Un nouveau rapport apporte un éclairage sur l’origine d’agents chimiques utilisés par les militants takfiri au cours d’une attaque qui s’est déroulée dans la province d’Alep au mois de mars. Ces armes chimiques ont été fournies par deux officiers qataris à travers la Turquie.
En effet selon le quotidien libanais al-Akhbar qui fait état de ce rapport, les officiers qataris Fahd Saeed al-Hajiri et Faleh Bin Khalid al-Tamimi étaient derrière le transfert de substances chimiques aux extrémistes anti-Syrie en passant par Ankara. Ces officiers ont été tués dans une explosion suspecte en Somalie en Mai dernier, selon ce rapport.
Les éléments rapportés par le quotidien libanais sont basés sur des informations reçues par les services de sécurité d’un pays de la région.Toujours selon le rapport, les détails du dossier ont été transmis au service de renseignement russe, le FSB. Il faudrait donc s’attendre à ce que Moscou use de nouvel élément pour tempérer l’ardeur des va-t-en-guerre occidentaux et pointer l’irresponsabilité de ces dirigeants à vouloir armer de tels individus.
Dans une tentative de camoufler l’affaire alors que la Russie demandait des explications à Ankara, le gouvernement turque annonçait la saisie de deux kilogrammes de sarin suite à l’arrestation de douze membres du groupe terroriste Al-Nosra, ajoute le rapport.
Avec tous ces éléments, les puissances occidentales continuent à clamer haut et fort que l’utilisation d’armes chimiques est le fait de Damas et François Hollande s’offre un séjour au Qatar pour renforcer les liens avec ce « partenaire » allié de terroristes.
Pour rappel, le 19 Mars plus de deux douzaines de personnes furent tuées et plusieurs autres blessées lorsque des combattants étrangers ont tiré des missiles contenant une substance chimique dans la de Khan al-Assal, au Nord-Ouest d’Alep.
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