vendredi 16 juin 2017

Dans son magazine, l’Etat islamique réitère l’importance de la guérilla urbaine



Dans ce numéro, le leader de l’EI en Asie de l’Est incite les musulmans à « enseigner aux Croisés que l’heure zéro est arrivée » et diffuse des images de l’exécution de «belligérants chrétiens » à Marawi.
Rumiyah, Rome en arabe, dérive de Rum, terme qui désignait les Byzantins, puis au fil du temps, les Occidentaux.
Le dixième numéro de « Rumiyah Ramadan 1438 », dédié au djihad en Asie orientale, souligne toute l’importance de la guérilla urbaine et suggère, de manière voilée, de nouveaux types d’attentats. Suit un long éditorial à la gloire des récents attentats justifiés par des versets coraniques.
Ce magazine représente l’un des nombreux outils utilisés par l’EI pour la radicalisation à distance des sympathisants et des fondamentalistes dispersés à travers la planète. Il a été traduit en plusieurs langues, notamment en chinois et pour la première fois en ourdou.
Le dixième numéro a été publié quelques heures après la diffusion d’une fausse copie du magazine sur les réseaux sociaux.
L’EI a immédiatement averti ses lecteurs de ne pas télécharger ce fake, publié par les services secrets occidentaux, contenant des logiciels malveillants et des images déformées et tordues de l’EI.
« Une semaine à peine avant le début du mois béni de Ramadan, l’attention du monde s’est focalisée sur la ville britannique de Manchester. Un soldat du Califat a suivi nos instructions et a frappé l’Arena de Manchester à la fin du concert d’une chanteuse américaine. L’explosion a secoué la ville et rempli de terreur le cœur des habitants. Plus de 20 morts et des dizaines de blessés. L’attaque incita les habitants à chercher réconfort et affection sur les réseaux sociaux. Les habitants de Manchester offrirent des boissons gratuites au personnel d’urgence, tout en essayant d’apaiser leurs esprits terrorisés par les scènes et images traumatisantes, dont ils furent les témoins. Les musulmans britanniques, par crainte de représailles, apportèrent également un soutien incroyable aux citoyens de la ville, meurtris par l’attentat. Un grand nombre de policiers fut déployé dans la ville. Le niveau de menace britannique fut relevé et les politiciens suspendirent la campagne électorale. Le fête à Chelsea fut annulée. Les ennemis de l’islam ont fait de leur mieux pour se montrer courageux, mais ils ont échoué. Leur souffrance était évidente.
L’opération de Manchester a confirmé, ce que les analystes occidentaux ont toujours déclaré : en perdant du terrain, l’EI a déplacé son attention et son activité sur le sol des Croisés. Toutefois, ces analystes ont omis un détail : la perte d’un territoire ne signifie pas la défaite de l’EI, bien au contraire. Le califat a redoublé ses efforts, incitant les moudjahidins à rétablir le contrôle et à dicter les règles. Dès lors, ce qui se produisit à Marawi, dans l’île de Mindanao aux Philippines du sud, ne nous surprit pas. Les soldats du califat ont pris la ville, expulsé les soldats et hissé le drapeau de l’EI. La victoire est arrivée plusieurs semaines après que le croisé Rodrigo Duterte ait avoué, que la situation dans le sud des Philippines lui avait échappé. Ce “taghout” s’imaginait pouvoir négocier avec les combattants islamiques en leur envoyant des projectiles et des bombes. La réalité, face aux croisés, est différente : malgré leurs affirmations sur l’affaiblissement de l’EI, les fortifications de l’Occident continuent à trembler. »
(taghout : dans le vocabulaire islamique, le taghout est quiconque dépasse ses limites, puis s’attribue à lui-même un droit exclusivement réservé à Allah et se place à l’égal d’Allah dans ce qu’Il S’est réservé)
Les textes de propagande, souvent considérés comme trompeurs et non pertinents, doivent au contraire être compris comme des manuels de formation réelle pour la radicalisation à distance. La forme lexicale utilisée est différente, quasi semblable au moule occidental. Par exemple, il n’y a pas la répétition constante typique des pronoms, habituellement utilisée pour tracer une ligne directe entre le camp des musulmans et ceux des croisés, des Juifs et des religions Kufr. Il s’agit clairement d’un texte d’inspiration de guérilla urbaine, avec dispersion des forces, attaques violentes et usure psychologique. L’objectif est de démolir la crédibilité et le prestige des plans de sécurité des gouvernements occidentaux. Cela confirme une nouvelle fois la longue durée du conflit en cours et la dissymétrie profonde entre les forces djihadistes actives et les dommages causés. Les textes de propagande accordent beaucoup d’espace aux opérations effectuées par les martyrs dans le monde (les attaques en Iran sont absentes) et à l’énième dissertation idéologique sur la grande noblesse du croyant, qui embrasse le chemin du martyre.

« Soyez un support et non une branche sèche »

Cette partie intitulée : « Soyez un support et non une branche sèche », analyse les peurs et les craintes de ceux qui trahissent la cause et offensent Allah. Il est un avertissement au noyau familial et par conséquent à l’ensemble de la communauté musulmane. Personne ne peut quitter le chemin révélé et imposé par Allah.
« En temps de guerre, les tribulations et les difficultés abondent. Les préoccupations augmentent et tourmentent les cœurs. Certains n’abandonnent pas le chemin, grâce à Allah par l’intermédiaire de ses imams ; d’autres par contre s’égarent, renient leur religion et trahissent leurs frères. Au lieu d’apporter la défaite dans le cœur de nos ennemis, ils la diffusent dans la communauté musulmane. Ils effrayent les musulmans et les invitent à ne pas combattre. C’est une pratique courante chez les faibles : imams, hommes et femmes. La fin pour ces hommes a déjà été discutée. Les femmes seront frappées par diverses calamités, car elles infectent par leur langue leur maison, leur famille, leurs enfants. Les fausses nouvelles provoquent la confusion et désorientent les membres de la communauté. Ceux qui les diffusent affaiblissent leur cœur et devront demander pardon à Allah en reconnaissant leurs erreurs. Ceux qui cherchent de l’aide la trouvent. Si vous êtes punis, c’est la décision d’Allah. »
Les tons utilisés s’écartent nettement de l’article publié dans le neuvième numéro de Rumiyah, intitulé : « La femme musulmane, bergère du foyer de l’homme et responsable de son troupeau.»
«Elle ne doit pas vaciller, mais être la sentinelle et le rempart contre le mensonge. Rien ne peut faire vaciller le soutien à Allah, peu importe le nombre de ses ennemis. Chaque femme à qui Allah a accordé la bénédiction de naître dans l’Etat islamique devrait tirer profit de cette grâce exceptionnelle, qui n’est pas octroyée à d’autres femmes.
La femme musulmane devrait s’engager à élever ses enfants de manière à plaire à son Seigneur et au bénéfice de la nation islamique.
Le premier devoir de la femme musulmane est d’enseigner à ses enfants la chahada, la profession de foi islamique, le témoignage suprême :
“ Il n’y a pas d’autre Dieu hormis Allah le Seul et l’Unique et Mohamed est son dernier prophète envoyé à l’humanité ”
Ensuite, elle devra enseigner à ses enfants les trois principes :
“ Qui est ton Seigneur ? ”
“ Quelle est ta religion ? ”
“ Qui est ton prophète ? ”
Ce sont des demandes, qui devront susciter des réponses pures (non blasphématoires) pour l’enfant, l’esclave d’Allah.
Le Créateur devra être craint et l’enfant devra comprendre qu’il sera toujours surveillé. Avant de dormir, il devra dire “ Allah m’est témoin, Allah me voit, Allah est avec moi. ”
“La plus grande grâce qu’une femme puisse recevoir est celle d’avoir des enfants à élever avec un mari moudjahidin. Ils grandiront habitués à voir des armes et des équipements de guerre. : fusils d’assaut, de précision, projectiles, grenades, ceintures explosives et vêtements tactiques. Diverses vidéos sont disponibles, expliquant de manière simple leur utilisation létale. Le lionceau, pour l’amour du djihad, avec l’affection du moudjahid, cultivera la haine de l’ennemi.”

Un lionceau de l’EI à l’œuvre pour la gloire d’Allah!
( L’environnement idéal et parfait pour élever, éduquer et épanouir un enfant dans un islam “d’amour et de paix”, pieusement pratiqué par les dévots islamiques de l’EI, appliquant à la lettre les injonctions coraniques, à la manière du prophète bien aimé pour la plus grande gloire d’Allah. Certains de ces “lionceaux” seront bientôt de retour dans nos pays…)
“A celui qui critique les femmes d’avoir détruit l’enfance et l’innocence de ses propres enfants, nous répondons que l’honneur le plus grand est de lutter pour Allah. ”
(On ne peut rêver d’un avenir plus mirifique pour son enfant, que celui d’en faire un tueur pour la gloire d’Allah !)
Parmi les croyants, les hommes”
La seconde partie du dixième numéro de Rumiyah établit le profit idéal du moudjahid, par le récit des exploits de héros islamiques, dans un style qui rappelle la prose mythologique.
“ Abu Sabah était un jeune Malais, qui marchait sur le sentier du djihad, se fiant au jugement d’Allah. Il était connu pour son humilité et son absence de désirs pour les biens terrestres. Il était pieux et priait nuit et jour. Il connaissait par cœur le saint coran et le contemplait très souvent. C’était son quotidien dans la terre du djihad, jusqu’à ce qu’il fut honoré par un appel à servir Allah.
Ses actions terrorisèrent les criminels du gouvernement taghout. Il combattit d’abord dans les Philippines, puis en Indonésie. Déterminé à apporter le djihad en Malaisie, Allah décréta qu’il serait arrêté en 2008 et emprisonné par le taghout. Enfermé pendant 2 ans, il continua la recherche de la connaissance avec patience et fermeté, en dépit les tortures lui infligées par ses ennemis. Relâché en 2010, espionné par le gouvernement taghout malais, il reçut la grâce de retourner au combat en 2011.
Abu continua la guerre sainte pendant 5 ans, avant d’être tué sur l’île de Basilan. Tel un lion chassant sa proie, il avança vers l’ennemi. Mortellement blessé, il s’envola vers sa demeure éternelle. Il devint un martyr juste un mois après son mariage. ”
Le lion est devenu un mot clé dans la propagande djihadiste, comme symbole d’honneur ou pour désigner un martyr, à l’instar des messages transmis en présence d’oiseaux verts.
» Les âmes des martyrs vivront à l’intérieur d’oiseaux verts qui demeureront dans des lampes désignées pour eux et accrochées au Trône d’Allah, ils rôderont librement et comme ils veulent dans le Paradis, puis regagneront leurs lampes ». ( Sahih Muslim)
Le lion représente une figure importante dans l’art et la culture islamiques. Il évoque les qualités de courage, de force et de valeur.
Selon la tradition islamique, l’expression « le lion se couchera avec l’agneau » est utilisée pour décrire la paix eschatologique, qui sera rétablie par un souverain juste et digne au jour du jugement dernier.
Petite parenthèse : encore une fois, les musulmans s’approprient sans honte aucune d’un verset de la Torah et le « coranisent » :
Esaïe 11 : 6
Le loup habitera avec l’agneau, Et la panthère se couchera avec le chevreau; le veau, le lionceau et le bétail qu’on engraisse seront ensemble et un petit enfant les conduira.
7 : La vache et l’ourse auront un même pâturage, Leurs petits un même gîte; et le lion, comme le bœuf, mangera de la paille.…
La suite de la prophétie d’Esaïe est réconfortante pour Israël et fait rêver les Hommes de bonne volonté :
8 : Le nouveau-né s’amusera sur le nid de la vipère et le petit enfant mettra sa main dans la grotte du cobra.
9 : On ne commettra ni mal ni destruction sur toute ma montagne sainte, car *la terre sera remplie de la connaissance de l’Eternel, tout comme le fond de la mer est recouvert par l’eau..
10 : Ce jour-là, *la racine d’Esaïe, dressée comme un étendard pour les peuples, sera recherchée par les nations, et son lieu de résidence sera glorieux.
11 : Ce jour-là, le Seigneur interviendra de nouveau pour racheter le reste de son peuple, ceux qui seront restés en Assyrie et en Egypte, à Pathros et en Ethiopie, à Elam, à Shinear, à Hamath et dans les îles de la mer.

Le dixième numéro de Rumiyah

A la différence du neuvième numéro du magazine de propagande de l’EI, qui donnait des instructions détaillées pour exécuter des attentats, dans ce numéro– comme dans le huitième– la section » Just Terror Tactics » n’y figure pas. Le 7e numéro était, quant à lui, entièrement dédié au feu comme arme stratégique.
Pour autant, cela ne signifie pas que ce dernier numéro ne contienne pas d’instructions : elles doivent seulement être interprétées et traduites en langage clair.
Le 8e numéro était destiné à la branche culturelle du mouvement, compte tenu de sujet et de la langue utilisés.
La même éloquence était présente dans la première partie du neuvième numéro, en particulier dans la section consacrée au meurtre des chrétiens. Ce numéro avait été conçu pour combattre et discréditer le récit « déformé », promu par l’Occident, en proposant de nouvelles attaques.
Le dixième numéro, non seulement souligne constamment l’authenticité de leurs lignes directrices pour mener des attaques, mais en propage le concept même et focalise une partie de son contenu sur les droits et les devoirs du moudjahid et ceux du noyau familial musulman engagés dans le djihad.
Le ton fort et défiant de la première partie attire l’attention, et si la référence religieuse est présente, elle n’est ni envahissante ni obsessive. On y réaffirme que le choix du djihad est un parcours de foi sans compromis, dans l’observance des obligations rituelles de nature juridique et politique et des prescriptions qui régissent la conduite de la guerre sainte.
Ce dixième numéro suggère de manière voilée de nouveaux types d’attaques…
Quand les fous d’Allah s’expriment, c’est toujours une « ode merveilleuse » au djihad guerrier pour la gloire de leur dieu Moloch, une ode à une seule nuance, celle du pourpre du sang d’innocents sacrifiés à leur idole sanguinaire.
© Rosaly pour Dreuz.info.
Source : L’Isis vuole la guerriglia urbana. Il Giornale.it.


Il faut commencer par interdire le coran. C’est la cause de toutes les horreurs commises par les musulmans.
Tous les musulmans appelés à tord « pacifiques » seront un jour ou l’autre sensibles au discours de daesh. Ils seront tentés, le moment venu, de faire un attentat pour répondre à l’ordre de Mohamed de faire le djihad pour aller à leur paradis.
Tout musulman qui connaît bien le coran est un dlihadiste en puissance.
On a vu encore récemment que le musulman insoupconnable, comme cet algérien dortorant et bien éduqué du parvis de Notre Dame, devient brutalement le guerrier d’Allah.
Sans tomber dans la psychose, soyons de plus en vigilants en croisant un musulman qui pourrait ressembler à celui qui a tenté d’egorger ce client d’un prisunic.

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