Les opposants au gouvernement ukrainien avaient
appelé à manifester dans les rues de Kiev, la capitale. Ces
manifestations en faveur du rapprochement de l’Ukraine avec l’Union
européenne prennent une tournure violente. On peut même parler de
guérilla urbaine. Les manifestants ont incendié des bus, brisé des
vitrines et jeté des pierres et des cocktails Molotov sur la police, et
même utilisé une catapulte (vidéo). Plusieurs
personnes ont trouvé la mort. L’opposition répand déjà une rumeur selon
laquelle, ces individus auraient été tués par des tireurs embusqués.
Quel traitement les médias assurent‑ils de ces manifestations ?
On pourrait croire à de l’ironie mais la presse
dominante décrit un climat de répression terrifiante. Pourtant, les
journalistes et les opposants au président Ianoukovitch précisent que la
police fait usage de gaz lacrymogènes et d’armes à balles en
caoutchouc, matériel aussi utilisé France. D’ailleurs, les médias
qualifient d’arsenal juridique répressif les lois votées le 16 janvier
par le parlement ukrainien. Sont pointées du doigt les dispositions qui
prévoient de poursuivre des individus organisant une manifestation
illégale, de quinze jours d’emprisonnement et de 500 € d’amende. En
France, les organisateurs de manifestations illégales sont passibles de
six mois de prison et de 7.500 € d’amende. La république française
serait‑elle plus répressive que l’Ukraine ?
Quelles intentions
cachent cette désinformation ?
Il s’agit avant tout de soutenir des nationalistes ukrainiens anti‑russes, souvent issus de la minorité ukrainophone de l’ouest du pays
,
qui ne sont pas décrits des nervis d’extrême droite ici mais, je cite,
des manifestants pro européens. Par ailleurs, les Etats‑Unis et les
organisations de défense des droits de l’homme s’empressent de dénoncer
le gouvernement ukrainien dans ses actions. La machine de la propagande
anti russe ainsi que la stratégie américaine de division du continent
européen sont à l’œuvre.
Novopress


Quel traitement les médias assurent‑ils de ces manifestations ?
On pourrait croire à de l’ironie mais la presse
Quelles intentions
Il s’agit avant tout de soutenir des nationalistes ukrainiens anti‑russes, souvent issus de la minorité ukrainophone de l’ouest du pays
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