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lundi 21 octobre 2013

Turkey exposed Israeli spy network in Iran

Israel and Turkey used to be close allies, but the relationship began to deteriorate in 2003, when Recep Tayyip Erdogan became prime minister after his Islamic party won the parliamentary elections the year before. The relationship reached its low point in 2010, when nine Turks were killed by Israeli commandos on a ship carrying supplies to the Gaza Strip. This was also the year that Hakan Fidan became the head of Milli Istihbarat Teskilati, or MIT, the Turkish intelligence service. Fidan is known for advocating a closer Turkey-Iran relationship – the Wall Street Journal wrote that “he rattled Turkey’s allies by allegedly passing to Iran sensitive intelligence collected by the U.S. and Israel.” Stories now emerge that in early 2012 Turkey deliberately blew the cover of an Israeli spy ring working inside Iran to collect information on Iran’s nuclear program.
Israel and Turkey used to be close allies, but the relationship began to deteriorate in 2003, when Recep Tayyip Erdogan became prime minister after his Islamic party won the parliamentary elections the year before.
The deterioration was slow, accompanied by ups and downs along the way. In September 2007, for example, Turkey permitted Israel Air Force planes to fly over Turkish territory on the their way to destroying a Syrian nuclear reactor being built in northeast Syria.
In mid-December 2008, Erdogan, following extensive mediation efforts, put together an hour-and-a-half 3-way conference call which included Israel’s prime minister Ehud Olmert, Syria’s president Bashar a-Assad, and Erdogan himself.
The three reached understandings on the outline of an Israel-Syria peace agreement, but before the details of the deal could be worked out, Israel, on 27 December, launched Operation Cast Lead against Hamas in the Gaza Strip, and the Israeli-Turkish relationship was seriously damaged.
Erdogan was furious with Olmert for not alerting Turkey, Israel’s ally, about the planned operation in Gaza. Erdogan argued that despite his Islamist orientation, he was complying with agreements reached between Israel and Turkey before he came to power, and was using Turkey’s considerable political capital in the region to advance reconciliation between Israel and the Palestinians and Israel and Syria.
Olmert let it be known that it was precisely Erdogan’s Islamist outlook which let Israel not to trust him to keep quiet about the planned attack on Hamas bases in Gaza. Israel was afraid that Erdogam would alert Hamas to the impending attack.
The relationship between Israel and Turkey reached a breaking point in May 2010. A Turkish fundamentalist Islamist group organized a flotilla of eight ships to carry food and medical supplies to Gaza, which was under an Israeli military blockade. One of the ships refused to stop when ordered to do so by the Israeli Navy, and Israeli commandoes boarded the ship, meeting stiff resistance from some of those on board. Nine Turkish citizens on the ship were killed in the skirmishes which ensued.
A UN investigation into the attack, launched at Turkey’s request, exonerated Israel. The UN report said that Israel may have used excessive force in boarding the ship, but that it had every legal right to enforce the blockade.

jeudi 1 août 2013

NSA : après Prism voici XKeyscore, l'autre programme d'espionnage d'Internet

XKeyscore permet aux renseignements américains d'espionner "presque tout ce qu'un utilisateur moyen fait sur Internet", rapporte le Guardian.
XKeyscore permet aux renseignements américains d'espionner "presque tout ce qu'un utilisateur moyen fait sur Internet", rapporte le Guardian. Crédit Reuters
Accéder à l'historique des recherches, aux contenus des mails, aux conversations privées sur Facebook... Tout cela est possible pour la National security agency (NSA) grâce à XKeyscore. Un programme secret de surveillance d'Internet qui permet aux renseignements américains d'espionner "presque tout ce qu'un utilisateur moyen fait" sur la Toile, rapporte le Guardian (en anglais), mercredi.
Confrontée à une pression croissante du Congrès depuis les révélations d'Edward Snowden, la Direction américaine du renseignement (ODNI) a déclassifié des documents secrets dans "l'intérêt d'une transparence accrue", explique le Nouvel Observateur. Par exemple, l'un des documents est l'autorisation de la Cour de surveillance du renseignement étranger délivrée en avril 2013, et obligeant l'opérateur téléphonique Verizon à livrer chaque jour pendant trois mois l'ensemble des métadonnées (numéros appelés, durée des appels) à la NSA.
Mais la nouvelle révélation du Guardian risque d'apporter de l'eau au moulin des Américains qui critiquent l'omnipotence des services de renseignement. Citant des documents fournis par Snowden, le journal explique comment XKeyscore permet de surveiller en temps réel les internautes. Le programme repose sur l'utilisation de quelque 500 serveurs disséminés dans le monde, y compris en Russie, en Chine ou au Venezuela.
Contrairement aux autres systèmes de surveillance dont l'existence a déjà été révélée, il offre la possibilité de travailler sans connaître un identifiant "fort" d'une cible - son adresse mail par exemple. XKeyscore permet par exemple de remonter jusqu'à une personne à partir d'une simple recherche effectuée sur Internet. Selon les documents, le logiciel a permis aux agents américains de capturer "plus de 300 terroristes", affirme le Guardian.

http://www.atlantico.fr/pepites/nsa-apres-prism-voici-xkeyscore-autre-programme-espionnage-internet-803378.html#34CCclAKz4eyxdsW.99

mardi 23 juillet 2013

NSA : Edward Snowden aurait disparu

L'ancien technicien de la CIA et de la NSA a quitté l'hôtel où il était reclus depuis plusieurs semaines.
Les Etats-Unis demandent à Hong Kong l'extradition de la "taupe" Snowden Crédit Reuters
L'homme par qui le scandale est arrivé a disparu du radar. Comme le mentionne ainsi le New York Times, alors que le ministère de la Justice se préparait lundi à inculper Edward Snowden, ce dernier a quitté l'hôtel de Hong Kong où il était resté terré pendant plusieurs semaines.
Selon plusieurs journaux, l'homme de 29 ans qui a permis au Guardian et au Washington Post de faire les plus grandes révélations en matière de renseignement et vie privée de l'histoire des Etats-Unis (voir notre résumé complet de l'affaire) était caché dans l'hôtel Mira, un établissement luxueux au centre de l'ancienne colonie britannique.
Snowden est parti sans laisser d'adresse mais la BBC croit savoir qu'il est encore à Hong Kong. Selon France Info, l'homme " a pu passer en Chine ou aller sur l'île de Macao. Edward Snowden a peut-être déjà été récupéré par les Etats-Unis." Pour la suite, l'ancien technicien de la CIA et de la NSA avait annoncé vouloir se rendre en Islande, l'île étant réputée pour soutenir "ceux qui défendent la liberté sur internet". Si jamais il était extradé, Edward Snowden pourrait subir le même sort que Bradley Manning, le soldat américain à l'origine de la vaste fuite des câbles diplomatiques via Wikileaks, et dont le procès a lieu en ce moment.

http://www.atlantico.fr/pepites/nsa-edward-snowden-aurait-disparu-753185.html#ulXAHK2qRhGPgM8v.99

lundi 13 mai 2013

Une académie d'espionnage pour pénétrer la Maison Blanche : les grandes heures de la Guerre froide


Thaddeus Wittlin


Historien américain d'origine polonaise et spécialiste du système soviétique, Thaddeus Wittlin est le premier biographe du sulfureux Beria. Son œuvre est le résultat de plus de six années de recherche de part et d’autre du rideau de fer.
 http://www.atlantico.fr/users/thaddeus-wittlin#qYtpIOGL5mGzmLvd.99 
Beria organise également un vaste réseau d’espionnage en Amérique. Il pénètre jusqu’à la Maison-Blanche. Dès avant l’entrée en guerre des États-Unis, Beria est parvenu, grâce à ses agents, à entrer en contact avec un des conseillers du président Roosevelt. En 1940, ce personnage, Alger Hiss, a déjà été reconnu comme un indicateur et dénoncé par Walter Krivitski. Mais à l’époque, il n’existe aux États-Unis aucun offi ce comparable au Central Intelligence Agency (Agence centrale de renseignements) et le Federal Bureau of Investigation (Bureau fédéral de recherches) s’occupe exclusivement de la surveillance des émissaires nazis résidant dans le pays. La révélation faite à Washington par Krivitski a été tournée en plaisanterie. Peu après la liquidation de Krivitski, les autorités américaines déclarèrent qu’il s’agissait d’un suicide de névrosé et elles s’empressèrent d’oublier toute l’affaire.
Un autre transfuge, plus important encore que Krivitski se trouve aux États-Unis. C’est une ancienne haute personnalité soviétique réfugiée aux États-Unis en 1938. Mais sa vie n’est pas en danger, même si ce transfuge devient informateur des autorités américaines. Il a réussi à assurer sa sécurité par un moyen exceptionnel. Alexander Orlov, qui était le représentant plénipotentiaire de Staline en Espagne pendant la guerre civile en 1938, s’est enfui à l’Ouest après avoir appris qu’il était l’objet d’une purge organisée par Iejov. Le commissaire Orlov réussit à échapper à ses tortionnaires et, passant par la France et le Canada, il demanda l’asile politique à Washington. Beria supprimerait cet homme avec beaucoup plus de plaisir que n’importe quel autre individu, car il hait personnellement Orlov. Celui-ci fut d’abord collaborateur de la Guépéou, puis commandant du NKVD en Transcaucasie, chargé des troupes qui gardaient les frontières perse et turque. Personnalité importante du Caucase, Orlov entravait la carrière de Beria. Mais lorsque Orlov fi t défection,Lavrenti ne put agir. Bien que l’assassinat de Trotski ait montré qu’il n’éprouvait aucune diffi culté à liquider un transfuge en quelque point que ce soit des deux hémisphères, dans le cas d’Orlov il ne put pas faire montre de ses talents. C’était un ordre spécial de son patron, le grand camarade Staline, qui empêchait Beria d’atteindre Orlov. Après avoir atterri en Amérique, Orlov, qui connaissait personnellement Staline, décida de le faire chanter. Dans une lettre envoyée au Kremlin, il annonçait qu’il avait déposé chez son homme de loi des documents qui pourraient discréditer Staline aux yeux du monde entier. Orlov avertissait son ancien supérieur que, au cas où il serait assassiné par les hommes de main du SMERCH, les papiers seraient immédiatement publiés. Orlov avait acquis beaucoup d’expérience en tant que fonctionnaire du NKVD et il connaissait fort bien le dictateur. Le stratagème réussit parfaitement. Staline le laissa tranquille.
L’établissement aux États-Unis d’un cercle d’espions vaste, puissant et effi cace requiert de Beria un travail épuisant et un plan méticuleux, soigneusement préparé jusque dans les moindres détails. Il faut beaucoup d’énergie, de ruse et d’adresse pour reconnaître l’homme susceptible de recevoir l’entraînement spécial. Cela exige aussi énormément d’argent. Beria sait que ce travail doit être accompli avec suffi samment d’attention pour que ne se produise aucune erreur, même infi me, qui pourrait provoquer un scandale international ou qui aurait des répercussions désagréables au point de ruiner les relations entre les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’Union soviétique. Le premier objectif consiste à intercepter les appels téléphoniques et autres conversations personnelles des ambassades américaine et britannique à Moscou. Des agents soviétiques doivent y être placés pour contrôler les clefs de déchiffrement des codes et pour enquêter sur la vie privée du personnel des ambassades. On place donc des majors et des colonels du NKVD comme concierges, chauffeurs ou cuisiniers, ainsi que des servantes, des préceptrices et des nurses. Tous rendent compte une fois par semaine de leurs observations. Ils doivent faire rapport sur tout ce qui se passe au domicile de leurs employeurs, notamment sur le contenu des lettres qu’ils reçoivent.
Beria installe à Bykovo, à une soixantaine de kilomètres de Moscou, une académie spéciale pour espions. Les officiers les plus doués de la police secrète, ainsi que les étudiants les plus brillants de l’université de Moscou, les meilleurs acteurs de la scène et de l’écran sont appelés à résider à Bykovo pour y recevoir leur instruction. Le programme des cours est l’oeuvre de Beria. Outre la culture physique, la lecture des cartes, la technique radio, le déchiffrement et le sabotage, il comprend un cours intensif d’anglais en deux classes, l’une avec l’accent britannique, l’autre avec l’accent américain. On traite aussi de sujets tels que les habitudes britanniques et américaines, le style de vie ou même le sens de l’humour. Les étudiants sont initiés à toutes les formes de subversion et apprennent à découvrir le point faible des gens qui pourraient être utiles : leur tendance au jeu, à la boisson, leur penchant pour les fi lles ou pour l’homosexualité. Ils étudient aussi l’art d’attirer et de séduire les femmes employées par le gouvernement US, pour les utiliser ensuite comme espionnes. Ils apprennent encore à entrer en contact avec d’autres agents et à faire passer les informations en URSS. Ces hommes, pourvus de faux passeports à de faux noms, sont ensuite envoyés en Grande-Bretagne et aux États-Unis par l’Angleterre et par le Canada. Beria résout de deux manières le problème que pose la grande quantité d’argent nécessaire à ces activités. Ayant convaincu Staline qu’une propagande intensive était indispensable à l’URSS et que celle-ci coûtait cher, Beria a obtenu un budget immense. En outre, il dispose, en qualité de chef du NKVD, d’un valiouta biouro bureau de change spécial, organisé peu auparavant par la Guépéou. Le rôle du valiouta biouro consiste à rassembler le plus possible de devises fortes. Les fonctionnaires que Beria utilise dans cette agence se livrent à une espèce d’« inquisition du dollar », c’est-à-dire qu’ils extorquent les dollars détenus par les citoyens soviétiques. Les moyens vont de l’emprisonnement, de la torture et du chantage à l’envoi dans un camp de travail des membres de la famille de la personne soupçonnée de posséder de l’argent américain. L’offi ce fait aussi fonctionner un atelier où sont contrefaits des billets de cent dollars. Il y a déjà quelques années que Staline a approuvé cette procédure. La subtile entreprise de la propagande soviétique à l’étranger porte rapidement ses fruits. Les hommes de Beria réussissent à s’infi ltrer dans les cercles les plus fermés de Grande-Bretagne et des États-Unis. Le style de vie soviétique devient à la mode parmi les professeurs et les meilleurs étudiants d’Oxford et de Cambridge en Angleterre ou de Yale et de Harvard aux États- Unis. Nombre d’entre eux sont avides de découvrir le merveilleux, l’excitant nouveau monde communiste. La même atmosphère gagne les milieux littéraires et artistiques ; les riches intellectuels se plaisent à étaler leurs idées communistes, comme aussi les savants, les écrivains, les poètes, les journalistes et les metteurs en scène de cinéma et de théâtre. Tout ce qui vient d’URSS est merveilleux. Quiconque refuse d’adopter ce point de vue est traité de réactionnaire, de fasciste ou simplement d’imbécile. Le généralissime Staline, ex-grand allié et partisan de Hitler, devient le « soleil des nations » et le « brave oncle Joe ». Ce succès est dû en grande partie à son commissaire aux Affaires intérieures et chef de la Sûreté de l’État.
Beria ne doute pas que tant qu’il tient entre ses mains tous les fi ls de l’espionnage international et tous les moyens de la propagande soviétique à l’Ouest, il est irremplaçable pour son patron. Celui-ci ne le renverra pas, ni ne l’exécutera comme il a fait de Boukharine et de Zinoviev. On ne l’arrêtera pas pour le liquider dans les caves d’une prison, comme Ienoukidzé, on ne l’assassinera pas comme Kirov, on ne le « suicidera » pas comme Ordjonikidzé et on ne le relèvera pas de son poste comme Iejov. Beria a toute confi ance parce qu’il ne commet aucune des erreurs commises par ces hommes. Il est assez sage pour ne pas se formaliser de rester dans l’ombre de son maître qui, dans une large mesure grâce à Lavrenti, est devenu le cher ami du Premier ministre britannique, sir Winston Churchill, et du président Franklin Delano Roosevelt, puis du président Harry S. Truman. Etre mondialement connu comme le second de Staline n’a guère d’importance pour Beria qui est à présent vice-président du Comité de l’État pour la défense. L’ambition de Lavrenti, c’est de chausser les bottes de son chef à la première occasion. Il s’organise dans ce but avec la précision d’un ingénieur architecte. Pour ce qui est du présent, Lavrenti Pavlovitch Beria est maître de sa propre armée, presque une armée privée, forte d’un million et demi d’hommes et d’offi ciers hautement entraînés, bien nourris, bien habillés, bien payés et équipés de toutes les variétés des armes modernes. Ces hommes savent que leur chef prend le meilleur soin d’eux, de sorte qu’ils le soutiennent et le servent sincèrement. Mais ils sont conscients en même temps de la haine que leur voue l’ensemble de la population. Cela renforce leur unité et les pousse à faire bloc derrière leur protecteur. D’autre part, Beria connaît le sentiment qui anime ses troupes. Il sait qu’il peut s’appuyer sur elles davantage même que Staline sur l’armée Rouge. Alors pourquoi Beria ne laisserait-il pas Joseph Staline devenir le « brave oncle Joe » aux yeux du monde occidental devenu si excité par tout ce qui arrive d’Union soviétique, depuis le caviar, la vodka et les bonnets d’astrakan pour les hommes, jusqu’aux fi chus de babouchka qui remplacent les chapeaux de dames, jusqu’aux hautes bottes russes que portent les élégantes de Londres, de Paris et de New York, jusqu’aux chansons russes devenues soudainement très populaires. On comprend que, face à ces grandes réalisations du commissaire Beria, des vétilles comme l’enlèvement d’écolières, de temps en temps, pour une demi-heure de plaisir sur un divan de son bureau, ne sont que broutilles. Staline, le « soleil des nations », ne se soucie pas de l’empêcher ou même de réprimander son disciple. Tout le monde a ses marottes et une personne qui travaille aussi dur et aussi efficacement pour le salut de l’URSS et de son leader, le grand camarade Staline, a bien droit à un peu de détente, non ?
Extrait de "Beria : Chef de la police secrète stalinienne" (Nouveau monde édition), 2013. Pour acheter ce livre, cliquez ici.

http://www.atlantico.fr/decryptage/academie-espionnage-pour-penetrer-maison-blanche-grandes-heures-guerre-froide-thaddeus-wittlin-722982.html#lFIi8qu3c46w7U2U.99 

lundi 8 avril 2013

Selon Der Spiegel, l'agent du Mossad Ben Zygier aurait trahis deux Libanais travaillant pour

L'affaire dite du prisonnier X pourrait commencer à voir un début d'explication. Le magazine allemand

Der Spiegel


affirme cette semaine que Ben Zygier avait trahi deux Libanais travaillant pour le Mossad

en donnant leurs noms au Hezbollah. Ce serait à cause de ce retournement inexplicable que Ben

Zygier aurait été arrêté par les Israéliens et placé en détention préventive au secret et dans le quartier

de haute sécurité de la prison de Ayalon.


(Kol Israël, le 26-03-2013)

jeudi 6 octobre 2011

Russie : l'arrestation d'un espion chinois rendue publique avant le déplacement de POUTINE à Pékin

Les services spéciaux russes ont annoncé mercredi 5 septembre l'arrestation d'un espion chinois. Selon le FSB, il a tenté d'obtenir des informations sur les missiles russes perfectionnés S-300. Cette affaire, qui date de l'année dernière, est rendue publique à moins d'une semaine de la visite en Chine du Premier ministre russe Vladimir Poutine. D’après le communiqué du FSB, l’homme agissait sous couvert de ses activités d’interprète.



C’est en accompagnant des délégations officielles qu’il a tenté d’obtenir des informations auprès de ses interlocuteurs. Selon les services secrets russes, l’espion présumé agissait pour le compte du ministère de la Sécurité de l'État chinois. Il était particulièrement intéressé par la documentation concernant les aspects techniques et l’entretien des systèmes des missiles S-300, des armes que la Chine avait achetées à la Russie l’année dernière.
Or, ce type de documents peut contenir des secrets d’État, dont la divulgation, selon le code pénal russe, est passible de vingt ans de camp. Le citoyen chinois a été arrêté il y a près d’un an en Russie, mais ce n’est qu’aujourd’hui que le FSB dévoile l’affaire, à moins d’une semaine de la visite officielle en Chine de Vladimir Poutine, et à un moment où les relations entre Moscou et Pékin en matière d'armements sont en train de tourner à l'avantage du second, selon un centre d'analyse indépendant.
D'après l'Institut international de recherches sur la paix de Stockholm, la Chine est de moins en moins dépendante des exportations d'armes russes. Certains y voient le fruit d'une intense activité d'espionnage. En début d’année, lors de la présentation d’un nouveau chasseur furtif chinois, des experts russes avaient affirmé que Pékin s'était largement inspiré de technologies volées, selon eux, à Moscou.

Source : RFI