Apparemment, il y a bien un accord russo-israélien. En gros si le Hezbollah se bat contre Daech, ce qu'ils font assez mal, on les laisse tranquille mais s'ils en profitent pour faire du traffic de missiles ou autres, Poutine laisse les Israéliens s'en occuper. Et il y a des aides israéliennes en retour, d'ordre du renseignement je pense.
Des avions israéliens auraient mené plusieurs raids au nord de Damas pendant la nuit de jeudi à vendredi, a rapporté vendredi la chaîne israélienne Channel 2, citant des médias syriens, dont ceux sous le contrôle du président Assad.
Les frappes aériennes auraient ciblé un convoi de quatre camions de l'armée syrienne, chargés de missiles balistiques, selon les rapports.
Les avions israéliens ont frappé les véhicules après qu'ils ont quitté une base de l'armée (brigade 155 spécialisée dans les armes stratégiques et les missiles balistiques à el Katifa), indiquent les médias. L'Armée de l'air israélienne aurait également frappé une source d'alimentation en gaz, provoquant des explosions massives et un incendie.
Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a reconnu mardi que les Forces de l'Air israéliennes opèrent en Syrie "de temps en temps" pour contrecarrer les transferts d'armes vers le Liban.
Prenant la parole à la Conférence Galilée à Akko (nord d'Israël), le Premier ministre a salué la coordination israélo-russe en Syrie, faisant écho aux commentaires de ces derniers jours de son ministre de la Défense.
"Nous opérons en Syrie de temps en temps pour éviter que le pays ne se transforme pour nous en un autre front. Nous agissons, bien sûr, pour empêcher le transfert d'armes de la Syrie vers le Liban ", a déclaré M. Netanyahou.
Les frappes aériennes israéliennes en Syrie ont été largement rapportées au cours des dernières années, dans le pays en guerre civile depuis presque cinq ans, bien que les fonctionnaires de haut rang israéliens aient toujours refusé de les confirmer publiquement.
En mai 2013, Israël avait lancé une attaque contre un centre de recherches scientifiques à Jamraya dans la banlieue nord-ouest de Damas, avaient rapporté les autorités syriennes. Le raid avait été et confirmé par un responsable israélien.
"Elle visait des missiles iraniens destinés au Hezbollah, au nord de Damas", avait déclaré ce responsable, en allusion au puissant groupe chiite allié du régime de Bachar al-Assad, dont les troupes sont en guerre contre les rebelles depuis plus de deux ans .
La reconnaissance officielle des frappes israéliennes au nord de Damas n'est donc pas une première. Le Premier ministre Netanyahou a rappelé le 10 novembre dernier que "si le Hezbollah veut transférer des armes en passant par la Syrie, nous prendrons des mesures, comme nous l'avons déjà fait".
Selon certains médias des groupes d’opposition syriens, l’Armée de l’air israélienne aurait bombardé le 11 novembre un bâtiment à côté de l’aéroport de Damas.
En outre, le ministre de la Défense Moshe Ya'alon a déclaré lundi qu'Israël "garde un œil sur" la possibilité que le Hezbollah ait obtenu des armes chimiques en Syrie.
Ya'alon a répondu à des rapports non confirmés selon lesquelles Israël aurait frappé des sites en Syrie cinq fois au cours des dernières semaines, malgré la présence d'un nouveau système de défense antimissile russe dans le pays.
Le ministre de la Défense a également souligné que les Russes étaient conscients du fait que les actions menées en Syrie obligeraient Israël à intervenir et se sont engagés à lui permettre de prendre des mesures si nécessaire.
"En vertu des accords que nous avons avec les Russes, ils agissent conformément à leurs intérêts; nous agissons conformément aux nôtres et l'on ne se dérange pas", a dit Yaalon.
Lors d'un entretien en marge du sommet international sur le climat à Paris, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a rencontré le président russe Vladimir Poutine, ils ont tous deux salué la coopération entre leurs pays à propos de la Syrie.
La Russie et Israël avaient travaillé ensemble fin octobre pour trouver un moyen d'éviter une confrontation accidentelle entre leurs troupes dans la région, lors de la rencontre du ministre israélien de l'intégration des nouveaux immigrants et des Affaires de Jérusalem, Ze'ev Elkin, avec le ministre russe des AE Sergueï Lavrov et le vice-Premier ministre Arkadi Dvorkovitch à Moscou.
Le président Vladimir Poutine et le Premier ministre Benyamin Netanyahou avaient déjà convenu de mettre en place un "mécanisme" lors de pourparlers tenus à Moscou un mois plus tôt.
Les frappes aériennes auraient ciblé un convoi de quatre camions de l'armée syrienne, chargés de missiles balistiques, selon les rapports.
Les avions israéliens ont frappé les véhicules après qu'ils ont quitté une base de l'armée (brigade 155 spécialisée dans les armes stratégiques et les missiles balistiques à el Katifa), indiquent les médias. L'Armée de l'air israélienne aurait également frappé une source d'alimentation en gaz, provoquant des explosions massives et un incendie.
Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a reconnu mardi que les Forces de l'Air israéliennes opèrent en Syrie "de temps en temps" pour contrecarrer les transferts d'armes vers le Liban.
Prenant la parole à la Conférence Galilée à Akko (nord d'Israël), le Premier ministre a salué la coordination israélo-russe en Syrie, faisant écho aux commentaires de ces derniers jours de son ministre de la Défense.
"Nous opérons en Syrie de temps en temps pour éviter que le pays ne se transforme pour nous en un autre front. Nous agissons, bien sûr, pour empêcher le transfert d'armes de la Syrie vers le Liban ", a déclaré M. Netanyahou.
Les frappes aériennes israéliennes en Syrie ont été largement rapportées au cours des dernières années, dans le pays en guerre civile depuis presque cinq ans, bien que les fonctionnaires de haut rang israéliens aient toujours refusé de les confirmer publiquement.
En mai 2013, Israël avait lancé une attaque contre un centre de recherches scientifiques à Jamraya dans la banlieue nord-ouest de Damas, avaient rapporté les autorités syriennes. Le raid avait été et confirmé par un responsable israélien.
"Elle visait des missiles iraniens destinés au Hezbollah, au nord de Damas", avait déclaré ce responsable, en allusion au puissant groupe chiite allié du régime de Bachar al-Assad, dont les troupes sont en guerre contre les rebelles depuis plus de deux ans .
La reconnaissance officielle des frappes israéliennes au nord de Damas n'est donc pas une première. Le Premier ministre Netanyahou a rappelé le 10 novembre dernier que "si le Hezbollah veut transférer des armes en passant par la Syrie, nous prendrons des mesures, comme nous l'avons déjà fait".
Selon certains médias des groupes d’opposition syriens, l’Armée de l’air israélienne aurait bombardé le 11 novembre un bâtiment à côté de l’aéroport de Damas.
En outre, le ministre de la Défense Moshe Ya'alon a déclaré lundi qu'Israël "garde un œil sur" la possibilité que le Hezbollah ait obtenu des armes chimiques en Syrie.
Ya'alon a répondu à des rapports non confirmés selon lesquelles Israël aurait frappé des sites en Syrie cinq fois au cours des dernières semaines, malgré la présence d'un nouveau système de défense antimissile russe dans le pays.
Le ministre de la Défense a également souligné que les Russes étaient conscients du fait que les actions menées en Syrie obligeraient Israël à intervenir et se sont engagés à lui permettre de prendre des mesures si nécessaire.
"En vertu des accords que nous avons avec les Russes, ils agissent conformément à leurs intérêts; nous agissons conformément aux nôtres et l'on ne se dérange pas", a dit Yaalon.
Lors d'un entretien en marge du sommet international sur le climat à Paris, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a rencontré le président russe Vladimir Poutine, ils ont tous deux salué la coopération entre leurs pays à propos de la Syrie.
La Russie et Israël avaient travaillé ensemble fin octobre pour trouver un moyen d'éviter une confrontation accidentelle entre leurs troupes dans la région, lors de la rencontre du ministre israélien de l'intégration des nouveaux immigrants et des Affaires de Jérusalem, Ze'ev Elkin, avec le ministre russe des AE Sergueï Lavrov et le vice-Premier ministre Arkadi Dvorkovitch à Moscou.
Le président Vladimir Poutine et le Premier ministre Benyamin Netanyahou avaient déjà convenu de mettre en place un "mécanisme" lors de pourparlers tenus à Moscou un mois plus tôt.
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