La carte, publiée par la société de sécurité française Gallice, est avant tout destinée aux entreprises désirant investir à l’étranger, ou y envoyer des expatriés.
Un fleuve tranquille, le grand export? Un coup d’œil à la "carte des risques sécuritaires 2014", publiée, mercredi 22 janvier, par la société de sécurité française Gallice, suffit à se persuader du contraire. Le document, publié tous les ans, présente un panorama des niveaux de sécurité des différents pays, mais aussi des mers et océans, avec une indication des types de menaces (conflit interethnique, piraterie, criminalité, conflits sociaux etc.) La carte, publiée par Gallice depuis trois ans, est avant tout destinée aux entreprises désirant investir à l’étranger, ou y envoyer des expatriés. Chaque société de sécurité publie la sienne, avec des différences parfois significatives: l’Inde, le Mozambique et Madagascar sont considérées comme sans grand grand risque par Gallice, quand le britannique Control Risks les classe dans la catégorie "risque moyen".
>> Visualisez la carte dans son intégralité en cliquant ici.
Côté maritime, 2013 a vu une forte baisse de la piraterie dans l’Océan Indien "grâce à un dispositif d’équipes armées embarquées sur les navires de marchandises". Mais la menace est toujours forte au large du Yémen, d’Oman, du Somaliland de la Somalie et du Kenya. Le risque s’accroît aussi dans le Golfe de Guinée, mais aussi sur le détroit de Malacca, le nord du Golfe de Bengale et la mer de Chine méridionale.
Le marché des ESSD françaises, traditionnellement beaucoup plus petites que leurs concurrentes anglo-saxonnes, est donc en train de s’élargir. Gallice revendique 10 millions d’euros de chiffre d’affaires et affirme compter parmi ses clients la moitié des entreprises du CAC 40. Amarante affiche 30 à 40% de croissance annuelle, avec un chiffre d’affaires 2013 de 14,9 millions d’euros. La panoplie de l’offre de ces sociétés est large: sécurisation de sites industriels ou miniers, escorte sécurisée (3.000 à 6.000 dollars par jour en Irak pour deux 4X4 blindés), sécurisation des aéroports, formation des expatriés. Vu la carte des risques 2014, ces sociétés ont encore de beaux jours devant elles.
Un fleuve tranquille, le grand export? Un coup d’œil à la "carte des risques sécuritaires 2014", publiée, mercredi 22 janvier, par la société de sécurité française Gallice, suffit à se persuader du contraire. Le document, publié tous les ans, présente un panorama des niveaux de sécurité des différents pays, mais aussi des mers et océans, avec une indication des types de menaces (conflit interethnique, piraterie, criminalité, conflits sociaux etc.) La carte, publiée par Gallice depuis trois ans, est avant tout destinée aux entreprises désirant investir à l’étranger, ou y envoyer des expatriés. Chaque société de sécurité publie la sienne, avec des différences parfois significatives: l’Inde, le Mozambique et Madagascar sont considérées comme sans grand grand risque par Gallice, quand le britannique Control Risks les classe dans la catégorie "risque moyen".
>> Visualisez la carte dans son intégralité en cliquant ici.
Liste des pays qui ont basculé en 2013
Quelles leçons tirer de l’édition 2014 de la carte de Gallice? Si les grands pays à risque ne changent pas (Irak, Afghanistan, Libye, Syrie, Mali, Yémen, Somalie), d’autres ont basculé en 2013 parmi les pays les plus dangereux du monde: Niger, Nigéria, Sud Soudan, Centrafrique, et dans une moindre mesure le Tchad et la République démocratique du Congo. Une grande poche d’insécurité s’étend chaque année sur tout le nord et le centre de l’Afrique, seuls quelques pays comme le centre de l’Ethiopie, le Ghana, le Togo, le Gabon ou la Guinée y échappant pour l’instant. Un risque accru est aussi identifié au sud-est de l’Iran, au nord-ouest du Brésil, en Birmanie. A l’inverse, Gallice souligne une "baisse notable de la dangerosité au Mexique, en Côte d’Ivoire et en Afrique du Sud" ainsi qu’au "sud du Tadjikistan".Côté maritime, 2013 a vu une forte baisse de la piraterie dans l’Océan Indien "grâce à un dispositif d’équipes armées embarquées sur les navires de marchandises". Mais la menace est toujours forte au large du Yémen, d’Oman, du Somaliland de la Somalie et du Kenya. Le risque s’accroît aussi dans le Golfe de Guinée, mais aussi sur le détroit de Malacca, le nord du Golfe de Bengale et la mer de Chine méridionale.
Risque sécuritaire élevé des pays à fort potentiel économique
Un des grands enseignements de cette carte est que les pays à fort potentiel économique affichent souvent un risque sécuritaire élevé, comme le Nigéria, l’Irak, le Kenya, voire l’Angola. Une aubaine pour les entreprises de services de sécurité et de défense (ESSD), comme Gallice, Anticip, Geos, Erys, Risk&Co ou Amarante: "Notre activité est portée par le fait que les zones qui affichent la croissance la plus forte, notamment en Afrique et au Moyen-Orient, sont aussi des zones à risques, confirme Alexandre Hollander, directeur général d’Amarante, (voir le magazine Challenges du 23 janvier). Notre objectif, est de d’apporter des solutions pérennes pour protéger les collaborateurs et les investissements dans ces zones."Le marché des ESSD françaises, traditionnellement beaucoup plus petites que leurs concurrentes anglo-saxonnes, est donc en train de s’élargir. Gallice revendique 10 millions d’euros de chiffre d’affaires et affirme compter parmi ses clients la moitié des entreprises du CAC 40. Amarante affiche 30 à 40% de croissance annuelle, avec un chiffre d’affaires 2013 de 14,9 millions d’euros. La panoplie de l’offre de ces sociétés est large: sécurisation de sites industriels ou miniers, escorte sécurisée (3.000 à 6.000 dollars par jour en Irak pour deux 4X4 blindés), sécurisation des aéroports, formation des expatriés. Vu la carte des risques 2014, ces sociétés ont encore de beaux jours devant elles.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire