Les pays occidentaux semblaient temporiser jeudi sur l’opportunité d’une frappe dans l’immédiat. Après les allusions à une action imminente, des pays occidentaux dont la Grande-Bretagne ont dit vouloir attendre de connaître les résultats de l’enquête des experts de l’ONU sur l’attaque du 21 août, qui a fait des centaines de morts selon l’opposition.
Jeudi, ces experts se sont dirigés vers l’un des sites de l’attaque pour une troisième journée d’enquête, selon un photographe de l’AFP. «Ils continueront leur enquête jusqu’à demain vendredi, et ils quitteront la Syrie d’ici samedi dans la matinée et me feront leur rapport dès qu’il seront sortis», a déclaré à des journalistes à Vienne le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.
Jeudi, ces experts se sont dirigés vers l’un des sites de l’attaque pour une troisième journée d’enquête, selon un photographe de l’AFP. «Ils continueront leur enquête jusqu’à demain vendredi, et ils quitteront la Syrie d’ici samedi dans la matinée et me feront leur rapport dès qu’il seront sortis», a déclaré à des journalistes à Vienne le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.
En attendant, la Grande-Bretagne a déployé six avions de chasse Typhoon sur l’une de ses bases à Chypre, à une centaine de kilomètres des côtes syriennes, alors que quatre destroyers américains équipés de dizaines de missiles de croisière Tomahawk croisent déjà en Méditerranée.
Dans le camp des alliés du président Bachar al-Assad, la Russie, hostile à toute intervention en Syrie et qui dispose d’une base navale dans ce pays, a elle aussi montré ses muscles en annonçant l’envoi en Méditerranée dans les prochains jours d’un bateau de lutte anti-sous-marine et d’un navire lance-missiles. « La situation qui se complique dans l’est de la Méditerranée exige de notre part une certaine adaptation dans la composition des forces navales», a déclaré un membre de l’état-major des forces armées russes.
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