La police américaine vient de faire une prise importante : elle a arrêté neuf résidents de Virginie du Nord accusés d’assister l’Etat islamique en faisant de la propagande sur les réseaux sociaux afin de recruter des sympathisants.
Le centre de renseignement régional de Virginie a publié le profil des jihadistes, et ce qui frappe est que ce sont toutes des personnes parfaitement intégrées à la société américaine, mais qui ont préféré la voie de l’islam et du terrorisme plutôt que celle de la liberté.
Parmi eux, un officier de police, un employé de Starbucks, des soldats de l’armée américaine, des employés de banque et un chauffeur de taxi.
Quatre des neuf jihadistes ont passé l’équivalent du Bac au Lycée de Virginie, dont un avec la mention très bien. Deux ont été à l’université.
Autrement dit, ils avaient tous l’opportunité, en raison de leur éducation, de réussir dans la vie en tant qu’Américains, mais ils ont préféré la voie du jihad et du terrorisme, dont ils sont coupables d’avoir tenté d’organiser des opérations via Twitter, Facebook, Skype, et WhatsApp, ainsi que des téléphones prépayés.
Le Washington Times s’est procuré la liste des jihadistes :
- Ali Shukir Amin. Il a plaidé coupable d’avoir soutenu l’Etat islamique et a été condamné à 136 mois de prison. Brillant étudiant au lycée Osbourn Park High School, Amin tenait un blog pro-Etat islamique, avait un compte Twitter où il expliquait comment se servir de bitcoin pour cacher des transferts d’argent vers la Syrie et comment partir y mener le jihad.
- Reza Niknejad. Egalement étudiant à Osbourn Park, il était inscrit à l’université du Northern Virginia Community College. Grâce à Amin, Niknejad est parti combattre en Syrie en 2015. Il a été condamné par contumace.
- Heather Coffman. Elle a plaidé coupable d’avoir menti concernant son implication dans le terrorisme international, et a été condamnée à 54 mois de prison. Elle s’était enrôlée dans l’armée, mais a été révoquée au bout de 4 mois, puis elle a travaillé comme vendeuse. Elle avait de multiples comptes Facebook où elle promouvait l’Etat islamique et le terrorisme, et mettait en contact ses contacts terroristes avec des recrues potentielles.
- Joseph Hassan Farrokh. Il a plaidé coupable d’avoir tenté d’apporter un soutien matériel à l’Etat islamique et a été condamné à 102 mois de prison. Il a donné 600 $ à un ami pour qu’il se rende en Syrie et a tenté de devenir un combattant pour l’Etat islamique.
- Mahmound Amin Mohamed Elhassan. Il a plaidé coupable en octobre 2016 pour avoir aidé Farrokh et a menti concernant son implication dans le terrorisme. Il soutenait ouvertement l’Etat islamique et la violence pour l’islam. Il avait étudié à la Northern Virginia Community College et travaillait à Starbucks.
- Mohamad Jamal Khweis. Il a été arrêté en Turquie alors qu’il aidait l’Etat islamique. Son procès a débuté en avril. Il était diplômé de l’Edison High School et travaillait pour deux banques et les hôtels Highgate. Il s’est rendu en Syrie en 2015 pour devenir jihadiste, puis il a eu des hésitations et s’est échappé.
- Mohammad Bilor Jalloh. Il a plaidé coupable en octobre d’avoir tenté d’aider l’Etat islamique. Il a servi comme ingénieur combattant dans la garde nationale de Virginie, et a travaillé pour des sociétés de conseil. Il s’est rendu en Afrique et a rencontré des membres de l’Etat islamique et a tenté d’acheter des armes pour commettre un massacre du type Fort Hood.
- Haris Qatar. Lui aussi a plaidé coupable d’avoir tenté d’aider l’Etat islamique. Etudiant à l’université Northern Virginia Community College, il travaillait à la banque Wells Fargo. Il a créé 60 comptes Twitter où il diffusait de la propagande pour l’Etat islamique. Il préparait une vidéo pour encourager les candidats à commettre des attentats de type « loup solitaire » dans la région de Washington.
- Nicholas Young. 36 ans, le plus vieux des neuf jihadistes, a été accusé d’avoir aidé l’Etat islamique, mais n’a pas eu de procès. Diplômé de la West Potomac High School, il était officier de police. Il est accusé d’avoir stocké des armes à son domicile. Selon les renseignements, il s’est rendu en Libye et a conseillé des sympathisants de l’Etat islamique sur les différentes façons de déjouer les surveillances de la police.
Robert Maginnis, un militaire en retraite, chercheur sur les islamistes de Virginie du nord et en contact avec les services de police explique que :
« Notre société ouverte et les écoles politiquement correctes font que les policiers hésitent à poursuivre sérieusement les jeunes candidats au jihad. »
Il ajoute que les policiers « doivent faire face à de nombreux défis de la part des islamistes qui s’activent dans l’ombre de notre société ouverte. Il s’agit essentiellement de jeunes hommes musulmans qui sont devenus radicaux soit grâce aux imams des milliers de mosquées d’Amérique, soit à l’école, soit sur internet, en fréquentant des sites qui diffusent la haine de l’Occident et des chrétiens. »
© Alain Leger
Apparemment, comme l’Europe, les États-Unis ne peuvent plus y échapper, les musulmans sont trop bien infiltrés. Trump n’y pourra rien faire à moins de les foutre tous dehors. Il est impossible de les mater, de les mettre au pas car ils feront semblant de se soumettre, ils sont musulmans avant toute chose, même avant leur propre vie. Face aux crédules Américains pacifistes et tolérants, les musulmans utiliseront tous les moyens, y compris la falsification et l’asservissement, pour miner la société. Quel gâchis… En utilisant ses seules moyens, la démocratie n’a aucune chance…
Ce qui m’épate c’est que cela étonne.
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