Ils s’appellent Youssef, Ali ou Marmoud. Ils ont entre 13 et 17 ans et sont tous accusés du même crime : avoir rejoint les rangs de Daech. Et pour la première fois, une caméra a été autorisée à filmer le quotidien de ces jeunes, détenus à Erbil, une prison du nord de l’Irak.
Issu d’une famille pauvre et religieuse de Mossoul, Youssef était un « lionceau du Califat » : c’est ainsi que l’organisation terroriste nomme ses enfants soldats. « J’ai reçu des cours sur les armes, explique-t-il aux équipes de 7 à 8, comment utiliser une mitraillette, comment tirer sur quelqu’un. On apprenait à manier le couteau, aussi. Comment poignarder quelqu’un ou comment le désarmer. On a aussi appris le combat rapproché ». Il avait 15 ans lorsque Daech l’a recruté, après 3 semaines d’entrainement intensif. Le jeune homme a été formé à Mossoul, dans un camp chargé de transformer ces enfants en guerriers fanatisés. Des sites largement mis en avant dans les vidéos de propagande diffusées par Daech. « J’ai signé un contrat avec eux (…) j’ai prêté serment, confesse-t-il. Ce jour-là, on était tous très heureux. Je dis la vérité, j’étais très heureux ».
Il avait une clé USB et, dessus, des vidéos, pour nous expliquer comment fabriquer une ceinture explosive. Youssef, 17 ans, incarcéré à la prison d’Erbil
A maintes reprises, l’organisation terroriste a approché Youssef pour lui proposer de se sacrifier. « Le chef des opérations kamikazes est venu plusieurs fois voir notre groupe. Il avait une clé USB et, dessus, des vidéos, pour nous expliquer comment fabriquer une ceinture explosive. Quand quelqu’un était volontaire, son nom était écrit sur la liste (…) il leur disait : ‘Vous aurez 72 vierges, et vous resterez toujours au paradis ». Pour avoir été membre de Daech, l’adolescent risque 10 ans de prison.
Mais depuis le début de l’offensive à Mossoul, la place vient à manquer dans le centre pénitencier. Les autorités irakiennes, bien conscientes du danger que peuvent représenter ces jeunes combattants, incarcèrent en effet des mineurs à tour de bras. Mais certains d’entre eux n’ont pas été arrêtés en flagrant délit mais sur la base de simples témoignages. C’est le cas d’Ali, 16 ans, fils d’un commerçant de la banlieue de Mossoul, qui affirme être emprisonné par erreur : selon lui, son seul crime aurait été de garder des moutons pendant quelques jours pour le compte des djihadistes. Il est aujourd’hui poursuivi pour terrorisme.
© Gaïa
Source : Lci.fr
Comment remettre ces enfants soldats dans la vie civile? »
Aucune chance, ce ne sont déjà plus des enfants, ils en font des tueurs, c’est déjà trop tard, ces gamins là seront un jour nos ennemis sur notre sol .
Aucune chance, ce ne sont déjà plus des enfants, ils en font des tueurs, c’est déjà trop tard, ces gamins là seront un jour nos ennemis sur notre sol .
Ces « enfants » sont irrécupérables de toute façon, et si certains s’en prennent à nous les Occidentaux, malheureusement nos militaires ou policiers hésiteront à faire le nécessaire alors que ces » lionceaux » sont littéralement dressés à tuer ou égorger sans état d’âme, un autre défi préparé par Daesh qui veut profiter de nos faiblesses dans la lutte contre le terrorisme.
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