Le Figaro s’intéresse à ces jeunes et moins jeunes qui cherchent à partir en Irak ou en Syrie pour rejoindre les milices chrétiennes et combattre l’Etat islamique :
Ces « croisés », encore peu nombreux, sont-ils le miroir inversé des jeunes djihadistes partis combattre dans les rangs de Daech? Sans les mettre sur le même plan, Myriam Benraad, chercheuse à Sciences-Po et à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (IREMAM), parle de « symétrie ». « Il existe une sacralisation du combat des deux côtés. On assiste à une professionnalisation de la réponse à l’État islamique, explique la chercheuse dans Le Parisien. Ils partent rejouer l’Histoire, c’est une grande aventure au nom de la religion, ils assument l’esprit de croisade ». Pour Mathieu Guidère, spécialiste des groupes islamistes armés, «le simple fait qu’ils basculent dans la violence est un signe de radicalisation, quelle que soit la justification derrière», explique l’universitaire qui se dit opposé à tout départ de combattants étrangers vers la Syrie ou l’Irak. « Nous avons une armée, un gouvernement, nous ne sommes pas dans un État féodal », tient-il à rappeler, craignant que le phénomène s’amplifie dans les mois à venir. Selon lui, une dizaine de Français seraient déjà sur place.
Mathieu Guidere (photo ci-contre), de son vrai nom Moez Kouider, est un islamiste tunisien proche d’Ennahdha, précepteur du propre fils de l’ancien souverain qatari Hamad Ben Khalifa al Thani à l’Ecole Saint Cyr, présenté dans le passé par I>Télé comme simple « spécialiste du terrorisme ». I>Télé où, lors de la prise d’otages islamiste de Sydney, il accusait sans rire « l’extrême-droite », provoquant la gêne sur le plateau de la chaîne. Il est étonnant que même Le Figaro lui donne le titre de « spécialiste » alors qu’il s’agit d’un militant…
Source : Nouvelles de France
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