Surveillance, écoutes électroniques, opérations secrètes et des réfugiés qu’il faut faire parler : pour l’instant, ce sont les mesures efficaces pour extirper les djihadistes dangereux.
Lorsqu’on évoque les centaines de milliers de réfugiés qui ont atterri en Europe l’année dernière, la frontière est souvent très fine entre la pitié et la peur. D’un côté, il est difficile de ne pas ressentir un torrent de sympathie à la vue de bébés nés lors de périlleuses missions de secours ou des cadavres d’enfants balayés par les vagues. Tout comme il est aussi difficile de ne pas sentir de la méfiance et de la colère lorsqu’on entend qu’une fois de plus, des supposés djihadistes se trouvaient parmi les réfugiés légitimes.
Les services de contre-terrorisme en Italie, qui s’occupent également de la mafia, ne cachent même pas le fait que les téléphones des migrants sont souvent sur écoute et qu’il y a même parfois des agents infiltrés en tant que faux migrants dans les principaux centres d’accueil afin de surveiller et de collecter du renseignement.
Dans le port d’Augusta en Sicile, d’anciens réfugiés travaillent avec les autorités locales pour identifier et intercepter les extrémistes.
Les autorités italiennes emploient également des Nigérians, des Afghans et des Irakiens, selon les populations trouvées sur les bateaux.
Ce qui complique la chasse aux terroristes parmi les vrais réfugiés est l’essor d’une véritable industrie du faux documents depuis le début de la crise migratoire. Les faux documents feraient passer n’importe qui, ou presque, pour un migrant légitime. Le mois dernier, Europol a trouvé une cache de faux documents dans un camp de réfugiés en Grèce. Son but était apparemment de fournir des documents à des combattants étrangers venus combattre sur le sol européen.
Un peu plus de 28% des 298 009 migrants et réfugiés arrivés en Europe par la mer cette année viennent de Syrie, d’après l’agence des Nations Unis pour les réfugiés UNHCR. Le reste vient de zones de conflits comme l’Afghanistan, l’Irak, le Nigéria et l’Erythrée. Il y a des palestiniens et des Soudanais aussi. 54% sont des hommes et le reste sont des femmes et des enfants.
Frontex, l’organisation européenne en charge de la surveillance des frontières, et qui surveille notamment la Méditerranée en coopération avec la marine italienne, a prévenu depuis longtemps de la possibilité de voir arriver des terroristes parmi les migrants. C’est pour cette raison que l’agence est opposé aux opérations du type Mare Nostrum lancée par l’Italie car elle créé un "effet d’attraction". Frontex pense que la seule solution est de renvoyer les bateaux. "Les attentats de Paris en novembre 2015 ont clairement montré que l’arrivée de migrants illégaux pouvait être utilisée pour mener des opérations terroristes sur le sol européen" disait le rapport d’analyse des risques de Frontex pour 2016.
Lorsqu’on évoque les centaines de milliers de réfugiés qui ont atterri en Europe l’année dernière, la frontière est souvent très fine entre la pitié et la peur. D’un côté, il est difficile de ne pas ressentir un torrent de sympathie à la vue de bébés nés lors de périlleuses missions de secours ou des cadavres d’enfants balayés par les vagues. Tout comme il est aussi difficile de ne pas sentir de la méfiance et de la colère lorsqu’on entend qu’une fois de plus, des supposés djihadistes se trouvaient parmi les réfugiés légitimes.
Les services de contre-terrorisme en Italie, qui s’occupent également de la mafia, ne cachent même pas le fait que les téléphones des migrants sont souvent sur écoute et qu’il y a même parfois des agents infiltrés en tant que faux migrants dans les principaux centres d’accueil afin de surveiller et de collecter du renseignement.
Dans le port d’Augusta en Sicile, d’anciens réfugiés travaillent avec les autorités locales pour identifier et intercepter les extrémistes.
Les autorités italiennes emploient également des Nigérians, des Afghans et des Irakiens, selon les populations trouvées sur les bateaux.
Ce qui complique la chasse aux terroristes parmi les vrais réfugiés est l’essor d’une véritable industrie du faux documents depuis le début de la crise migratoire. Les faux documents feraient passer n’importe qui, ou presque, pour un migrant légitime. Le mois dernier, Europol a trouvé une cache de faux documents dans un camp de réfugiés en Grèce. Son but était apparemment de fournir des documents à des combattants étrangers venus combattre sur le sol européen.
Un peu plus de 28% des 298 009 migrants et réfugiés arrivés en Europe par la mer cette année viennent de Syrie, d’après l’agence des Nations Unis pour les réfugiés UNHCR. Le reste vient de zones de conflits comme l’Afghanistan, l’Irak, le Nigéria et l’Erythrée. Il y a des palestiniens et des Soudanais aussi. 54% sont des hommes et le reste sont des femmes et des enfants.
Frontex, l’organisation européenne en charge de la surveillance des frontières, et qui surveille notamment la Méditerranée en coopération avec la marine italienne, a prévenu depuis longtemps de la possibilité de voir arriver des terroristes parmi les migrants. C’est pour cette raison que l’agence est opposé aux opérations du type Mare Nostrum lancée par l’Italie car elle créé un "effet d’attraction". Frontex pense que la seule solution est de renvoyer les bateaux. "Les attentats de Paris en novembre 2015 ont clairement montré que l’arrivée de migrants illégaux pouvait être utilisée pour mener des opérations terroristes sur le sol européen" disait le rapport d’analyse des risques de Frontex pour 2016.
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