Une résolution de l'ONU "n'améliorerait pas" la situation en Syrie, a affirmé Pékin, peu après avoir usé de son droit de veto au Conseil de sécurité contre un projet de texte menaçant le régime syrien de "mesures ciblées" pour sa répression sanglante des manifestations. "Des pays ont présenté un projet de résolution pour faire pression de façon aveugle et même menacer de sanctions la Syrie. Cela n'aiderait pas à améliorer la situation", a déclaré dans un communiqué Ma Zhaoxu, porte-parole de la diplomatie chinoise.
La Chine et la Russie ont opposé leur veto et de ce fait torpillé ce projet de résolution des pays occidentaux. Neuf pays ont voté pour la résolution, la Russie et la Chine, deux membres permanents du Conseil, votant contre. L'Afrique du Sud, l'Inde, le Brésil et le Liban se sont abstenus. "Les Etats-Unis sont furieux du fait que ce Conseil ait complètement échoué" dans sa tentative de traiter "un défi moral urgent et une menace croissante à la paix régionale", a déclaré l'ambassadrice américaine Susan Rice. Elle a implicitement condamné Moscou et Pékin qui, a-t-elle dit, "préfèreraient vendre des armes au régime syrien".
Le veto russe et chinois "est une expression de mépris pour les aspirations légitimes qui s’expriment courageusement en Syrie depuis cinq mois. C’est un rejet de ce formidable mouvement en faveur de la liberté et de la démocratie qu’est le Printemps arabe", a estimé de son côté l'ambassadeur de France à l'ONU, Gérard Araud.
Entre-temps, la répression en Syrie, qui a fait selon l'ONU plus de 2.700 morts depuis la mi-mars, s'est poursuivie: onze nouvelles victimes ont été recensées mardi, dont six à Homs (centre) et deux dans le nord-ouest du pays, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
La Chine et la Russie ont opposé leur veto et de ce fait torpillé ce projet de résolution des pays occidentaux. Neuf pays ont voté pour la résolution, la Russie et la Chine, deux membres permanents du Conseil, votant contre. L'Afrique du Sud, l'Inde, le Brésil et le Liban se sont abstenus. "Les Etats-Unis sont furieux du fait que ce Conseil ait complètement échoué" dans sa tentative de traiter "un défi moral urgent et une menace croissante à la paix régionale", a déclaré l'ambassadrice américaine Susan Rice. Elle a implicitement condamné Moscou et Pékin qui, a-t-elle dit, "préfèreraient vendre des armes au régime syrien".
Le veto russe et chinois "est une expression de mépris pour les aspirations légitimes qui s’expriment courageusement en Syrie depuis cinq mois. C’est un rejet de ce formidable mouvement en faveur de la liberté et de la démocratie qu’est le Printemps arabe", a estimé de son côté l'ambassadeur de France à l'ONU, Gérard Araud.
Entre-temps, la répression en Syrie, qui a fait selon l'ONU plus de 2.700 morts depuis la mi-mars, s'est poursuivie: onze nouvelles victimes ont été recensées mardi, dont six à Homs (centre) et deux dans le nord-ouest du pays, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
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