Dans son discours au corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, le pape François a prôné la « culture de la rencontre », thème récurrent de la géopolitique du Vatican. Insistant sur les conflits bouleversant le Moyen-Orient, le pape note avec préoccupation les difficultés rencontrées par les chrétiens dans de nombreux pays tels que l’Égypte, la Syrie ou encore l’Irak.
Cette « culture de la rencontre » est portée plus ardemment par les chrétiens originaires ou vivant dans ces pays du Moyen-Orient. N’importe qui se retrouvera à côtoyer les Églises orientales, en France ou en Orient, réalisera vite que ces chrétiens ne demandent ni pitié, ni compassion mais de la compréhension. Chacun des chrétiens libanais, jordaniens, syriens, égyptiens, etc., porte ainsi en lui quotidiennement le discours du pape François, car chercher à comprendre les chrétiens orientaux, c’est avant tout aller à leur rencontre.
Rencontrer les Églises orientales, c’est explorer les siècles de coexistence entre chrétiens, juifs et musulmans ; c’est aussi et surtout se représenter clairement le rôle éminent qu’ont les communautés chrétiennes dans la diffusion de l’éducation et donc de la paix en Orient. Prendre le chemin de la rencontre des chrétiens orientaux est le « geste de premier secours » que nous pouvons leur apporter et que chaque citoyen français, chrétien ou non, intéressé par le rayonnement international de la France devrait effectuer pour la grandeur de son pays dans cet « Orient compliqué ».
Mais cette « culture de la rencontre » ne doit pas se transformer en une culture de la haine ou de la vengeance, symbole de la fermeture sur soi et facteur d’exode des chrétiens d’Orient. Prendre conscience des difficultés auxquelles sont confrontés les chrétiens orientaux nous permettra alors de témoigner de cette réalité perturbée et ainsi de porter par ce témoignage l’espoir que veulent trouver les chrétiens d’Orient. Cette démarche doit s’émanciper du soutien à un régime ou parti politique et, comme le rappelle le pape François, révèle le « courage d’aller au-delà de la surface du conflit ».
L’État français a un rôle de premier plan à jouer pour soutenir le maintien des chrétiens au Moyen-Orient. Mais ce n’est pas seulement aux autorités politiques et diplomatiques d’entreprendre ces démarches, il revient à chaque Français, et notamment à chaque chrétien français, d’être ouvrier de la construction de ce pont qui unit Orient et Occident au travers des chrétiens d’Orient et dont les fondations s’établissent aussi en France. Cette « culture de la rencontre » doit se construire dès aujourd’hui dans l’Hexagone par la rencontre des nombreuses Églises orientales présentes dans notre pays.
Comme l’a rappelé le pape François : « Un engagement commun de tous est utile pour favoriser une culture de la rencontre, parce que seul celui qui est en mesure d’aller vers les autres est capable de porter du fruit, de créer la communion, d’irradier la joie, de construire la paix. »
Cette « culture de la rencontre » est portée plus ardemment par les chrétiens originaires ou vivant dans ces pays du Moyen-Orient. N’importe qui se retrouvera à côtoyer les Églises orientales, en France ou en Orient, réalisera vite que ces chrétiens ne demandent ni pitié, ni compassion mais de la compréhension. Chacun des chrétiens libanais, jordaniens, syriens, égyptiens, etc., porte ainsi en lui quotidiennement le discours du pape François, car chercher à comprendre les chrétiens orientaux, c’est avant tout aller à leur rencontre.
Rencontrer les Églises orientales, c’est explorer les siècles de coexistence entre chrétiens, juifs et musulmans ; c’est aussi et surtout se représenter clairement le rôle éminent qu’ont les communautés chrétiennes dans la diffusion de l’éducation et donc de la paix en Orient. Prendre le chemin de la rencontre des chrétiens orientaux est le « geste de premier secours » que nous pouvons leur apporter et que chaque citoyen français, chrétien ou non, intéressé par le rayonnement international de la France devrait effectuer pour la grandeur de son pays dans cet « Orient compliqué ».
Mais cette « culture de la rencontre » ne doit pas se transformer en une culture de la haine ou de la vengeance, symbole de la fermeture sur soi et facteur d’exode des chrétiens d’Orient. Prendre conscience des difficultés auxquelles sont confrontés les chrétiens orientaux nous permettra alors de témoigner de cette réalité perturbée et ainsi de porter par ce témoignage l’espoir que veulent trouver les chrétiens d’Orient. Cette démarche doit s’émanciper du soutien à un régime ou parti politique et, comme le rappelle le pape François, révèle le « courage d’aller au-delà de la surface du conflit ».
L’État français a un rôle de premier plan à jouer pour soutenir le maintien des chrétiens au Moyen-Orient. Mais ce n’est pas seulement aux autorités politiques et diplomatiques d’entreprendre ces démarches, il revient à chaque Français, et notamment à chaque chrétien français, d’être ouvrier de la construction de ce pont qui unit Orient et Occident au travers des chrétiens d’Orient et dont les fondations s’établissent aussi en France. Cette « culture de la rencontre » doit se construire dès aujourd’hui dans l’Hexagone par la rencontre des nombreuses Églises orientales présentes dans notre pays.
Comme l’a rappelé le pape François : « Un engagement commun de tous est utile pour favoriser une culture de la rencontre, parce que seul celui qui est en mesure d’aller vers les autres est capable de porter du fruit, de créer la communion, d’irradier la joie, de construire la paix. »
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