Les services spéciaux russes ont annoncé mercredi 5 septembre l'arrestation d'un espion chinois. Selon le FSB, il a tenté d'obtenir des informations sur les missiles russes perfectionnés S-300. Cette affaire, qui date de l'année dernière, est rendue publique à moins d'une semaine de la visite en Chine du Premier ministre russe Vladimir Poutine. D’après le communiqué du FSB, l’homme agissait sous couvert de ses activités d’interprète.
C’est en accompagnant des délégations officielles qu’il a tenté d’obtenir des informations auprès de ses interlocuteurs. Selon les services secrets russes, l’espion présumé agissait pour le compte du ministère de la Sécurité de l'État chinois. Il était particulièrement intéressé par la documentation concernant les aspects techniques et l’entretien des systèmes des missiles S-300, des armes que la Chine avait achetées à la Russie l’année dernière.
C’est en accompagnant des délégations officielles qu’il a tenté d’obtenir des informations auprès de ses interlocuteurs. Selon les services secrets russes, l’espion présumé agissait pour le compte du ministère de la Sécurité de l'État chinois. Il était particulièrement intéressé par la documentation concernant les aspects techniques et l’entretien des systèmes des missiles S-300, des armes que la Chine avait achetées à la Russie l’année dernière.
Or, ce type de documents peut contenir des secrets d’État, dont la divulgation, selon le code pénal russe, est passible de vingt ans de camp. Le citoyen chinois a été arrêté il y a près d’un an en Russie, mais ce n’est qu’aujourd’hui que le FSB dévoile l’affaire, à moins d’une semaine de la visite officielle en Chine de Vladimir Poutine, et à un moment où les relations entre Moscou et Pékin en matière d'armements sont en train de tourner à l'avantage du second, selon un centre d'analyse indépendant.
D'après l'Institut international de recherches sur la paix de Stockholm, la Chine est de moins en moins dépendante des exportations d'armes russes. Certains y voient le fruit d'une intense activité d'espionnage. En début d’année, lors de la présentation d’un nouveau chasseur furtif chinois, des experts russes avaient affirmé que Pékin s'était largement inspiré de technologies volées, selon eux, à Moscou.
Source : RFI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire