mercredi 26 avril 2017
mardi 25 avril 2017
Quand la lettre du coran tue, par Hélios d’Alexandrie
En Égypte, le Dimanche des rameaux, plus de quarante chrétiens, femmes, hommes et enfants ont été offerts en holocauste au dieu de l’islam. Allah se réjouit des flaques de sang, des lambeaux de chair et des corps déchiquetés par les bombes humaines. « Tuez les partout où vous les trouverez… » telle est l’injonction qu’il a prononcée de sa propre bouche, et qui a été pieusement transcrite dans ce fameux verset dit de l’épée. Parole sacrée entre toutes, valable pour tous les temps et tous les lieux, elle a désigné les ennemis d’Allah, ces chrétiens égyptiens priant en Église, que rien ne distingue des centaines de millions d’infidèles, qui à travers les siècles ont été pieusement immolés au cri d’Allah Akbar.
L’islam ! Cette religion inhumaine, dressée sur une montagne de deux cent soixante-dix millions de cadavres
Avec cet article criant de vérité, Père Henri Boulad ne déroge ni à son habitude ni à sa réputation : il fait voler en éclats un tabou soigneusement enfoui sous d’épaisses couches géologiques de rectitude politique, de lâchetés, de mensonges et de trahisons. Son acte d’accusation ne s’embarrasse pas de détours ni de précautions oratoires, il va droit au but et désigne le coupable, le seul, celui par qui tout le mal arrive, l’islam ! Cette religion inhumaine, dressée sur une montagne de deux cent soixante-dix millions de cadavres, et dont la soif de sang n’a d’égal que son obsession d’étouffer toutes les manifestations du génie humain.
L’islam est coupable mais il s’est entouré partout de nombreux complices et auxiliaires ; leur cheval de bataille c’est le mensonge sous toutes ses formes. Mentir sur la nature conflictuelle et violente de l’islam, sur sa nuisance au quotidien, sur ses crimes passés et présents, sur son hostilité congénitale, sur la haine dont il abreuve ses adeptes les plus observants, sur ses échecs historiques dans tous les domaines, sur ses projets de domination de la civilisation occidentale, etc. Le mensonge est l’ingrédient essentiel sans lequel la tyrannie de l’islam ne peut être établie.
Les esprits programmés par l’islam sont irrémédiablement détraqués et corrompus, la réalité n’a plus de prise sur eux
Mais la pire des tyrannies est celle que l’islam exerce sur les esprits. Elle transforme des êtres humains, des hommes jeunes et moins jeunes, des femmes et même des enfants en combattants voués corps et âmes à sa cause. Les esprits programmés par l’islam sont irrémédiablement détraqués et corrompus, la réalité n’a plus de prise sur eux, leur éthique naturelle se volatilise, leur humanité se décompose. C’est ainsi qu’ils deviennent les instruments volontaires du projet de conquête de l’islam, prêts à tuer et à mourir en échange du paradis.
Quand l’apôtre Saint-Paul a dit: « la lettre tue », il faisait œuvre de prophète. Il anticipait alors le coran et les fleuves de sang répandus à l’instigation de ses versets. La lettre du coran a tué sans mesure, elle continue de tuer sans restriction, et elle continuera de tuer encore et encore tant que son empire sur les esprits ne sera pas aboli.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hélios d’Alexandrie
L’islam a des alliés puissants et inconscients dans la masse des braves, mais naïfs Occidentaux, cette frange bien-pensante de nos sociétés, qui se mettent en quatre pour protéger leurs chers principes de liberté de religion et de tolérance. Et l’Eglise participe de manière irresponsable à cette duperie pro-islam, au nom de cette vaste blague qu’est le dialogue inter-confessionnel islamo-chrétien.
C’est en tuant et en se faisant tuer au combat que le musulman observant se mérite le salut; il s’agit en fait d’un acte de foi, et on réalise par là que le jihad violent dans le sentier d’Allah est le témoignage le plus crédible de la foi islamique.
C’est en tuant et en se faisant tuer au combat que le musulman observant se mérite le salut; il s’agit en fait d’un acte de foi, et on réalise par là que le jihad violent dans le sentier d’Allah est le témoignage le plus crédible de la foi islamique.
Les Français se sabordent
A l’issue d’une campagne électorale très agitée, les Français ont sélectionné Emmanuel Macron (soutenu par les centre-villes) et Marine Le Pen (soutenue par les banlieues et les campagnes) pour le second tour de l’élection présidentielle.
D’ores et déjà presque tous les candidats vaincus, à l’exception de Jean-Luc Mélenchon —et ce n’est pas un hasard—, ont appelé à soutenir Macron qui devrait donc être facilement élu.
Les deux grands partis historiques qui ont gouverné la France depuis les débuts de la V° République, Les Républicains (ex-Gaullistes) et le Parti socialiste (ex-Jaurésiens) sont battus. Tandis qu’un nouveau venu, En Marche ! (surtout présent à l’Ouest d’une ligne Le Havre-Marseille) , arrive sur la première place du podium face au Front national (implanté à l’Est de cette ligne).
Y a-t-il un candidat du fascisme ?
Dans l’Histoire de la France, ce n’est pas la première fois que ce clivage s’impose : d’un côté, un partisan de l’alliance avec ce qui paraît être la plus grande puissance du moment (les États-Unis), de l’autre, un mouvement en quête d’indépendance nationale ; d’un côté, la totalité de la classe dirigeante, sans exception notable, de l’autre, un parti fait de bric et de broc, composé massivement de prolétaires, dont les deux-tiers proviennent de la droite et un tiers de la gauche.
À l’évidence, le futur président français sera donc M. Macron ; un homme, issu de la Banque Rothschild & Cie, soutenu dès à présent par la totalité des chefs d’entreprises du CAC40.
Or, n’en déplaise à nos préjugés, l’unanimité des puissances d’argent est la caractéristique fondamentale des partis fascistes.
Cette unanimité du Grand capital s’accompagne toujours d’une unité de la Nation qui gomme les différences. Pour être égaux, il faut devenir identiques. C’est ce que le président Hollande avait amorcé avec la loi du « Mariage pour tous », en 2012-13. Présentée comme établissant l’égalité entre les citoyens quelle que soit leur orientation sexuelle, elle posait de facto que les besoins des couples avec enfants sont les mêmes que ceux des couples gays. Il existait pourtant bien d’autres solutions plus intelligentes. L’opposition à cette loi suscita de très importantes manifestations, mais malheureusement sans porter aucune autre proposition et parfois mêlée à des slogans homophobes.
Identiquement, l’attentat contre Charlie-Hebdo fut célébré au son de « Je suis Charlie ! », et des citoyens osant affirmer « ne pas être Charlie » furent poursuivis en Justice.
Il est désolant que les Français ne réagissent ni devant l’unanimité du Grand Capital, ni face aux injonctions de recourir aux mêmes dispositifs juridiques et de professer les mêmes slogans. Au contraire, ils persistent à considérer comme « fasciste » le Front national actuel sans autre argument que son lointain passé.
Peut-on résister au candidat du fascisme ?
Les Français pensent majoritairement qu’Emmanuel Macron sera un président à la Sarkozy et à la Hollande, un homme qui poursuivra leur politique. Ils s’attendent donc à voir leur pays décliner encore et encore. Ils acceptent cette malédiction croyant ainsi évacuer la menace de l’extrême droite.
Beaucoup se souviennent qu’à sa création le Front national rassemblait les perdants de la Seconde Guerre mondiale et de la politique socialiste de colonisation de l’Algérie. Ils se focalisent sur les figures de quelques Collaborateurs avec l’Occupant nazi sans voir que le Front national d’aujourd’hui n’a absolument rien en commun avec ces gens-là. Ils persistent à tenir pour responsable du drame algérien le sous-lieutenant Jean-Marie Le Pen (le père de Marine) et à exonérer de leurs responsabilités les dirigeants socialistes de l’époque, particulièrement leur terrible ministre de l’Intérieur, François Mitterrand.
Nul ne se souvient qu’en 1940, c’est un ministre fasciste, le général Charles De Gaulle, qui refusa l’armistice de la honte avec l’Allemagne nazie. Cet homme, dauphin officiel du maréchal Philippe Pétain (qui était le parrain de sa fille), se lança seul dans la Résistance. Luttant contre son éducation et ses préjugés, il rassembla lentement autour de lui, contre son ancien mentor, des Français de tous horizons pour défendre la République. Il s’adjoint une personnalité de gauche, Jean Moulin, qui, quelques années auparavant, avait secrètement détourné de l’argent du ministère de la Marine et trafiqué des armes pour soutenir les Républicains espagnols contre les fascistes.
Nul ne se souviens qu’un collègue de De Gaulle, Robert Schuman, apposa sa signature à l’armistice de la honte, puis, quelques années plus tard, fonda la Communauté économique européenne (actuelle Union européenne) ; une organisation supra-nationale imaginée sur le modèle nazi du « Nouvel Ordre européen », contre l’Union soviétique et aujourd’hui contre la Russie.
Le modèle Obama-Clinton
Emmanuel Macron a reçu l’appui de l’ancien président états-unien Barack Obama. Il a réuni une équipe de politique étrangère composée des principaux diplomates néo-conservateurs et ne fait pas mystère de soutenir la politique extérieure des Démocrates US.
Barack Obama, s’il a présenté sa politique extérieure avec une rhétorique diamétralement opposée à celle de son prédécesseur, le Républicain George W. Bush, a dans la pratique marché en tous points dans ses pas. Les deux hommes ont successivement conduit le même plan de destruction des sociétés du Moyen-Orient élargi qui a déjà fait plus de 3 millions de morts. Emmanuel Macron soutient cette politique bien que l’on ne sache pas encore s’il entend la justifier par la « démocratisation » ou par la « révolution spontanée ».
Si lors de l’élection US, Hillary Clinton a été battue, Emmanuel Macron devrait être élu en France.
Rien ne prouve que Marine Le Pen sera capable de jouer le rôle de Charles De Gaulle, mais trois choses sont prévisibles :
De même qu’en 1940, les Britanniques, ravalant leur dégoût, accueillirent De Gaulle à Londres, de même aujourd’hui les Russes soutiendront Le Pen.
De même qu’en 1939, rares furent les communistes qui bravant les consignes de leur parti rejoignirent la Résistance, rares sont aujourd’hui les partisans de Jean-Luc Mélenchon qui franchiront le pas. Mais à partir de l’attaque nazie de l’URSS, c’est tout le Parti communiste qui soutint De Gaulle et forma la majorité de la Résistance. Il n’y a pas de doute que, dans les prochaines années, Mélenchon se battra aux côtés de Le Pen.
Emmanuel Macron ne comprendra jamais les hommes qui résistent à la domination de leur patrie. Il ne comprendra donc pas les peuples du « Moyen-Orient élargi » qui luttent pour leur indépendance réelle .
De même qu’en 1940, les Britanniques, ravalant leur dégoût, accueillirent De Gaulle à Londres, de même aujourd’hui les Russes soutiendront Le Pen.
De même qu’en 1939, rares furent les communistes qui bravant les consignes de leur parti rejoignirent la Résistance, rares sont aujourd’hui les partisans de Jean-Luc Mélenchon qui franchiront le pas. Mais à partir de l’attaque nazie de l’URSS, c’est tout le Parti communiste qui soutint De Gaulle et forma la majorité de la Résistance. Il n’y a pas de doute que, dans les prochaines années, Mélenchon se battra aux côtés de Le Pen.
Emmanuel Macron ne comprendra jamais les hommes qui résistent à la domination de leur patrie. Il ne comprendra donc pas les peuples du « Moyen-Orient élargi » qui luttent pour leur indépendance réelle .
Droits de l'homme à l'ONU
Après avoir nommé Faisal Bin Hassan Trad ambassadeur de l’Arabie saoudite au Conseil des droits de l'homme, voilà que les Nations-Unies intègrent le même régime salafiste dans leur leur Commission des droits des femmes.
Comme foutage de gueule, on ne peut mieux faire!
La preuve est faite, une fois encore, que ce bidule aux ramifications tentaculaires constituant le dernier refuge des politiciens grillés jusqu'au trognon n'est qu'une vaste fumisterie complètement nécrosée où les pétrodollars coulent à flots et où la corruption règne en maître
Car confier à l'Arabie saoudite, le pays le plus misogyne au monde où l'on décapite avec le sourire le premier délinquant venu, l'honneur de présider à la défense des droits des hommes comme des femmes relève tout à la fois de l'hypocrisie la plus sordide, de la provocation scandaleuse et du cynisme total.
Autant confier à un pyromane le poste de commandant des pompiers de Bruxelles, à Dutroux la direction de Child Focus, aux Femen le conduite de Sens commun, à Juncker la direction de la cellule contre la fraude fiscale, à Macron la défense des chômeurs, au Hamas la protection d'Israël ou à Moureaux la tête de la commission de déradicalisation à Molenbeek....
N'oubliez donc pas: le jour où l'on viendra encore vous les casser avec les droits de l'homme ou l'égalité des chances féminines, envoyez-les tou(te)s promener... à Riyad!
Jean Louis Donnay
Comme foutage de gueule, on ne peut mieux faire!
La preuve est faite, une fois encore, que ce bidule aux ramifications tentaculaires constituant le dernier refuge des politiciens grillés jusqu'au trognon n'est qu'une vaste fumisterie complètement nécrosée où les pétrodollars coulent à flots et où la corruption règne en maître
Car confier à l'Arabie saoudite, le pays le plus misogyne au monde où l'on décapite avec le sourire le premier délinquant venu, l'honneur de présider à la défense des droits des hommes comme des femmes relève tout à la fois de l'hypocrisie la plus sordide, de la provocation scandaleuse et du cynisme total.
Autant confier à un pyromane le poste de commandant des pompiers de Bruxelles, à Dutroux la direction de Child Focus, aux Femen le conduite de Sens commun, à Juncker la direction de la cellule contre la fraude fiscale, à Macron la défense des chômeurs, au Hamas la protection d'Israël ou à Moureaux la tête de la commission de déradicalisation à Molenbeek....
N'oubliez donc pas: le jour où l'on viendra encore vous les casser avec les droits de l'homme ou l'égalité des chances féminines, envoyez-les tou(te)s promener... à Riyad!
Jean Louis Donnay
samedi 15 avril 2017
Afghanistan: au moins 90 jihadistes tués par la méga-bombe américaine
Les précédents bilans faisaient état de 36 morts parmi les membres de l’EI, dont un réseau de grottes et de tunnels a été frappé dans la province du Nangarhar par la plus puissante arme conventionnelle de l’armée américaine. Les forces afghanes épaulées par les Américains poursuivent simultanément les «opérations de nettoyage» dans la région, fief de l’EI dans le pays.
C’est la première fois que cette bombe hors-norme de près de 11 tonnes, la GBU-4/B3 surnommée «la mère de toutes les bombes», est utilisée. Le groupe EI a démenti vendredi via son organe de propagande Amaq avoir subi des pertes dans ce bombardement. Mais selon Esmail Shinwar, gouverneur du district de Achin, fief de l’EI dans la province, «au moins 92 combattants de Daech (acronyme arabe pour l’EI) ont été tués» par la bombe.
«Trois tunnels dans lesquels les combattants avaient pris position au moment de l’attaque ont été détruits» a-t-il précisé à l’AFP, ajoutant qu’il n’y avait aucune victime au sein de la population ou parmi les militaires. «Les civils avaient été informés au préalable et ont pu fuir la région», a-t-il affirmé. «En ce moment, les commandos afghans et les troupes étrangères conduisent une opération de nettoyage dans la zone».
Le porte-parole du gouverneur provincial, Attaullah Khogyani, a évoqué «90 combattants de Daech tués» et confirmé à l’AFP «une opération de nettoyage conduite avec succès».
Grand embrasement
«A la suite du bombardement, des repaires stratégiques de Daech et un complexe profond de tunnels ont été détruits» avait indiqué vendredi le ministère afghan de la Défense dans un communiqué citant un bilan de 36 tués. L’explosion de la méga-bombe a résonné des kilomètres à la ronde et provoqué un grand embrasement dans cette région montagneuse isolée.
Une vidéo publiée par l’armée américaine montre un panache de fumée s’élevant d’un terrain accidenté. Une source proche des insurgés afghans a indiqué à l’AFP sous couvert de l’anonymat que des habitants avaient senti le sol bouger «comme lors d’un tremblement de terre»; certains se sont même évanouis en raison de la puissance du souffle, selon cette source.
L’emploi de la bombe, conçue en 2002-2003 au début de la guerre en Irak, a été critiqué par certains dirigeants de la région. Mais le président afghan, Ashraf Ghani, l’a soutenu, de même que le commandant des forces américaines en Afghanistan, le général John Nicholson, pour qui «c’était la bonne arme contre la bonne cible».
Selon des observateurs dans la région, l’EI a installé ses bases à proximité des villages et habitations en particulier dans le district d’Achin, obligeant des milliers de familles à quitter la zone a indiqué le gouvernement afghan. Les combats s’étaient intensifiés ces dernières semaines pour tenter de déloger les jihadistes, appuyés par les forces américaines dont un soldat a été tué la semaine dernière.
Un porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, a condamné le bombardement en estimant dans un communiqué qu’éliminer Daech était «le travail des Afghans». Mais cette opération peut aussi servir d’avertissement aux insurgés afghans qui s’apprêtent à lancer leur offensive de printemps.
Corée du Nord: impressionnant show militaire et menace de riposte nucléaire
La Corée du Nord est prête à répondre par le nucléaire à toute attaque atomique, a mis en garde samedi le régime de Pyongyang, organisateur d'un défilé militaire géant destiné à montrer sa force. Le président américain Donald Trump, qui a envoyé vers la péninsule coréenne un groupe aéronaval articulé autour du porte-avions Carl Vinson, avait au préalable promis jeudi de "traiter" le "problème" nord-coréen. Le président américain Donald Trump, qui a envoyé vers la péninsule coréenne un groupe aéronaval articulé autour du porte-avions Carl Vinson, avait au préalable promis jeudi de "traiter" le "problème" nord-coréen.
S'exprimant avant une gigantesque parade militaire organisée à Pyongyang à l'occasion du 105e anniversaire de la naissance de Kim Il-Sung, le fondateur de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), le N.2 du régime a promis que son pays était "prêt à répondre à une guerre totale par une guerre totale".
"Nous sommes prêts à répliquer à toute attaque nucléaire par une attaque nucléaire à notre façon", a insisté Choe Ryong-Hae lors d'une cérémonie précédant la parade militaire.
Dans une déclaration diffusée vendredi par KCNA, l'agence de presse officielle de la Corée du Nord, l'armée nord-coréenne avait assuré que les bases américaines en Corée du Sud, "tout comme les quartiers-généraux du Mal", tels que la présidence sud-coréenne à Séoul, seraient "pulvérisés en quelques minutes" en cas de guerre.
Samedi, des dizaines de milliers de soldats des armées de Terre, de l'Air et de la Marine, ont défilé au pas de l'oie devant le dirigeant du régime nord-coréen, Kim Jong-Un. Ils avaient auparavant patienté pendant des heures dans des centaines de camions alignés le long des rives du Taedong, le fleuve qui traverse la capitale nord-coréenne.
Un défilé de chars a suivi précédant la présentation de 56 missiles de 10 types différents montés sur des semi-remorques.
Selon plusieurs observateurs, la Corée du Nord, dont le programme nucléaire est à l'origine de tensions internationales grandissantes, pourrait procéder prochainement à un nouveau tir de missile balistique, voire même à son sixième essai nucléaire, en dépit des interdits de la communauté internationale.
Selon des spécialistes militaires, certains des missiles présentés samedi semblaient plus longs que les engins nord-coréens existant, KN-08 ou KN-14. Il pourrait s'agir de nouveaux missiles balistiques intercontinentaux, a indiqué Chad O'Carroll, du média NK News spécialisé sur la Corée du Nord.
La Chine a estimé vendredi qu'un "conflit pouvait éclater à tout moment": quiconque en sera à l'origine "devra assumer une responsabilité historique et en payer le prix", a martelé le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, répétant que "le dialogue est la seule issue". Pékin souhaite coopérer avec Moscou pour "contribuer à apaiser au plus vite la situation" sur ce dossier, a-t-il également déclaré.
"Très inquiète", la Russie a de son côté appelé toutes les parties à la "retenue" et mis en garde contre "toute action qui pourrait être interprétée comme une provocation".
Selon les experts du site internet "38 North", spécialisé sur la Corée du Nord et qui s'appuie sur plusieurs images satellites récentes, le site d'essais nucléaires de Punggye-ri est "amorcé et prêt" à servir.
Pyongyang est sous le coup de nombreuses sanctions imposées par les Nations unies en raison de ses programmes nucléaires et balistiques et de son ambition de se doter d'un missile capable d'atteindre les Etats-Unis.
La Corée du Nord a déjà effectué cinq tests nucléaires, dont deux l'année dernière. Fin mars-début avril, la République populaire démocratique a effectué trois tirs de missiles balistiques vers la mer du Japon.
Jeudi, une semaine après avoir frappé de manière soudaine la Syrie accusée d'avoir utilisé une arme chimique, les Etats-Unis ont utilisé en Afghanistan la plus puissante bombe américaine non-nucléaire jamais larguée, surnommée "la mère de toutes les bombes".
Le largage de cette bombe, qui intervient au moment où les tensions sont exacerbées avec Pyongyang, a été largement interprété comme un signal adressé à la Corée du Nord.
Pékin plaide depuis plusieurs semaines pour une solution dite de "suspension contre suspension": Pyongyang doit interrompre ses activités nucléaires et balistiques et Washington ses exercices militaires conjoints avec la Corée du Sud, des manoeuvres annuelles considérées par le Nord comme une provocation.
Les Etats-Unis rejettent le plan chinois. Mais la Chine juge qu'il s'agit de "la seule option réalisable" et met Washington au défi d'avancer "une meilleure proposition".
Depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953), qui s'est achevée par un armistice plutôt qu'un accord de paix, Pyongyang assure avoir besoin de l'arme nucléaire pour se protéger d'une possible invasion américaine.
Belga
Brèves
Une mallette contenant des sources radioactives a été dérobée sur un chantier à Fourques, en France.
Le Pentagone met en cause le rapport d’Associated Press qui affirme que la Russie savait pour l’arme chimique.
Le Pentagone met en cause le rapport d’Associated Press qui affirme que la Russie savait pour l’arme chimique.
vendredi 14 avril 2017
lundi 10 avril 2017
« Avec Donald Trump, l'Amérique est à nouveau le gendarme du monde » Hadrien Desuin
En France, la presse ne tarit pas d'éloge sur la réaction ferme et rapide du Président américain. Hier comparé à Hitler, Trump est aujourd'hui présenté comme le nouveau Roosevelt. Un tel amateurisme dans l'analyse des relations internationales reste singulier.
En 2013, alors qu'une attaque chimique était à déplorer, dans des conditions équivalentes, Trump suppliait Obama de ne pas intervenir au nom des intérêts américains. Parce que la lutte contre les groupes djihadistes était la priorité des priorités. Et puis au cours de sa campagne, il a accusé Obama d'avoir été trop faible, d'avoir laissé tomber l'armée américaine. Lui n'aurait pas laissé Bachar Al-Assad franchir la «ligne rouge». Trump veut l'Amérique d'abord mais aussi l'Amérique à la première place. En ripostant brutalement, il répond à l'imaginaire collectif américain pour qui il y a désormais un Scheriff pour punir les criminels. Avec Trump, l'Amérique est à nouveau le gendarme du monde.
Les images brandies par Nikkie Halley, la nouvelle ambassadrice américaine à l'ONU, étaient en effet insoutenables (des images qu'il faudrait vérifier puisque aucun journaliste indépendant n'est présent dans la région d'Idlib; la zone est contrôlée par des filiales d'Al Qaeda). Trump a parlé de «justice» et de «nations civilisées, il n'est plus dans le calcul froid des rapports de force mais dans une vision internationale de l'émotion, de l'opinion et de la sanction morale. Il a été personnellement touché par les images.
On disait que Trump était un dangereux isolationniste, il pourrait bien se révéler un dangereux interventionniste.S'il s'isole de ses partenaires c'est pour frapper plus vite. La passivité satisfaite des européens ne peut que l'encourager dans cette voie.
En 2013, alors qu'une attaque chimique était à déplorer, dans des conditions équivalentes, Trump suppliait Obama de ne pas intervenir au nom des intérêts américains. Parce que la lutte contre les groupes djihadistes était la priorité des priorités. Et puis au cours de sa campagne, il a accusé Obama d'avoir été trop faible, d'avoir laissé tomber l'armée américaine. Lui n'aurait pas laissé Bachar Al-Assad franchir la «ligne rouge». Trump veut l'Amérique d'abord mais aussi l'Amérique à la première place. En ripostant brutalement, il répond à l'imaginaire collectif américain pour qui il y a désormais un Scheriff pour punir les criminels. Avec Trump, l'Amérique est à nouveau le gendarme du monde.
Les images brandies par Nikkie Halley, la nouvelle ambassadrice américaine à l'ONU, étaient en effet insoutenables (des images qu'il faudrait vérifier puisque aucun journaliste indépendant n'est présent dans la région d'Idlib; la zone est contrôlée par des filiales d'Al Qaeda). Trump a parlé de «justice» et de «nations civilisées, il n'est plus dans le calcul froid des rapports de force mais dans une vision internationale de l'émotion, de l'opinion et de la sanction morale. Il a été personnellement touché par les images.
On disait que Trump était un dangereux isolationniste, il pourrait bien se révéler un dangereux interventionniste.S'il s'isole de ses partenaires c'est pour frapper plus vite. La passivité satisfaite des européens ne peut que l'encourager dans cette voie.
Sa décision a en effet reçu un accueil positif...En particulier en Europe, où la diplomatie a laissé place à une synthèse entre l'émotion humanitaire et la discipline militaire. C'est tout juste si on demande une résolution de l'ONU pour régulariser la situation. L'adversaire s'est parfaitement saisi de cette faiblesse stratégique. Les «casques blancs» sont un bon exemple; ils opèrent sous le contrôle d'organisations djihadistes et jouent sans cesse sur la corde sentimentale de l'opinion occidentale, c'est redoutable.
On s'attendait à un rééquilibrage des relations américano-russes. Poutine et Trump y étaient tous deux disposés en 2016. Le président américain a progressivement changé d'avis. En particulier parce que son entourage de campagne a, peu à peu, laissé place à une administration républicaine nettement plus agressive vis-à-vis de la Russie. Sous la pression, le général Flynn a démissionné, Steve Bannon a été écarté du Conseil de la Sécurité nationale. Les généraux Mattis et McMaster ont pris de l'importance et ils ne sont pas pro-russes du tout. Les militaires ont la mainmise sur la conduite de la guerre. Les diplomates sont cantonnées aux négociations commerciales.
Les missiles tirés depuis les destroyers USS Ross et USS Porter ont détruit la base syrienne au moment où le président chinois Xi Jinping était reçu dans la résidence du Président américain en Floride. Ce n'est peut-être pas qu'une coïncidence. Le candidat américain n'avait pas de mots assez durs contre les chinois pendant sa campagne. Or Xi Jinping est reparti de West Palm Beach convaincu d'avoir noué une relation personnelle avec son homologue américain. Il est le premier chef d'Etat invité dans la résidence privée de Donald Trump. La symbolique est forte.
Poutine et Trump se sont simplement parlés au téléphone. La Chine pèse bien plus lourd que la Russie, elle n'est pas une puissance militaire très belliqueuse hors de ses frontières et elle détiendrait 2000 milliards de dollars de dette américaine. De quoi négocier.
La décision prise par Trump en Syrie aura des conséquences irrémédiables face à Poutine. Ce dernier est un calculateur sans affect. Mais il a une certaine fierté. Il n'est pas non plus homme à se plier devant la force militaire américaine, surtout en Syrie, une vieille alliée de la Russie depuis la guerre froide. Il faudra du temps pour recoller les morceaux. Avec toutes les conséquences que cela peut avoir avec l'Iran et d'autres alliés de la Russie dans la région.
En attendant, Daech et Al Qaeda se réjouissent des divisions entre américains et russes.
Poutine va rester seul à personnifier le réalisme.
On ne sait si les gaz ont été largués des avions ou s'il était au sol, ce qui expliquerait le choix de la cible et disculperait Assad.
Du reste la question n'est pas là.
La question est: Pourquoi en est-on là, et surtout quel avenir meilleur est possible.
Trump, qui s'est gagné bien des partisans en récusant l'aventure syrienne, ne peut pas effectuer un tel retournement sans répondre à ces question.
S'il fait chuter Assad et qu'il s'ensuit un désastre de type libyen, il aura contre lui ceux qui l'ont soutenu face à l'auteur de ce désatre, Hillary Clinton.
On ne sait si les gaz ont été largués des avions ou s'il était au sol, ce qui expliquerait le choix de la cible et disculperait Assad.
Du reste la question n'est pas là.
La question est: Pourquoi en est-on là, et surtout quel avenir meilleur est possible.
Trump, qui s'est gagné bien des partisans en récusant l'aventure syrienne, ne peut pas effectuer un tel retournement sans répondre à ces question.
S'il fait chuter Assad et qu'il s'ensuit un désastre de type libyen, il aura contre lui ceux qui l'ont soutenu face à l'auteur de ce désatre, Hillary Clinton.
Trump se met á dos Poutine et ne nous trompons pas la Chine va
suivre face á l'interventionnisme des US. Le bombardement US en Syrie a eu le "mérite" de montrer á la planète entière que pour Trump les codes internationaux il s'en fichait complètement et que la brutalité
pouvait atteindre tout le monde sans enquêtes et sans prévenir.
http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2017/04/10/31002-20170410ARTFIG00106-syrie-avec-donald-trump-l-amerique-est-a-nouveau-le-gendarme-du-monde.phpsuivre face á l'interventionnisme des US. Le bombardement US en Syrie a eu le "mérite" de montrer á la planète entière que pour Trump les codes internationaux il s'en fichait complètement et que la brutalité
pouvait atteindre tout le monde sans enquêtes et sans prévenir.
Attaque US en Syrie
Stupéfaite par l’ampleur de l’action états-unienne, la totalité des commentateurs conclut à un virage à 180° de l’administration Trump sur la question syrienne. La Maison-Blanche aurait enfin adopté la position de son opposition états-unienne et de ses alliés britanniques, français et allemands.
Des missiles de croisière états-uniens ont traversé sans encombre la zone contrôlée par la nouvelle arme russe permettant d’inhiber les communications et commandes de l’Otan. Selon le général Philip Breedlove, alors Suprême commandeur de l’Otan, cette arme a permis à la Russie de prendre l’avantage sur les États-Unis en matière de guerre conventionnelle. Elle aurait dû perturber les systèmes de guidage de ces missiles. Elle n’a pas fonctionné, soit que le Pentagone ait enfin trouvé une riposte technique, soit qu’elle ait été désactivée par la Russie.
La défense anti-aérienne syrienne comprend des S-300 contrôlés par l’armée arabe syrienne et des S-400 servis par l’armée russe. Ces armes sont supposées capables d’intercepter des missiles de croisière, bien que cette situation ne s’est à ce jour jamais présentée au combat. Il s’agit bien sûr d’armes au déclenchement automatique. Elles n’ont pas fonctionné non plus. Aucun missile anti-missile n’a été tiré, ni par l’armée russe, ni par l’armée syrienne.
Des missiles de croisière états-uniens ont traversé sans encombre la zone contrôlée par la nouvelle arme russe permettant d’inhiber les communications et commandes de l’Otan. Selon le général Philip Breedlove, alors Suprême commandeur de l’Otan, cette arme a permis à la Russie de prendre l’avantage sur les États-Unis en matière de guerre conventionnelle. Elle aurait dû perturber les systèmes de guidage de ces missiles. Elle n’a pas fonctionné, soit que le Pentagone ait enfin trouvé une riposte technique, soit qu’elle ait été désactivée par la Russie.
La défense anti-aérienne syrienne comprend des S-300 contrôlés par l’armée arabe syrienne et des S-400 servis par l’armée russe. Ces armes sont supposées capables d’intercepter des missiles de croisière, bien que cette situation ne s’est à ce jour jamais présentée au combat. Il s’agit bien sûr d’armes au déclenchement automatique. Elles n’ont pas fonctionné non plus. Aucun missile anti-missile n’a été tiré, ni par l’armée russe, ni par l’armée syrienne.
Lorsque les missiles de croisière états-uniens ont atteint leur cible, ils ont trouvé une base militaire quasi-vide, qui venait juste d’être évacuée. Ils auraient donc détruit le tarmac, des radars et des avions depuis longtemps hors d’usage, des hangars et des habitations. Ils ont cependant fait une douzaine de victimes, dont neuf sont décédées.
Alors qu’aucun missile de croisière n’a officiellement été égaré ou détruit, seuls 23 et non pas 59 ont frappé la base de Sha’irat.
Le président Trump tente depuis son accession à la Maison-Blanche de changer la politique de son pays, et de substituer des formes de coopération aux affrontements actuels. Sur la question du « Moyen-Orient élargi », il a pris position pour la « destruction » des organisations jihadistes (et non pas pour leur « réduction », comme l’évoquait son prédécesseur).
Au cours des derniers jours, il a reconnu la légitimité de la République arabe syrienne et donc le maintien au pouvoir du président démocratiquement élu Bachar el-Assad. Il a reçu le président égyptien, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, allié de la Syrie, et l’a félicité pour sa lutte contre les jihadistes. Il a rétabli un canal direct de communication entre Washington et Damas.
Le problème du président Trump était de convaincre ses alliés d’appliquer sa politique quel que soit l’investissement qu’ils aient pu dépenser pour renverser la République arabe syrienne.
Il est certes possible que le président Trump ait fait volte-face en trois jours à la simple vue d’une vidéo diffusée par YouTube, mais il est plus probable que son action militaire de ce matin s’inscrit dans la logique de son action diplomatique précédente.
En attaquant, le président Trump a satisfait son opposition qui ne pourra donc pas s’opposer à la suite des opérations. Hier, Hillary Clinton appelait à bombarder la Syrie en riposte à l’usage supposé d’armes chimiques.
Donald Trump a ordonné de tirer des missiles de croisière sur une base quasi-vide après en avoir informé la terre entière, dont la Russie et la Syrie.
Damas, en sacrifiant cette base et la vie de quelques hommes lui a donné l’autorité pour conduire une vaste action contre tous ceux qui emploient des armes chimiques. Or, à ce jour, les seuls utilisateurs de ces armes identifiés par les Nations unies sont : les jihadistes.
Daesh, également informé de l’attaque états-unienne (mais par ses commanditaires britanniques, français et allemands), a immédiatement lancé une attaque à Homs désormais privé de base aérienne.
Nous verrons dans les prochains jours comment Washington et ses alliés réagiront à l’avancée des jihadistes. Ce n’est qu’à ce moment là que nous saurons si la manœuvre de Donald Trump et le pari de Vladimir Poutine et de Bachar el-Assad fonctionneront.
vendredi 7 avril 2017
Bombardement des Etats-Unis en Syrie
59 missiles Tomahawks (Missiles Tomahawk d’attaque terrestre ou TLAM) ont été tirés depuis deux navires américains basés à l’est de la Méditerranée : le USS Porter et le USS Ross.
La base aérienne a été presque totalement détruite, et le dépôt d’armes chimiques voisin a été soigneusement évité pour ne pas provoquer un désastre. (Bizarre car les armes chimiques syriennes ont été enlevées par l'ONU en 2014).
Les frappes ont permis de détruire des hangars, des stocks de carburant, un centre logistique, des bunkers de stockage de munitions, des systèmes de défense anti-aériens, des radars, des pistes de décollage.
L’armée américaine a prévenu l’armée russe par des canaux diplomatiques directs avant l’attaque, en partie pour éviter que des soldats russes ne se trouvent sur la base. L’armée israélienne a également été prévenue, et probablement d’autres armées des pays voisins.
Le Président Trump a déclaré que le monde avancé ne pouvait pas tolérer les atrocités commises par Assad. Ce fou dangereux a lancé une attaque chimique au gaz sarin sur des hommes, des femmes, des enfants et même des bébés qui sont morts dans des souffrances horribles. Quelles preuves lui a-t-on présentées ? L'enquête n'a pas encore débuté!
Le Pentagone, dans un communiqué publié il y a deux heures, a indiqué :
« Cette frappe est une réponse proportionnée contre l’acte abominable d’Assad. La base de Shayrat a été utilisée pour stocker des armes chimiques [JPG : souvenez-vous qu’Obama, ce clown, avait pompeusement annoncé qu’Assad avait obéi à ses ordres et avait livré l’ensemble de ses armes chimiques aux Russes] et des avions militaires. Les services de renseignement américains avaient établi que l’attaque chimique déclenchée le 4 avril par Assad était partie de cette basse aérienne de Shayrat. La frappe aérienne a eu pour but de décourager le régime d’utiliser de nouveau l’arme chimique. »
Au-delà du communiqué du Pentagone, la réponse de Trump à Assad envoie un message clair à la Syrie, à la Chine, à la Russie et à la Corée du Nord, et je crois qu’il est le bon. Notons qu’il répond également à un nouveau regroupement des pays arabes qui ont senti en Trump l’allié sûr contre le danger iranien.
La Russie vient de demander une réunion d’urgence du Conseil de sécurité, et a déclaré dans un communiqué que cette frappe n’est qu’une distraction des morts provoquées par les Etats-Unis en Irak, une violation des lois internationales, et qu’elle détériore sérieusement les relations entre les Etats-Unis et la Russie.
Les Démocrates et médias qui depuis 5 mois diffusent le hoax que Poutine a aidé Trump a être élu viennent subitement de recevoir 59 missiles Tomahawks de rappel à la réalité !
- Le ministre australien de la Défense vient de déclarer : Nous soutenons la frappe « hautement ciblée » des Etats-Unis en Syrie.
- L’Arabie saoudite vient de diffuser un message de « soutien total à cette frappe américaine contre la Syrie ».
- L’armée israélienne a été prévenue que l’attaque allait être déclenchée, et le président et le Premier ministre ont apporté leur soutien total aux décisions américaines.
- La Première ministre britannique a annoncé son « plein soutien » aux frappes américaines.
- La Turquie a déclaré que les frappes américaines sont « positives ».
Notons aussi que la situation en Syrie est extrêmement complexe : Ce n’est pas une guerre où le bien et le mal s’affrontent, mais où le mal affronte le mal, et Obama porte une responsabilité extrêmement lourde dans le demi-million de morts, et particulièrement dans la dernière attaque chimique : il avait tracé une ligne rouge à ne pas dépasser par Assad, et lorsqu’Assad l’avait dépassée en utilisant l’arme chimique contre des civils, le flamboyant Obama avait été tout péteux et n’avait rien fait.
La crise des migrants va prendre un nouveau tournant.
Les réactions de l’Iran, de la Syrie, du Hezbollah, de la Turquie et de la Russie dans les heures qui viennent vont sans doute façonner la suite.
Le problème, c’est que les demandes de l’enquête à l’ONU ont été systématiquement bloqué par les Russes. Selon eux, il est inacceptable de demander aux syriens leur coopération pour faire la lumière sur ce qu’il s’est passé ce mardi. Donc devant l’inaction de l’ONU et son incapacité à condamner un acte odieux, le président TRUMP à montrer les dents à son homologue russe.
Le rapport de force change.
Le rapport de force change.
« Rappellez vous des armes de destruction massives en Irak le culot des américains devant l’onu ».
Il se pourrait que l’Iran (très probablement), ou Assad (certainement), ou encore la Russie (mais moins probablement), on décidé de tester Trump avec cette attaque chimique.
Si Trump n’avait pas réagi, ont averti ses conseillers militaires – et n’oublions pas que c’est la fine fleur des généraux américains, pas des Le Drian, l’Iran aurait déclenché des opérations bien plus agressives qui auraient délabré le Moyen-Orient.
L’attaque au gaz sarin du 4 avril serait confirmée par toutes les agences de renseignement et les médias internationaux sérieux.
Trumpl indique que les U.S.A. sont toujours, et restent les gendarmes du monde. Que l’Europe et les Européens sont des rigolos.
Il indique aussi, qu’il n’a ni besoin de l’ONU, ni besoin du Conseil de Sécurité pour agir.
Mais cette action semble précipitée par l’émotionnel, avant toute enquête ! J’ai plutôt tendance à me demander à qui profite le crime ? Je ne vois pas du tout l’intérêt de Bachar sur ce coup là ! Et si les bombardements on visé un dépôt de munitions censé ne pas contenir des armes chimiques ? La question mérite d’être posée !
L’éviction de Steve Bannon était un signe avant-courreur du retournement de veste de Trump! Dommage on y a cru……finalement c’est du pareil au même! Le réveil du peuple américain sera terrible!
La compassion de Trump pour » les petits bébés » est à géométrie variable. Ceux du Yémen, qui meurent de famine ou sous les bombes de ses amis Saoudiens ne l’empêchent pas de dormir !
Qu'en est - il aussi des 200 à 300 morts civils suite aux bombardements de la coalition??
mercredi 5 avril 2017
Détruire Daesh ?
La réunion de la Coalition anti-Daesh à Washington, les 22-23 mars, s’est très mal passée. Si en apparence les 68 membres ont réaffirmé leur volonté de lutter contre cette organisation, ils ont en réalité étalé leurs divisions.
Le secrétaire d’État états-unien, Rex Tillerson a rappelé l’engagement du président Trump devant le Congrès de détruire Daesh et non plus de le réduire comme l’affirmait l’administration Obama. Ce faisant, il a placé sans débat les membres de la Coalition devant le fait accompli.
Premier problème : comment les Européens en général et les Britanniques en particulier pourront-ils sauver leurs jihadistes, s’il ne s’agit plus de les déplacer, mais de les supprimer ?
Rex Tillerson, et le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, ont rendu compte de la bataille de Mossoul. Malgré les satisfecit, il est évident pour tous les experts militaires qu’elle ne sera pas terminée avant de très longs mois. Car à Mossoul, chaque famille ou presque a un de ses membres engagé dans Daesh.
Au plan militaire, la situation de Rakka est beaucoup plus simple. Les jihadistes y sont des étrangers. Il convient donc prioritairement de couper leur approvisionnement, puis de les séparer de la population syrienne.
Deuxième problème : l’armée des États-Unis doit préalablement obtenir l’autorisation du Congrès, puis de Damas, pour se déployer en territoire syrien. Les généraux James Mattis (secrétaire à la Défense) et John Dunford (chef d’état major interarmées) ont tenté de convaincre les parlementaires, mais ce n’est pas gagné. Il faudra alors négocier avec Damas et donc clarifier ce qui doit l’être.
À la question des Européens sur ce que Washington ferait de Rakka libérée, Rex Tillerson a étrangement répondu qu’il y ferait revenir la population déplacée ou réfugiée. Les Européens en ont conclu que cette population étant massivement favorable à Damas, Washington a l’intention de restituer ce territoire à la République arabe syrienne.
Prenant la parole, le ministre des Affaires étrangères portugais, Augusto Santos Silva, a souligné que cette proposition allait à l’encontre de ce qui avait été décidé précédemment. Les Européens ont le devoir moral, a-t-il souligné, de poursuivre leur effort de protection envers les réfugiés qui ont fui la « dictature sanguinaire ». Or, même libérée, Rakka ne sera pas une zone sûre, du fait de l’armée arabe syrienne qui serait pire que Daesh.
Le choix par les Européens de confier cette intervention au Portugal n’est pas neutre. L’ancien Premier ministre portugais dont Santos Silva a été ministre, António Guterres, est l’ancien haut-commissaire pour les Réfugiés et l’actuel secrétaire-général de l’Onu. Il avait été aussi président de l’Internationale socialiste, une organisation entièrement contrôlée par Hillary Clinton et Madeleine Albright. Bref, il est aujourd’hui le paravent de Jeffrey Feltman à l’Onu et du clan belliciste.
Troisième problème : libérer Rakka de Daesh, certes, mais, selon les Européens, pas pour la restituer à Damas. D’où la surenchère française.
Immédiatement, on a vu les jihadistes de Jobar attaquer le centre de la capitale et ceux d’Hama attaquer des villages isolés. Peut-être s’agit-il pour eux d’une tentative désespérée afin d’obtenir un lot de consolation à Astana ou à Genève avant la fin de la partie. Peut-être s’agit-il d’une stratégie coordonnée par Londres avec Paris.
Dans ce cas, on devrait s’attendre à une vaste opération des puissances coloniales à Rakka. Londres et Paris pourraient attaquer la ville avant qu’elle ne soit encerclée de manière à contraindre Daesh à se déplacer et ainsi le sauver. Daesh pourrait se replier à la frontière turque, voire en Turquie même. L’organisation deviendrait alors le liquidateur des kurdes pour le compte de Recep Tayyip Erdoğan.
Source
Al-Watan (Syrie)
Al-Watan (Syrie)
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