Cette célèbre bataille navale opposa le 7 octobre 1571 au large du golfe de Patras la coalition chrétienne (flotte papale, vénitienne et espagnole, essentiellement) à la flotte du Grand Turc.
Depuis la chute de Constantinople, les places fortes de la chrétienté ne cessent de s'effondrer dans les flammes. En 1569, la menace turque pèse à présent sur la Sérénissime République de Venise. Le pape Pie V comprend l'urgente nécessité d'entraver le progrès des ennemis de la foi chrétienne et met sur pied une alliance formée de princes et de souverains d'Occident : la Sainte Ligue. Le 7 octobre 1571, les deux armées navales se rencontrent au large de Lépante. Sur les réales de la Ligue ont pris place les célèbres capitaines Doria et Colonnes, le jeune Cervantès, futur auteur de Don Quichotte, et surtout Don Juan d'Autriche, frère bâtard du roi Philippe II d'Espagne et chef de cette puissante coalition. En face, Oulouch Ali, dit « Le Teigneux », à la tête de trois cents galères envoyées par le sultan Sélim II. On se met en ordre de bataille, on s'observe, puis c'est le choc impétueux, la mêlée confuse. On se bat avec l'énergie du désespoir. Les voix des forçats s'élèvent de la foule obscure : « Nous allons mourir ou nous acquerrons aujourd'hui notre liberté. » L'abandon du projet d'alliance chrétienne par Charles IX, l'hostilité de la reine d'Angleterre, le refus final de la Pologne, l'hésitation de Philippe II d'Espagne, autant de palpitants rebondissements dignes d'un roman que nous invite à suivre Henri Pigaillem. A l'heure de la bataille, l'auteur nous fait vivre chaque brillante manceuvre, chaque faute aussi, les différentes phases du combat, le retrait des uns, les nouveaux assauts des autres, d'un côté comme de l'autre des deux armées. De Venise à Constantinople, de l'île de Malte à celle de Chypre, de la Méditerranée à l'Adriatique, nous sommes entraînés au cceur de l'une des plus grandes et fascinantes aventures de l'histoire maritime, dont la narration ne s'essouffle jamais.
« Ce petit livre n'a pas pour objectif d'avancer une problématique originale mais plutôt de constituer un "point sur la question", un petit manuel sur cette bataille, une compilation des ouvrages existants. Les sources y sont majoritairement chrétiennes, contrairement à l'ouvrage de Michel Lesure de 1972 (Lépante, la crise de l'empire ottoman chez Juillard). Quelques témoignages et lettres sont d'ailleurs reproduits in extenso. » (extrait d'un article de Stéphnae Genêt, Clionaute)
Sur la Toile
La Bataille de Lépante
Depuis la chute de Constantinople, les places fortes de la chrétienté ne cessent de s'effondrer dans les flammes. En 1569, la menace turque pèse à présent sur la Sérénissime République de Venise. Le pape Pie V comprend l'urgente nécessité d'entraver le progrès des ennemis de la foi chrétienne et met sur pied une alliance formée de princes et de souverains d'Occident : la Sainte Ligue. Le 7 octobre 1571, les deux armées navales se rencontrent au large de Lépante. Sur les réales de la Ligue ont pris place les célèbres capitaines Doria et Colonnes, le jeune Cervantès, futur auteur de Don Quichotte, et surtout Don Juan d'Autriche, frère bâtard du roi Philippe II d'Espagne et chef de cette puissante coalition. En face, Oulouch Ali, dit « Le Teigneux », à la tête de trois cents galères envoyées par le sultan Sélim II. On se met en ordre de bataille, on s'observe, puis c'est le choc impétueux, la mêlée confuse. On se bat avec l'énergie du désespoir. Les voix des forçats s'élèvent de la foule obscure : « Nous allons mourir ou nous acquerrons aujourd'hui notre liberté. » L'abandon du projet d'alliance chrétienne par Charles IX, l'hostilité de la reine d'Angleterre, le refus final de la Pologne, l'hésitation de Philippe II d'Espagne, autant de palpitants rebondissements dignes d'un roman que nous invite à suivre Henri Pigaillem. A l'heure de la bataille, l'auteur nous fait vivre chaque brillante manceuvre, chaque faute aussi, les différentes phases du combat, le retrait des uns, les nouveaux assauts des autres, d'un côté comme de l'autre des deux armées. De Venise à Constantinople, de l'île de Malte à celle de Chypre, de la Méditerranée à l'Adriatique, nous sommes entraînés au cceur de l'une des plus grandes et fascinantes aventures de l'histoire maritime, dont la narration ne s'essouffle jamais.
« Ce petit livre n'a pas pour objectif d'avancer une problématique originale mais plutôt de constituer un "point sur la question", un petit manuel sur cette bataille, une compilation des ouvrages existants. Les sources y sont majoritairement chrétiennes, contrairement à l'ouvrage de Michel Lesure de 1972 (Lépante, la crise de l'empire ottoman chez Juillard). Quelques témoignages et lettres sont d'ailleurs reproduits in extenso. » (extrait d'un article de Stéphnae Genêt, Clionaute)
Sur la Toile
La Bataille de Lépante
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire