Pendant combien de temps les medias à la botte du Nouvel Ordre Mondial vont-ils encore nous mener en bateau dans l’affaire libyenne ? Comme ces lignes sont écrites, cela fait sept mois que trois des principales aviations militaires du monde bombardent sans discontinuer un pays de 6 millions d’habitants, pris en otage par un milliard d’habitants, représentés par l’Europe, les États-Unis et une dizaine de pays arabes.
Des milliers de civils ont été tués et blessés dans ces bombardements, des villes ont été en partie rasées, une économie opulente défoncée en quelques semaines. Alors que 80 à 90 % du pays est entre les mains des troupes et des tribus fidèles à Kadhafi, les menteurs homologués, qui s’expriment sous la protection des Rafales, continuent à se proclamer maîtres du territoire.
La Libye serait donc dirigée par les guignols à la solde de ces pays, reconnus sous l’appellation de CNT (Conseil National de Transition), dont les membres se sont tranquillement auto-désignés.
En sa partie civile il serait composé d’anciens acolytes de Kadhafi qui, tous, à un moment ou à un autre, lui ont été soumis et l’ont quitté lorsque leur intérêt n’y trouva plus son compte. En sa partie militaire les seules troupes efficaces sont celles qui, sous le vocable d’Al Qaïda, combattirent les Occidentaux en Irak et en Afghanistan. Ce qui n’empêcha pas qu’elles aient été entraînées, financées et armées par la CIA, les Services Spéciaux français et le MI6 britannique, n’ayant pas renoncé, et le proclamant, à instaurer en Libye une théocratie islamique.
Depuis le 22 septembre NSNBC, le site internet du Dr Christof Lehmann, psychologue, blogger et activiste pacifiste, relate dans l’indifférence du media obèse qui continue imperturbablement à prétendre que les “rebelles” se sont emparés de la Libye, la déroute de ces derniers, en dépit de la recrudescence des bombardements de l’Otan.
La nouvelle stratégie mise en place par Mouammar Kadhafi, en effet, porterait ses fruits. Les tribus qui lui sont restées fidèles sont plus que jamais décidées à se débarrasser des mercenaires de l’Otan. De nombreux alliés se sont joints à eux, peu soucieux de voir arriver dans cette région, assoiffés de pétrole, les États- Unis, la France, la Grande-Bretagne. Parmi ceux-ci on trouve des tribus nomades venues d’Algérie, de Tunisie, du Tchad, du Niger, d’Égypte, quelques 20 000 Touaregs et un contingent du parti Ba’ath irakien emmené par le président de celui-ci, le général Izzat Ibrahim al Douri, ancien vice-président irakien et vieux compagnon de Saddam Hussein.
Dès le 22 septembre Lehmann annonçait la présence de drapeaux verts — kadhafistes— à Tripoli, Benghazi ainsi que dans de nombreuses villes de Cyrénaïque, pourtant la première région, nous avait-on annoncé, à être tombée aux mains des “révolutionnaires”. Le 26 septembre, toujours ignorées des media, les troupes loyalistes pénétraient dans Derna où les terroristes qui combattent les Américains en Irak sous la couverture d’Al Qaïda recrutaient leurs plus forts contingents étrangers. Les drapeaux verts y refaisaient leur apparition. Or les populations occidentales chloroformées par les grands medias enchaînés en étaient restées à la prise de Syrte et de Bani Whalid par les nouveaux maîtres de Tripoli.
Pourtant lorsque ces lignes sont écrites, cela fait quinze jours que les gazettes annoncent l’investissement de ces deux villes, stratégiques pour les kadhafistes, et la capture imminente de leur chef. La vérité est qu’elles sont l’objet d’un blocus féroce et de bombardements incessants par l’aviation de l’Otan qui les ont en partie détruites et ont fait des centaines de victimes civiles. (On peut voir sur Internet, une courte vidéo montrant l’explosion dans la ville de Syrte d’une bombe à fragmentation lancée par un avion de l’Otan. Avec en arrière-plan/son des hurlements d’enfants terrorisés. Bien entendu les bonnes consciences ne manqueront pas de clamer qu’il s’agit d’un montage des kadhafistes.
Source : Rivarol
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