Il s'agit de l'enquête sur les crimes commis fin 2010 durant les violents combats entre les pro-Gbagbo et les pro-Ouattara après l'élection présidentielle.
Le procureur de la Cour pénale internationale a été autorisé, lundi, à enquêter sur des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre en Côte d'Ivoire, des crimes, qui auraient été commis par le camp de l'ex-président Laurent Gbagbo et le camp du président Alassane Ouattara, lors des violences qui ont suivies la présidentielle de novembre 2010.
C'est le procureur Luis Moreno-Ocampo, qui avait formulé cette demande, fin juin.
Plus de 3000 personnes ont été tuées lors des violences qui ont suivi le refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir, après le scrutin.
D'après les juges de la CPI, des attaques ont été commises par les forces pro-Gbagbo contre la population civile à Abdijan et dans l'ouest du pays.
Ils estiment que les forces pro-Ouattara ont mené des attaques contre la population civile, notamment dans l'ouest du pays, en mars 2011.
Quelles sont les réactions en Côte d'Ivoire?
Le gouvernement du président Ouattara a salué la décision de la CPI. Alassane Ouattara, qui a prêté serment en mai dernier, avait déjà officiellement demandé à la CPI d'enquêter sur les exactions commises par les deux parties pendant la crise post-électorale.
Pour sa part, le porte-parole du président déchu, Laurent Gbagbo, a exprimé, lundi, sa "suspicion" sur la CPI, la jugeant sous influence du chef d'Etat Alassane Ouattara et de la France.
Le procureur de la Cour pénale internationale a été autorisé, lundi, à enquêter sur des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre en Côte d'Ivoire, des crimes, qui auraient été commis par le camp de l'ex-président Laurent Gbagbo et le camp du président Alassane Ouattara, lors des violences qui ont suivies la présidentielle de novembre 2010.
C'est le procureur Luis Moreno-Ocampo, qui avait formulé cette demande, fin juin.
Plus de 3000 personnes ont été tuées lors des violences qui ont suivi le refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir, après le scrutin.
D'après les juges de la CPI, des attaques ont été commises par les forces pro-Gbagbo contre la population civile à Abdijan et dans l'ouest du pays.
Ils estiment que les forces pro-Ouattara ont mené des attaques contre la population civile, notamment dans l'ouest du pays, en mars 2011.
Quelles sont les réactions en Côte d'Ivoire?
Le gouvernement du président Ouattara a salué la décision de la CPI. Alassane Ouattara, qui a prêté serment en mai dernier, avait déjà officiellement demandé à la CPI d'enquêter sur les exactions commises par les deux parties pendant la crise post-électorale.
Pour sa part, le porte-parole du président déchu, Laurent Gbagbo, a exprimé, lundi, sa "suspicion" sur la CPI, la jugeant sous influence du chef d'Etat Alassane Ouattara et de la France.
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