Dispersé par Titus aux quatre vents du monde, méprisé, calomnié, haï, le peuple juif ne s’est pas contenté de survivre, il a persévéré dans son être.
Courageux, obstiné, indomptable, le peuple juif a préservé son identité culturelle, linguistique, religieuse, biologique au travers des persécutions, des massacres, des pogroms comme une petite flamme entretenue pendant deux millénaires. Il a survécu enfin à la tentative de génocide dont il a été victime au XXe siècle.
Tant de constance, tant de force d’âme et de caractère, quelques réserves que l’on ait faites en tous temps sur les défauts qui sont l’ombre portée de ses qualités, quelques critiques que l’on soit fondé à formuler aujourd’hui contre Israël, devrait forcer l’admiration de quiconque n’est pas aveuglé par l’antisémitisme, cette lèpre de l’âme humaine.
Le projet démoniaque de Hitler a échoué. Dix millions de juifs dans la diaspora, six millions de juifs citoyens et résidents de l’État hébreu sont la meilleure réponse – une réponse vivante –, que l’on pouvait adresser à l’entreprise industrielle de la mort nationale-socialiste.
Peuple élu, peuple maudit ? Il se trouve aujourd’hui à Jérusalem de misérables zélotes, des haredim plus bornés qu’une route nationale, plus étroits d’esprit que le chas d’une aiguille, aussi fanatiques que leurs pires adversaires, pour contester à un juif le droit d’aimer et d’épouser une non-juive dont le seul crime est d’être née non juive. Ces gens qui n’ont rien compris à l’histoire de leur propre communauté se permettent de retrancher de l’humanité tout ce qui ne lui appartient pas.
Autant, tout au long d’une histoire vingt fois séculaire, il était compréhensible et d’une certaine manière honorable que les juifs refusent de s’intégrer à des sociétés qui refusaient de les accueillir, autant il est incompréhensible et, au regard d’un passé récent, intolérable que des juifs continuent de pratiquer et de prôner l’endogamie sur une base confessionnelle et biologique.
Si l’on ne s’était accoutumé, par remords, par routine ou par prudence, à accepter des juifs, en vertu d’une spécificité qui n’a pas lieu d’être invoquée ici – ce que l’on ne tolère pas d’autres groupes humains –, on qualifierait ces gens comme ils le méritent : juifs et pourtant racistes.
Courageux, obstiné, indomptable, le peuple juif a préservé son identité culturelle, linguistique, religieuse, biologique au travers des persécutions, des massacres, des pogroms comme une petite flamme entretenue pendant deux millénaires. Il a survécu enfin à la tentative de génocide dont il a été victime au XXe siècle.
Tant de constance, tant de force d’âme et de caractère, quelques réserves que l’on ait faites en tous temps sur les défauts qui sont l’ombre portée de ses qualités, quelques critiques que l’on soit fondé à formuler aujourd’hui contre Israël, devrait forcer l’admiration de quiconque n’est pas aveuglé par l’antisémitisme, cette lèpre de l’âme humaine.
Le projet démoniaque de Hitler a échoué. Dix millions de juifs dans la diaspora, six millions de juifs citoyens et résidents de l’État hébreu sont la meilleure réponse – une réponse vivante –, que l’on pouvait adresser à l’entreprise industrielle de la mort nationale-socialiste.
Peuple élu, peuple maudit ? Il se trouve aujourd’hui à Jérusalem de misérables zélotes, des haredim plus bornés qu’une route nationale, plus étroits d’esprit que le chas d’une aiguille, aussi fanatiques que leurs pires adversaires, pour contester à un juif le droit d’aimer et d’épouser une non-juive dont le seul crime est d’être née non juive. Ces gens qui n’ont rien compris à l’histoire de leur propre communauté se permettent de retrancher de l’humanité tout ce qui ne lui appartient pas.
Autant, tout au long d’une histoire vingt fois séculaire, il était compréhensible et d’une certaine manière honorable que les juifs refusent de s’intégrer à des sociétés qui refusaient de les accueillir, autant il est incompréhensible et, au regard d’un passé récent, intolérable que des juifs continuent de pratiquer et de prôner l’endogamie sur une base confessionnelle et biologique.
Si l’on ne s’était accoutumé, par remords, par routine ou par prudence, à accepter des juifs, en vertu d’une spécificité qui n’a pas lieu d’être invoquée ici – ce que l’on ne tolère pas d’autres groupes humains –, on qualifierait ces gens comme ils le méritent : juifs et pourtant racistes.
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