Hier, j’écrivais : j’ignore, à ce stade et pour l’instant, si des armes chimiques ont été récemment utilisées en Syrie ; et j’ignore si dans l’affirmative, elles ont été utilisées par le régime ou par les insurgés (cf. première source en bas de page). Au demeurant, je sais pertinemment que Bachar al-Assad et les insurgés sunnites disposent d’armes chimiques et j’en ai fait la démonstration sur dreuz.info. Ce que j’ignore, c’est si ces armes chimiques ont été récemment utilisées ou pas en Syrie, par qui et pourquoi.
Aujourd’hui, je lis que plusieurs spécialistes des armes chimiques estiment que l’enquête en Syrie des experts de l’ONU, qui se sont rendus hier lundi sur l’un des sites d’un « assaut présumé au gaz neurotoxique », risque d’avoir été entamée trop tard pour trouver des preuves (cf. deuxième source en bas de page). Obama accuse le dictateur syrien Bachar al Assad d’avoir ordonné il y a cinq jours un assaut « incontestable » à l’arme chimique dans la banlieue est de Damas. Obama est un professionnel du mensonge. De ce fait, ce qu’il déclare « incontestable » doit donc encore être prouvé et démontré par d’autres que lui.
Ralf Trapp, un spécialiste du désarmement qui a collaboré avec l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC), basée à La Haye, souligne que les traces de composants chimiques disparaissent en quelques jours de l’urine des victimes, même si elles peuvent rester plusieurs semaines dans leur sang. « Il faudrait les recueillir le plus tôt possible après l’incident, de préférence pendant les deux semaines qui suivent l’utilisation présumée » de composants chimiques, explique-t-il. La traçabilité des échantillons doit ensuite être assurée de façon très précise, jusqu’à ce qu’ils soient transmis à deux ou trois laboratoires situés dans les vingt pays avec qui l’OIAC a signé des accords.
De son côté, George A. Lopez, ancien conseiller à l’ONU, doute de l’utilité de l’enquête et juge que Damas a tout fait pour éviter qu’elle soit concluante, en particulier en continuant à bombarder les zones concernées : « cela a accéléré la détérioration et la contamination des composants chimiques nécessaires pour apporter la preuve incontestable de l’utilisation de ce type de gaz », regrette-t-il.
Quant à Jean-Pascal Zanders, ancien collaborateur de l’Institut d’Etudes de Sécurité de l’Union Européenne (IESUE), il rappelle que le recueil des échantillons n’est pas le seul but de l’enquête, qui a aussi pour but de rencontrer des témoins : « on est confronté à un nombre très important de personnes qui aurait été affectées par les attaques chimiques ; les gens donneront plusieurs récits et en comparant ces récits les uns aux autres, on sera peut-être capable d’avoir une idée de ce qui s’est produit ».
Je note que les trois experts susmentionnés parlent au conditionnel. En clair, ils ignorent si des armes chimiques ont été récemment utilisées en Syrie ; et dans l’affirmative, ils ignorent si elles ont été utilisées par le régime ou par les insurgés…
Sources :
Tout le monde en parle, mais personne ne sait rien. Ce qui n’empêchera pas certains pays « va-t-en-guerre » d’aller tout bombarder. Les résultats des bombardements de l’OTAN en Libye sont encore en mémoire
De plus, militairement parlant l’armée de bachar n’a pas besoin d’armes chimiques pour tué quelques dizaines de soldats d’Allah planqué dans une ville, il suffit de nettoyer rue par rue maison par maison comme le fait actuellement l’armée qui reprend des villes et des positions, en revanche l’armé islamique n’est composé que de mercenaires sans foi ni loi qui sont prêt à tous pour leurs causes islamique et peuvent utiliser sans scrupules des armes chimiques contre les syriens
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