Sources : www.noterror.eu
Le moins que l’on puisse dire est que la situation militaire de la rébellion syrienne est loin d’être favorable.
Subissant une double offensive de la part de l’armée régulière au Nord et au Sud du pays, les groupes djihadistes ont de plus perdu en quelques jours un grand nombre de leurs chefs militaires, éliminés dans des frappes aériennes de l’armée syrienne qui semble être redoutablement informée sur les faits et gestes des chefs djihadistes.
Ainsi le 10 mars, un raid a frappé une réunion de divers groupes rebelles à al-Fatiane, dans le gouvernorat de Quneitra. Raid au cours duquel aurait été tué… un officier israélien, si l’on en croit du moins certaines agences de presse moyen-orientales.
Notons néanmoins que ce même jour, l’armée israélienne a reconnu la perte d’un militaire qui aurait été touché « par des tirs » dans la partie occupée du Golan…
Selon certaines informations, l’officier en question était présent en tant qu’officier spécialisé en communications. Il aurait déjà eu des contacts, depuis des mois, avec les rebelles afin de les aider à utiliser les moyens de télécoms modernes.
Selon d’autres sources, un officier jordanien était également présent mais on ne connaît pas son sort.
On savait que certains rebelles syriens étaient soignés en Israël. On avait vu des photos de conversations amicales entre rebelles et soldats de Tsahal dans le Golan. Mais on pouvait penser qu’il ne s’agissait que d’une volonté de ne pas se mettre à dos, des groupes armés proches de la frontière…
Mais si la présence de cet officier israélien en territoire syrien, au cœur d’une réunion de coordination de plusieurs groupes islamistes, se confirmait ; cela poserait de graves questions quant à la politique israélienne face aux groupes djihadistes et au jeu effectivement très dangereux que les autorités israéliennes jouent, y compris avec la sécurité de leur propre population.
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