lundi 27 mars 2017

Inde subversion terrorisme

  • Inde, Kerala, des membres de l’Etat islamique avaient prévu de tuer plusieurs leaders indiens, des leaders de plusieurs mosquées et du temple juif de Kochi pour créer des soulèvements. Ils ont été arrêtés avant de passer à l’action.

PsyOps : le Pentagone teste les nouvelles capacités de son homologue russe par Valentin Vasilescu

Qu’est-ce-que les PsyOps ?

La CIA (division des Opérations secrètes) et le Pentagone (direction des Opérations et de Commandement des Forces spéciales) ont adapté les nouvelles technologies au combat. Ce qui a étendu la confrontation militaire à des environnements non-conventionnels (informationnel, psychologique, etc.), et a conduit à l’émergence de nouveaux modes d’action propres à ces environnements aussi bien qu’à la création de forces non-conventionnelles.
Les campagnes du XXIème siècle ont dépassé le stade où les soldats s’entretuent les uns les autres. En ce qui concerne les opérations d’information, il n’y a pas de destruction physique de l’adversaire, mais une recherche d’influence et de contrôle de son esprit. Les dommages causés par les PsyOps se reflètent par des changements au plan cognitif, mental. Les opérations d’information ne visent pas des individus, mais plus largement des populations dans des zones géographiques définies. Les plus élaborées des agressions informationnelles sont dites de « deuxième génération » : l’armée surveille longuement l’infrastructure d’information de l’État-cible pour le déstabiliser au bon moment et le bloquer. Même si l’État applique des mesures de protection psychologique, elles ne sont généralement inefficaces pour contrer ce type d’agression.

Les PsyOps comme instrument pour déclencher des bouleversements sociaux

Au cours de la manifestation contre Nicolae Ceaușescu ordonnée le 21 décembre 1989 par le Comité central et qui a précédé le coup d’État en Roumanie, des structures de l’armée roumaine spécialisées dans la guerre psychologique ont réussi à briser le rassemblement en induisant au sein de la foule un état d’agitation et de panique créé avec de puissants haut-parleurs. La sonorisation du meeting a été assurée par l’armée, avec 10 véhicules disposés de manière à ne pas être visibles, mais selon un certain angle pour que l’écho sur la place produise le son voulu. Ces véhicules de transport blindés et des camions de l’armée ont été équipés d’un matériel émettant un forte vibration à basse fréquence. La structure de l’armée roumaine à laquelle ils appartenaient a été appelée « Section technique PsyOps pour la propagande spéciale ».
Pendant ce temps, de plus en plus de microprocesseurs à faible coût ont fait avancer la technologie de l’information, en particulier dans ses applications telles que la télévision par câble, la téléphonie mobile et les réseaux Internet. Ce type de technologie a été accompagné par la mise en place et l’organisation de nombreux groupes, prétendument spontanés et festifs, dont les membres peuvent être dispersés dans des lieux différents.
Le phénomène lui-même s’est développé dans les pays occidentaux et a été nommé Smart Mobs (communauté intelligente). On a utilisé ces groupes pour réaliser des actions rapides et ponctuelles, les Flash Mobs (mobilisation éclair) ; une communauté intelligente peut ainsi se rassembler rapidement dans un lieu public pour y tenir une brève manifestation et se disperser tout aussi rapidement.
Internet, Twitter ou Facebook sont des canaux publics pour la transmission de données, rien de plus. Les publicitaires ont déjà acquis une expérience quant à l’utilisation de Twitter et de Facebook. Mais les armées ont également pris en compte la possibilité de brouiller et, pire, de tromper.

Mise en œuvre des PsyOps à la place de la Victoire ?

Certaines sources affirment que les manifestations en Roumanie en 2017 avaient été suscitées par les PsyOps nationales. Toute l’opération s’est effectuée via les réseaux sociaux et par contagion. Elle a réussi à rassembler plus de 600 000 Roumains dans dix grandes villes du pays.
La recette utilisée semble être la même que celle de la manifestation qui a rassemblé plus de 100 0000 personnes, le 21 août 1968, pour condamner l’invasion soviétique de la Tchécoslovaquie. La décision d’organiser une telle manifestation en opposition à Moscou avait besoin d’un soutien populaire. La Securitate avait alors utilisé les canaux existants, les radios et la télévision, pour préparer psychologiquement la population et s’assurer que le rassemblement aurait lieu sur la Place du Palais, devant le Comité central.
Le plus ironique dans les manifestations roumaines de 2017, c’est que sans mobile apparent, les riches s’y sont particulièrement engagés dans un pays qui compte plus de cinq millions de pauvres. Ils se sont exprimés pacifiquement, projetant des slogans avec des faisceaux laser sur les bâtiments, dans une atmosphère de carnaval. Un comportement qui contraste fortement avec celui d’une vraie révolution, au cours de laquelle le peuple est obligé de descendre dans la rue et de recourir à la violence parce que l’on ne répond pas à ses besoins de base (nourriture, vêtements, etc.).
Donc, à la différence des « Printemps arabes », les manifestations en Roumanie semblent avoir été prévues pour qu’il n’y ait pas d’ingérence extérieure, qu’elles restent sous contrôle et aboutissent à une finalité. En effet, elles sont probablement restées sous le contrôle permanent des structures PsyOps nationales.
Tout s’est passé, non pas comme si l’on voulait renverser les institutions, mais comme si l’on cherchait à mesurer la pénétration dans la population de structures PsyOps étrangères, russes en l’occurrence. Ces manifestations ont également permis de vérifier la capacité de mobilisation de la population si une situation comme celle de la Tchécoslovaquie en 1968 survenait.
Si cette hypothèse était confirmée, la seule question intéressante serait : le Parti social-démocrate (PSD) au pouvoir faisait-il partie ou non de cette opération ?
On remarquera la présence d’équipes de CNN, d’Al Jazeera, de CCTV (Télévision chinoise) et de la BBC, qui retransmettaient les manifestations en direct. Russia Today était également là, avec Nikolay Morozov qui avait justement rapporté les événements de décembre 1989. Nul doute que ces équipes ont eu à composer avec les spécialistes en PsyOps qui ont suivi et gardés pour eux les détails de l’opération.
Dans toute opération militaire, et donc dans toute PsyOps, on doit disposer d’une chaine de commandement. En analysant soigneusement les messages Twitter et Facebook, on a découvert des « nœuds de réseau », c’est-à-dire des états-majors impliqués dans l’opération. Ils sont formés aux méthodes de contrôle des foules pour créer une contagion entre des individus disparates.
Les spécialistes PsyOps disposent d’une photographie instantanée de la situation sur le terrain. De la sorte, les états-majors parviennent à localiser facilement les « relais d’opinion », c’est-à-dire les personnes qui influencent les autres. Ils choisissent alors de les informer du projet ou de les tenir dans l’ignorance de ce qui se passe. C’est ce qui explique que certains médias roumains ont évité de révéler des détails PsyOps ou les ont volontairement interprété à tort afin de camoufler leurs auteurs.

Les États-Unis ont créé en Roumanie la plus forte structure de PsyOps de l’Otan

Les institutions roumaines, ont-elles la capacité d’organiser quoi que ce soit ? En Roumanie, État-membre de l’Otan, situé sur sa frontière orientale, le Pentagone a créé la plus performante structure PsyOps de l’Alliance. Le Commandement des opérations spéciales (COS) des forces terrestres de l’armée roumaine comprend l’ensemble des structures capables d’exécuter toutes sortes de missions non-conventionnelles en Roumanie et à l’étranger. La direction des Actions psychologiques (PsyOps) est l’élément le plus important subordonné au COS et fonctionne au sein de la direction des Opérations de l’état-major général. Elle est composée du service d’Analyse d’objectifs et d’Évaluation du service de la Planification et de la Gestion des opérations psychologiques et du service de l’Influence psychologique de l’ennemi.
Un Centre pour les opérations psychologiques a été créé, avec les meilleurs professeurs en sociologie, des chercheurs en psychologie, des réalisateurs expérimentés de télévision, des experts en relations publiques, des instructeurs PsyOps états-uniens, etc. En Afghanistan, les militaires roumains, qui sont en fait des troupes d’occupation, ont imprimé et diffusé à l’intention des habitants le magazine Sada e Azadi (« La Voix de la Liberté »), tiré à 400 000 exemplaires, avec des articles en trois langues : anglais, dari et pachtoun. Ils ont également créé une station radio homonyme qui émet non-stop.

Les forces d’Opérations spéciales, une extension des PsyOps

Après la guerre du Vietnam, au cours de laquelle elle avait expérimenté les rudiments des PsyOps, l’armée états-unienne a créé en plus des quatre armes (Terre, Mer, Marine et Marines, c’est-à-dire infanterie de marine), un commandement des Opérations spéciales (US Special Operations Command). Connu sous l’appellation de « Bérets Verts », ses soldats sont organisés en cinq groupes affectés à chacun des cinq commandements continentaux (EuCom, CentCom, AfriCom, PacCom, SouthCom). Ils sont formés aux langues et aux coutumes des peuples de la zone à laquelle ils sont affectés.

Les PsyOps et les Opérations spéciales sont utilisées pour des coups d’État

Le guide Lutte non-violente en 50 points, élaboré par le colonel Robert Helvey, a servi de base à toutes les « révolutions colorées », notamment en ex-Union Soviétique. Robert Helvey a débuté sa carrière dans les PsyOps durant la guerre du Vietnam, puis est devenu l’assistant de Gene Sharp à l’Albert Einstein Institution. Dans son livre, il décrit les méthodes utilisées par les professionnels des manifestations afin de surmonter la peur et à subordonner les émotions des foules. Gene Sharp, le colonel Robert Helvey et le colonel Reuven Gal (directeur de l’Action psychologique au sein des Forces armées israéliennes) ont organisé ensemble de nombreuses tentatives, parfois couronnées de succès, de « renversement de régime ». Après la reprise par Hugo Chávez d’un article de Thierry Meyssan révélant ce système, l’Albert Einstein Institution a laissé la place au Centre for Applied Non Violence (Canvas) basé en Serbie et à l’Academy of Change, basée au Qatar [1].
Les forces d’Opérations spéciales exécutent des missions considérées comme « antiterroristes » par l’État dont elles dépendent. Mais parfois, la situation exige que le commandement militaire adopte un dispositif de défense pour, après un court laps de temps, créer les conditions pour passer à l’offensive. De fait, un service secret d’un État peut réaliser un « changement de régime » dans un pays étranger, c’est-à-dire… une opération terroriste.
Le 7 avril 2009, Chisinau (Moldavie) a été confronté à une tentative de coup d’État qui a entraîné la chute du gouvernement communiste, initié des élections anticipées et a installé une gouvernance pro-occidentale. Les forces de l’ordre ont eu recours à la violence, à la fois pour délégitimer les organisateurs externes du coup d’État et les exécutants internes de celui-ci. Il fallait à tout prix qu’il y ait des destructions et des victimes pour pousser la police anti-émeute à riposter.
Le 22 février 2017, Sergeï Choïgou révèle à la Douma l’ampleur du nouveau service d’Opérations psycholgiques des armées russes.

Conclusion

Si cette hypothèse se confirme, quel danger imminent déterminerait les institutions roumaines à recourir aux PsyOps à Victoria Square ? Pour la Roumanie, le voisinage de la Russie est sensé représenter le plus grand risque. Si, après l’effondrement de l’Union Soviétique, les PsyOps pouvaient être insignifiants, après Euromaïdan de Kiev en 2014 leur importance a augmenté de façon exponentielle. Auditionné par la Douma, le 21 février 2017, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a reconnu avoir multiplié plusieurs fois le nombre de structures spécialisées dans la conduite des opérations d’information. Celles-ci ont maintenant un caractère offensif d’après les modèles PsyOps existant dans l’armée états-unienne. Ces structures sont plus efficaces et plus puissantes que les anciennes structures responsables de la contre-propagande.
Le fonctionnement des nouvelles structures russes PsyOps a été testé pendant les exercices militaires Kavkaz-2016, tenus du 5 au 10 septembre 2016. Un rôle important dans ces exercices a été celui de la direction des Opérations de l’état-major général des structures PsyOps, des Spetsnaz et des unités de lutte cybernétique et radio-électronique. L’armée russe a plusieurs groupes PsyOps répartis en quatre commandements stratégiques (Ouest, Sud, Centre et Est). Ces groupes ont des divisions spécialisées pour tous les pays du voisinage proche ou lointain de la Russie.
Les structures PsyOps coopèrent avec sept brigades des Forces des opérations spéciales (Spetsnaz), les deux structures étant subordonnées au GRU. En intégrant aux PsyOps les technologies modernes disponibles dans l’armée russe, Moscou serait désormais capable lui aussi d’exécuter à l’échelle mondiale des opérations de quatrième génération pour détruire, éreinter et paralyser la totalité du pouvoir d’un État ennemi.
En Crimée et dans le Donbass, la Russie a eu recours à la guerre hybride ; un type de conflit militaire conçu dans ses laboratoires de stratégie militaire. La guerre hybride passe souvent par des intermédiaires, c’est-à-dire l’utilisation de militaires en civil ou sans insignes, officiellement non-reconnus, qui sont camouflés en acteurs non-étatiques, tels que les « petits hommes verts ». La composante militaire est utilisée tant qu’il est nécessaire de suggérer une invasion.
Selon le général Philip Breedlove, ancien commandant suprême de l’Otan, la Russie est en mesure de créer partout des zones d’exclusion aérienne, imperméable à tous les moyens de l’Otan (Anti-Access/Area Denial — A2/AD bubble). Le système automatisé russe C4I (commandement, contrôle, communications, informatique, renseignement et interopérabilité) est une des composantes des équipements de guerre cybernétique de type ELINT (Electronic Intelligence).
Le matériel Borisoglebsk-2 connecté à des satellites russes, scanne et enregistre le trafic des informations (tous les canaux) des institutions de la sécurité nationale d’un État. Cet équipement utilise des leurres électronique pour supprimer le trafic ou le saturer avec de fausses informations. Un autre équipement de guerre électronique, le Krasukha-4, brouille tous les radars terrestres, navals, aériens, satellites militaires et civils (y compris ceux qui assurant la transmission des communications ou la transmission de chaînes de télévision).
L’élément essentiel de la guerre hybride est le fait qu’elle commence par identifier les faiblesses et les vulnérabilités de l’ennemi chez lui pour les exploiter en créant des réalités alternatives, diffusées par la télévision, Internet et surtout par le biais des réseaux sociaux. Cette guerre hybride peut être une extension du système militaire au système social, économique et politique de l’État-cible, en lui inoculant une perception prédéfinie reflétant la vision russe de l’évolution des événements et des faits. Le premier résultat est l’affaiblissement de la volonté et du soutien de la population, des institutions ou des chefs de l’État cible.
Après avoir créé les conditions du bouleversement du système social et paralysé la possibilité de communiquer entre eux et les institutions de sécurité nationale, la Russie peut procéder aux PsyOps : sous forme de déclenchement de manifestations pacifiques —comme celles de Bucarest en 2017— ou de manifestations violentes impliquant les forces spéciales (Spetsnaz) —sur le modèle des « printemps arabe »— quand l’objectif est de renverser un gouvernement pro-occidental et d’en installer un pro-russe.
La Russie affirme qu’elle est désormais prête à déclencher des opérations psychologiques (PsyOps) à l’étranger. Et que les PsyOps, en tant qu’outil pour changer les sphères d’influence sans invasion militaire, ne sont plus le monopole des États-Unis.

lundi 20 mars 2017

« Faites 5 enfants par famille, vous êtes le futur de l’Europe » a déclaré Erdogan aux Turcs d’Europe

« Ne faites pas trois mais cinq enfants pour se venger des Européens » a déclaré Erdogan durant un meeting de campagne à Eskisehir à l’ouest de la Turquie.

Le Président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé ses compatriotes qui vivent en Europe à faire beaucoup d’enfants pour augmenter l’influence de la Turquie en Occident.
« Il faut faire plus d’enfants, a expliqué Erdogan, en réponse à l’injustice qui est infligée aux Turcs en Europe, parce des pays comme les Pays-Bas et l’Allemagne n’ont pas autorisé un ministre turc à faire campagne pour le référendum du mois d’avril [qui est destiné à donner au président beaucoup plus de pouvoirs].
« Là où vous vivez et travaillez, c’est maintenant votre pays. Concentrez-vous plus sur lui. Envoyez vos enfants dans de meilleures écoles. Faites vivre vos familles dans de meilleurs quartiers. Roulez dans les meilleures voitures. Allez vivre dans les plus belles maisons« , a ajouté le président.
En ajoutant que les Turcs sont « le futur de l’Europe, » Erdogan a ordonné à ses compatriotes de faire beaucoup d’enfants « comme un acte de revanche contre les injustices de l’Europe.”
La semaine dernière, Erdogan a accusé les Pays-Bas d’être des nazis, sans déclencher la moindre réaction de solidarité des dirigeants européens qui clament que l’Europe est unie.
Conclusion :
JPG a souvent critiqué les Français et les Européens qui dénoncent l’invasion sans réaliser que l’essentiel de la résistance se trouvait dans la natalité. En réponse, on lui opposait des arguments de confort.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet 
Sources :
La Turquie colonise l’Europe avec l’aide des eurocrates. Selon les merdias : le danger c’est le populisme (de droite évidemment). Où est la réalité ???
Le frère musulman Hussein Obama ne s’y est pas trompé , il voulait absolument que la Turquie fasse partie de l’Europe de Bruxelles. A cause de ces politiciens collabos, ce sera bientôt l’inverse, l’Europe devra faire partie de la Turquie si ça continue.

Le chef d’AQMI se félicite de la fusion de quatre groupes affiliés à Al-Qaïda au Sahel ; « les musulmans exporteront la guerre vers les villes françaises »

Le 17 mars 2017, Al-Andalus, le groupe de médias d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), a publié une déclaration par laquelle le chef du groupe, Abou Moussab Abd Al-Wadood, a félicité le mouvement récemment formé Jamaat Nusrat Al-Islam Wal-Muslimeen , « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans » (GSIM), suite à la fusion de quatre groupes affiliés à Al-Qaïda [1].
Dans la déclaration postée sur le compte Twitter officiel d’Al-Andalus, Abd Al-Wadood a également prévenu que les musulmans du Sahel et du Sahara exporteraient leur guerre vers les terres et les villes françaises. Dans l’enregistrement audio de quatre minutes, Abd Al-Wadood s’est félécité de la fusion de ces groupes et a affirmé : « Je ne doute pas que cette déclaration ait embaumé le cœur des musulmans et les ait ravis, et ait enragé et attristé les infidèles. »
Après avoir mentionné les efforts déployés par les architectes de la fusion des quatre groupes, Abd Al-Wadood a exhorté tous les groupes djihadistes à imiter les actions de leurs frères au Sahel et au Sahara.
Condamnant la France, Abd Al-Wadood l’a décrite comme « celle qui a traversé les mers et les déserts pour envahir notre terre, répandre notre sang et profaner nos lieux saints, et nous empêcher de mettre en œuvre les décisions de notre Dieu et de pratiquer les rites de notre religion ». Il a ajouté : « L’oppression et l’agression de la France contre les nations et les tribus du Sahel et du Sahara ne fera que renforcer la fraternité, la solidarité et l’unité de ces tribus… Elle ne fera que renforcer leur détermination à mener le djihad et à résister aux agresseurs. Elle ne fera que renforcer la détermination des musulmans à exporter la guerre de leurs terres vers les terres de France et de nos villes vers ses villes, afin qu’elle connaisse la peur que notre peuple endure sur nos terres occupées. »

Examen du compte FB d’une sympathisante française de l’EI appelant au djihad en Occident

Les informations suivantes sont basées sur un aperçu général de compte Facebook révélant des activités liées au terrorisme.
Type de compte : Supporter francophone de l’Etat islamique
Statistiques : A 62 amis Facebook et a commencé à poster le 4 mars 2017. Ce n’est pas son premier compte Facebook.
Informations supplémentaires : Probablement une femme. Est amie Facebook de plusieurs supporters et agents présumés de l’EI. Était membre d’un forum djihadiste exclusivement féminin sur Telegram, où elle était en contact direct avec des djihadistes francophones en Syrie. Selon certains partisans djihadistes sur les réseaux sociaux, elle serait localisée en Belgique.
Menaces : Elle partage des vidéos officielles et des nashids (chants) de l’EI. Elle fait l’éloge du djihad et appelle à le mener en Syrie et en Occident. Elle fait l’éloge du martyre et de l’immigration vers le territoire de l’Etat islamique.
Extraits :
Le 5 mars 2017, elle a partagé un extrait d’interview du défunt combattant français de l’EI Abu Abd Al-Rahman, alias Nicolas Bons, où il appelait François Hollande à se convertir à l’islam et exhortait les musulmans français à rejoindre le djihad en Syrie.
Le 5 mars 2017, elle a partagé l’une des dernières vidéos officielles de l’EI intitulée « L’épée de valeur », postée le 3 mars 2017.
Le 5 mars 2017, elle a posté : « Qu’Allah donne la victoire à l’État [islamique]. Qu’Allah protège nos frères sur le terrain ou leur accorde le martyre… Qu’Allah protège notre califat. Qu’Allah nous accorde la victoire, Amen. »
Le 2 mars 2017, elle a partagé un nashid officiel de l’EI intitulé « Nous sommes venus combler les horizons de la terreur ».
Le 5 mars 2017, elle a publié un nashid officiel de l’EI intitulé « Every Time I blink » appelant au djihad en Occident et au martyre.
Le 5 mars 2017, elle a posté un court éloge funèbre du combattant français de l’EI Bilel Ben Fredj. Elle a exprimé son admiration et son amour pour lui et prié qu’Allah lui accorde le martyre pour « toutes ces années de combat dans le sentier d’Allah », ajoutant : « Tu n’as jamais reculé devant l’ennemi d’Allah ».

Le CGRI utilise des avions civils de la compagnie Mahan Air pour dissimuler le transfert d’armes et de combattants vers la Syrie et le Yémen

Le 25 février 2017, le site Internet iranien réformateur Amad News a rapporté, citant une source du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), que le CGRI utilisait des avions de ligne civils de la compagnie iranienne Mahan Air pour transporter des armes en Syrie et au Yémen et pour ramener les corps des combattants tombés et les blessés nécessitant un traitement.
« Une source bien informée au sein du CGRI a fourni à Amad News des photos montrant que cette compagnie aérienne [Mahan Air] exploite des vols vers la Syrie et le Yémen par lesquels elle ramène en Iran des Iraniens, Syriens et Yéménites morts ou blessés. Les photos montrent clairement que les sièges et le sol de l’appareil sont recouverts de bâches en plastique pour ne pas laisser de traces [de la présence des combattants] blessés.
En octobre 2016, une source bien informée au Département du Trésor américain avait affirmé à l’Associated Press que les Etats-Unis tentaient de convaincre l’UE de coopérer pour bloquer les flux financiers de Mahan Air. Il y a cinq ans, l’Amérique a imposé des sanctions à Mahan Air en raison de ses liens avec le CGRI et d’allégations selon lesquelles elle transférait des armes à la Syrie et au Yémen, mais à ce jour, l’UE n’a pas appliqué ces sanctions.
Cette source bien informée du CGRI a déclaré au journaliste d’Amad News que ‘les vols de Mahan [Air] vers Damas en Syrie et Sanaa au Yémen transportent de nombreuses palettes d’armes qui sont arrimées dans la soute et envoyées vers les zones de combat. Il a affirmé que l’un de ces avions, dont la soute était remplie d’armes, a tenté d’atterrir à Sanaa, mais a été menacé par deux bombardiers saoudiens, et qu’en raison du bombardement de l’aéroport de Sanaa, il n’a pas pu décharger la cargaison d’armes en question’. Il semble que cette source militaire fasse référence à un événement qui a eu lieu le 3 mai 2015, lorsque deux bombardiers saoudiens ont escorté un avion de ligne iranien et l’ont empêché d’atterrir au Yémen en bombardant l’aéroport de Sanaa. L’Iran a affirmé que l’avion de ligne transportait de l’aide, dont des denrées alimentaires et des médicaments, mais cette source militaire haut-placée affirme qu’il transportait en fait des armes à destination des Houthis.
Cette source militaire au sein du CGRI a [également] affirmé qu’une allégation datant de l’année dernière, selon laquelle [le commandant de la Force Qods du CGRI] Qassem Soleimani se trouvait à bord de l’avion, était erronée et qu’il ne se trouvait pas à bord… [Selon cette source :] ‘l’an dernier, un des avions transportait des passagers réguliers ainsi que des soldats et des munitions d’Iran vers la Syrie, et à son retour vers l’Iran, il transportait des Iraniens, Syriens, Afghans et Pakistanais morts et blessés, pour être soignés ou enterrés en Iran’. Il a ajouté : ‘ …sur le vol de retour de Syrie, ces avions de ligne transportaient des individus en zone C, à l’arrière de l’avion, que les passagers réguliers ne peuvent pas voir. Ils ont débarqué par la porte arrière et occupaient une partie distincte [de l’avion], à l’écart des autres passagers. Ce sont ces mêmes personnes que l’Iran entraîne au combat et à la guérilla dans les bases du CGRI. En fait, les commandants du CGRI utilisent les passagers réguliers des vols de Mahan Air comme couverture pour transporter des armes, des munitions et des [combattants] entraînés [pour mener] la guérilla dans la région. »[2] 
Notes :
[1] Amad News a été créé par des journalistes qui avaient été arrêtés ou menacés lors de la Révolution verte de 2009, [lors de laquelle] ils avaient affirmé que les résultats des élections présidentielles de juin 2009 avaient été truqués. Ces journalistes ont déclaré poursuivre l’entreprise du Mouvement vert en publiant des informations de manière transparente et en exposant la corruption du régime iranien, pour aider le peuple à faire valoir ses droits. Amadnews.com/about-us, consulté le 21 février 2017.

[2] Amad News (Iran), 25 février 2017.

samedi 11 mars 2017

chant templier (non nobis domine.. )

Salve Regina chanted, beautiful



Salve, Regina, mater misericordiae
Vita, dulcedo, et spes nostra, salve.
Ad te clamamus, exsules, filii evae.
Ad te suspiramus, gementes et flentes
in hac lacrimarum valle.

Eia ergo, Advocata nostra,
illos tuos misericordes oculos
ad nos converte.
Et Iesum, benedictum fructum ventris tui,
nobis post hoc exsilium ostende.
O clemens, O pia, O dulcis Virgo Maria.

adoro te devote

vendredi 3 mars 2017

Les tentatives du Hezbollah de leur imposer des principes religieux suscitent la colère des habitants du Sud-Liban

Ces six derniers mois, des informations de plus en plus nombreuses ont été diffusées dans les médias libanais concernant les actions du Hezbollah pour imposer le respect des normes islamiques dans différentes villes du Sud-Liban. Cette coercition religieuse se reflète dans des annonces publiées par les conseils municipaux et locaux contrôlés par des représentants du Hezbollah, ordonnant la fermeture de magasins de boissons alcoolisées ou interdisant la mixité dans les espaces publics. Ces mesures ont suscité les protestations de différents secteurs au Sud-Liban qui soutiennent le Hezbollah en tant qu’organisation de résistance mais ne sont pas nécessairement d’accord avec sa politique religieuse. Dans de nombreux cas, les protestations ont entraîné l’annulation des ordres en question. Des critiques contre ces mesures ont également été exprimées dans la presse libanaise, y compris dans le quotidien Al-Akhbar, réputé pour son soutien au Hezbollah.
L’interdiction de la mixité dans les lieux et événements publics
En juillet 2016, la presse libanaise a informé que le conseil municipal de la ville de Jebchit, dans le gouvernorat de Nabatiyah au Sud-Liban, a interdit aux femmes de fréquenter les cafés Internet et les lieux de divertissement et a ordonné leur fermeture pendant les heures de prière, afin de « préserver la tranquillité d’esprit des habitants et eu égard aux [normes] de la charia et de la morale ». Les propriétaires de ces commerces ont protesté, affirmant que le conseil municipal n’était pas habilité à émettre une telle interdiction. Un  article dans le quotidien pro-Hezbollah Al-Akhbar soulignait que les habitants de la ville sont religieux mais s’opposent néanmoins à la coercition religieuse. L’un des habitants cités dans le quotidien a même comparé cette injonction aux mesures prises par l’Etat islamique. [1]
Le même mois, on a appris que le maire d’Al-Khiam au Sud-Liban avait annulé la participation des femmes à un marathon tenu dans la région. Ibrahim Haidar, journaliste pour le quotidien Al-Nahar, qui a abordé la question dans son éditorial, a observé que le conseil municipal d’Al-Khiam est contrôlé par le Hezbollah et que la ville abrite une minorité chrétienne.[2] Al-Akhbar a informé par la suite que 13 femmes de la ville avaient participé au marathon en dépit de l’interdiction.[3]
Selon Al-Akhbar, le village d’Aitaroun a interdit aux hommes et aux femmes de se baigner ensemble dans la piscine municipale, suscitant l’opposition de certains habitants, qui pour la plupart évitent traditionnellement la mixité mais s’opposent néanmoins à la coercition religieuse de la part des autorités par principe. Le quotidien a rapporté que suite à la protestation des habitants, la ville a annulé l’interdiction.[4]
En août 2016, Hashem Safi Al-Din, président du comité exécutif du Hezbollah, a abordé les mesures prises à Jebchit, Aitaroun et Al-Khiam en termes évasifs, affirmant : « L’objectif du Hezbollah [dans son activité au sein des conseil]s municipaux est de servir les habitants tout en respectant deux limites : la loi libanaise et le respect de  la culture de la population [locale]. » [5]
Fermer les magasins de boissons alcoolisées
En janvier 2017, Al-Akhbar a rapporté que plusieurs membres du conseil municipal de la ville de Kafr Rumman dans le gouvernorat de Nabatieh, tous membres du mouvement chiite Amal ou du Hezbollah, avaient diffusé une pétition demandant la fermeture des magasins de boissons alcoolisées de la ville, et que 2 500 habitants avaient signé la pétition. En réaction, le président du gouvernorat a autorisé le conseil municipal à « prendre des mesures contre les propriétaires de magasins ». Toutefois, une fois que des membres du conseil municipal du parti communiste et du parti Al-Talia – branche libanaise du parti Baath – ont exprimé leur opposition à cette décision lors d’une séance du conseil municipal, et que des habitants ont protesté contre celle-ci au motif qu’elle contrevenait à la loi libanaise, le conseil a renvoyé l’affaire devant le gouverneur.[6]
Des habitants de Kafr Rumman protestent contre la décision de fermer les magasins de boissons alcoolisées (Al-Akhbar, Liban, 9 janvier 2017)
Interdire la musique dans les lieux publics
Le site web Janoubia, réputé pour son opposition au Hezbollah, a rapporté le 16 janvier 2017 que les organisateurs d’une cérémonie à la mémoire du président cubain Fidel Castro, qui s’est déroulée deux jours auparavant à Beyrouth, avaient retiré du programme deux interludes musicaux de luth, et ceci sur l’insistance des représentants du Hezbollah conviés, parmi lesquels le député Mohammed Raad. La décision a suscité la colère d’autres personnalités assistant à la cérémonie, y compris des partisans de l’Union démocratique de la Jeunesse et le parti communiste, qui ont quitté la cérémonie en signe de protestation.[7]
Un incident similaire a eu lieu début décembre 2016 à l’université du Liban de Beyrouth, lorsque le conseil des étudiants de la faculté d’ingénierie, dont les membres sont des partisans du Hezbollah, a interdit aux étudiants de la faculté de jouer de la musique lors d’une cérémonie à la mémoire d’un étudiant tué dans un accident de voiture. La cérémonie devait avoir lieu au sein du forum universitaire et inclure des chansons de la célèbre chanteuse libanaise Fayrouz que l’étudiant affectionnait. Les membres du Hezbollah de l’université ont affirmé qu’il était interdit d’écouter des chansons en public, car cela porterait atteinte aux sensibilités religieuses de certains étudiants. Ils ont ajouté qu’ils avaient demandé aux organisateurs de la cérémonie de la tenir dans une salle fermée mais que ces derniers avaient refusé. Au bout du compte, les organisateurs ont tenté de tenir la cérémonie comme prévu, mais les étudiants membres du Hezbollah sont arrivés et ont empêché qu’elle aie lieu par la force.[8]
La presse libanaise fustige la coercition religieuse de la part du Hezbollah : c’est une tentative pour changer le mode de vie au Liban
Comme indiqué, la presse libanaise, anti et pro-Hezbollah, a critiqué les mesures de coercition religieuse employées par l’organisation dans le pays. Le journaliste Elie Fawwaz a écrit  sur le site NOW Lebanon, connu pour son opposition au Hezbollah : « Le Liban n’a pas de loi interdisant la mixité dans les courses [de marathon] ou ailleurs. Les hommes et les femmes courent côte à côte au marathon annuel de Beyrouth. Alors sur quel fondement les [conseils] municipaux ont-ils pris cette décision ? N’ont-ils pas enfreint la loi dans ce cas ? Cette décision ne viole-t-elle pas la constitution [libanaise], dont le préambule affirme que ‘le Liban est une République parlementaire démocratique fondée sur le respect des libertés publiques, la liberté d’opinion et la liberté de croyance, la justice sociale et l’égalité des droits et obligations entre citoyens, sans distinction ni privilège’ [?] Ce préambule n’affirme-t-il pas que ‘le peuple est la source du pouvoir et de la souveraineté, qu’il exerce par le biais des institutions constitutionnelles’? [Ces incidents de coercition religieuse du Hezbollah] ne sont pas un problème provisoire mais plutôt une [tentative visant à] modifier le mode de vie au Liban. Ce qui est triste, c’est que l’Etat ne fait rien pour trancher la question, défendre la constitution qui est le fondement de son pouvoir et protéger l’égalité entre les citoyens. [Au contraire], il semble accepter l’existence d’une loi parallèle, tout comme il a accepté l’existence d’un arsenal d’armes parallèle [du Hezbollah], une économie parallèle et l’existence de plusieurs organes de gouvernement [au Liban, à savoir le gouvernement libanais et les autorités du Hezbollah]. Cette désintégration des institutions de l’Etat  conduira indubitablement à une désintégration sociale également, et à une autre crise s’ajoutant à celles qui frappent déjà le Liban. » [9]
Un quotidien pro-Hezbollah : le Hezbollah doit mettre fin aux erreurs commises par certains de ses représentants
Si le quotidien Al-Akhbar est réputé pour soutenir les activités militaires du Hezbollah ainsi que son activité politique au Liban, il ne soutient pas toujours la politique religieuse et sociale de l’organisation et n’hésite pas à la critiquer. Ainsi, un éditorial publié le 26 juillet 2017 par Fiyar Abou Saad soutenait que le Hezbollah est avant tout une organisation de résistance qui défend le Liban, et qu’à ce titre, elle a l’obligation de défendre la diversité culturelle du pays et de promouvoir la tolérance. Et d’ajouter que les décisions comme celle prise récemment par le Hezbollah dans le sud pourrait aliéner certains secteurs du public qui soutiennent le Hezbollah en tant qu’organisation de résistance, mais ne peuvent accepter une telle coercition religieuse.
Abou Saad a écrit : « Les décisions de plusieurs conseils municipaux du Sud-Liban ont relancé, bien que tardivement, le débat ardu sur les limites de l’ouverture sociale et des libertés individuelles… au sein des [secteurs] du public parmi lesquels le Hezbollah jouir d’une forte présence ou influence… » Tout en observant que ces décisions ont été prises par des représentants du Hezbollah dans différentes villes du Sud-Liban, et pas par les échelons les plus élevés de l’organisation, il a exprimé sa préoccupation qu’elles puissent amorcer une tendance qui se répandrait dans d’autres villes et villages, où sont présents de nombreux partisans du Hezbollah, et il a ajouté : « L’organisation [Hezbollah] doit dissiper la confusion et mettre fin à l’extrémisme et aux erreurs politiques commises par certains de ses représentants élus. Le Hezbollah… est à la fois un parti religieux et un parti politique [opérant] au sein d’une société diversifiée. Mais avant toute autre chose, c’est une [organisation] de résistance qui a obtenu des victoires au nom de l’intérêt national [libanais] et panarabe, et qui bénéficie [d’un soutien] transcendant les divisions communautaires et religieuses… [Le Hezbollah] a investi tous ses efforts dans le combat contre Israël et il est ainsi devenu un modèle… pour tous les autres mouvements de libération nationale du tiers-monde. Cet immense succès a des implications nationales et panarabes, dont la plus importante est d’ouvrir une fenêtre sur un avenir où les gens seront tolérants et où la société accueillera [chaque] individu et acceptera également les femmes, et leur réservera une place… Mesdames et Messieurs, le Liban nous appartient dans son intégralité, et le défendre signifie aussi défendre sa culture, ses principes, ses fondements et ses lois nationales qui protègent tout le monde et s’appliquent à chacun, nonobstant le secteur auquel il appartient… » [10]
Un autre article dans Al-Akhbar a émis des critiques similaires contre le Hezbollah après l’incident à l’université du Liban à Beyrouth. Le journaliste Ahmad Muhsin a écrit : « Le dénommé conseil des étudiants pense-t-il [vraiment] que c’est la bonne manière pour défendre la résistance, l’islam et la culture de la Révolution islamique – ou bien est-ce simplement une [démonstration de] force [?] Qu’est-ce qui fait croire au conseil des étudiants qu’il peut interdire [aux gens de faire des choses] et décider quelle musique est appropriée et laquelle ne l’est pas [?]… » Il a ajouté que ce comportement n’était pas représentatif de tous les partisans du Hezbollah au sein de l’université, mais seulement d’un groupe d’extrémistes parmi eux. [11]
Notes :
[1] Al-Akhbar (Liban), 26 juillet 2016.
[2] Al-Nahar (Liban), 24 juillet 2016.
[3] Al-Akhbar (Liban), 26 juillet 2016.
[4] Al-Akhbar (Liban), 26 juillet 2016.
[5] Al-Akhbar (Liban), 11 août 2016.
[6] Al-Akhbar (Liban), 9 janvier, 2017.
[7] Janoubia.com, 16 janvier 2017.
[8] Lebanondebate.com, elnashra.com, 3 décembre 2016; Al-Akhbar (Liban), 5 décembre 2016.
[9] Now.mmedia.me, 27 juillet 2016.
[10] Al-Akhbar (Liban), 26 juillet 2016.
[11] Al-Akhbar (Liban), 5 décembre 2016.

AQMI : L’occupation française de l’Azawad est dans l’impasse ; les Etats-Unis feront désormais payer leur assistance militaire

Le numéro 40 de l’hebdomadaire Al-Masra, affilié à Al-Qaïda, paru le 19 février 2017, contient un article du chef du comité politique d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), Abou Abd al-Ilah Ahmad. L’article, intitulé « L’occupation française de l’Azawad dans l’impasse », dit que malgré son intervention militaire directe dans la région de l’Azawad (au nord du Mali), soutenue par l’ONU, l’Europe, les États-Unis et les gouvernements régionaux africains, la France n’a pas atteint ses objectifs déclarés : éradiquer le terrorisme et sécuriser les mines d’uranium.
Selon Ahmad, les moudjahidines ont à l’heure actuelle pris l’initiative d’attaquer, et la France ne sait comment empêcher l’escalade. Il conclut que le prochain président français devra retirer les forces françaises du Mali puisque l’économie de son pays ne pourra pas couvrir le coût de l’assistance militaire américaine là-bas. 
L’engouement du pouvoir, nourri par le ressentiment raciste croisé, domine toujours les actions de la France au-delà de ses propres frontières. Malgré l’indépendance fictive de ses anciennes colonies en Afrique, la France a maintenu sa présence sur le terrain et affirmé son rôle décisif dans les décisions politiques, couronnant des chefs d’Etat et pillant les ressources des peuples opprimés sur ce continent abandonné. Par conséquent, Paris a refusé d’accepter le vent de liberté soufflant sur l’Azawad, lorsque la charia est revenue y régner via Ansar Dine, les descendants de Youssouf ibn Tashfin, [2] et n’a eu d’autre choix que d’intervenir directement, avec le soutien des Nations unies et l’aide des Américains, des Européens et des gouvernements régionaux, particulièrement désireux de préserver les intérêts stratégiques de l’occupant aux dépens de ceux de leurs peuples. Cela fait aujourd’hui quatre années que la France occupe la terre de l’Azawad, et la France n’a pas encore atteint ses objectifs déclarés : éliminer le terrorisme et sécuriser les mines d’uranium…
La France a cru pouvoir léguer ce rôle aux locaux après avoir éliminé les chefs du djihad et affaibli les moudjahidines en peu de temps. Mais elle… a oublié que le sang de nos dirigeants est le carburant qui alimente notre campagne et la lumière qui nous guide. Et aujourd’hui, la cinquième année du djihad de l’Azawad commence à écrire les pages [de son histoire] avec une croissance quantitative et qualitative de moudjahidines, et un moral du soldat français et de son substitut africain en déclin…
Si telle est la situation de la France aujourd’hui, alors qu’elle bénéficie de l’assistance américaine pour la surveillance aérienne du champ de bataille et les drones, quelle sera-t-elle dans les prochains jours, avec le changement attendu dans la politique de la nouvelle administration américaine, qui dictera que quiconque souhaite une aide [militaire] américaine doit la financer – ce que l’économie française, qui souffre d’une récession, ne peut se permettre… ? Cela réduira les options du prochain président français et ne lui laissera d’autre choix que de retirer les soldats [français] de l’Azawad, tout comme le président précédent Hollande a retiré ses soldats d’Afghanistan, afin de les empêcher de saigner à mort…
Notes :
[1] Al-Masra n° 40, 19 février 2017.
[2] Youssouf ibn Tashfin (1061-1106 CE) – quatrième chef de l’empire des Almoravides, qui a gouverné l’Afrique du Nord et l’Espagne et a mené ses conquêtes majeures. Il est considéré comme l’un des plus grands chefs de l’histoire de l’islam.

Brèves

  • ISIS aurait ouvert une école à Ankara, selon des enquêteurs turcs
  •  En février, la Turquie a arrêté 957 sympathisants de l’Etat islamique
  • Allemagne : 3 islamistes dont 1 soupçonné de crimes de guerre en Syrie, ont été arrêtés
  • Un container avec 66 kg d’explosifs découvert à Göteborg
  • ONU : à Alep, les deux camps (régime et rebelles) ont commis des crimes de guerre
  • Attentat : un terroriste palestinien entre dans la maison de juifs et poignarde. 1 blessé. Terroriste abattu
  • Après seulement 40 jours de présidence Trump, Le Dow Jones bondi à 21 000 points, la première fois de son histoire

mercredi 1 mars 2017

Donbass

Nationalisation des actifs ukrainiens


Le blocus du Donbass a mis plus de 30 jours a démarré, jetant semaine après semaine des barrages nationalistes sur les voies ferrées et les routes reliant l'Ukraine au Donbass libre. Loin de s'essouffler, le mouvement s'est même durci, encouragé par les réactions molles et de principes d'un gouvernement ne sachant comment se débarrasser de ces radicaux turbulents mais qui se sont rendus influents au point de devenir indispensables à la survie de la folie russophobe du Maïdan qui seule alimente les discours des pantins de Kiev.

La réaction des Républiques après avoir patientées pendant 1 mois, n'aura duré quant à elle que 3 jours, le temps d'envoyer un ultimatum clair au gouvernement ukrainien qui par volonté ou opportunisme est responsable du prolongement de ce blocus illégal et violant les accords de Minsk.

Aujourd'hui les services de la République de Donetsk ont commencé à saisir différents actifs ukrainiens dont ceux appartenant à l'oligarque Rinat Akhmetov. Certains diront qu'il y a perfidie d'anticiper de quelques heures la procédure de nationalisation annoncée dans l'ultimatum pour 00h00 seulement. 

Je pense que la raison principale est montrer que l'ultimatum n'est pas un vain mot et aussi de prévenir la destruction de documents (comptables par exemple) ou même de fournitures et machines servant au bon fonctionnement des sociétés. De toute manière ma réponse des radicaux sur les barrages avait déjà était donnée : "Niet" donc autant assurer la sauvegarde du potentiel économique de la région le plus vite possible ! 

Donc aujourd'hui plusieurs sociétés économiques importantes pour le Donbass et qui menaçaient de fermer à cause du blocus des ultra-nationalistes et la complicité de Kiev ont été saisies, parmi lesquelles le "Groupe Komsomolskiy Mining," la société "Lux" et le "Donbass-Arena" le stade de football du mythique "FK Chakhtior Donetsk".


Dans un gouvernement populaire comme celui des Républiques du Donbass il est normal et légitimes que les orientations économiques des sociétés qui font vivre le pays suivent la direction choisie par la volonté du peuple, et l'exemple extrême (et même surréaliste) offert par ce blocus du Donbass et un business surfant à contre courant d'une guerre ouverte nous rappelle ici la nécessité d'imposer une cohérence entre le peuple, le pouvoir et l'économie, ce que le Donbass est en train de réaliser aujourd'hui en nationalisant les intérêts de ceux qui bombardent quotidiennement ses familles !

Erwan Castel, volontaire en Novorossiya

Des centaines de wagons de charbon bloqués à Donetsk

http://alawata-rebellion.blogspot.be/

Le dispositif Clinton pour discréditer Donald Trump

Cet article est une mise en garde : en novembre 2016, un vaste système d’agitation et de propagande a été mis en place pour détruire la réputation et l’autorité du président Donald Trump dès qu’il arriverait à la Maison-Blanche. C’est la première fois qu’un telle campagne est scientifiquement organisée contre un président des États-Unis et avec de tels moyens. Oui, nous entrons dans une ère de post-vérité, mais les rôles ne sont pas ceux que vous croyez.


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David Brock est considéré comme l’un des maîtres de l’agit-prop (agitation & propagande) du 21ème siècle. Personnalité sans scrupule, il peut défendre une cause aussi bien que la détruire, selon les besoins de son employeur. Il est à la tête d’un empire de la manipulation de masse.
 

La campagne conduite par les sponsors de Barack Obama, d’Hillary Clinton et de la destruction du Moyen-Orient élargi, contre le nouveau président états-unien se poursuit. Après la marche des femmes du 22 janvier, une marche pour la science devrait se tenir non seulement aux États-Unis, mais dans l’ensemble du monde occidental, le 22 avril. Il s’agit de montrer que Donald Trump n’est pas seulement misogyne, mais aussi obscurantiste.
Qu’il soit l’ancien organisateur du concours de Miss Univers et qu’il soit marié à un mannequin en troisièmes noces prouve qu’il méprise les femmes. Que le président conteste le rôle de Barack Obama dans la création de la Bourse climatique de Chicago (bien avant sa présidence) et qu’il rejette l’idée selon laquelle les perturbations climatiques sont causées par le rejet de carbone dans l’atmosphère attestent qu’il ne comprend rien à la science.
Pour convaincre l’opinion publique états-unienne de la folie du président qui a dit souhaiter la paix avec ses ennemis et collaborer avec eux à la prospérité économique internationale, un des plus grands spécialistes de l’agit-prop (agitation & propagande), David Brock, a mis en place un imposant dispositif avant même l’investiture.
À l’époque où il travaillait pour le compte des Républicains, Brock lança contre le président Bill Clinton ce qui devait devenir le Troopergate, l’affaire Whitewater et l’affaire Lewinsky. Ayant retourné sa veste, il est aujourd’hui au service d’Hillary Clinton pour laquelle il a déjà organisé aussi bien la démolition de la candidature de Mitt Romney que sa riposte dans l’affaire de l’assassinat de l’ambassadeur US à Benghazi. Durant les dernières primaires, c’est lui qui dirigeait les attaques contre Bernie Sanders. The National Review a qualifié Brock « d’assassin de droite devenu assassin de gauche ».
Il importe de rappeler que les deux procédures de destitution d’un président en exercice, intentées depuis la Seconde Guerre mondiale, l’ont été au profit de l’État profond et pas du tout de la démocratie. Ainsi le Watergate fut entièrement piloté par un certain « gorge profonde » qui s’avéra 33 ans plus tard être Mark Felt, l’adjoint de J. Edgar Hoover le directeur du FBI. Quant à l’affaire Lewinsky, ce ne fut qu’un moyen pour contraindre Bill Clinton à accepter la guerre contre la Yougoslavie.
La campagne actuelle est organisée en sous-main par quatre associations :
- Media Matters (« Les médias ont de l’importance ») est chargé de débusquer les erreurs de Donald Trump. Vous lisez tous les jours son bulletin dans vos journaux : le président n’est pas fiable, il s’est trompé sur tel ou tel point.
- American Bridge 21st Century (« Le pont américain du 21ème siècle ») a collationné plus de 2 000 heures de vidéos montrant Donald Trump depuis des années et plus de 18 000 autres heures de vidéos des membres de son cabinet. Il dispose de moyens technologiques sophistiqués conçus pour le département de la Défense —et en principe hors marché— lui permettant de rechercher des contradictions entre leurs anciennes déclarations et leurs positions actuelles. Il devrait étendre ses travaux à 1 200 collaborateurs du nouveau président.
- Citizens for Responsibility and Ethics in Washington — CREW (« Les citoyens pour la responsabilité et l’éthique à Washington ») est un cabinet de juristes de haut niveau chargé de traquer tout ce qui pourrait faire scandale dans l’administration Trump. La plupart des avocats de cette association travaillent gratuitement pour la cause. Ce sont eux qui ont préparé la plainte de Bob Ferguson, le procureur général de l’État de Washington, contre le décret sur l’immigration.
- Shareblue (« Le partage bleu ») est une armée électronique qui touche déjà 162 millions d’internautes aux États-Unis. Elle est chargée de répandre des thèmes fixés à l’avance, dont :
• Trump est autoritaire et voleur.
• Trump est sous l’influence de Vladimir Poutine.
• Trump a une personnalité faible et colérique, c’est un maniaco-dépressif.
• Trump n’a pas été élu par la majorité des États-uniens, il est donc illégitime.
• Son vice-président, Mike Pence, est un fasciste.
• Trump est un milliardaire qui ne cessera pas de rencontrer des conflits d’intérêts entre ses affaires personnelles et celles de l’État.
• Trump est une marionnette des frères Koch, les célèbres financiers de l’extrême-droite.
• Trump est un suprémaciste blanc qui menace les minorités.
• L’opposition anti-Trump ne cesse de croitre en dehors de Washington.
• Pour sauver la démocratie, soutenons les parlementaires démocrates qui attaquent Trump, démolissons ceux qui coopèrent avec lui.
• Même chose avec les journalistes.
• Renverser Trump va demander du temps, ne faiblissons pas le combat.
Cette association produira des newsletters et des vidéos de 30 secondes. Elle s’appuiera sur deux autres groupes : une société de documentaires vidéos, The American Independent (L’américain indépendant), et une unité statistique Benchmark Politics (Politique comparative).
L’ensemble de ce dispositif —mis en place durant la période de transition, c’est-à-dire avant l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche— emploie déjà plus de 300 spécialistes auxquels il convient d’ajouter de nombreux bénévoles. Son budget annuel, initialement prévu à 35 millions de dollars, a été augmenté pour atteindre environ 100 millions de dollars.
Détruire ainsi l’image —et donc l’autorité— du président des États-Unis avant qu’il ait eu le temps de faire quoi que ce soit peut être lourd de conséquences. En éliminant Saddam Hussein et Mouamar Kadhafi, la CIA a plongé ces deux pays dans un long chaos et le « pays de la Liberté » lui-même pourrait gravement souffrir d’une telle opération. Jamais ce type de technique de manipulation de masse n’avait été utilisé contre le chef de file du camp occidental.
Pour le moment, ce plan fonctionne : aucun leader politique dans le monde n’a osé se féliciter de l’élection de Donald Trump, à l’exception de Vladimir Poutine et de Mahmoud Ahmadinejad.