mercredi 12 septembre 2012

Un américain tué à Benghazi dans l'attaque du consulat des Etats-Unis

12 septembre 2012 à 00:44
(Mis à jour: )
Le consulat américain de Benghazi en flammes après l'assaut mené par des hommes armés dénonçant un film anti-musulman, le 11 septembre 2012.
Le consulat américain de Benghazi en flammes après l'assaut mené par des hommes armés dénonçant un film anti-musulman, le 11 septembre 2012. (Photo Esam Al-Fetori. Reuters)

Des manifestants ont tiré mardi au lance-roquettes sur le consulat américain de de la grande ville de l'Est libyen pour dénoncer un film offensant l’islam.

Un fonctionnaire américain a été tué mardi soir et un autre blessé dans une violente attaque du consulat américain à Benghazi dans l’est libyen par des hommes armés protestant contre un film offensant l’islam selon eux. Selon les autorités libyennes, les assaillants protestaient contre le même film dénoncé par des milliers d’Egyptiens, en majorité des salafistes, qui avaient manifesté mardi - jour anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis - devant l’ambassade américaine au Caire, avant d’arracher le drapeau américain pour le remplacer par un étendard islamique.
«Un fonctionnaire américain a été tué et un autre blessé à la main. Les autres membres du personnel ont été évacués et sont sains et saufs», a indiqué à l’AFP Wanis al-Charef, vice-ministre libyen de l’Intérieur, chargé plus particulièrement de l’Est. Des manifestants armés se sont attaqués en début de soirée au consulat et des roquettes ont été tirées sur le bâtiment, selon des sources officielles libyennes.
Selon le Wall Street Journal, le film à l’origine des violences s’intitule «Innocence of Muslims» («L’Innocence des musulmans») et a été réalisé par un Israélo-Américain, Sam Bacile, promoteur immobilier de 54 ans. Après la manfistation du Caire, il a déclaré au quotidien américain : «l’islam est un cancer». Le long métrage a reçu le soutien du controversé pasteur américain Terry Jones, qui avait créé la polémique en brûlant des exemplaires du Coran en avril.
Confirmant dans un communiqué la mort d’un agent du département d’Etat, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a déclaré que «certains ont essayé de justifier ce comportement brutal en le présentant comme une réponse à des éléments incendiaires diffusés sur internet». «Les Etats-Unis déplorent toute volonté délibérée de dénigrer les croyances religieuses d’autrui. Notre engagement en faveur de la tolérance religieuse remonte aux origines mêmes de notre nation», a ajouté Hillary Clinton, en soulignant : «mais que les choses soient claires : rien ne saurait jamais justifier des actes de cette nature».
Elle a par ailleurs indiqué s'être entretenue avec le président de l’Assemblée nationale libyenne Mohamed al-Megaryef, des moyens de mieux protéger les Américains travaillant en Libye.
Le Congrès général national (CGN) libyen, la plus haute autorité politique du pays, a lui exprimé dans un communiqué son «indignation» et «sa condamnation dans les termes les plus forts» de l’attaque «criminelle» qui a conduit «à la mort et la blessure d’un certain nombre de personnes». Le CGN a annoncé l'«ouverture immédiate d’une enquête» et a indiqué que le président du Congrès, Youssed al-Megaryef a appelé à une réunion d’urgence avec le gouvernement d’Abdelrahim al-Kib.
Selon le porte-parole de la Haute commission de sécurité du ministère de l’Intérieur, Abdelmonoem al-Horr, des roquettes ont été tirées sur le consulat. Des témoins ont indiqué à l’AFP que des manifestants ont arraché le drapeau américain et ont mis le feu au consulat, ajoutant que des affrontements ont eu lieu entre des forces de sécurité et des hommes armés et que les routes menant au bâtiment ont été fermées. «Des dizaines de manifestants ont attaqué le consulat et y ont mis le feu», a déclaré à l’AFP Omar, un habitant de Benghazi. Un autre témoin a indiqué des salafistes se trouvaient parmi les assaillants, faisant état d’actes de pillage et de vandalisme.
Considérée comme fief des islamistes radicaux, Benghazi, deuxième ville du pays et bastion de la révolution libyenne, a connu une vague de violences ces derniers mois, avec des attaques contre des Occidentaux et des assassinats d’officiers de l’armée ou de la sécurité. Les autorités libyennes, déjà dépassées par la recrudescence des violences et la prolifération d’armes depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en octobre dernier, se sont trouvées depuis quelques semaines face à une montée en puissance de la mouvance salafiste.
La destruction de mausolées musulmans dans l’ouest du pays par des groupes d’islamistes extrémistes a révélé ces dernières semaines au grand jour la puissance de cette mouvance, jusque-là discrète, et connue pour avoir comme bastion l’Est libyen. Le ministre de l’Intérieur Fawzi Abdelali avait alors expliqué qu’il ne voulait pas risquer une confrontation avec les groupes extrémistes nombreux et bien armés.
(AFP)

"De quelque coté que nous jetions nos regards, nous aperçevons la même Révolution qui se continue dans tout l'univers chrétien.
Partout on a vu les divers incidents de la vie des peuples tourner au profit de la démocratie ; tous les hommes l'ont aidée de leurs efforts : ceux qui avaient en vue de concourir à ses succès, et ceux qui ne songeaient point à la servir, ceux qui ont combattu pour elle et ceux même qui se sont déclarés ses ennemis ; tous ont été poussé pêle-mêle dans la même voie, et tous ont travaillé en commun, les uns malgré eux, les autres à leur insu, aveugles instruments dans les mains de Dieu.
Le developpement graduel de l'égalité des conditions est donc un fait providentiel, il en a les principaux caractères ; il est universel, il est durable, il échappe chaque jour à la puissance humaine ; tous les évenements comme tous les hommes servent à son developpement.
Serait-il sage de croire qu'un mouvement social qui vient de si loin pourra être suspendu par les efforts d'une génération ? Pense-t-on qu'après avoir détruit la fédoalité et vaincu les roi, la démocratie reculera devant les bourgeois et les riches ? S'arrêtera-t-elle maintenant qu'elle est devenue si forte et ses adversaires si FAIBLES ?"

Mes pensées à la famille de cet homme, complêtement INNOCENT, tué par cette foule fanatisée.


Il ne faut pas se laisser faire et affronter avec courage tous les droits de liberté d'expression.
La liberté des religions passe par la liberté d'expression.
D'autant plus qu'aujourd'hui les moyens de communication sont sans limite, alors il faudrait se taire, interdire un film car il ne plairait pas à 5000 km de chez moi. C'est insensé.
La liberté d'expression est inaliénable, la liberté religieuse est inaliénable.


Les vierges effarouchées qui s'indignent de la diffusion d'un film somme toute médiocre, d'après ceux qui ont pu le voir, oublient de vous dire qu'elles s'abreuvent à des sources dix, cent fois pire en haine et en médiocrité, tous les matins et tous les soirs. Avec des jours et des périodes à Bonus !

Le déchaînement de la haine vulgaire et barbare s’accroît tous les vendredis, jours de prières. Le mois de ramadan est un must. Non seulement c'est le mois préféré du djihad, autrement dit du sang, mais c'est aussi le mois où l'immense majorité des chaînes de télé arabo-musulmanes déversent de la haine bestiale à la tonne ; de préférence anti-juive, mais pas seulement. Des imams ignares ou des enfants lobotomisés de sourates ânonnent une affreuse logorrhée régurgitée depuis des siècles. Les religions juives et chrétiennes sont traînées dans la boue sans que cela soulève le moindre émoi.

Ceux qui voudront juger sur pièce en maîtrisant un tant soit peu l'anglais ou l'arabe, peuvent se rendre sur l’excellentissime site «
MEMRI.org » Dans la section VideoTv, ils pourront apprécier par thèmes des centaines de ces morceaux de bravoure, tous plus intelligents les uns que les autres.

Comme pour le Jilland Posten et ses caricatures de l'Analphabète, des hordes d'Islamistes en rut saccagent et tuent. Et leurs soutiers, ici s'étranglent d'indignation feinte.
Derrière cette révulsion de façade, ces hommes de Cro-Magnon veulent établir un rapport de force, fondé uniquement sur ce qu'ils savent de mieux depuis 15 siècles : la terreur et la barbarie.
Ce ne sont pas des pétitions de principes qui pourront les en dissuader.

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