Hier, dimanche 13 novembre 2011, le chef de la Défense civile iranienne, le Brigadier General Gholamreza Jalali, a déclaré à l’agence officielle iranienne IRNA, être en mesure de « contrôler » le nouveau virus informatique « Duqu » qui attaque les ordinateurs du programme nucléaire iranien.
Ce nouveau virus a été détecté par Simantec mi octobre.
Le comportement de « Duqu » – prononcer douqou – s’apparente au virus Stuxnet qui a retardé le programme nucléaire pendant l’année 2010, en faisant s’emballer les turbines qui permettent d’enrichir l’uranium, ce qui laisse supposer une origine commune.
Stuxnet attaquait les turbines, tandis que Duqu a servi à recueillir des informations sur les systèmes de contrôle des infrastructures industrielles et préparer de futures attaques.
Le nettoyage de Duqu, dont les autorités iraniennes ne savent pas s’il a rempli sa mission, a été assuré par une unité iranienne de défense contre les cyber attaques.
Second round.
Hier, dimanche 13 novembre 2011, Ahmed Rezaie, le fils d’un haut dignitaire iranien, le Secrétaire du Puissant « Conseil de Discernement » Mohsen Rezaie, a été trouvé mort dans sa chambre à l’hôtel Gloria de Dubaï, dans des circonstances qui rappellent l’élimination du marchand d’armes palestinien al-Mabhouh en 2010, dans un autre hôtel de Dubaï, jamais revendiqué. Agé de 31 ans, l’homme est soupçonné d’être un agent double iranien.
Troisième round.
Samedi 13 novembre 2011, le Chef du programme de développement des missiles et d’une partie du programme nucléaire de la Garde révolutionnaire iranienne Hassan Moghadam, a trouvé la mort dans une double explosion qui a atteint deux bases militaires situées à Malard, dans le district de Shahryar, à 46 kilomètres de Téhéran. Les médias iraniens, repris par les médias français, parlent d’un accident, après une tentative ratée d’adaptation d’une tête nucléaire sur un missile longue portée Shahab 3.
Selon Téhéran, il y aurait eu 32 victimes, mais le chiffre a évolué à la baisse et les agences officielles parlent maintenant de 7 morts.
S’il s’agit d’un accident, pourquoi avoir fermé toutes les rues du quartier, et avoir interdit l’accès aux médias, comme le rapportent les officiels iraniens ?
S’il s’agit d’un accident entrainant la mort de 32 (ou 7 victimes), pourquoi avoir, selon les mêmes officiels, dépêché sur place 45 ambulances et 23 bus convertis en véhicules de premiers secours, et deux hélicoptères ?
S’il s’agit d’un accident, pourquoi avoir seulement autorisé l’accès à six ambulanciers à Moadarres, et aucun à Amir-al-Mo'menin
S’il s’agit d’un accident, pourquoi y a t-il eu une explosion à Moadarres, et une autre Amir-al-Mo'menin ?
L’Iran ne peut en aucun avouer que des commandos étrangers opèrent sur son sol, et encore moins qu’ils aient pu atteindre les bases de lancement de missiles.
Il faut noter que les bases de lancement de missiles seraient logiquement les premières détruites, avant même toute intervention contre les installations nucléaires, afin d’empêcher le régime des Mollahs de déclencher une attaque en riposte contre Israël ou d’autres voisins.
Il manquerait plus qu’Israël, avec ses réactions disproportionnées, sauve le monde occidental des Ayatollah iraniens, partis en vrille contre les infidèles européens, israéliens et saoudiens, une fois armés de l’arme nucléaire.
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© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
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