En Syrie, de violents bombardements se sont poursuivis ce dimanche 9 septembre dans la ville d'Alep avec des bombes larguées par des avions de l'armée syrienne, causant l'effondrement d'immeubles d'habitation et des dizaines de mort.
De plus en plus de groupes armés se revendiquent de l'Armée syrienne libre. Les civils en payent le prix fort et ne savent plus distinguer ces petits groupes dont certains n'hésitent pas à se livrer à des exactions et constituent en réalité des milices de quartier qui font régner la terreur.
Certains témoignages font état de combattants islamistes jihadistes venus gonfler les rangs de l'ASL ou constituer de petits groupes autonomes qui dictent leur loi aux habitants. D'autres parlent de nervis du régime se faisant passer pour l'Armée syrienne libre, et opérant des enlèvements et des assassinats. Difficile pour les habitants de savoir à qui ils ont à faire. Lena est militante des comités de coordination pour la révolution à Damas.
Les dirigeants de l'ASL ont récemment déclaré qu'ils allaient lutter contre cette prolifération de groupuscules incontrôlables. Sans doute aussi pour attirer l'attention et l'aide des occidentaux. De plus en plus d'exactions commises par ces groupes pourraient être considérées comme des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité.
La Syrie en général et ces questions en particulier seront largement abordés lors de la 21e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève, qui s'ouvre pour trois semaines à partir de ce lundi 10 septembre.
Avec RFI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire