L'armée d'élite du pouvoir en Iran a proclamé la fin du mouvement de contestation qui a fait 21 morts et entraîné des centaines d'arrestations, dans la foulée de manifestations massives de soutien au régime.
Parallèlement, l'Iran s'est plaint auprès du Conseil de sécurité et du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres d'ingérence des Etats-Unis dans ses affaires intérieures, tout en cherchant à minimiser le mouvement de contestation, le premier de cette ampleur depuis celui de 2009 contre la réélection du président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad, qui avait été violemment réprimé.
La classe politique en Iran -réformateurs comme conservateurs- s'est positionnée contre les violences lors des manifestations, tout en soulignant la nécessité de trouver une solution aux problèmes économiques, principalement le chômage qui atteint 30% chez les jeunes.
Mercredi lors d'une massive mobilisation prorégime, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à travers le pays pour apporter leur soutien aux leaders religieux.
Parallèlement, l'Iran s'est plaint auprès du Conseil de sécurité et du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres d'ingérence des Etats-Unis dans ses affaires intérieures, tout en cherchant à minimiser le mouvement de contestation, le premier de cette ampleur depuis celui de 2009 contre la réélection du président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad, qui avait été violemment réprimé.
La classe politique en Iran -réformateurs comme conservateurs- s'est positionnée contre les violences lors des manifestations, tout en soulignant la nécessité de trouver une solution aux problèmes économiques, principalement le chômage qui atteint 30% chez les jeunes.
Mercredi lors d'une massive mobilisation prorégime, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à travers le pays pour apporter leur soutien aux leaders religieux.
A Téhéran, beaucoup d'habitants interrogés par l'AFP ont dit comprendre les motifs socio-économiques des protestations mais ont dénoncé les violences et les critiques américaines.
"L'administration américaine actuelle a franchi toutes les limites en enfreignant les règles et les principes du droit international régissant la conduite civilisée des relations internationales", a affirmé le représentant iranien à l'ONU, Gholamali Khoshroo, dans une lettre rendue publique mercredi par la mission diplomatique iranienne auprès des Nations unies.
"Au cours des derniers jours, l'administration américaine dirigée par le président américain a augmenté ses interventions d'une manière grotesque dans les affaires intérieures de l'Iran sous prétexte de fournir un soutien à des manifestations sporadiques", a-t-il souligné en reprenant l'argumentation de Téhéran d'une contestation ourdie de l'étranger.
Depuis le début de la contestation, M. Trump a pris fait et cause pour les protestataires et a condamné le régime. L'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley, a demandé des réunions d'urgence du Conseil de sécurité et de celui des droits de l'Homme sur l'Iran.
Et un haut responsable de l'administration américaine a affirmé que "toutes les possibilités étaient examinées" concernant des sanctions américaines contre des organisations et des personnes en Iran susceptibles d'être visées pour des "infractions" aux droits de l'Homme, des actes de censure ou l'entrave à la liberté de rassemblement.
Contrastant avec la position américaine, les pays européens ont réagi avec prudence aux protestations, exprimant leur "préoccupation" et appelant au "dialogue".
A Beyrouth, Hassan Nasrallah, le chef du mouvement libanais Hezbollah financé par Téhéran, a affirmé que les "espoirs de Trump ont été déçus, tout comme ceux des Israéliens et des responsables saoudiens qui pariaient sur des protestations plus importantes qui provoqueraient la chute du régime en Iran".
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