jeudi 28 juillet 2016

Le judeo-nazaréisme

Le judeo-nazaréisme ne peut se comprendre si on ignore que le judaïsme était extrêmement diversifié avant le Ier siècle EC. En effet, le pharisaïsme ne donnera pas naissance au judaïsme rabbinique avant le IIe siècle, et son hégémonie ne sera pas établie avant le 7ème. Il y eut dans cet intervalle un intense foisonnement d'idées, chacune faisant plus ou moins d'adeptes 
Cette doctrine, messianique, s'étend chronologiquement environ entre le IIe siècle avant l'EC (crise du sacerdoce du Temple) jusqu'au VIIe siècle EC. Le judéo-nazaréisme eut une postérité à travers l'islam, à la naissance duquel 'il joua un tel rôle qu'on peut se demander s'il n'en est pas en grande partie à l'origine' (S.C. Mimouni) 

La doctrine du judeo-nazaréisme apparaît dans l'opposition de certains prêtres au Culte du Temple au IIe siècle avant l'EC. Le culte leur paraît impur; le 'maître de Justice' fut persécuté par le Temple pour s'y être opposé. Ce personnage que l'on croyait mythique pourrait être, d'après les découvertes de Jacqueline Genot, le Cohen Yossé ben Yo‘ezer. 

Si c'est le cas, son supplice et sa mort sont consignés dans les manuscrits de Qumran (les Testaments des 12 Patriarches, notamment). 

Arrêté le jour de Kippour, ce qui aux yeux de ses fidèles est la pire des vilenies, il est exécuté. Ses disciples persévèrent alors dans la voie de son opposition, dans l'attente du messie qui purifiera le Culte et chassera l'occupant des Lieux saints. 

La prédication du Christ conduisit une partie des Juifs à reconnaître en lui le Messie attendu ; autour de Jacques, évêque de Jérusalem, 'frère du Seigneur', et chef des judéo-chrétiens attachés à la continuation du rite juif relu selon l'enseignement du Christ, se constitua une communauté diverse attendant le retour glorieux du Christ qui devait chasser définitivement l'occupant romain et fonder enfin le Royaume attendu, royaume de perfection et de justice annoncé par Isaïe. 

Si la tradition apostolique dont témoignent les Evangiles canoniques soutient que le royaume du Christ 'n'est pas de ce monde' et, de ce fait, est spirituel et doit se mettre en place par un changement de conduite personnelle, les mêmes Evangiles témoignent également que certains judeo-chrétiens, dans la tradition nazaréenne et se référant à l'Evangile de Matthieu, pouvaient croire en un royaume très politique et terrestre à venir dirigé par Jésus. C'est ainsi que peut s'engendrer une opposition marquée, entre la conception d'un salut individuel, d'une part, et celle d'un salut collectif, d'autre part dans les cercles judeo-chrétiens. 

La persécution des judeo-chrétiens, puis la révolte juive et la destruction du Temple dispersa les chrétiens ayant quitté Jérusalem peu avant le désastre (70 EC). 

Les judeo-nazaréens virent dans ces événements les signes de la fin des temps et l'imminence du retour parousiaque et glorieux du Christ. 


Les Nazaréens 
Certains Judeo-chrétiens, réfugiés à Pella en Syrie, refusèrent de rentrer à Jérusalem occupée par les païens ou les Juifs. Se radicalisant, vénérant la mémoire de Jacques, l'évêque de Jérusalem (comme en témoignent plusieurs Apocryphes dans l'esprit apocalyptique du temps), ils décidèrent de s'isoler, se 'réfugier au désert', dans la tradition juive, en attendant des jours meilleurs. Ils se dénommèrent 'pauvres' (Ebionites) ou nazaréens. 
La mouvance nazaréenne est difficile à cerner car nombre de ses écrits furent catalogués 'chrétiens' dans la mesure où ils parlaient de Jésus ; cependant bien des auteurs ont pu remarquer que ce christianisme prétendait à une observance judaïque stricte (même s'ils rejetaient les sacrifices et le culte du Temple), en rejetant les autres chrétiens désormais tournés vers le monde païen, à ce titre considérés comme renégats. Le judeo-nazaréisme, refusant de voir en Jésus un dieu, se redéfinit donc contre les chrétiens de type 'apostoliques' (du fait de leur attachement à l'idée de continuité avec l'ancienne alliance et de leur foi en Jésus en tant que prophète, les ébionites se trouvaient en effet en opposition avec Paul et sa conception du salut), contre le judaïsme désormais unifié autour du rabbinisme, et contre l'occupant romain bientôt devenu chrétien, mais considéré comme païen. . 

L'archéologie en Syrie témoigne de la présence de ces communautés ; la toponymie ayant pour racine 'nasara', très fréquente, témoigne de la présence de ces groupes dont l'idéologie, variant dans le temps et l'espace, n'est pas unifiée : on doit donc parler de mouvance plutôt que de secte proprement dite. Le judeo-nazaréisme alimenta pendant plusieurs siècle un esprit de révolte messianique et apocalyptique.Ainsi, Paul de Samosate, conseiller de la reine Zénobie qui se révolta contre toute attente contre Rome, a sans doute été un judeo-nazaréen ayant endoctriné la reine. Cet esprit messianique reste très présent en Orient jusqu'au VIIe siècle. Des vestiges retrouvés dans plusieurs villages peuvent témoigner de liens tissés en Syrie entre les nazaréens et des tribus arabes, notamment les Qoraïchites, tribu de Muhammad, dont la toponymie témoigne également de l'implantation en Syrie. Muhammad lui-même épousa, dans la tradition islamique, Khadidja, dite parfois juive, mais qui serait plus probablement judeo-nazaréenne dans la mesure où son oncle, Waraqa, est dit être 'chrétien' (en fait, 'nasraniy', traduit par chrétien) converti (gagné aux idées politico-religieuses des ébionites ?) et versé dans les Ecritures hébraïques. Un hadith rapporte même que quand Waraqa mourut, la Révélation faite à Muhammad s'interrompit pour un temps. Ce fait, rapproché de bien d'autres, porte E-M Gallez à conclure que Waraqa fut sans doute un des principaux vecteur du judeo-nazaréisme auprès des Arabes et de Muhammad, auquel il enseigna ses doctrines sur un 'Jésus-Messie' (expression que contient le Coran) devant revenir à la fin des temps. 

A noter que si d'autres sources, plus traditionnelles, comme le livre d'Aïcha, font de Waraqa un chrétien nestorien, le Messie qu'il professe a cependant peu à voir avec celui des chrétiens, ceux-ci étant considérés par l'islam comme polythéistes, puisqu'ayant divinisé Jésus. 
Or, pour le nazaréisme comme pour l'islam, Jésus n'est qu'un roi-Messie attendu pour instaurer un royaume parfait et régner pendant 40 ans (400 ans dans le Coran). Le judeo-nazaréisme s'allia donc, par la prédication, plusieurs tribus arabes, se constituant une force armée redoutable. 

Il reste peu de chose des ouvrages composés par les ébionites (fragments de l’Évangile des ébionites, Kérygmes de Pierre et autres sources utilisées par la littérature pseudo-clémentine). 

Ils disparurent vers le Ve siècle. Cependant des mouvements religieux se réclamant des ébionites subsistent encore. 


L'Islam et le Troisième Temple 
Ce qui suit, est la version donnée par les judeo-chrétiens, les musulmans ont une vision différente : 
Au début du VIIe siècle, l'esprit apocalyptique est porté à l'extrême dans l'opposition entre l' empire byzantin et l' empire perse ; beaucoup de chrétiens de leur côté relisent l' Apocalypse et identifient les signes des temps dans le Livre saint. L'avancée des troupes byzantines suivies par la reprise de Jérusalem par l'empereur Héraclius provoque en 622 un exode de Judeo-nazaréens et de Qoraïchites quittant la Mecque à la Médine (an Zéro de l'islam : Hégire). Ces exilés, qui se nommèrent Muhadjirun ('émigrés', premier nom donné aux musulmans) se réfugièrent à Yatrib d'où ils priaient tournés en direction de Jérusalem (les premières mosquées musulmanes ont en effet une qibla tournée vers Jérusalem et non vers La Mecque ; celle de Médine est dite ainsi 'de la double direction'). On ne peut s'empêcher de faire le lien entre la renomination de Yatrib en Médine et Modiin, la ville d'origine des frères Macchabées pendant l'occupation grecque de la Terre Promise. Renommer une ville, et établir un nouveau calendrier retranscrit souvent un projet politique d'envergure qu'il faudrait donc lire selon l'histoire biblique qui est restée très présente dans le Coran. Dans l'esprit des Nazaréens, une ère nouvelle devait s'ouvrir désormais. 

Selon Alfred Louis de Prémare (les Fondations de l'islam, 2002), il faut relire complètement les sources d'origine islamiques sur lesquelles on s'appuyait jusqu'à présent, pour les intégrer dans une perspective plus ouverte (il existe des écrits non musulmans décrivant la période et permettant de mieux comprendre le corpus islamique qui a subi de longues transformations ultérieurement à ces événements) dans la mesure où bien des données peuvent être douteuses (on dispose de plus d'un million et demi de hadiths souvent contradictoires) ; la Vie de Muhammad d'Ibn Hisham en particulier, qui est une commande califale très politique, et qui remplace celle d'Ibn Ishaq qui s'est perdue, n'est pas fiable, en tout cas vérifiable. La vie de Muhammad restera donc en grande partie mystérieuse ; le seul fait établi est qu'il essaya, en 629, de prendre Jérusalem, dans l'optique nazaréenne de libération de la Terre sainte. Il échoua. Cependant son successeur Umar y parvint, et sa préoccupation fut alors de bâtir hâtivement un 'Cube' en bois dans les dimensions du Temple de Salomon, là même où le Temple avait été jadis bâti. 

Cette construction d'Umar (à ne pas confondre avec la mosquée du même nom construite à la fin du VIIe siècle) sur l'esplanade même du Temple de Salomon n'est pas due au hasard mais témoigne que le proto-islam considérait ces lieux comme saints à la suite du judaïsme et du judeo-nazaréisme (pour les Chrétiens, le nouveau Temple de Dieu est le coeur de chacun), bien avant que soit répandue l'histoire légendaire du fameux 'voyage nocturne' de Muhammad qui, constituée du temps des califes, donna une explication a posteriori de la sainteté des lieux qui remplaça celle donnée jusque là par le judeo-nazaréisme, avec lequel l'islam naissant avait entre-temps rompu. 

Selon le judeo-nazaréisme, la libération de Jérusalem, la reconstruction du 3e Temple aurait dû remplir les conditions pour un retour du Christ et l'instauration de son royaume. Le Christ n'étant pas revenu, la doctrine des judeo-nazaréens fut disqualifiée et le nouveau pouvoir arabe dut reconsidérer les justifications à son emprise étendue en Orient. L'islam naquit de cette rupture avec le judeo-nazaréisme, de l'occultation de cette vieille doctrine, laquelle transparaît cependant encore parfois dans le Coran, dont les traductions du professeur Luxenberg montrent que la langue initiale du texte provient d'un lectionnaire rédigée en syriaque, et non pas en arabe d'Arabie du Sud comme cela est souvent avancé. 

A la suite de Patricia Crone, les recherches récentes d'Alfred-Louis de Prémare, de Jacqueline Genot, de Christof Luxenberg, d' Edouard-Marie Gallez tendent donc à renouveller les perspectives de l'histoire du Moyen-Orient des premiers siècles ; une explication réside donc dans l'étude du judeo-nazaréisme dont l'importance a été trop souvent négligée. 


Bibliographie 
Le Messie et son prophète, E-M Gallez, 2 tomes, éditions de Paris, 2005 
Les Fondations de l'islam, A-L de PRémare, éditions du Seuil, 2002 
Enquêtes sur l'islam, A-M Delcambre (et alii), Desclée de BRouwer, 2004 
Le prêtre et le prophète (Waraqa), aux sources du Coran, J. Azzi, Maisonneuse et Larose, 2001 
Die syro-aramäische Lesart des Koran, Christoph Luxenberg, Das Arabische Buch, 2000 
Une lecture juive du Coran, Haï Bar-Zeev, Berg International Editeurs, 2005 
http://www.all2know.com/fr/wikipedia/j/ ... _isme.html


Cette origine Judeo-Nazaréiste laisse entrevoir une potentielle première version du coran beaucoup plus instructive que la "chose" actuelle. 
D'ailleurs, on entend souvent parler d'evangiles apochryphes, de textes parlant du Christ sans être "kasher" sans jeu de mot, mais y a t il quelque part la trace d'une version "hérétique" du Coran (ou même la trace d'un personnage revendiquant une version différente sur le fond)? 

J'ai vu des théories sur Omar le second Calife, ce dernier aurait expréssément fait detruire ce qui restait de la bibilothèque d'Alexandrie car y était conservé des copies "dérangeantes" du coran.




LES CONSÉQUENCES MÉDICALES SUR LA SCIENCE DE MAHOMET A PARTIR DE L'URINE DE LA CHAMELLE

https://www.facebook.com/groups/39444495884/permalink/10153773843540885/

Vous avez entendu des apologistes musulmans brandissent des texte du site « Oumma.com » sur l'avancée de la recherche sur l'urine du chameau par les savants saoudiens. Cet article apologétique soulignaient que l'urine de chameau soignait le diabète, de l’Hépatite C, la tension artérielle, des maux d'estomac. Nous avons vu aussi une vidéo en guise d'exemple d'un Imam marocain exerçant en France boire l'urine de chameau, en reconnaissance à la parle prophétique de Mahomet. Mais la réalité, l'urine de chameau ne soigne rien du tout, mais entraîne des maladies. Mahomet n'est qu'un menteur. l'histoire ci-dessous se passe dans une émission télévisée en Égypte :
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L'histoire se passe en Égypte à 20 km de la vile de Dabaah, province de Matrouh, très précisément dans le village de Thawouani Thamalouth. Des personnes atteintes du Diabète, de l’Hépatite C, de la tension artérielle, des maux d'estomac et de stérilité vont dans les fermes réservées pour suivre un traitement à base de l'urine de la chamelle, selon les recommandations prophétiques du prophète de l'Islam, le chef politique, militaire et religieux, Mahomet Ibn Abdallah.

Voici le traitement administrés par des milliers des égyptiens dans les fermes islamiques :

Entre 05h00 et 06h00 du matin, les patients boivent ½ verre d'urine de la chamelle et un verre de lait de la chamelle. Puis, il faut attendre le soir à 06h00 pour ingurgiter encore dans l'estomac ½ verre d'urine de la chamelle et un verre de lait de la chamelle. À la différence pour le soir, le patient doit être à jeun 2 heures auparavant. Mais l’égyptien moderne dénonce ce traitement pour couvrir l'existence de cette tradition prophétique :

Certains qui on entendu ce traitement par l'urine et le lait de la chamelle, et, comme c'est une tradition prophétique islamique qui date de l'époque de Mahomet, ont cru au départ à une plaisanterie. D'autres qui étaient convaincus du traitement dicté par Mahomet ont attaqué ceux qui veulent interdire aux musulmans ce genre de traitement.

1) Selon l'avis du Docteur Hicham El Kayat, professeur de Gastro-entérologie explique le traitement suivi par les patients à propos de l'urine de la chamelle :

Les gens ne doivent pas revenir en arrière de l'époque mahométane où ces propos prophétiques ont été tenus par Mahomet, ceci est une forte régression et une arriération contre nature.

Nous sommes au troisième millénaire et la médecine a avancer, comment peut-on se médicamenter de la sorte au troisième millénaire.

2) Et le docteur Wael s'exprime :

Je v
eux parler scientifiquement de l'urine de chameau, je suis triste et je suis en colère contre le prophète des musulmans par rapport à ces malades égyptiens, qui ont suivi ces recommandations prophétiques de Mahomet.

Ce qui est important de comprendre, c'est que dans l'urine de la chamelle (voir du chameau) : On trouve 10g de protéines, 27g de nitrogène et 10.000mg d'urée. Cette dernière matière est hautement vénéneuse.

Ce n'est pas tout : L'urine de la chamelle contient aussi 248mg de sodium plus 8g d'albumine et de la créatine.

Les gens pensent que cette urine est bonne pour le traitement de « l’Hépatite C » et s'en sert aussi pour le cas de « l'ascite ». Mais il est reconnu médicalement si l'albumine est consommée par voie orale, il ne sera pas absorbé, car il va se mélanger avec l'acide de l'estomac ainsi que les enzymes.

Le corps n'en profitera pas, l'homme fabrique de l'albumine avec le sang. Vous comprenez le sodium va aggraver le cas d'ascite, sans parler du poison de l'urée hautement venimeux qui est dans l'urine du chameau.

Cette urine, est prévue pour que l'animal expulse ses déchets.

3) Un médecin égyptien s'exprime à ce sujet :

Je suis étonné qu'il existe encore des fermes de ce genre en Égypte, qui n'ont reçu ni approbation médicale, ni permis du ministère de la santé. Ce phénomène qui nous ramène au moyen âge était il y a 7 ans, 8 ans 10 ans. Il y a eu un reportage sur Marsah Martrouh qui avait montré ce sujet.
Beaucoup des compatriotes s'y sont rendus suivants ces paroles vides de sens suivant un hadith de Mahomet.

En tant que gastro-entérologue et médecin traitant, j'ai vu les conséquences de ces traitements. J'ai vu à la suite de ces traitements, des dizaines de maladies du rein, des cas de insuffisances aiguës, des insuffisances rénales sévères, chez la dizaine de personne que je suit, dont je possède es dossiers médicaux que vous pourrez consulter, tout ceci à cause de l'urine de chameau.

À cause de l'urine de chameau, beaucoup de maladies en Égypte, quel prophète qui s'y connaît dans la science et dans la médecine ?

4) Un autre médecin courageux égyptien ajoute :

L'Urine du chameau est un poison et un déchet de ces animaux, les personnes qui en boivent comme médicament, cela n'a cours que dans un non-Etat. Ce que je viens de dire en ce moment est un communiqué du ministère de la santé.

Qu'ils prennent la responsabilité sur le traitement de leurs compatriotes. Si quelqu'un affirme que boire l'urine de la chamelle est un traitement. Il revient donc au ministère de la santé de bouger maintenant et non demain matin et qu'il passe le communiqué au procureur de la république.

Nous avons entendu l'avis de deux spécialistes de la médecine renommée en Égypte et l'avis du docteur Wael.

5) Mais que dis Hamed Abdullah docteur en science musulmane ?

Il y a tellement des choses qui s'appellent « traitement islamique » il y a quelque chose qu'on nomme « médecine et traitement ». Mais la mode d'évoquer la sainteté nous offensons la religion d'Allah. Même ceux qui ont réalisé aux États-Unis le film sur le prophète Mahomet (le prophète paix et prière sur lui), ne pouvaient pas s'imaginer de ce que les musulmans ont fait pour se venger, ont fait la barbarie qu'ils ont exercé dans les ambassades.

Par conséquent, toucher à ce genre de chose serait plus nuisibles que le film sur le prophète.

6) Le médecin courageux poursuit :

Sans évoquer le Sahih Hadith de Bukhari, la personne qui a une insuffisance rénale, sans entrer dans les détails, à son urine empoisonnée. On lui fait une dialyse tous les trois jours, afin d'éliminer les poisons otages de son corps de son urine. Et on intègre l'urine de la chamelle dans le corps de ces gens pour leur traitement, nous accentuerons l’insuffisance rénale que ne le traitera l'urine de la chamelle.

Rions pour les musulmans, car le conseil prophétique de Mahomet aggrave les maladies au lieu de les soigner. Tout ce peuple bédouin ignare d’Égypte qui disent le Messager a dit et nous avons obéit.

7) Écoutons la réponse du Scheik Shérif :

Ceux qui appellent aux traitements quel que soit à l'urine des chameaux, les ventouses ou la graine noire ou toute chose le font en faisant confiance aux parole du Messager (que la prière d'Allah et la paix soient sur lui) c'est une confiance au peuple de ce qui a été révélé que les siècles ou les temps peuvent changer. La preuve, nous adorons Allah toujours de la même manière.

On ne doit rien modifier, il n'est pas bon de dire par exemple : « La prière est une pratique ancienne et comme les temps ont changé, nous pourrions changer nos pratiques avec Allah par autre chose. Non car la règle est fixe.

Allah dit : « Il n'appartient pas à un croyant ou une croyante, une fois qu'Allah et son messager ont décidé d'une chose d'avoir encore le choix dans leur façon d'agir.Et quiconque désobéit à son messager s'est égaré certes, d'un égarement évident » [Coran 33 :36].

Afin que le Hadith soit clair sur ce point, qui est réputé le plus authentique, ce Hadith de l'Imam Al-Bukhary. Sahih Al Bukhary dont le livre est le plus exact après le livre d’Allah (le Coran) en accord avec la Oumma.

Dans le livre de la médecine d' Al Bukhary, il reprend ce qu'a dit le prophète et c'est le premier Hadith qu'il a évoqué de Abu Huraïra : Après avoir décliné toute la chaîne, le prophète a dit : « Quelle que soit la maladie qu’Allah a envoyée, il l'a accompagnée de guérison ».

D'après Ibn Abbas, le prophète a dit : « La guérison est dans les trois suivantes : La prise de miel, les ventouses suivis de saignée et la cautérisation (fer rougi) et 'interdis à mon peuple la cautérisation ».

Ce sont des commandements de prophète. Ces informations et commandements proviennent de la révélation prophétique.

Certes la médecine ne rentre pas en contradiction, le croyant en la confiance absolue en la parole du prophète et en la révélation venant d'Allah. Il est impossible que la médecine et la science entrent en contradiction avec ces propos. L'erreur serait de la médecine et non des propos prophétiques.

CONCLUSION :

Dans cette contradiction entre la révélation de Mahomet et la médecine, c'est la médecine qui l'emportent, car les maladies occasionnées par la consommation de l'urine de la chamelle est soignée par la médecine.

Quelle révélation, si ce n'est la boue qu'il vous a lobotomisé depuis 1400 ans. Cette révélation de Mahomet n'est que de la boue … Prions pour les musulmans qu'il découvre le mensonge de Mahomet et qu'ils sortent de ce carcan islamique de prison.

Enfin, commet prendre pour sérieux, le site « Oumma.com » lorsque celui-ci publie des textes apologétiques sur la consommation de l'urine, sachant qu'il incite ses lecteurs musulmans à y consommer avec pour risque: Être malade.

Transcription (ANK)

https://www.facebook.com/abdoulaye.doumbouya.73/posts/1012006585580080?pnref=story

La civilisation arabo-musulmane est un mythe



En 1998, le Ministre des Affaires étrangères britannique déclarait que « les racines de notre culture ne sont pas seulement grecques ou romaine, mais aussi islamiques. L’art, la science et la philosophie islamiques ont contribué à faire de nous ce que nous sommes et à modeler notre pensée. » Le ministre évoquait aussi « la dette de nos cultures envers l’Islam », qui a « posé les fondations intellectuelles de vastes pans de la civilisation occidentale ». En 2003, le Président de la République française renchérissait en disant que « les racines de l’Europe autant musulmanes que chrétiennes ».

L’idée de plus en plus souvent admise et même enseignée à l’école est que l’humanité doit beaucoup à l’Islam concernant sa contribution dans les sciences, les arts et la culture. Rendons à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu. Cet article apporte des clarifications quant à certaines découvertes et avancées souvent attribuées par erreur à l’Islam.

Spiritualité de l’Islam

Les Arabes et les musulmans sont apparus sur la scène du monde en 630 apr. J.-C. quand les armées de Mahomet ont commencé leur conquête du Moyen-Orient : il s’agissait d’une conquête militaire, utilisant la force, et non d’une entreprise de missionnaires. Elle avait été autorisée par une déclaration de guerre sainte contre les « infidèles » que les musulmans pouvaient convertir et assimiler de force. Très peu de communautés indigènes du Moyen-Orient ont survécu à ces invasions, comme cela a été le cas des Assyriens, des Juifs, des Arméniens et des Coptes d’Égypte.

Par la conquête du Moyen-Orient, les Arabes ont placé ces communautés sous un système de dhimmitude, où elles ont été considérées en tant que minorités religieuses ayant le droit de s’autogérer (chrétiens, juifs et zoroastriens). Ces communautés ont dû payer un impôt (appelé une Jizzya en arabe) qui était, en fait, une pénalité pour être non-musulman, et qui se montait, en général, à 80 % en période de tolérance et jusqu’à 150 % en période d’oppression. Cet impôt avait été conçu pour forcer ces communautés à se convertir à l’Islam.

Architecture en terre d’Islam

On nous dit : « Les architectes musulmans ont conçu des bâtiments qui défiaient la gravité. »

Les lignes de l’architecture arabe comprennent de nombreux dômes, arches et voûtes. Les progrès scientifiques nécessaires à ces réalisations sont fréquemment attribués aux Arabes. Pourtant, cette percée architecturale, fondamentale pour employer une forme parabolique au lieu d’une forme sphérique dans ses structures, a été faite par les Assyriens, plus de 1 300 ans plus tôt, comme en attestent les traces archéologiques.

Un exemple frappant : l’Église Sainte-Sophie de Constantinople a été inaugurée en 537. Elle se caractérise par une gigantesque coupole haute de 56 mètres et de 32 mètres de diamètre. Elle fut transformée en mosquée en 1453. Plusieurs architectes turcs furent exécutés pour n’avoir pas réussi à égaler Sainte-Sophie.

Le plus grand architecte ottoman, Koca Mimar Sinan (1491-1588), un janissaire (chrétien d’origine, converti de force à l’islam pour devenir soldat d’élite), écrit dans ses mémoires : « Les architectes de quelque importance en pays chrétiens se prétendent bien supérieurs aux musulmans, parce que ceux-ci n’ont jamais rien réalisé qui puisse se comparer à la coupole de Sainte-Sophie. Grâce à l’aide du Tout-Puissant et à la faveur du Sultan, j’ai néanmoins réussi à bâtir, pour la mosquée du Sultan Selim une coupole dépassant celle de Sainte-Sophie de quatre aunes pour le diamètre et de six pour la hauteur. » En réalité, il se trompait (volontairement ?) dans ses dimensions. De plus, il avait atteint ce résultat en insérant d’inesthétiques barres de fer horizontales dans le creux des arcades des demi-coupoles latérales, afin de neutraliser les poussées latérales provoquées par la grande coupole. La mosquée de Sélim à Edirne, jamais surpassée ultérieurement par un architecte musulman, fut terminée en 1575, plus d’un millénaire après Sainte-Sophie ! Il fallut deux fois plus de temps pour la construire que pour terminer son modèle.

Mathématiciens arabes

On nous dit : « Ses mathématiciens ont crée l’algèbre et les algorithmes qui allaient permettre la fabrication des ordinateurs et la création du cryptage. »

Les bases fondamentales des mathématiques modernes ont été établies, non pas des centaines, mais des milliers d’années avant l’islam, par les Assyriens et les Babyloniens qui connaissaient déjà le concept de zéro, le théorème de Pythagore, ainsi que de nombreux autres développements que les Arabo-musulmans se sont appropriés (voir History of Babylonian Mathematics, Neugebauer).

D’autres part, la mathématique indienne se manifeste brillamment dès le 5e siècle avec Aryabhata, premier grand mathématicien et astronome indien et apparaît indépendante de celle des grecs. Un autre mathématicien indien, Brahmagupta est sans doute le premier, dans des calculs commerciaux, à user des nombres négatifs. Il emploie les chiffres décimaux (graphisme très proche de nos chiffres actuels dits « arabes ») et principalement le zéro dont l’apparition est un pas de géant en algèbre.

L’Inde subira les invasions musulmanes et les arabes adopteront les travaux des mathématiciens indiens. C’est ainsi que ces travaux indiens en mathématique, que les musulmans se sont appropriés, nous seront transmis par les Arabes (Maures) lors de leurs occupation de l’Espagne.

L’ouvrage A History of Mathematics de Victor J. Katz (Addison-Wesley Educational Publishers, 1999) supporte les affirmations précédentes.

Les Arabes présentent Mohamed Ibn Khwarizmi (813-840) comme l’inventeur de l’informatique. En fait, cet homme n’était pas arabe mais perse. Ses écrits ne contenaient aucun chiffre, toutes les équations étaient exprimées avec des mots ! La seule chose qu’on lui doit c’est quelques termes reliés aux mathématiques tels qu’« algorithme » et « algèbre ». Cependant, les principaux développements de l’algorithme avaient été fait par Euclide onze siècles auparavant. Tant qu’à l’algèbre, le grec Diophante en est le père véritable et a vécu six siècles plus tôt.

Savants arabes

On nous dit : « Ses docteurs examinèrent le corps humain et trouvèrent de nouveaux remèdes à des maladies. »

Une écrasante majorité de ces savants et docteurs (97 %) étaient des Assyriens qui, dès le 4e siècle, ont commencé la traduction systématique des connaissances grecques. Ils se concentrèrent d’abord sur le travail religieux, puis se sont rapidement intéressés à la science, à la philosophie et à la médecine. Socrate, Platon, Aristote, Galien et beaucoup d’autres ont été traduits en assyrien, puis de l’assyrien en arabe. Ce sont ces traductions arabes que les Maures ont apporté en Espagne, et que les Espagnols ont traduit en latin et répandu à travers l’Europe. Ces connaissances, ajoutée a l’apport de connaissances grecque survenu après 1453 et la prise de Constantinople par les Turcs provoqua la renaissance européenne lorsque beaucoup de Byzantins chrétiens, gardiens du savoir grec, se réfugièrent en Europe occidentale pour fuir le joug turco-islamique.

Dans le domaine de la philosophie, l’Assyrien Jod d’Édesse a développé une théorie de physique de l’Univers, en langue assyrienne, qui a rivalisé avec celle d’Aristote. Elle cherchait à remplacer la matière par des forces (une théorie qui anticipait quelques idées de mécanique quantique, comme la création et la destruction spontanées de matière qui a lieu dans un vide quantique).

Une des plus grandes réalisations assyriennes du 4e siècle fut la création de la première université du monde, l’École de Nisibis, qui avait trois départements, théologie, philosophie et médecine, et qui devint un aimant et un centre de développement au Moyen-Orient. Les statuts d’École de Nisibis, qui ont été préservés, devinrent plus tard le modèle sur lequel la première université italienne fut crée (voir The Statutes of the School of Nisibis, Arthur Voobus).

Au 6e siècle, les Assyriens avaient commencé à exporter à Byzance leurs propres travaux sur les sciences, la philosophie et la médecine. Dans le domaine de la médecine, la famille assyrienne Bakhteesho a produit neuf générations de médecins, et fondé la grande école médicale de Gundeshapur (Iran actuel). Aussi en médecine, le manuel d’ophtalmologie écrit par l’Assyrien Hunay Ibn-Ishaq vers 950, resta la source d’autorité sur le sujet jusqu’en 1800.

Notons qu’Ibn-Ishaq a aussi traduit en arabe les Éléments d’Euclide. Exemple typique de personne que les apologistes occidentaux attribuent, plus par ignorance que par volonté délibérée de propagande, aux arabo-musulmans, alors que c’était un assyrien chrétien nestorien, ni arabe ni musulman donc. C’est par la connaissance historique que l’on peut répondre aux mensonges.

Quand les Arabes et les musulmans se répandirent à travers le Moyen-Orient en 630, ils rencontrèrent 600 ans de civilisation assyrienne chrétienne, avec un riche héritage, une culture très évoluée, et des institutions d’enseignement avancées. C’est cette civilisation qui devint la fondation de la soit-disant civilisation arabe.

Astronomes arabes

On nous dit : « Ses astronomes ont regardé dans les cieux, nommé les étoiles, et préparé la route pour le voyage spatial et l’exploration. »

C’est un peu mélodramatique. En fait, ces astronomes n’étaient pas arabes mais Chaldéens et Babyloniens (au sud de l’Iraq actuel) qui depuis des millénaires étaient connus comme astronomes et astrologues (ces deux domaines ne se séparèrent clairement que des siècles plus tard) et qui furent arabisés et islamisés par la force.
Science & Islam

On fait un grand cas d’Umar Khayyam, qui n’est certainement pas un produit de l’Islam puiqu’il a sérieusement remis en cause certains préceptes de cette religion dans ces écrits, ce qui lui vaudra d’être qualifié d’imposteur par ses correligionnaires !

On parle aussi souvent d’Al-Khuwarizmi. Celui-ci est reconnu comme scientifique persan, rien ne prouve qu’il était vraiment musulman. On connait ses travaux mais on ne sait rien sur le personnage !

On classe habituellement Abu’l-Walid Muhammad ibn Rushd parmi les grandes figures de l’Islam médiéval ; penchons-nous sur les relations qu’il entretenait avec les autorités religieuses (via Wikipédia) :

Son ouverture d’esprit et sa modernité déplaisent aux autorités musulmanes de l’époque qui l’exilent comme hérétique et ordonnent que ses livres soient brûlés. Il demeura profondément méconnu jusqu’au 13e siècle où son importance fut cependant minimisée. Ce n’est qu’actuellement que les historiens de la philosophie reconnaissent son importance.

On ne peut pas dire que l’Islam ait favorisé le travail de ces scientifiques dont il tente actuellement de s’approprier les travaux !

Les Arabes, vecteurs du patrimoine

On nous dit : « Quand d’autres nations avaient peur des grandes idées, cette civilisation s’en accommodait, et les gardait en vie. Quand les censeurs menacèrent de rayer les connaissances des civilisations passées, cette civilisation garda le savoir en vie, et le passa aux autres. »

Cette question va au cœur de ce que représente la civilisation arabo-islamique. Une recherche intitulée Comment la Science grecque est passée aux Arabes (Evans O’Leary, éditions Routledge & Kegan Paul, Londres, 1949), énumère les traducteurs principaux de la science grecque. Des 22 intellectuels listés, 20 étaient des Assyriens, 1 était Persan et 1 Arabe. La conclusion la plus saillante qui peut être tirée du livre d’O'Leary est que les Assyriens jouèrent un rôle significatif dans la formation de du monde islamique via le corpus de connaissances grecques. La religion musulmane elle-même a été significativement modelée par les Assyriens et les Juifs (voir Nestorian Influence on Islam and Hagarism : the Making of the Islamic World).
Islam, religion de tolérance

On nous dit : « Au cours de l’histoire, l’Islam a prouvé être une civilisation plus tolérante que le Christianisme. Par exemple, les Ottomans ont accueilli sous leurs ailes les Juifs d’Espagne lorsque ceux-ci ont été chassés du pays par ses souverains catholiques. »

Si les Turcs ont favorisés l’immigration juive dans leur empire, c’est car ces Juifs en question payaient, comme déjà mentionné, une taxe spéciale, très bénéfique pour les autorités mahométanes. Ainsi, au cours de l’histoire de l’Islam, les musulmans ont souvent été minoritaires dans de larges régions du Califat, ou les non-musulmans tiraient la richesse de la terre à la sueur de leur front, richesse qui était très vite récoltée par le pouvoir islamique.

Poètes arabes

On nous dit : « Ses écrivains créèrent des milliers d’histoires. Des histoires de courage, de romance et de magie. Ses poètes écrivirent sur l’amour, alors que d’autres avant eux avaient trop peur de penser à de telles choses. »

Il y a très peu de littérature en langue arabe provenant de cette période : le Coran est le seul morceau littéraire significatif, tandis que la production littéraire des Assyriens et des Juifs était très vaste : en volume, la 3ème production des écrits chrétiens de cette époque, après le latin et le grec, a été produite par les Assyriens en langue assyrienne (dite aussi syriaque).

L’incendie de la somptueuse bibliothèque d’Alexandrie au Moyen-Âge par les musulmans démontre l’intérêt de ces derniers pour l’art de l’écriture.

Une dette occidentale ?

Malgré les évidences historiques et archéologiques, il y a une forte tendance à surestimer la dette de la civilisation occidentale vis-à-vis de l’Islam. Cette interprétation de l’histoire résulte des recommandations (1968) par « l’Académie de Recherche Islamique » qui a recommandé la publication de la mise en évidence de la civilisation islamique par rapport à la civilisation occidentale.

La première vague de conquête islamique a englouti les terres chrétiennes jusqu’au nord-est de l’Arménie, l’Afrique du Nord, l’Espagne, la France jusqu’à Poitiers et — il n’en aurait pas fallut beaucoup plus — l’Italie jusqu’aux Alpes. Elle a débordé la Perse et atteint l’Indus. Les musulmans ont ainsi été en contact avec les civilisations les plus prestigieuses. Cependant, le sentiment de supériorité des Bédouins conquérants mais rudimentaires a été mis à rude épreuve quand leurs conquêtes ont révélé des civilisations brillantes, ce qui les a menés à renforcer l’humiliation constante des Dhimmis.

L’un des principes de base de l’Islam est enraciné dans le dogme de perfection de l’Oumma (ensemble des musulmans du monde), perfection qui la lie à l’obligation sacrée de diriger le monde entier. Tout emprunt à une autre civilisation est interdit, puisque la perfection n’emprunte pas de l’imperfection sans s’abîmer elle-même.

Les musulmans sont donc engagés dans une campagne de destruction et d’appropriation des cultures et des communautés, des identités et des idées. Partout où les arabo-musulmans ont rencontrés une civilisation non-musulmane, ils ont tentés de la détruire (comme le montre l’exemple de la destruction des grandes statues bouddhistes centenaires en Afghanistan, ou de celle de Persépolis en Iran par l’Ayatollah Khomeyni). C’est un modèle de comportement qui s’est inlassablement reproduit, depuis l’arrivée de l’Islam, il y a 1400 ans, et qui est amplement décrit dans les sources historiques.

Par exemple, les livres d’« histoire » arabes du Moyen-Orient enseignent que les Assyriens étaient arabes, un fait qu’aucun chercheur sérieux ne soutiendrait, et qu’aucun Assyrien en vie n’accepterait. Les Assyriens établirent Ninive, l’une des grandes villes assyriennes, plus de trois millénaires avant que les Arabes ne viennent dans la région. Même le mot « arabe » est un mot assyrien, signifiant « gens de l’Ouest » (la première référence écrite aux Arabes est due au roi assyrien Sennachérib, vers -700, où il parle de conquérir les « ma’rabayeh »… voir The Might That Was Assyria, par H.W.F. Saggs).

Même en Amérique du Nord cette politique d’arabisation continue. Le 27 octobre 2001 une coalition de sept organisations a envoyé une lettre officielle à l’Institut arabo-américain pour lui demander d’arrêter d’identifier les Assyriens et les Maronites comme des Arabes, ce qu’il faisait délibérément.

Si la culture « étrangère » ne peut être détruite, alors elle est vampirisée, et les historiens révisionnistes disent que cette culture est et était arabe, comme c’est le cas de la plupart des « réalisations arabes » mentionnées dans cet essai.

La civilisation arabo-islamique n’est pas une force progressive, c’est est une force régressive. Ladite civilisation islamique dont on vante la réputation n’était pas un accomplissement d’Arabes ou de musulmans, c’était un accomplissement assyrien que les Arabes se sont appropriés et qu’ils ont plus tard perdu quand ils ont épuisé la source de vitalité intellectuelle qui l’avait propulsé, par la conversion obligatoire des Assyriens à l’Islam.

La communauté chrétienne syriaque a vu sa population fondre. Lorsque cette communauté a diminué au-dessous du seuil critique, elle a cessé de produire la force intellectuelle motrice de la civilisation islamique. C’est alors que le prétendu « âge d’or de l’Islam » s’est terminé.

Depuis plus de 1400 ans et encore actuellement, il y a des minorités et des nations qui luttent pour leur survie dans le monde musulman, au Moyen-Orient (Juifs, Coptes, Assyriens, Arméniens, Araméens), en Afrique (Sud-Soudanais, Éthiopiens, Nigérians), en Asie (Zoroastriens, Bahaïs). Ces populations se battent contre l’impérialisme arabe et le totalitarisme islamique, qui tentent d’éliminer toutes autres cultures, religions et civilisations. Devant la désinformation actuelle, il importe à chacun de faire son propre travail de recherche et de garder son esprit critique.

La fable de la transmission arabe du savoir antique

A en croire nos manuels, ceux d’hier et plus encore ceux d’aujourd’hui, l’héritage de la Grèce et de Rome fut complètement ignoré dans notre monde occidental, de la chute de l’empire romain et du développement du christianisme jusqu’à la «Renaissance» : nuit du Moyen Âge, mille ans d’obscurantisme !

Et d’affirmer, du même coup, que les auteurs de l’Antiquité ne furent connus que par l’intermédiaire des Arabes, traducteurs appliqués, seuls intéressés, seuls capables d’exploiter et de transmettre cette culture que nos clercs méprisaient.

Parler d’«Arabes» est déjà une erreur. Dans les pays d’islam, les Arabes, lettrés et traducteurs, furent certainement bien moins nombreux que les Persans, les Égyptiens et les chrétiens de Syrie et d’Irak. La plupart des textes grecs ont d’abord été traduits en langue syriaque, parler araméen de la ville d’Edesse, qui a largement survécu à l’islam et ne disparaît qu’au XIIIe siècle. Au temps d’al Ma’mum, septième calife abbasside (813-833), Hunan ibn Isbak, le plus célèbre des hellénistes, hôte privilégié de la Maison de la Sagesse à Bagdad, était un chrétien. Il a longtemps parcouru l’Asie Mineure pour y recueillir des manuscrits grecs, qu’il traduisait ou faisait traduire sous sa direction. Nos livres parlent volontiers des savants et traducteurs de Tolède, qui, au temps des califes de Cordoue, auraient étudié et fait connaître les auteurs anciens. Mais ils oublient de rappeler que cette ville épiscopale - comme plusieurs autres et nombre de monastères - était déjà, sous les rois barbares, bien avant l’occupation musulmane, un grand foyer de vie intellectuelle toute pénétrée de culture antique. Les clercs, demeurés chrétiens, très conscients de l’importance de transmettre cet héritage, ont tout simplement poursuivi leurs travaux sous de nouveaux maîtres.

On veut nous faire croire aux pires sottises et l’on nous montre des moines, copistes ignares, occupés à ne retranscrire que des textes sacrés, acharnés à jeter au feu de précieux manuscrits auxquels ils ne pouvaient rien comprendre. Pourtant, aucun témoin, aux temps obscurs du Moyen Age, n’a jamais vu une bibliothèque livrée aux flammes et nombreux sont ceux qui, au contraire, parlent de monastères rassemblant d’importants fonds de textes anciens. Il est clair que les grands centres d’études grecques ne se situaient nullement en terre d’islam, mais à Byzance. Constantin Porphyrogénète, empereur (913-951), s’est entouré d’un cercle de savants, encyclopédistes et humanistes ; les fresques des palais impériaux contaient les exploits d’Achille et d’Alexandre. Le patriarche Photius (mort en 895) inaugurait, dans son premier ouvrage, le Myriobiblion, une longue suite d’analyses et d’exégèses d’auteurs anciens. Michel Psellos (mort en 1078) commentait Platon et tentait d’associer le christianisme à la pensée grecque. Nulle trace dans l’Église, ni en Orient ni en Occident, d’un quelconque fanatisme, alors que les musulmans eux-mêmes rapportent nombre d’exemples de la fureur de leurs théologiens, et de leurs chefs religieux contre les études profanes. Al-Hakim, calife fatimide du Caire (996-1021), interdisait les bijoux aux femmes, aux hommes, les échecs, et aux étudiants, les livres païens. A la même date, en Espagne, al-Mansour, pour gagner l’appui des théologiens (musulmans), fit brûler par milliers les manuscrits grecs et romains de la grande bibliothèque de Cordoue. L’Occident chrétien n’a connu aucune crise de vertu de ce genre.

Les « Arabes » ont certainement moins recherché et étudié les auteurs grecs et romains que les chrétiens. Ceux d’Occident n’avaient nul besoin de leur aide, ayant, bien sûr, à leur disposition, dans leurs pays, des fonds de textes anciens, latins et grecs, recueillis du temps de l’empire romain et laissés en place. De toute façon, c’est à Byzance, non chez les « Arabes », que les clercs de l’Europe sont allés parfaire leur connaissance de l’Antiquité. Les pèlerinages en Terre sainte, les conciles œcuméniques, les voyages des prélats à Constantinople maintenaient et renforçaient toutes sortes de liens intellectuels. Dans l’Espagne des Wisigoths, les monastères (Dumio près de Braga, Agaliense près de Tolède, Caulanium près de Mérida), les écoles épiscopales (Séville, Tarragone, Tolède), les rois et les nobles, recueillaient des livres anciens pour leurs bibliothèques. Ce pays d’Ibérie servait de relais sur la route de mer vers l’Armorique et vers l’Irlande, où les moines, là aussi, étudiaient les textes profanes de l’Antiquité.

Peut-on oublier que les Byzantins ont, dans les années 550, reconquis et occupé toute l’Italie, les provinces maritimes de l’Espagne et une bonne part de ce qui avait été l’Afrique romaine ? Que Ravenne est restée grecque pendant plus de deux cents ans, et que les Italiens appelèrent cette région la Romagne, terre des Romains, c’est-à-dire des Byzantins, héritiers de l’empire romain ?

Byzance fut la source majeure de la transmission

Rien n’est dit non plus du rôle des marchands d’Italie, de Provence ou de Catalogne qui, dès les années Mille, fréquentaient régulièrement les escales d’Orient, et plus souvent Constantinople que Le Caire. Faut-il les voir aveugles, sans âme et sans cervelle, sans autre curiosité que leurs épices ? Le schéma s’est imposé, mais c’est à tort. Burgundio de Pise, fils d’une riche famille, a résidé à Constantinople pendant cinq années, de 1135 à 1140, chez des négociants de sa ville. Il en a rapporté un exemplaire des Pandectes, recueil des lois de Rome, rassemblé par l’empereur Justinien, conservé pieusement plus tard par les Médicis dans leur Biblioteca Laurenziana. Fin helléniste, il a traduit les ouvrages savants de Gallien et d’Hippocrate et proposa à l’empereur Frédéric Barberousse un programme entier d’autres traductions des auteurs grecs de l’Antiquité. Cet homme, ce lettré, qui ne devait rien aux Arabes, eut de nombreux disciples ou émules, tel le chanoine Rolando Bandinelli, qui devint pape en 1159 (Alexandre III).

Rendre les Occidentaux tributaires des leçons servies par les Arabes est trop de parti pris et d’ignorance : rien d’autre qu’une fable, reflet d’un curieux penchant à se dénigrer soi-même.

Jacques Heers

http://www.canalacademie.com/ida792-L-oeuvre-de-l-historien-Jacques-Heers.html

Médiéviste, Jacques Heers nous propose aussi dans cette émission une réflexion sur l’historiographie du XX ème siècle à travers son ouvrage L’histoire assassinée, parue aux éditions de Paris en 2006. Une réflexion sans concession sur l’Université et les clichés de notre histoire.

L’Histoire assassinée
de Jacques Heers aux Éditions de Paris

Sa bibliographie :
L’Histoire assassinée Aux Editions de Paris 2006 Gilles de Rais aux Editions Perrin 2005 Les négriers de l’Islam - La première traité des noirs VIIè-XVème siècles aux Editions Perrin 2003
Chute et mort de Constantinople - 1204-1453 aux Editions Perrin La ville au Moyen-Âge en Occident aux Editions Hachette La cour pontificale au temps des Borgia et des Medicis aux Editions Hachette Louis XI aux Editions Perrin La première croisade aux Editions Perrin Les barbaresques - Course et guerre en Méditerranée, XIVème-XVIème siècle aux Editions Perrin
Libérer Jérusalem la première croisade aux Editions Perrin De Saint Louis à Louis XI aux Editions Bartillat Jacques Coeur aux Editions Perrin Fêtes des fous et carnavals aux Editions Hachette Précis d’histoire du Moyen-Age aux Puf Gilles de rais aux Editions Perrin - Le clan familial au Moyen-Âge - Etude sur les structures politiques et sociales des milieux urbains aux Puf L’Occident aux XIVe et XVe siècles - L’Occident aux XIVe et XVe siècles. aux Puf - Moyen-age une imposture aux Editions Perrin 1492-1530 la ruée vers l’Amérique - les mirages et les fièvres ? chez Complexe Editions Christophe colomb, chez Hachette Littérature

http://www.clio.fr/espace_culturel/jacques_heers.asp

Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Heers
Jacques Heers, agrégé en d’histoire en 1949. Entre 1949 et 1951, il devient professeur au Mans, puis à Alençon, et enfin au Prytanée national militaire.
À partir de 1951, il est rattaché au CNRS. Dès lors, il cotoie le grand Fernand Braudel qui l'envoie en Italie préparer un doctorat d'état consacré à Gênes au XVe siècle. Il soutient sa thèse à la Sorbonne en 1958. À son retour d'Italie, il devient l'assistant de Georges Duby à la faculté des Lettres d'Aix-en-Provence. En 1957, il est nommé professeur à l'Université d'Alger où il exerce pendant cinq ans jusqu'en 1962. Par la suite, il est successivement professeur à Caen, Rouen, Université Paris X et à la Sorbonne.
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Bernard Lugan fustige la lâcheté des intellectuels, historiens idéologues, des journalistes/médias et maisons d'édition.



http://www.dailymotion.com/video/x7kluc_bernard-lugan-l-histoire-assassinee_news