation turque en cas d’incursion dans l’espace aérien syrien.
La riposte turque pourrait ouvrir le dossier de la Crimée et de l'Ukraine. Depuis la conquête de la Crimée par l’Empire russe sur l’Empire Ottoman la question de la gestion de la population musulmane de la péninsule est au centre des relations entre les deux états.
La Turquie pourrait reconnaître en tant que génocide les opérations de l’armée russe et les déportations massives des Circassiens, la Turquie abrite la diaspora la plus grande de ce peuple.
La Russie pourrait suspendre le projet Turkish Stream et la construction de la centrale nucléaire d’Akkuyu par la Russie.
En tous cas tous ces évènements compromettent la coalition large demandée par la France contre l’Etat Islamique.
Une guerre entre ces deux états entraînerait de facto l'intervention des organisations auxquelles ces deux pays appartiennent.
L'OTAN pour la Turquie et l’Organisation du Traité de sécurité collective, regroupant la Russie, la Biélorussie, l’Arménie, le Kazakhstan, le Kirghizistan et le Tadjikistan.
Concernant le Su-24 abattu le 24 novembre 2015, Recep Tayyip Erdogan semble jouer l’apaisement, en déclarant que « la Turquie ne savait pas à qui appartenait l’avion qu’elle a abattu » et qu’il ne cherchait pas une escalade dans le conflit, tout en réitérant cependant le droit de la Turquie à la défense de ses frontières.
Le gouvernement russe interdit aux agences de tourisme russes de vendre des voyages à destination de la Turquie. L’ambassade turque à Moscou a été vandalisée par plusieurs centaines de manifestants, alors que la police, stationnée à proximité, ne serait pas intervenue et n’aurait interpellé personne. Un projet de loi sur la punition du négationnisme du génocide arménien a été soumis à la Douma. La Russie a décidé de restreindre les importations de denrées alimentaires en provenance de Turquie.
Moscou pourrait par exemple vendre un volume important d’armes à la Grèce à des prix avantageux ou adopter une position de soutien encore plus prononcé à Chypre dans son conflit avec la République turque de Chypre du Nord.
Moscou pourrait agir sur le front kurde, qu’il s’agisse de la Syrie ou de la Turquie même. Des délégations du PYD se sont à plusieurs reprises rendues en Russie et ont toujours été accueillies à haut niveau.
La Turquie ne voit pas d’un bon œil ce renforcement des positions du PYD.
Le soutien de la Turquie au séparatisme tchétchène fait que la Russie mène une politique qui soutient le séparatisme du PKK.
Sans parler des approvisionnement en gaz de la Turquie qui aurait voulu éviter un passage des gazoducs à travers la Russie.
Les Russes pourraient livrer des missiles antiaériens russes S300 à Chypre et armer les milices du PYD avec des moyens antiaériens dont la cible principale serait l’aviation turque en cas d’incursion dans l’espace aérien syrien.
La riposte turque pourrait ouvrir le dossier de la Crimée et de l'Ukraine. Depuis la conquête de la Crimée par l’Empire russe sur l’Empire Ottoman la question de la gestion de la population musulmane de la péninsule est au centre des relations entre les deux états.
La Turquie pourrait reconnaître en tant que génocide les opérations de l’armée russe et les déportations massives des Circassiens, la Turquie abrite la diaspora la plus grande de ce peuple.
La Russie pourrait suspendre le projet Turkish Stream et la construction de la centrale nucléaire d’Akkuyu par la Russie.
En tous cas tous ces évènements compromettent la coalition large demandée par la France contre l’Etat Islamique.
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