Les informations effrayantes sont fournies ces derniers jours du Nord-Est de la Syrie, des régions kurdes. Près de 450 otages y sont tués dont 120 enfants et les autres – femmes et vieillards. Les formations terroristes ont encerclé les régions kurdes dans le Nord d’Aleppo. Près d’un million de personnes sont assiégées. L’Union démocratique kurde a annoncé la mobilisation générale.
Les méthodes employées par les commandos islamiques en Syrie débouchent sur les purges ethniques. D’après les données des chaînes de télévision arabe, les modjaheddine des détachements de Jabhat an-Nusra et de l’Etat islamique ont pris en otages près de 400 Alaouites. Les femmes, les enfants et les vieillards sont emmenés vers la frontière turque. Il y a parmi les otages l’un des leaders des Alaouites le représentant du clergé Badreddin Ghazal, 80 ans.
Le président de Syrie Bachar Assad a déclaré hier à Damas qu’il n’y avait pas de dialogue politique avec les commandos de l’opposition ayant exhorté à attaquer les terroristes par un « poing de fer ». « Aucun homme réaliste n’estime possible de se débrouiller avec le terrorisme en employant les moyens politiques », a dit le président syrien. Il a ajouté qu’il était possible de mettre fin aux commandos dans l’espace de plusieurs mois.
Les troupes gouvernementales remportent une victoire après l’autre et la paix sera établie en Syrie. Bien que le délai indiqué par Assad : plusieurs mois est irréel, a dit à notre correspondant le président de l’Association de l’amitié et de la coopération d’affaires avec les pays arabes Viatcheslav Matouzov :
A mon avis, la réserve de soutien des mercenaires syriens et de l’opposition syrienne par l’Occident s’épuise. La guerre a commencé grâce au puissant soutien matériel des pays occidentaux. Ce soutien s’affaiblit parce que les ressources s’épuisent. La Russie, la Chine et les autres pays du BRICS empêchent l’Occident de s’ingérer ouvertement au CS de l’ONU dans la guerre civile du côté de l’opposition et des mercenaires.
 L’ouverture du « front kurde » dans la guerre civile syrienne promet des problèmes sérieux à la Turquie voisine. Le parti kurde l’Union démocratique poursuit une lutte armée contre le gouvernement central turc en exigeant la séparation du Kurdistan turc. La communauté kurde est la plus puissante en Turquie. Ses effectifs sont évalués à 13-14 millions de personnes soit 18% des habitants.