Après l’attentat de San Bernardino, Obama s’adresse à la nation… et c’est folklorique

Barack Obama est sorti de son long mutisme et s’est exprimé devant la nation au sujet de l’attentat terroriste de San Bernardino, le pire que les Etats Unis ont connu depuis les attentats du 11 septembre, surtout pour expliquer que les Américains sont racistes.

il a expliqué :

• Nous n’allons pas nous retourner contre l’islam,
• Nous n’allons pas changer de stratégie (d’ailleurs nous n’en avons pas),
• Je ne comprends pas ce qu’il se passe, donc je ne sais pas quoi vraiment quoi faire, car l’islam est une religion de paix,
• L’attentat n’est pas dirigé de l’étranger ou pas un réseau (le FBI a révélé tout l’inverse : Syed Farook téléphonait, juste avant les attentats, à des personnes au Moyen Orient, que la fermeture du programme de surveillance de la NSA rend difficile à retracer, et il a reçu des grosses sommes d’argent quelques semaines avant l’attentat),
• Nous sommes en train de gagner contre le terrorisme (la réalité : les USA perdent la guerre contre le terrorisme, qui frappe la France, la Russie et l’Amérique, gagne du terrain au Moyen Orient : Obama vit dans l’illusion),
• Nous allons tout faire pour interdire que les Américains puissent acheter des armes pour se défendre (les bombes des terroristes ne seront pas concernées),
• L’Etat islamique n’est pas islamique mais des voyous,
• Il est important que vous soyez aimables et bienveillants envers tous les musulmans d’Amérique,
• Nous devons arrêter de discriminer les musulmans (Obama invente : aucun musulman n’est discriminé aux Etats Unis. Cela va nourrir les sentiments anti-américains et encourager le terrorisme),
• Les Américains doivent arrêter d’être racistes (aux USA, 11% des propos racistes touchent les musulmans, 62% les juifs, mais Obama n’est perturbé que par les premiers)

A l’opposé, le candidat républicain Donald Trump a déclaré que les Etats Unis doivent provisoirement interdire l’entrée de tout musulman sur le sol américain pour laisser aux autorités le temps de comprendre ce qui se passe. Il y a trop de haine de l’Amérique du coté musulman, a-t-il déclaré.

Il était temps que quelqu’un parle enfin de cette réalité : la haine du monde musulman contre l’Occident, contre les chrétiens et contre les juifs, au lieu de toujours pleurnicher de la haine contre les musulmans.

C’est ce genre de discours qui fait le succès de Donald Trump. Les Américains ont la conviction que Trump, qui n’a jamais été pollué par un poste de politicien, est assez riche pour faire campagne avec son argent sans avoir besoin des gros donateurs aux intérêts multiples à qui il devra ensuite « rendre des services », fera vraiment ce qu’il promet, contrairement aux politiciens de Washington. C’est ce qui maintient Trump trè largement en tête de tous les sondages nationaux auprès des électeurs républicains et des indépendants, depuis 6 mois – mais ne lui garantissent pas pour autant la victoire finale contre Hillary Clinton.

© Christian Larnet pour Dreuz.info.

Marco Rubio a les épaules pour le job et le montre de plus en plus. Il est très bon en politique étrangère : – intraitable sur l’islamisme, dans le respect du Droit et de la Constitution ; – il veut contenir la Russie (à juste titre, son soutien à l’Iran montre son ambiguïté) et la Chine ; – est favorable au traité transpacifique ; – veut renégocier le deal avec l’Iran. Quant à Trump, il n’a de GOP pour le nom. Comme le faisait remarquer Paul Ryan, speaker of the house, ce qu’il propose n’a rien à voir avec le

Marco Rubio a les épaules pour le job et le montre de plus en plus. Il est très bon en politique étrangère :
– intraitable sur l’islamisme, dans le respect du Droit et de la Constitution ;
– il veut contenir la Russie (à juste titre, son soutien à l’Iran montre son ambiguïté) et la Chine ;
– est favorable au traité transpacifique ;
– veut renégocier le deal avec l’Iran.

Quant à Trump, il n’a de GOP pour le nom. Comme le faisait remarquer Paul Ryan, speaker of the house, ce qu’il propose n’a rien à voir avec le conservatisme, ni avec l’Amérique.

L’Amérique a besoin d’un leader, d’un commandant en chef, digne et respectueux de l’Amérique et des valeurs universelles qu’elle incarne, et Obama, extrémiste de gauche, ferait passer Carter pour Ronald Reagan c’est dire !